Un petit tour à Shinrya(PV Zarxnos)

Lorsque Kairi était retournée à temps à Spira sans qu'ils ne s'en rende compte pour reprendre sa place, elle ne pensait pas qu'elle se ferrait de nouveau enlever si vite. Toutefois, Marina avait eut raison, sans elle, ils ne pouvaient pas obtenir le pouvoir absolu, c'était donc pour cette raison qu'elle s'était livrée sans résistances. Lorsqu'elle eut une brève hésitation lorsque la sorcière glaciale lui avait tendu sa main, cette dernière n'avait pas attendu qu'elle lui donne la sienne et c'était pour cette raison qu'elle l'avait entrainée si vivement dans le portail des ténèbres qu'elle avait ouvert. Quand il s'ouvrit de l'autre côté, dans un monde qui lui était totalement inconnu, la princesse de coeur ne pu s'empêcher d'avoir peur. Si ce monde était Shinrya, alors Emiri ne lui avait pas menti, même elle le lui avait très bien décrit et c'était pour cette raison qu'elle avait voulu aller le visiter, mais à présent qu'elle était à l'intérieur de ce monde, la jeune femme ne pouvait s'empêcher d'être terrifiée.

"Shinrya ?"

Lui demanda Kairi presque en murmurant en regardant le corps de Zarxnos avec un regard interrogateur en se demandant ce que Marina avait prévu de si diabolique à son sujet, mais bon en l'ayant emmenée ici, elle avait déjà commencé sa torture psychologique. La princesse de coeur regarda tout autours d'elle en ne prenant même pas la peine de s'enfuir. C'était peut-être ironique, mais la demoiselle se sentait en sécurité avec Marina, car les habitants devaient sûrement la connaître et puis, elle connaissait bien cet endroit, alors elle pourrait être un bon guide pour lui éviter de se retrouver dans une situation encore plus périlleuse que celle qu'elle était en train de vivre.

*Je me demande ce que fait Sora en ce moment. J'aimerais tant qu'il soit là...*

Pensa la demoiselle en pensant fortement à l'élu de son coeur qui lui aurait permit de retrouver tout le courage qui lui manquait s'il était à ses côtés en ce moment. Même s'il ne l'était pas physiquement, il l'était mentalement et c'était pour cette raison que la jeune femme avait foi en ses capacités. Pour éviter de trop avoir peur, Kairi se demanda intérieurement ce qu'aurait fait Sora, ce qui l'aida à tenir le coup en attendant une quelconque réaction de Marina.

Marina passa le portail avec la main de Kairi fermement dans la sienne. Le contact de cette main était presque insoutenable pour la sorcière. Une fois arrivée, elle lâcha la main de Kairi. Ils se trouvaient sur un pan du volcan, pouvant observer la forêt et les ruines des deux cités autour d'eux. Elle se délecta de la sensation de frayeur qui se dégageait de Kairi, elle s'en pourlécha les babines.

-Eh oui. Shinrya. Le monde qui me vit prisonnière. Et qui tient encore mes soeurs, mes frères, mes enfants, mon peuple enfermé.

Zarxnos frotta ses mains, puis, approcha ses doigts de sa bouche. Il siffla un bon coup. La note vibra dans le silence macabre de la jungle en contrebas.

-Il est temps de te trouver un geôlier efficace.

On put entendre soudain un battement d'ailes vivace. Au loin apparurent deux ailes blanches. Puis l'on put discerner un homme aux traits fins et aux cheveux bleus. Il se posa délicatement et s'inclina en clamant:

-Ai-je enfin devant moi mon père ?

-Plutôt ta mère. Ou les deux, si ça t'amuses.

Comme à Spira, le corps de Zarxnos tomba pour laisser place à celui de Marina qui muta en une sorte d'horrible insecte. Une sorte de croisement entre une mante religieuse et une araignée au visage encore humain malgré sa couleur bleu et ses pupilles verticales. Toutefois, le corps de Zarxnos, comme une poupée à qui on avait coupé les fils, gisait inerte sur le sol, dos à la paroi rocheuse.

-Mère. La reine m'a échappé. Elle était aidée d'un jeune homme qui...

-Incapable ! Vermisssssseau !

Elle trancha net bras et tête de son fils. Celui-ci resta immobile avant que ne lui repousse comme des lianes sauvages ce qui lui avait été coupé.

-Je vais examiner la porte. Veille sur notre hôte. Et ne la laissssse pas partir de csssse monde. Qu'elle aille où elle veut. Prends ton père avec toi si elle ssssouhaite sssse balader. Il vaut mieux qu'il resssste accompagné et je ne peux le prendre avec moi.

-Bien mère.

Marina monta jusqu'à la cime du volcan pour y disparaître en son sein.

-Tu pues l'humain. Et aussi cette impureté que vous appelez "lumière", exactement comme mon père pue cette impureté que vous appelez "Ténèbres".

L'homme était tourné vers l'horizon en tendant le bras en avant, les doigts crispés sur un objet invisible qui semblait le fasciner, la paume vers le ciel. Il écouta distraitement la première question de Kairi avant d'y répondre en donnant l'impression de se parler à lui-même. Il continua d'observer sa main en la tournant dans tous les sens comme s'il voulait observer son objet invisible sous toutes les coutures.

-Sorzan. Fils d'un humain honnis et de ma mère, reine des Gaichis. Condamné à l'exil, non... A l'enfermement durant mille ans jusqu'à ce que l'intendant vienne ouvrir la porte. Voilà ce que je suis, ce que nous sommes.

Il continuait l'observation de sa main comme s'il s'agissait de la plus belle chose de sa vie, comme s'il reconsidérait ce membre fraîchement repoussé comme quelque chose absolument nouveau. Kairi examina le "cadavre" de Zarxnos et finit par se révolter et presque à les insulter lui et sa mère. Pourtant Sorzan resta stoique et calmement répondit.

-J'ai été neuf mois durant, larve dans le ventre de cet homme. Je n'ai senti en lui rien d'autre que souffrance et peine. Même cette Emiri ne saurait changer l'ordre des choses. Qu'ils s'aiment c'est un fait. Qu'il a changé à son contact, peut-être. Qu'il devienne autre chose que le paria des ténèbres qu'il est... J'en doute. Il est ténèbres à 99%.

Zarxnos sentit la vague de lumière mais cette fois, il resta de marbre. Dans son sommeil, la lumière lui arriva comme une fléchette remplie d'opium. Elle l'apaisa et ses rêves inconscients furent plus calmes.
Sorzan serra finalement ce poing comme s'il essayait de presser de toutes ses forces une pomme. Puis, il se retourna avec beaucoup de grâce. Il sourit avec un petit air fatigué.

-Et que crois-tu ? Que Marina se soucie de son amour ? Tu sembles croire que nous aimons cet homme. Tu crois que nous le retenons depuis tout ce temps par crise de jalousie ? Que nenni. Seul nous importe son pouvoir, celui détenu dans les épées que lui seul peut manier... Après tout, tu n'iras plus nulle part. Ce que je dirais ne sortira pas d'ici, et Mère m'a chargé de te faire visiter si tu veux. Je servirais donc de véritable guide touristique.

Il remarqua que Kairi regardait le ciel.

-Le ciel t'intéresse ? On voit tellement de choses vu du ciel.

Sorzan se jeta sur Kairi et l'entraîna dans le ciel en la tenant fermement entre ses deux bras. Zarxnos flottait comme suspendu à un fil invisible relié à son fils.

-Histoire ? Géographie ? Gastronomie ? Que dois-je faire visiter à madame ? Oh je sais. Commençons par un petit safari avec pour proie principale, toi. Récompense à la clé: des réponses, et...

Il murmura à son oreille.

-Le moyen de t'enfuir.

Il lâcha Kairi de haut l'envoyant dans la ville d'Emiri en ruines, non loin du château.

-L'ectoplasme te ralentira. Je te laisse deux minutes.

Lorsqu'il lui annonça qu'elle était la proie de ce safari, le coeur de la jeune femme commença à battre de plus en plus vite. Qu'allait-il lui arriver quand il la retrouverait ? Elle ne savait pas, car tout ce qu'elle savait, était qu'elle devait fuir. Ce fut donc ce qu'elle fit une fois qu'elle eut mangé le sol à son atterrissage et qu'elle se soit vite relevée pour fuir à toutes jambes.

*Sont-il donc tous fous ici ? Si ce monde de cinglés est dirigé par des cinglés, je ne suis pas sortie de l'auberge, surtout que mon aura lumineuse se voit à des kilomètres. Allez pense ! Pense ! Que t'aurais dit Simon à cet instant ? Sert-toi du Soul Guardian ? M'ouais non pas ça !!! Ah oui cache ton énergie lumineuse pour qu'on te repére pas ! Mais oui bien sur, il m'aurait dit ça ! Merci Simon tu es génial !*

Pensa la jeune femme en ayant imaginé dans sa tête le visage de Simon pour l'aider à se concentrer durant qu'elle courrait, mais sa pensée personnelle n'avait-elle pas été partagée sans le vouloir avec le gardien de la lumière ? Kairi ne le savait pas et à vrai dire, elle s'en fichait un peu, car ce n'était pas le sujet du moment. La demoiselle ce concentra pour cacher son énergie lumineuse, pour ensuite continuer de zigzager entre les ruines de ce qui semblait être les vestiges d'une ancienne ville.

*La prochaine fois que je reverrais Sora, je lui dirais que je me suis absentée pour aller participer à un parcourt d'obstacle privé, comme ça, il ne s'inquiètera pas trop*

Kairi continua sa course jusqu'à ce qu'elle ce casse la figure contre un bout de ruine qu'elle n'avait pas vu, ce qui la ralenti un peu et permi à son "chasseur" de reprendre un peu d'avance. Toutefois, la jeune femme ne se laissa pas décourager pour autant et continua de plus belle sa course jusqu'à ce qu'elle vit un château, mais elle pensa que c'était un piège, car les personnes qu'elle voyait travailler n'avait pas l'air humains, puis elle reprit sa course folle en se demandant si Sorzan l'avait rattrapée.

