Membre Maître de la Keyblade Chasseuse d'objets anciens
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Sujet: Calendrier de l'avent 2012 Ven 30 Nov - 19:01
Prélude :
Juste