*Si ce n'est pas l'organisation XIII, des méchants de l'ordre de Maléfique, des alliés des ténèbres ou des chasseurs de primes, c'est ce cinglé, qui me poursuit, décidement, la vie d'une princesse de coeur est très dangereuse*

Pensa encore une fois la jeune femme en s'arrêtant quelques minutes pour reprendre son souffle dans une cachette improvisée. Lorsqu'elle ressorti de sa cachette, elle créa des lianes de lumières pour retarder son gardien lorsqu'il passerait par là. Dommage que le bâtiment ait parut louche sinon la demoiselle aurait prit le temps de le visiter. Tout en continuant de courir, la jeune femme regretta amèrement que Thomas soit temporairement mort, car il aurait pu l'aider à s'enfuir d'ici sans aucuns problèmes avec sa magie de mage noir. Xhell aussi aurait pu la protèger et la tirer de ce mauvais pas en se faisant passer pour un habitant de ce monde à cause de son apparence qui faisait penser à celle d'un mort-vivant, ce qui aurait pu être bien pratique, mais ils n'étaient pas là tout les deux et ça l'embêtait beaucoup. Si ce monde était sa prison, elle était plutôt grande, mais encore plus sinistre, ce qui lui fit admettre que la cellule d'Illusiopolis était bien plus confortable que ce monde hostile, mais bon ce n'était qu'un détail parmi tant d'autres.

*Il ne m'a pas dit ce qu'il m'arrivait si je perdais, je dois réussir !*

Pour une fois, Kairi avait une pensée sensée, il ne lui avait pas avoué quel gage elle aurait si elle perdait et ce n'était pas rassurant du tout, car il était capable de tout lui faire, faire pour lui faire comprendre qu'il aurait été préférable de sa part de gagner. En attendant, malgré que la surface n'était pas grande, Kairi avait déjà réussi à se perdre et elle tournait un peu en rond. Quand elle s'en rendit compte, elle s'en alla dans une autre direction pour pouvoir encore mieux se perdre. En tout cas, ce qui était sur dans cette histoire, était que Sorzan devait sûrement bien se marrer de la voir courir et se cacher de temps en temps comme un lapin qui fuyait un chasseur.

Sorzan survolait la ville avec son fardeau suspendu plus bas.

-Qui dois-je servir ? Cela me dépasse. Je n'ai aucune envie particulière concernant mon destin. La logique voudrait que je veille sur mon peuple. J'ai reçu des tas d'ordres, de personnes différentes et tous divergent. Alors quelle voie choisir ? Amusons-nous d'abord avec la souris. Nous verrons ensuite, même si le parti que je souhaite prendre: c'est l'aider à partir.

Sorzan, toute à sa réflexion, ne vit pas qu'il s'approchait dangereusement d'un ensemble de lianes lumineuses dans laquelle il s'empêtra. Il se débattit longtemps avant de se calmer et d'examiner la situation, la tête en bas, les bras croisés. A force de se débattre, il s'était rendu dans une position plus ridicule encore que lorsqu'il s'était accroché à ces lianes. Il réfléchit quelques minutes avant de voir sa dague tomber de sa botte. Sa posture avait fait se glisser peu à peu cette arme qui se retrouva au niveau de sa tête. Comme quoi, se rendre ridicule rendait parfois service. Il attrapa la dague et sectionna les lianes pour tomber sur la tête.

Tout en se massant le crâne, il se releva et essaya de "scanner" la zone. Elle dissimulait son aura. Mais le chasseur avait un atout imparable. Un atout que tout chasseur se devait d'avoir, une force incommensurable et pleine de grandeur, une arme redoutable en toutes circonstances et surtout pour retrouver quelqu'un dans une ville... Demander aux badauds.
D'autant que les fantômes le craignaient, ou plutôt, attendaient de lui qu'il les nourrisse de chair humaine.

Un fantôme autrefois boucher lui indiqua la direction qu'elle avait prise. Il sentit soudain quelque chose traîner. Depuis tout à l'heure, le corps de Zarxnos restait attaché à sa cheville. Cela devait faire une heure qu'il traînait le corps ainsi. Il le prit donc sur son épaule avant de se remettre en marche.

Sorzan eut un petit rictus. A quoi rimait ce jeu ? Il avait promis des récompenses mais comment une proie peut-elle gagné un safari ? En tuant le chasseur ? En fait, Sorzan était du genre bavard, particulièrement parce qu'il n'avait personne à qui parler en ce monde, pas même sa mère. Il était bavard mais à la fois retenu par son devoir envers sa mère et l'envie de faire durer le plaisir. Il savait détenir des informations que beaucoup se damneraient pour les avoir s'ils savaient seulement ce que tramait Marina et il brûlait de les divulguer, comme un auteur se doit de réfréner ses envies de révéler la suite de l'histoire dont il est particulièrement fier.

Il réfléchit donc. Comment Kairi pouvait-elle gagné un jeu qui ne l'était pas pour elle ? Elle ne pouvait gagner sans savoir quand elle aurait gagné, comment gagner.

-Retrouvez-la. Je suis déjà fatigué de ce jeu.

Fit-il aux fantômes de la ville.

Kairi continuait de courir comme une dératée jusqu'à ce qu'elle se fasse rattraper par des fantômes. Ces derniers lui bloquèrent la route, ce qui fit qu'elle du freiner à la dernière minute pour ne pas tomber tout droit dans leurs bras transparants.

"Que-ce que vous me voulez ? Je n'ai pas le temps de discuter !"

- Ce que nous voulons hein ?

- Mais c'est évident, ce que nous voulons, c'est toi !

"Pff quel lâche ce Sorzan ! Je ne me laisserais pas faire !!!"

Kairi fit apparaître Appel du Destin, sa plus fidèle Keyblade pour qu'elle l'aide à se débarasser de ces ennemis un tantinet trop collants. La miss prit appuit sur son pied gauche, pour ensuite sauter sur ses adversaires pour les frapper tout les deux avec son arme. Ces derniers disparurent, ce qui la firent sauter de joie, mais ce n'était que temporaire, car quelques minutes plus tard, ils se reformèrent en ayant un grand rictus malsain sur leur bouche déformées. Si son arme ne leur faisant rien, alors il fallait qu'elle utilise sa lumière. La demoiselle concentra son pouvoir pour qu'il apparaisse au bout de sa Keyblade. Lorsque ce fut le cas, la puissante lumière brillait tel la lumière d'un phrase éclairant les marins un soir oû il n'y avait pas de lune. Kairi se servit de cette lumière pour détruire les fantômes qui ne revinrent pas de si tôt. Kairi fit par la suite balayer ses deux prunelles de droite à gauche pour se rendre compte que d'autres ennemis approchaient, ce qui n'était pas bon signe.

*Oh, oh je ferrais mieux de filer !*

Pensa la demoiselle en courant dans une direction pour semer ses adversaires, mais c'était peine perdue, car ils lui couraient après. Dans de pareils cas, il n'y avait pas trente-six milles solutions et pour une fois elle devait faire preuve de courage. C'est donc ce qu'elle fit pour faire demi-tours en brandissant sa Keyblade comme une torche enflammée pour se frayer un passage à travers les ectoplasmes qui lui barraient le chemin. A force de mettre rapidement un pied devant l'autre, Kairi fini par revenir vers Sorzan.

"Coucou Sorzan, au revoir Sorzan !"

Lui dit la jeune femme en se moquant un peu de lui en passant à côté de lui sans s'arrêter pour éviter de se faire rattraper. A force d'être utilisée, sa lumière fini par disparaître, ce qui ne lui offrait plus une bonne protection, ce n'était pas trop grave, car lorsqu'elle fut à une bonne distance des fantômes, elle pu retrouver une cachette improvisée. Cependant, sa planque n'était pas introuvable et Sorzan pouvait la retrouver très facilement, d'ailleurs, en y pensant bien, Kairi n'avait pas parcouru tant que ces kilomètres lorsque sa lumière s'était éteinte, alors il n'aurait pas beaucoup à marcher. Toutefois, la jeune femme était un peu épuisée à force de courir partout, il fallait qu'elle se repose quelques minutes, mais il ne lui laisserait sûrement pas cette faveur. La princesse de coeur commençait à ce demander s'il n'avait pas fait exprès de la fatiguer pour qu'elle ne puisse pas s'enfuir tout de suite même s'il lui donnait le moyens de le faire, mais bon comme elle avait perdu à coup sur, ça ne serait peut-être pas aujourd'hui qu'il lui donnerait l'occasion de s'échapper de ce monde envahit par les ténèbres et la désolation.

Sorzan vit passer Kairi courir en trombe devant lui. Il tenta de la toucher mais son bras passa à côté d'elle. Sous l'élan de celui-ci, il tourna sur lui-même pour perdre l'équilibre. Cependant, il se remit vite à sa poursuite. Il était déjà fatigué de ce jeu.

*FFF**FFF*

-Gnêh ? C'est quoi ce bruit ?

*FFF**FFF*

-Ah oui c'est vrai.

Il ramassa Zarxnos et reprit sa poursuite ralentie par le poids du mort. Toutefois, il finit par apercevoir Kairi. Il eut un petit sourire.

-Pas mal. Mais la proie est repéré. A présent, c'est le combat pour la survie. Qui se retrouvera dans l'assiette de l'autre ?

Sorzan sortit son épée, plutôt quelconque et plutôt vieille.

-Résisteras-tu ? Ou accepteras-tu tout de suite de te rendre ? De la peau de princesse de coeur, ça doit se vendre cher au marché des contrebandiers.

Sorzan voulut se jeter sur Kairi mais sa course fut bloquée. Il s'arrêta en pleine course et s'étala par terre. Il regarda derrière lui. Zarxnos s'était pris dans une ruine et avait donc retenu le pied de Sorzan. C'était un vrai boulet dans tous les sens du terme cet homme. Pourquoi qu'elle lui avait mis ce boulet comme ça ? Comment voulez-vous être efficace et crédible après ça ?

Sorzan se releva, prit Zarxnos et s'assied. Il le mit sur ses genoux et lui prit la tête comme une marionnette et commença à s'amuser à secouer sa tête dans tous les sens avant de dire entre ses dents comme s'il voulait faire parler Zarxnos:

-Temps mort. 10 minutes de pause.

Puis, il épousseta Zarxnos. Il était très sale à être traîné partout. Et puis blessé de partout, mais étant à proprement parler, mort, le sang ne coulait pas.

-Etre ou ne pas être. Telle est la question. Assieds-toi Kairi. Tu ne sortiras pas de ce monde de toute façon. Pas sans mon aide en tout cas.

Il l'avait retrouvée, elle avait donc perdu le premier round, mais pas le dernier. Quand il lui dit qu'ils devaient s'entretuer pour gagner la partie, la jeune femme ne fut pas contre. Elle se leva et se mit en position d'attaque pour être prête à le frapper à tout moment, mais ce fut de courte durée, car il se prit les pieds et tomba, ce qui la déconcentra complètement, car elle eut un fou-rire qui dura plusieurs minutes. Lorsqu'elle se calma, elle le regarda un long moment et elle ne pu s'empêcher de froncer les sourcils en entendant sa blague de mauvais goût. Elle vint tout de même s'asseoir en face de lui et posa sa Keyblade sur ses genoux en le regardant avec un regard étonné.

"Depuis quand on se connait Sorzan pour que tu puisses savoir mon prénom et mon rang alors qu'on ne s'est pas présenté ? Tu es un garçon bien étrange"

Kairi plongea son regard dans les yeux inanimés de Zarxnos en se demandant s'il pouvait encore penser dans l'état léthargique où on l'avait laissé. La jeune femme regarda ensuite sa propre apparence et se dit mentalement qu'une fois rentrée chez elle, une bonne douche ne serait pas de refus, car elle était remplie de terre et de poussière, mais aussi de quelques blessures qu'elle s'était faite en étant tombée tout à l'heure. La princesse de coeur enleva son arme de ses genoux et enleva du revers de sa main la plus grosse partie de la saleté, puis elle reposa son arme oû elle l'avait mise après l'avoir aussi un peu nettoyée. Puis, elle plaça ses deux mains dans ses cheveux pour enleverles déchets qui s'étaient accrochés et se recoiffer un peu. Lorsqu'elle se trouva présentable, elle posa ses mains sur Appel du Destin pour être sur de pouvoir l'utiliser à tout moment, car le temps qu'il lui accordait pouvait être écoulé à tout moment.

"Sinon, je ne pense pas que mon corps mort soit vendu à un bon prix, je suis bien plus utile vivante que morte. Cependant, quel est l'intérêt pour toi de m'aider ? Tu t'attirerais des ennuis pour rien, a moins que tu ne t'enfuies avec moi. En parlant d'ennuis, le château prêt des ruines appartient à ta mère ou à Emiri ? Si tu m'aides à partir d'ici, mieux vaut le faire quelques jours plus tard ou le lendemain, car ta mère n'est pas stupide, elle saura très bien que c'est toi qui m'a donné un coup de main, mais en même temps, que-ce qui me prouve que tu n'es pas en train de me pièger ?"

Il était tout de même normal qu'elle veuille s'informer et qu'elle ne lui fasse pas tout à fait confiance, car si sa mère le lui avait donné pour qu'il la surveille, ce n'était pas pour rien, il y avait sûrement une bonne raison. S'il était franc, alors Marina s'était trompée sur son compte, car son but n'était pas qu'elle s'enfuie parce que si c'était le cas, elle ne pourrait plsu règner comme elle avait prévu de faire, ce qui serait bien dommage pour la sorcière de glace et un grand soulagement pour les alliés de la lumière.

*ça fait quelques heures que je n'ai pas donné signe de vie. Oh mon pauvre Sora, il doit s'inquièter, surtout si Simon à reçu les pensées que je ne voulais pas leur transmettre. Décidement, je ne suis pas très douée aujourd'hui*

Kairi soupira de son incompétance tout en se demandant si le pleindre avait été une bonne idée, car le connaissant, il n'avait peut-être même pas remarqué qu'elle avait disparut. Si c'était le cas, alors elle n'avait pas de raison de s'en faire. La princesse de coeur regarda par la suite Sorzan en le détailant un peu mieux. Elle ne savait pas pourquoi, mais en ce jeune homme, elle voyait Zarxnos, mais ça devait sûrement être normal puisqu'ils étaient tout les deux de la même famille.

"Ta mère ne semble plus se préoccuper de son règne que de toi ou je me trompe ? Si c'est le cas, tu dois te sentir bien seul à Shinrya"

La princesse de coeur faisait un peu sa psychologue pour tenter de gagner encore un peu de temps pour que ses jambes soient au top de leur forme pour pouvoir combattre ce jeune homme qui devait être plutôt puissant avec sa vieille épée. Avec sa Keyblade, elle pouvait résister et être de taille égale, mais s'il se reconstituait à chaque fois qu'un de ses membres seraient coupés par l'arme de la demoiselle, cette dernière allait vite perdre l'avantage, ainsi que sa vie, enfin c'est ce qui se serait passé s'il n'aurait pas voulu l'aider, car il semblait plus vouloir s'amuser avec ses nerfs plutôt que de lui ôter sa vie.

Sorzan continua d'entretenir Zarxnos comme s'il s'agissait d'une vieille poupée qu'il avait toujours apprécié, et qu'il venait de retrouver dans un vieux coffre au grenier. En fait, il considérait ce corps comme son cocon originel, ce qui expliquait sa volonté de l'entretenir.

-Je te connais depuis que je suis tout petit. Depuis que mon père et ma mère m'ont conçu. Dans le ventre de mon père, j'ai eu droit à un véritable cours d'histoire. Avant de le ressusciter, ma mère a voyagé partout. Et puis quand je suis sorti, elle a continué à me parler dans ma tête de qui elle rencontrait, de tout et de rien. Je suis devenu une vraie oie gavée de connaissances.

Il passa son doigt dans l'oreille de Zarxnos et commença à l'astiquer, à la ramoner de bas en haut, de droite à gauche en essuyant de temps en temps son doigt sur son bras.

-Je ne veux pas te vendre, ni même te tuer. Si je te tue, je m'attire des ennuis auprès de Stain, si je te laisse t'enfuir, je m'attire des ennuis auprès de ma mère. A la rigueur, le juste milieu, c'est que tu restes ici, tu pourras me tenir compagnie. Mais je connais ma mère, elle me demandera bientôt de te tuer. Et puis, ça me ferait mal d'avoir un ami de compagnie si je sais qu'il est retenu contre son gré.

Puis, Kairi questionna Sorzan sur le château. Il sourit en se régalant d'enfin entendre une question. Il avait toujours voulu déverser sa connaissance qu'il avait toujours dû garder pour lui. Tant de savoir, à la longue on en a trop, et il faut que ça sorte.

-C'est le château de la reine Emiri. Enfin c'était. Ma mère, elle, ne possède rien ici, hormis peut-être, le monde souterrain.

Quand Kairi lui demanda ce qui prouvait qu'il ne lui tendait pas un piège, il fit la moue et fronça les sourcils. Il astiqua encore plus fort les cheveux de Zarxnos, irrité.

-Ma mère pensait que je serais le digne héritier de Zarxnos et que je pourrais le remplacer, manier les zarnombres, mais ce ne fut pas le cas. Alors, oui, elle m'a finalement désigné comme gardien de la Porte de Shinrya en attendant qu'elle revienne. Mais dans notre race, l'individu ne compte pas. Seul est important la race entière.

Il posa Zarxnos et trancha le lien invisible qui les reliaient. Il put enfin se mouvoir à son aise. De toute façon, il ne comptait pas s'éloigner, alors Zarxnos pouvait rester assis là en attendant. Il prit sa vieille épée et se mit en garde.

-Le temps est écoulé. On va se battre un peu, à moins que tu aies d'autres questions. Veille à bien me rosser, comme ça, ça fera moins louche pour ma mère. Quelqu'un doit l'arrêter, car elle s'apprête à libérer notre race: ça c'est bien, mais aussi pire encore. C'est Stain qui me l'a dit. "Le rôle de Marina a été joué, il doit cesser maintenant." M'a t-il dit.

Kairi écouta attentivement le récit de Sorzan en hochant de temps en temps la tête de haut en bas pour lui montrer qu'elle avait bien tout comprit. Une fois qu'il eut fini, il lui dit que le temps était écoulé, alors elle se remit sur ses deux jambes en ayant un grand sourire aux lèvres. ça allait lui faire du bien de lui donner quelques coups, mais ça l'embêtait en même temps, car il n'était pas si méchant que ça au final.

"Je comprend mieux à présent ce qu'il ce passe par ici. Ne me traite plus amie de compagnie forcée de rester ici contre son gré, mais une amie de compagnie qui a décidée de rester ici. Quand tu seras partant pour m'aider et que je saurais comment la détruire avant qu'elle ne me détruise, tu ralieras tout ceux en qui tu as confiance et qui sont en mesure de t'aider. Toi et moi plus notre armée, on sera capable de l'empêcher d'agir !"

Même si elle en avait peur, une grande détermination venait de naître dans son coeur et c'était ce petit plus qui allait lui permettre de réaliser ses projets dangereux. Ce n'était pas sa guerre, mais en étant prisonnière, elle se sentait impliquée dans leurs affaires et puis, il vallait mieux qu'elle prépare un plan d'attaque, comme ça, elle aurait une longueur d'avance lorsque la sorcière glacée voudrait s'en débarasser, enfin lorsqu'elle aura à son tour trouver un moyens de détruire la jeune fille parce qu'avec sa lumière, elle ne pouvait rien lui faire pour le moment. Kairi pensait faire appel à la force du Spirit Guardian of Power, mais il était préférable qu'elle l'utilise plus tard, car lors du grand combat, elle en aurait plus que besoin. En plus, elle serait un peu plus ammochée que lui, un argument de taille s'il voulait faire croire à sa mère qu'elle avait tenté de s'échapper pour éviter d'avoir des ennuis avec elle.

Tout d'abord, Kairi commença avec sa technique "Heart" pour booster la puissance de sa Keyblade. Il était devenu son ami, ce qui n'était pas une chance pour lui, car la moitié de ses techniques ne fonctionnaient qu'avec la lumière du coeur de ceux qu'elle aimait bien. La princesse ne savait pas trop par quoi commencer, alors elle fit l'une de ses toutes premières techniques. Elle utilise le "Foudre contrôle" qui lui permettait de faire apparaître de la foudre qu'elle pouvait contrôler. Pour voir s'il était résistant, la jeune femme le fit abattre sur la tête de Sorzan, puis lorsqu'il eut fini de tomber, la demoiselle enchaina en lui donnant plusieurs coups de Keyblades, pour ensuite finir avec un bon coup de poing dans le torse. Bon il était vrai qu'elle ne l'avait pas laissé riposté, mais en même temps, la demoiselel étit un peu enragée en ce moment, alors il était normal qu'elle soit aussi vive.

*Mes coups n'ont pas du avoir beaucoup d'effet sur lui, car il est bien plus résistant que lui. En plus, je en sais pas de quoi il est capable. Heureusement que ce n'est que pour s'amuser, sinon il m'aurait déjà tuée*

Pensa la demoiselle en étant en position de défense. Les combats qu'ils soient au corps à corps, avec une arme ou avec de la magie n'avait jamais été vraiment son fort. En même temps, c'était un peu normal, car elle avait toujours eus des grand-frères protecteurs avec elle pour la protèger et puis, elle préferait entammer le dialogue plutôt que de se battre, car elle n'avait jamais aimé tuer un être vivant, c'était d'ailleurs pour cette raison qu'elle ne pourrait jamais survivre dans une île déserte. On ne pouvait pas dire qu'elle était complètement nulle, car lorsqu'elle se concentrait assez et qu'elle y mettait du sien elle pouvait devenir très dangereuse, d'ailleurs elle l'était lorsqu'elle activait l'invocation que lui avait donnée Simon. Heureusement qu'il lui avait fait ce cadeau, car il l'avait déjà tirée de pas mal de situations périlleuses. Enfin bref, Kairi attendit la riposte de Sorzan en étant impatiente de savoir comment il allait la castagner, elle n'était pas une sado-masochiste, mais en analysant les coups qu'il allait lui porter elle pourrait améliorer son plan d'action en faisant une stratégie mieux structurée.

Sorzan afficha un regard un peu triste aux mots de Kairi. Comme il aurait voulu que tout soit aussi simple. Lui, aux côtés de l'armée qui combattra sa mère ? Oui, il ne souhaitait pas que sa mère arrive à ses fins, mais il se voyait tout de même mal affronter sa propre mère, même si Stain lui ordonnait. Il avait déjà un peu de mal à aller contre ses envies.

Un éclair arriva sur Sorzan le sortant de sa rêverie. Il leva son épée pour absorber la magie dans son épée. Toutefois, le processus prit du temps ce qui ne lui permit pas de réagir vite aux coups de Kairi. Il parvint de justesse à parer les coups de Keyblade mais le coup de poing, il se le prit en plein dans le torse. Mais comme il portait des habits plutôt chauds, plutôt épais, il ne sentit qu'un peu le coup. Juste assez pour faire un pas en arrière et perdre son équilibre, et... tomber à la renverse.

Il se releva en crachant la poussière qu'il avait croqué. Il s'époussetta et prépara son arme. Il prépara une boule à la couleur du feu, bien que cela ne semblait pas en être et le lança sur son épée qui prit une teinte rougeâtre.

-Premier temps, on mélange le tout. Deuxième temps, on lance.

Son épée se mit à lancer de petites boules rouges, on aurait dit des gouttes de sang en apesanteur, accompagné de petites charges électriques. La foudre de Kairi s'était mixé avec l'étrange liqueur de Sorzan. Certaines boules rouges se ruèrent directement sur Kairi, d'autres mutèrent en de petits papillons rouges particulièrement méchants.

-L'heure est venue de rendre les coups.

Il se rua sur Kairi et asséna à son tour de nombreux coups avec son épée.

De son côté, Zarxnos continuait de voyager dans l'entremonde sans conscience de son entourage jusqu'à voir une lumière. Alors sa conscience s'ouvra à ce monde. Une sorte de néo-Zarxnos naquit dans sa propre conscience. Cette représentation de lui même n'avait aucun souvenir, ne sentait pas l'extérieur, ne savait même pas qu'il y avait un dehors. Pour lui, ce monde avait toujours été le sien.

-Bonjour, mademoiselle.

La lumière de Kairi était vive et était vraiment apaisante. De cette lumière naquit comme deux fantômes blancs. L'un d'eux était une jeune fille aux cheveux longs, pleine de majesté dans sa robe de reine. Elle avait un sourire radieux. L'autre avait les cheveux plus courts. Elle avait des ailes d'ange et elle portait un pendentif en forme d'étoile: le pendentif de Kairi. Ce devait être elle. Elle passa un collier en forme d'étoile aussi autour du cou de l'autre fantôme et lui en donna un autre dans sa main. La reine s'approcha et le passa autour du cou de Zarxnos.

-Ca faisait longtemps Zarxy.

Elle lui prit la main et l'emmena danser sous la musique jouée par l'autre fantôme.

[HRP: Non ? Pas encore ? Si, encore une fois: https://www.youtube.com/watch?v=Ihvq6Q1RgiQ]

-Un jour, promets-moi de te réveiller, d'accord ?

[HRP: décidément, je dois plus savoir écrire, c'était pas prévu que kairi puisse voir les "fantômes" mais ça prêtait à confusion j'avoue, pas grave, je vais me débrouiller]

Sorzan parvint à frapper Kairi. Ses coups et sa manière de se battre l'avait distrait. Toutefois, elle fut encore plus discrète par la suite. Elle se mit à fixer Zarxnos à terre et avoir les larmes aux yeux comme si une scène touchante se déroulait devant ses yeux. Mais Sorzan, lui ne voyait rien. Il ne voyait que le corps de Zarxnos étendu par terre, les yeux mi-ouverts. Etait-ce sa posture qui lui faisait pitié ? Impossible, ils avaient passé beaucoup de temps avec ce corps et jamais Kairi n'avait été aussi touchée. Non quelque chose venait de se passer, de plus touchant encore que ce corps inerte.

Il comprit qu'un lien devait s'être créé avec Kairi entre elle et Zarxnos. Mais d'où ce lien venait-il ? De sa lumière, certainement. Sorzan avait entendu sa mère crier quand Kairi avait pour la première fois injecté de la lumière à Zarxnos. Et il l'avait vu faire la même chose sur le volcan. Il envia presque ce lien privilégié. Il aurait voulu lui aussi voir ce à quoi Zarxnos rêvait en ce moment.

Ce n'était pas un flash-back. Juste la rencontre entre Zarxnos et les deux lumières qui avaient envahi son coeur. Celle d'amour d'Emiri et celle salvatrice de Kairi qui semblait vouloir aider ces deux jeunes gens à se retrouver.

Sorzan se demanda même ce qu'était les gouttes sous les yeux de Kairi. C'était de la tristesse, il le sentait, mais pourquoi cette déferlance d'eau ?

Kairi envoya une boule de lumière sur lui et celui-ci tenta de faire la même chose que tout à l'heure avec son épée mais cela ne marcha pas. Il se retrouva "flambé" par cette lumière avant de se prendre les coups de Keyblade.

-Ouch. Amoché comme je suis, ça paraîtra déjà moins louche si tu t'enfuis maintenant. On va ptêt s'arrêter. J'ai déjà mal partout.

Il s'assit et regarda son épée puis Zarxnos.

-Qu'est ce que tu regardais tout à l'heure ? J'ai l'impression que ça avait un rapport avec le truc que tu as donné à mon père tout à l'heure. Tu crois que je pourrais en avoir aussi ?

HS : Désolée, j'ai cru qu'ils étaient vraiment apparu, quelle idiote je fais, j'vais essayer de plus comprendre de travers, ça t'évitera de te creuser la tête pour rien Désolée pour le petit post, je n'avais pas le temps d'en faire un plus long, le prochain sera plus grand.

Kairi fit disparaître sa Keyblade en se sentant un peu gênée d'y avoir été trop fort, mais bon au moins si elle s'enfuyait comme il était prévu de le faire, les deux amis seraient tout à fait crédibles. Quand il lui demanda s'il pouvait aussi voir ce qu'il ce passait, la demoiselle ne fut pas contre.

"Bien sur que tu peux en avoir aussi, la lumière n'est pas une propriété privée, elle doit être répendue dans tous les coeurs que je rencontre. J'ai vu ton père, il avait l'air si heureux en compagnie de deux demoiselle que ça m'a émue"

Kairi toucha une partie du corps de Zarxnos de sa main gauche et toucha la main de Sorzan avec sa main droite pour faire un lien. Elle envoya par la suite de la lumière dans le coeur de Sorzan, ce qui allait lui permettre de voir ce qu'elle voyait sans problèmes. De toute façon, elle ne pouvait pas être seule à voir ce joli spectacle, car sinon ça aurait été bienégoiste de sa part.

"J'espère que ça va te plaire. Tu me diras si tu connais ces filles"

Elle lui fit un grand sourire en lui disant ces mots, car elle était sur que ça allait être le cas et puis si c'était le contraire, ce n'était pas grave au moins, il aurait vu ce que ses yeux voyaient. En faite, cette vision paraissait si réelle que la jeune femme avait l'impression que les personnages devant ses yeux étaient vivants, comme quoi, les illusions étaient de plus en plus parfaites avec le temps.

Sorzan sentit la lumière de Kairi lui entrer dans le corps. Cela ne lui faisait pas du bien. C'est bizarre, ça semblait si réconfortant pour Zarxnos, alors pourquoi lui ça lui faisait presque mal ? Toutefois, un lien se créa entre lui, son père et Zarxnos, et il put voir devant lui apparaître des spectres. Pas ceux de Shinrya qui faisaient peur à regarder, mais des fantômes tout blanc de neige. On aurait dit des bonhommes de neige tant leur corps était fuselé de manière plutôt arrondis, ou alors des sculptures sur glace.

Il observa le trio. L'un d'eux était Zarxnos bien sûr.

-Ca me paraît évident. La jeune fille avec laquelle mon père danse, c'est Emiri, la reine que j'ai dû tuer il y a quelques jours et l'autre fille... Ben c'est toi, non ?

Sorzan se gratta la tête et imagina que pour Kairi aussi ce ne devait ptêt pas être logique. Que faisait Kairi ici ? Elle n'était pas vivante du temps de Zarxnos, ou en tout cas, ils ne se connaissaient pas.

-Ca me paraît logique. Tu as créé un lien entre eux et toi. Le porte-bonheur que tu leur a donné leur a servi de lien, de lueur d'espoir. En tout cas, c'est ce que je comprends au vu de leur pendentif. Qui sait ? C'est peut-être même prémonitoire. Tu es peut-être une clé pour eux pour se réunir à nouveau.

Sorzan eut soudain un haut le coeur et vomit dans un coin. Il se prit la poitrine comme s'il avait un arrêt cardiaque.

-C'est brûlant, c'est brûlant, ça brûle !!!

Des sans-coeur apparurent autour de lui. Il n'était pas besoin d'être savant pour comprendre que la lumière était à l'origine de tout cela: les sans-coeur et le malaise de Sorzan. En effet, Kairi ignorait, tout comme Sorzan, que la lumière et les ténèbres étaient un concept inexistant pour la race de Marina et Sorzan. Celles-ci (lumière et ténèbres) étaient des élèments impurs et était considéré comme des corps étrangers.

Les sans-coeur venaient donc réclamer la lumière qui voulait sortir, qui était rejeté par l'organisme de Sorzan. Triste constat de la nature de Sorzan.

Kairi fut plus que surprise lorsqu'il lui dit que l'autre fille était sa réplique. Comment pouvait-elle se trouver à deux endroit à la fois ? Mystère et boule de gomme... Toutefois, ce mystère n'en fut pas un très longtemps, car Sorzan lui révéla la solution en lui faisant une supposition qui avait l'air d'être une bonne version de la signification de cette soudaine apparition de ce fantôme qui lui ressemblait tant. Tout d'un coup, Sorzan eut un haut le coeur et s'en alla vomir dans un coin, ce qui n'était pas bon signe. Sa mauvais impression fut confirmée lorsque des sans-coeur apparurent autours de son nouvel ami. Les sans-coeurs... créatures infâmes qui ne vivaient que pour s'emparer des coeurs lumineux pour s'en nourrir, n'allaient pas vivre longtemps, car à force de les côtoyer, Kairi savait comment les éliminer très rapidement. Kairi rappella donc sa fidèle arme à la rescousse pour semer la pagaille dans le groupe d'ennemis en donnant un coup au premier qui se trouvait sur son chemin.

https://www.youtube.com/watch?v=V7VQJgrCu_8&NR=1

"Déguerpissez vils créatures du mal !"

Kairi continua à leur courir après pour les éloigner le plus possible de Sorzan, car il avait plus besoin de repos que de combat pour expulser tranquillement cette lumière qui n'était pas compatible avec sa race. Dans la bataille, Kairi se fit griffer à plusieurs endroits, mais ce n'était pas grave, car au bout de dix minutes, elle en eut vite fini avec les sans-coeurs qui n'avaient pas résistés longtemps à Appel du Destin, la destructrice de sombres créatures et la bienfaitrice de l'alliance.

"Tout va bien Sorzan ? Rien de cassé ? Je suis extrêment confuse, je ne savais pas que ma lumière te ferrais autant de mal !

S'exclama la jeune femme en ayant vraiment l'air désolée pour ce qu'elle avait fait sans le vouloir. Tout de même, heureusement qu'elle avait de bons reflexes sinon la lumière, ainsi que le coeur de son ami se seraient fait dévorés, ce qui n'était pas prévu au programme. Et voilà, Kairi venait une fois de plus jouer aux héroïnes en sauvant une personne en danger, mais aussi son boulot de gardienne, c'était donc une personne de plus qu'elle pourrait comtper dans ses alliés jusqu'à ce qu'il aille remboursé sa dette, ce qui n'était pas plus mal au final.

"Je ne sais pas si tu t'en es rendu compte prince Sorzan, mais je t'ai sauvé la vie, pense à sauver la mienne la prochaine fois"

En disant ces mots, elle lui fit un petit clin d'oeil, puis elle fit disparaître à nouveau sa Keyblade en espèrant qu'elle n'en aurait plus besoin durant plusieures heures, puis elle retourna à l'endroit oû ils avaient laissés les fantômes. Une fois qu'elle fut vers eux, Kairi fouilla dans sa poche et sorti son porte-bonheur pour le leur présenter avec un grand sourire aux lèvres, comme pour leur montrer qu'elle était des leurs et qu'elle voulait être leur amie

https://www.youtube.com/watch?v=FbNYjGStrUg

"Racontez-moi tout mes amis, si vous le pouvez. Quelle est votre mission ? Puis-je vous être utile ? Oh une dernière question qui est adressée pour Kairi en particulier : Pourrais-tu m'apprendre à jouer ta musique ? Je l'aime beaucoup"

ça c'était bien des question à la Kairi ! Qui d'autre qu'elle aurait envie de jouer un morceau de musique alors qu'il y avait quelque chose de plus important à faire en ce moment ? C'était sur, elle était folle, mais en même temps très social et curieuse, car elle aimait les gens et aimait aussi poser beaucoup de questions pour se renseigner. Peut-être qu'elle n'avait pas la même capacité de stockage de Sorzan, mais à force d'aller à la pêche aux informations, la jeune femme finirait bien un jour par avoir le même que celui du jeune homme.

Sorzan vit Kairi se débarrasser de chacun de ces sans-coeur, il put respirer un peu. En effet, la lumière réagissait encore plus aux ténèbres des sans-coeur. A présent, elle était un peu plus soutenable. Il en avait encore mais il allait mieux. Etant à mi-humain, il y avait à parier qu'il pouvait tout de même supporter un peu de cette lumière.

-Je ne t'en veux pas. C'est moi qui te l'ait demandé. Ni moi, ni toi ne savions que cela ferait cela. Mais sache que ça a toujours été mon idée de te sauver la vie.

Répondit-il en lui rendant son sourire qu'il trouvait craquant et son clin d'oeil. Il rougit un peu et se releva. Kairi s'approcha des fantômes avec son porte-bonheur en main comme un enfant s'approche d'un hamster en tendant un bout de fromage pour s'en faire un ami et leur demanda ce qu'elle pouvait faire, leur mission et si le fantôme de Kairi pouvait lui apprendre la musique sur laquelle ils avaient dansé.

-Je doute qu'ils vont te répondre. Ce sont des illusions issues de l'esprit de mon père.

Et pourtant, les fantômes, bien qu'effectivement des illusions de l'esprit de Zarxnos, regardèrent Kairi et lui sourirent. Le fantôme de Kairi sortit une partition et la tendit à Kairi. Avant qu'elle ne puisse lui prendre, elle disparut direction la poitrine de Kairi.

-Tu n'auras qu'à la chercher au plus profond de ton coeur pour la jouer. Pense à un souvenir agréable que tu as vécu avec celui que tu aimes.

Zarxnos s'approcha en tenant la main d'Emiri.

-Ne t'attends pas à parler au vrai Zarxnos, Kairi. Je ne suis qu'un reste de ses souvenirs passés. Je peux juste te dire que Marina n'est pas l'ennemi réel. Dans toute cette histoire, nous avons tous été ses pantins à cet homme. Malheureusement, je ne me souviens pas de son nom. Marina a effacé ce pan de ma mémoire. Toutefois, il vous faut d'abord arrêter Marina quoique ça puisse coûter. Les sacrifices seront énormes je te préviens.

-Merci pour tout ce que tu as fait pour nous. Mais je ne voudrais pas te demander de risquer ta vie. Fit Emiri.

Sorzan baissa les yeux quand Kairi promit à Emiri de vaincre Marina. Il se gratta la tête en se demandant si cela serait simple, d'autant plus pour lui.

"Sorzan, je ne sais pas si tu le sais, mais il parait que ta mère n'est pas le véritable ennemi de ce monde, connais-tu cette personne ? Au passage, d'où te viens cette d'idée d'avoir toujours voulu me sauver la vie ? Même lorsqu'on se connaissait à peine tu voulais me la sauver ? Quoi qu'il en soit, je t'en remercie, car c'est très honorable de ta part"

Sorzan rougit très fort et se gratta la tête encore plus vivement:

-Oh ben. Ca m'est venu comme ça en fait. "Toujours" c'est ptêt exagéré, mais disons que quand je t'ai vu arriver ici, j'ai su qu'il fallait te sortir de là parce que... Ben je sais pas, ptêt parce que je pensais que tu n'avais pas à être mêlé à ces histoires. Ne le prends pas mal.

Sorzan était rouge comme une tomate et il dessinait des formes dans la poussière pour pouvoir regarder ailleurs que dans les yeux de Kairi. Dommage que ce qu'il dessinait n'était guère réjouissant. Des hommes se battant et tranchant d'autres gens et beaucoup de monstres inimaginables.

-Pour ce qui est de cette personne qui serait plus dangereuse encore que ma mère, je ne sais pas. Après tout, je ne connais pas l'histoire de ce monde comme je le voudrais. Je sais beaucoup de choses mais peu sur ce monde, aussi étrange que cela soit, ma mère ne m'a parlé que de Zarxnos, des autres mondes tels qu'ils étaient actuellement, et un peu d'Emiri, juste pour dire qu'elle était dangereuse. Mais je suppose que ma mère ne sait pas grand chose de ce qui s'est passé ici et de qui pourrait menacer ce monde, vu qu'elle était emprisonnée dans le volcan avant. Donc j'imagine que cette personne doit être celui qui l'a libérée, c'est ce qu'il y a de plus logique. Ma mère m'a raconté qu'avant d'avoir pu parler à l'homme, une jeune femme s'est rué sur lui et l'a tué. Donc ce ne doit pas être lui. A moins qu'elle ne m'ait pas tout raconté. Euh... Voilà. Je n'ai pas été trop long ? J'ai l'impression que je parle depuis une heure.

Il avait beaucoup parlé, oui. Mais c'était assez décousu. Emiri, la fausse Emiri, répondit à Kairi.

-Ne t'en fais pas. Marina ne peut nous voir. Et même si c'était le cas, elle ne pourrait rien contre nous. Je crains en tout cas, que tu ne devrais pas éloigner Zarxnos de Marina. Cela le tuerait. Sa vie ne dépend plus que d'elle. Mais j'imagine que la vraie Emiri devrait savoir quoi faire. Ou en tout cas, si elle ne le sait pas, intuitivement, elle devrait trouver la réponse en elle.

On put soudain entendre un battement d'ailes très fort, comme celui d'un très gros oiseau.

-Flûte ! Revoilà mère ! On va devoir remettre les discussions à plus tard.

Les battements d'ailes se firent de plus en plus féroces, de plus en plus forts. La sorcière se rapprochait à vive allure. Elle finit par se poser sur le sol paisiblement. Elle regarda autour d'elle. Elle vit Sorzan droit comme un I, son regard soutenant le sien. Elle vit ensuite Kairi recroquevillée par terre. Elle leva un sourcil.

-Que s'est-il passé ici ?

Sorzan tenta de rassembler le plus vite possible ce que Kairi lui avait dit pour en faire le récit le plus convaincant possible.

-Elle a tenté de s'enfuir. Je l'ai retenu, mais elle s'est débattue. J'ai quelque peu dû la frapper.

-Peuh, tu aurais pu la laisser aller. Où veux-tu qu'elle aille ?

-En effet. Où donc ?

Marina observa Zarxnos au sol. Il était coupé un peu partout par les pierres pointues qui avaient jonché le sol sur son passage lorsque Sorzan l'avait malencontreusement traîné.

-Et lui ?

-Il n'est pas pratique d'avoir un boulet aux pieds quand on doit poursuivre une fuyarde.

Marina s'approcha, ferma les yeux en étendant les bras et elle rentra dans le corps de Zarxnos.

-Bien à présent, je vais avoir le plaisir de te voir l'anéantir.

-Quoi ?

-Je te l'ai amené pour que tu la tues. Je ne le puis à cause de la magie qu'elle a utilisé sur moi.

-La... la lumière.

-Exactement. Maintenant, fais ton office.

-Mais...

-Comment ça, mais ?

Sorzan secoua la tête négativement. Puis, il tira son épée et s'approcha de Kairi. Il se mordilla la lèvre en ne sachant pas bien que faire. Leurs deux vies étaient en danger. Mais il y avait aussi cette vérité. Cette horrible vérité qu'elle ne pouvait que découvrir. Ainsi, plutôt que de lever la main sur Kairi et révéler ainsi la vérité, il préféra la proférer immédiatement, prêt à subir la punition qui viendrait.

-Si vous ne pouvez la toucher par cette lumière, je ne le puis pas non plus. Elle m'a donné un peu de sa lumière.

-Quoi ?

Zarxnos s'approcha et empoigna Sorzan qu'il plaqua à terre avant de se ruer sur Kairi et de la gifler à plusieurs reprises.

-Espèce de sale traînée. Comment oses-tu corrompre mes enfants.

En pensée, Sorzan ne pouvait que contempler le spectacle et prier "Kairi, je suis désolé"

Bien qu'elle souriait, Kairi était plutôt stressée, comment allait réagir Marina après avoir entendu la réponse de son fils ? Kairi le su quelques minutes après qu'il lui ait donné la réponse à sa question existentielle. Leur discussion qui suivit fit très peur à la jeune femme, bien qu'elle s'y attendait, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir ce sentiment dans son coeur. Heureusement que Sorzan avoua à sa mère ce qu'il c'était passé, car la mort lui avait été évitée, quoi que, ce n'était pas une chance, car par la suite, la demoiselle commença à se faire baffer de la même manière qu'Obelix baffait un romain, ce qui faisait en quelque sorte très mal. Kairi crevait de douleur, mais elle ne disait rien, elle attendait que la sorcière glacée aille terminé de lui donner des coups. Lorsqu'elle arrêta enfin. Kairi était complètement sonnée et avait l'impression d'avoir la machoir décrochée, c'était peut-être le cas, car Zarxnos avait tout de même un peu plus de puissance que Marina vu qu'il était un homme.

"Pourquoi ?"

Murmura la miss en ayant ses cheveux sur ses yeux tout en serrant son poing gauche et en ayant la tête légèrement baissée. Elle ne pouvait pas en vouloir à Sorzan, car ce n'était pas de sa faute. La personne à qui elle en voulait le plus, c'était elle-même, car sa stratégie était tombée à l'eau. Elle en voulait aussi à Marina, d'avoir agit de cette manière, mais bon au moins à présent, elle ne risquait plus de se faire tuer tant que son nouvel ami serait là pour lui éviter de se faire tuer par quelqu'un d'autre.

"Pourquoi vous ne supportez pas la lumière ? ça ne te plait pas de ne pas pouvoir tuer ? Et bien je suis désolée, mais c'est comme ça et pas autrement, alors maintenant il faut t'y faire et puis, je ne l'ai pas corrompu, je l'ai protègé des ténèbres en lui prêtant un peu de ma lumière pour qu'il puisse l'utiliser pour ne pas se faire tuer par des sans-coeurs ! Tu dois les connaîtres, ce sont des affreuses bestioles toutes noires avec des yeux et des griffes qui ne savent pas parler ! Et bien, ils ont été attirés par ma lumière, laisse-moi partir et plus aucunes menaces de cette envergure ne viendra envahir ton monde !"

Kairi avait secoué sa tête pour que son visage puisse être visible, puis elle l'avait relevée pour que ses yeux puissent faire face à ceux de Zarxnos, puis avait du faire quelques minutes le vide dans sa tête avant d'avoir pu lui souffler de telles paroles à la figure alors qu'elle était en position de faiblesse. Avec un tel manque de respect, la jeune femme allait sûrement se faire fracasser encore plus, se faire tuer par quelqu'un d'autre ou se faire enfermer à quelque part pour éviter que cet incident ne recommence en attendant de trouver un moyens plutôt efficace pour s'en débarasser à tout jamais. Dans cette histoire, Kairi faisait assez penser à une mauvaise herbe dont on ne pouvait pas se débarsser, ce qui était plutôt marrant, car normalement c'était plutôt le contraire.

*Je me suis encore mise dans une situation plutôt délicate. Va falloir que je m'en sorte toute seule cette fois-ci, mais pour le moment, il faut que je continue à faire semblant de ne pas avoir beaucoup de force et me réveiller lorsqu'il le faudra pour qu'elle soit le plus destabilisée*

Kairi regarda Sorzan du coin de l'oeil en espèrant y trouver un soutient psychologique, car il était plutôt dur pour la demoiselle de ne rien faire alors qu'elle aurait déjà du utiliser son pouvoir pourlui rendre la monnaie e sa pièce. Tout de même, heureusement que son ami était là, sinon elle n'aurait sûrement pas réussi à tenir le coup. Maintenant, il ne resait plus qu'à attendre une quelconque réponse de la sorcière au pouvoir de glace qu'elle n'aimait pas du tout.

On put voir la tempe de Zarxnos tambouriner dangereusement. Marina se retenait bien de ne pas frapper une seconde fois la princesse de coeur. Elle saisit Kairi par le col et se mit à hurler sur elle avec sa très mauvaise haleine:

-Mon fils n'a pas besoin de cette lumière répugnante ! Elle est impure. C'est elle qui a attisé les ténèbres et qui est responsable de toute ces guerres, de même que les ténèbres. Elles doivent tous deux être anéanties.

Elle relâcha Kairi et se mit à faire les cents pas comme un lion en cage attendant qu'on vienne lui ouvrir la cage pour sauter sur le premier qui entrera lui servir sa pitance du soir.

-Si je les connais, ces saletés de monstres... Bientôt elle ne sauront plus qu'un mauvais souvenir. Mais penses-tu qu'elle m'embête ? Je ne connais nullement votre saleté de lumière ni vos ténèbres, elles ne peuvent rien contre moi. Attires-en autant que tu veux, en plus ce n'est pas mon monde. Pas vraiment. Je n'y ai nulle autorité pour l'instant.

Marina cracha aux pieds de la princesse avant de s'éloigner un peu pour réfléchir, temps que Sorzan prit pour s'approcher de Kairi et s'inclina devant elle en signe de pardon, avec un regard chagriné. Il ne pouvait certes pas trop en faire pour elle pour le moment.

-Nous te garderons ici le temps que j'en ai fini avec cette porte. Une fois cela fait, peu m'importera ton sort. Mes ennemis n'auront aucunement le temps de t'attraper et d'utiliser ce stupide pouvoir des princesses de coeur. Rassure-toi, ta délivrance est proche. Dans tous les sens du terme... On y va, fils. Emmène mademoiselle.

Marina s'envola et Sorzan saisit Kairi par la taille pour s'envoler à son tour. Ils retournèrent au volcan mais cette fois s'engouffrèrent dans son cratère. A l'intérieur, au plus profond de la cheminée, une plate forme au dessus du lit de lave accroché précocement à un pan du volcan. Et sur ce pan, une porte noire.

-Ouvrons déjà celle-la.

-Il y en a plusieurs ?

-Des dizaines. Un véritable temple se trouve derrière cette porte. Le "crochetage" de cette serrure n'est que le commencement de notre libération.

Elle leva un zarnombre et un filet de ténèbres ouvrit la porte qui s'ouvrit d'elle même lentement dans un long grincement. A celui-ci s'ajouta bientôt des cris, des crissements, des stridulations d'insectes. Deux gros monstres aux allures de scarabée sortirent et s'inclinèrent. L'un d'eux s'approcha pour renifler Kairi pour identifier ce qu'elle était.

-Ma revanche sur Salomé commence. Tu veux faire la visite de ma prison, Kairi ? On pourrait même t'y mettre le temps qu'on ait fini. Si je peux ouvrir, je peux fermer. En plus, nos amis semblent beaucoup t'apprécier. Ah, ah, ah !

Kairi du boucher ses oreilles avec ses deux mains et retenir sa respiration pour éviter de mourir intoxiquée par la forte haleine du jeune homme qui aurait bien eut besoin d'un lavage de dents, mais ça c'était son avis, ou devenir sourde, car Marina était hors d'elle, juste à cause d'une histoire de lumière. Lorsqu'elle la lâcha, Kairi faillit tomber en arrière, mais elle se rattrapa à temps pour ensuite écouter le récit de cette mère irritée qui n'appréciait pas du tout ce qui était lumineux, mais qui en même temps se fichait des ténèbres que Kairi pouvait attirer, car selon ses dires, ce n'était pas le sien et elle avait raison puisqu'il appartenait à Emiri et Zarxnos. Quand elle cracha à ses pieds, Kairi ne pu s'empêcher de s'exclamer doucement en choquée de l'humiliation qu'elle venait de lui faire subir. Lorsqu'elle s'éloigna un peu, Sorzan s'inclina devant elle en signe de pardon, signe qu'elle lui rendit en posant sa main sur son épaule quelques minutes en lui faisant un petit sourire discret pour lui montrer qu'elle ne lui en voulait pas et que ce n'était pas sa faute.

Elle ne fit pas son geste longtemps, car elle redevint sérieuse lorsque Marina lui dit que sa délivrance était pour bientôt. Elle aurait voulu répliquer, mais elle n'en eut pas le temps, car Sorzan la prit par la taille, il était donc inutile de parler. Tout ce qu'elle trouva à faire, ce fut de rapprocher le plus possible son corps et sa tête de celui de son ami comme pour se blottir contre lui pour y trouver le réconfort qui l'aiderait à surmonter ses craintes. Quelques battements d'ailes plus tard, Kairi se fit déposer sur une plate forme accrochée à un pan du volcan, juste au-dessus du lit de lave, ce qui rendit la princesse de coeurun peu nerveuse, car si la plate forme cassait, elle allait se retrouver carbonisée. Sans parler, Kairi observa la scène jusqu'à ce que deux monstres à l'allure de scarabé sortirent de la porte qui venait de se faire déverouiller.

"Mon dieu quelle horreur !!!"

Ne pu s'empêcher de s'exclamer la jeune femme en étant dégoutée et horrifiée par ces créaturs qu'elle trouvait hideuses. Elle ferma ses yeux lorsqu'un d'eux s'approcha d'elle pour la renfiler après s'être incliner comme son petit copain devant la maîtresse des lieux qui savait se faire respecter. Elle écouta par la suite la proposition de Marina et trembla encore plus qu'avant à l'idée de se faire emprisonner à l'intérieur de cette porte avec ces affreuses bestioles.

"Non merci, je crois que je n'ai pas du tout l'envie de visiter cet endroit maudit.

*Oh Sora comme j'aimerais que tu sois là en ce moment... ne vient jamais ici, c'est trop affreux pour que tu mérites d'y venir*

https://www.youtube.com/watch?v=JlM5K4m8Lso

Sans le vouloir vraiment, des larmes arrivèrent à s'échapper de ses yeux fermés pour couler l'unes après l'autres sur le sol craquelé de la plate forme. A mesure qu'elle pleurait silencieusement de peur et de frustration, sa lumière commençait à se former petit à petit au niveau de son coeur. Tout en pensant à Sora pour tenter de se calmer, Kairi libéra sa lumière sans le vouloir qui fut propulsée dans l'ouverture de la porte comme une fusée pour s'en aller on ne sait où. Tout ce que l'on entendait, était les bruits que faisait les monstres en s'agitants violamment dans leur prison, ainsi que des petits bruits de verouillement, comme si des portes sacrées étaient en train de se faire sceller, puis plus rien. Le silence fut complet durant quelques minutes jusqu'à ce que l'on entende un bruit sourd, comme si une explosion venait de se produire. Lorsque Kairi daigna ouvrir à moitié son oeil droit, elle pu voir des créatures s'échapper de la porte pour tenter d'échapper aux derniers rayons de lumières qui étaient présents dans la salle. Lorsque tout fut fini, Kairi eut un petit sourire à ses lèvres, car elle était contente d'avoir mit la pagaille sans vraiment le vouloir. A cause de sa lumière, Marina allait avoir du mal à prendre sa revanche sur ce Salomé qu'elle ne connaissait pas.

Marina vit soudain une vive lumière traverser la pièce pour rejoindre l'intérieur. Il y eut un bruit étouffé dans les profondeurs, puis des cris, des bruits de serrure. Cette lumière traversait l'antichambre, torturait ses enfants, scellait les portes, et ravageait tout. Un de ses enfants vint rendre son dernier souffle aux pieds de Marina. Celle-ci se pencha sur lui et ferma ses yeux. Elle versa une larme, une seule car quand on est mère de tant d'enfants, on a que peu d'amour pour chacun. Puis, elle se releva, serra le poing et se retourna vers Kairi.

-Espèce de sale petite... Quelle cruauté ! Je vais te tuer, je te jures que je te tuerais.

-Mère ! La lumière n'a dû tuer que les enfants se trouvant là. N'avait vous pas dit qu'il y avait d'autres celliers ?

-Tu as raison. Mais ce sont quand même mes enfants.

Marina entra dans l'antichambre, elle vérifiait ce qu'il en était à l'intérieur. Et en effet, ses enfants étaient morts. L'invasion attendrait. Mais pire encore, les serrures étaient scellés à double tour. Le pouvoir des zarnombres n'y suffiraient plus. Marina entra alors dans une rage folle. Elle saisit un fouet et ressortit.

-Mets-la dos au mur, qu'elle ait ce qu'elle mérite.

Sorzan n'en fit rien, il hésita. Marina le fit donc d'elle même. Elle enchaîna Kairi au rocher de la montagne et fouetta le dos de la princesse avec vigueur. Il y eut trois grand clac, et puis le fouet se mit à brûler au contact de la peau de Kairi. La lumière qui la protégeait de Marina détruisit le fouet et il y eut une onde de choc qui éloigna Marina.

-Mère. Elle est dangereuse. Ne devriez vous pas la relâcher avant qu'elle ne cause d'autres maux ?

-A cause d'elle, les zarnombres n'y suffiront plus. Il me faudra la force de la lumière, rien de moins qu'une keyblade sans doute. Je doute que cette traînée... Mais attendez une minute... Oui... Je sais... J'ai trouvé le moyen de faire d'une pierre, deux coups. La reine de Shinrya, c'est elle qui ouvrira ses portes. Si elle veut retrouver son aimé, c'est ce qu'elle fera. Il faut trouver le moyen de l'attirer ici.

-Comment ? En envoyant Kairi ?

-Abruti, pour qu'elle la prévienne de mon piège ? Plus que jamais, elle doit rester ici. Elle aussi servira d'appât. Oui... Comme ça, je suis assurée que tu regretteras amèrement de m'avoir défié. En attendant, nous allons te garder gentiment dans une cellule de l'antichambre sous ta surveillance, fils.

Kairi perdit son sourire lorsque Marina péta son câble. Elle était encore plus terrifiante lorsqu'elle était folle de rage que lorsqu'elle était folle tout court. Lorsqu'elle parti, elle chercha le regard de Sorzan pour voir ce qu'il pensait, car elle avait besoin de son appuit pour pouvoir s'en sortir.

"Sorzan... pardonne-moi, je ne voulais pas..."

Elle n'eut pas le temps de finir sa phrase, car Marina revint avec un fouet. Que-ce qu'elle allait faire ? La battre à mort ? Si c'était le cas, mieux vallait qu'elle saute dans la lave, car elle n'avait pas du tout envie de souffrir encore plus longtemps. Encore une fois, le temps lui manqua et avant qu'elle n'aille pu faire un seul geste, Marina la retourna et l'enchaîna au rocher de la montagne pour lui donner une belle correction. Quand elle senti le fouet claquer puissamment sur son dos, elle ne pu s'empêcher de crier de douleur, car elle ne retenait pas ses coups. Deux autres raisonnèrent ainsi que ses cris déchirants qui montraient clairement ce que ressentait la jeune princesse de coeur en ce moment précis. Heureusement, sa lumière la protègea d'un quatrième coup en détruisant le fouet, puis en créant une onde de choc qui éloigna Marina. Kairi soupira de soulagement, mais ça ne dura pas longtemps, car elle recommença à paniquer lorsque Marina parla d'un plan cruel et injuste qui visait Emiri.

"Sorzan fait quelque chose pour l'empêcher de nous faire du mal je t'en prie, tu as encore le choix de lui désobéir et de contrecarrer ses plans !!!"

S'exclama vivement la jeune femme en essayant de tirer sur ses chaînes pour tenter de les enlever, mais comme elles étaient solides, elle n'allait pas arriverà grand chose en utilisant cette technique. Elle essaya par la suite de tortiller ses poignets pour les faire passer par dessus ou dessous les chaînes, mais le résultat ne fut pas plus concluant. Se rendant compte qu'elle était en train de se fatiguer pour rien, la jeune femme tenta de se calmer mentalement et de trouver une meilleure solution pour se sortir de ce pétrin dans lequel elle s'était mise.

https://www.youtube.com/watch?v=znETz0TR170

*Si seulement je pouvais contacter quelqu'un... mais oui je peux le faire ! Gardiens et gardiennes protéger Emiri Kimodori, ce n'est pas une affirmation, c'est un ordre, elle court un grave danger. Protégez-la de Zarxnos et empêchez-la de revenir sur Shinrya, c'est compris ? Merci à tous et à toutes !*

Pendant qu'elles communiquait par la pensée, les photos de Simon, Ondine, Tom et Cécilia tournoyaient dans sa tête à mesure qu'elle leur parlait. Elle avait bien fait ocmme Simon le lui avait apprit et elle savait que ses personnes qui n'en faisaient qu'à leur tête allaient l'écouter. Normalement la connexion avait du passer, mais avec les gens autours d'elle, on pouvait s'attendre à tout, alors il était préférable qu'elle n'espère pas pour rien et qu'elle continue à se faire du soucis. Kairi jeta un coup d'oeil désespéré à Sorzan en espèrant qu'il comprendrait et se réveillerait enfin.

"Sorzan, je croyais que tu étais mon ami ! Si c'est le cas alors sauve-moi, je t'en supplie !"

Elle avait tenté de le faire agir en sa faveur, mais elle n'était pas sur que ça fonctionnerait, mais bon au moins, elle aurait essayé. En même temps, il n'avait pas menti à sa mère, la princesse de coeur était dangereuse, qu'elle le fasse exprès ou non et elle était encore en train de le devenir, car elle essayait de retourner Sorzan contre sa mère pour qu'il fasse sa bonne action de la journée.

"Sorzan fait quelque chose pour l'empêcher de nous faire du mal je t'en prie, tu as encore le choix de lui désobéir et de contrecarrer ses plans !!! Sorzan, je croyais que tu étais mon ami ! Si c'est le cas alors sauve-moi, je t'en supplie !""


Marina se tourna vers Sorzan avec un regard suspicieux. Elle fit réapparaître un nouveau fouet de glace et elle lui tourna autour en faisant claquer son fouet dans les airs et en passant sa main dessus.

-Alors Sorzan ? Pourquoi ne sauves-tu pas ton... amie ?

Sorzan baissa les yeux et frissonnait chaque fois qu'il entendait le fouet claquer. Il regarda ses mains impuissantes et se mit à pleurer.

-Tu parles d'un fils. Faible.

Elle donna un coup de fouet.

-Traître.

Elle donna un nouveau coup de fouet.

-Incapable !

Elle en donna encore et encore. Mais Sorzan restait droit sans avoir l'air de ressentir la morsure du fouet. Il pleurait tant et tant, une vrai fontaine en ne sachant que faire.

-Tu... Tu n'aurais rien dû dire. Nous aurions trouvé autre chose. Pourquoi me rendre les choses plus compliquées encore ?

Marina arrêta de tourner et d'un air hautain, exigea de Sorzan qu'il emmène Kairi dans sa cellule. Sorzan resta encore et encore immobile


Il s'approcha lentement comme un zombie des menottes de Kairi qu'il enleva en tremblant. Puis, il prit Kairi sur les épaules et il se retourna. Il serra son poing gauche en fixant sa mère en tremblant et en pleurant.

-Je suis désolé mère. Mais on m'a dit de vous empêcher d'agir. Un homme m'a dit que vous étiez dangereuse. Je suis désolé. Mais je dois...

-Tu obéis à un inconnu plutôt qu'à ta mère ?

-C'est... c'est pour le bien commun. Je suis désolé.

(j'aime particulièrement cette musique https://www.youtube.com/watch?v=zbQxzGrvqTc )

Sorzan s'envola en dehors du cratère et survola Shinrya en rase motte pour se perdre dans les bois. Il la déposa au sol tranquillement.

-Va t-en. Je t'en supplie, si tu peux t'enfuir fais-le. Les personnes comme toi n'ont-ils pas des portails de lumière ? Ne t'inquiète pas j'aurais une armée pour vous aider, elle vous attendra à la forteresse du Mal là bas, si tout va bien. C'était la forteresse de mon père. Aujourd'hui elle est peuplé de fantômes résistants à la corruption, je saurais les convaincre de vous aider mais va t-en.

(encore une très belle https://www.youtube.com/watch?v=8bpCPid8gV4&feature=related)

Sorzan écouta Kairi jouer. Il ne savait pas s'il devait se détendre en écoutant paisiblement ou craindre l'arrivée de sa mère. Il était donc dans un état entre la quiétude et l'inquiétude. Il écouta jusqu'au bout mais Kairi ne pouvait s'en aller. La magie de Marina devait l'en empêcher. Il hésita alors à l'emmener dans ce fameux camp de réfugiés mais même là, elle ne serait en sécurité. Non, elle devait rejoindre ses amis. Là ! Elle serait en sécurité.

"On m'a bloqué l'accès, je ne peux donc pas repartir, c'est pour cette raison que Marina m'as laissée en ta compagnie. Prête-moi le peu de lumière qu'il te reste, je vais m'en servir pour m'en aller. Comment tu dois faire ? Pense à moi et à un sentiment heureux en même temps, je pourrais ensuite récupérer ta lumière. Tu ne voudrais pas venir avec moi par hasard ?

Il essaya de penser à un sentiment heureux. Un sentiment heureux ? Lequel ? Il avait toujours vécu dans l'immobilisme. Il n'avait jamais rien vécu, juste écouté les histoires de sa mère. Mais pas celle que l'on raconte au coin du feu, celle que l'on raconte en classe, que l'on fait rentrer à coup de pioches.

Mais il trouva. Il en trouva un beau, un merveilleux. Alors la lumière quitta Sorzan pour rejoindre sa propriétaire. En même temps, il espérait fort que cela suffirait mais il était triste de voir partir cette lumière réchauffante et elle aussi, la Kairi qui avait ensoleillé son petit monde dévasté.

-Comme je te l'ai dit, je souhaite rallier les réfugiés. Je dois rester. Ainsi quand tu reviendras, si tu reviens, tu auras une armée, tu auras quelqu'un sur place qui aura préparé le terrain.

Sorzan baissa la tête. Il commença à s'éloigner en pleurant à chaudes larmes. Ce souvenir. Le seul heureux qu'il ait eu dans sa vie. Toute une journée avec Kairi à jouer à ce jeu très dur d'être comme tout le monde, d'apprécier une personne. Et de sentir entre ses côtes, son coeur qui bat pour une autre.

-Sorzan, je suis désolée. Pourras-tu jamais me pardonner ? Mon très cher fils...

https://www.youtube.com/watch?v=pgUzWrTk1KI

Kairi reçu la lumière nécessaire pour créer un portail de lumière, alors c'est ce qu'elle fit. Lorsqu'il fut enfin présent, Sorzan lui promit de lui faire une armée, puis elle le vit s'éloigner en pleurant à chaudes larmes. Elle aurait tellement voulu le rattraper et l'emmener avec elle, mais elle ne le pouvait pas, c'était impossible et puis, s'il n'était plus là, qui allait s'occuper de former l'armée ? Personne.

"AU REVOIR SORZAN MERCI POUR TOUT !!!!!!!! FAIT ATTENTION A TOI MOI AMI !!!! JE REVIENDRAIS C'EST PROMIS !!!!"

Lui cria la jeune femme pour être sur qu'il l'entende tout en lui faisant un grand geste de la main pour lui dire au revoir. Si Sorzan était attentif, il verrait un petit porte-clé en forme de demi-lune qu'il pourrait accrocher à son épée pour ne jamais l'oublier. Ce porte-clé, c'était Kairi qui venait de le lui donner, car elle n'en avait plus besoin.

"Sorzan... un jour... je reviendrais..."

Kairi eut encore quelques larmes silencieuses qui coulèrent de ses joues, mais cette fois-ci, elle avait un grand sourire aux lèvres, comme si elle était heureuse d'avoir pu faire la connaisance du beau Sorzan. Elle soupira un grand coup, puis elle se retourna pour faire face au portail pour ensuite entrer à l'intérieur. Le portail se referma pour ensuite s'ouvrir aléatoirement dans un autre monde.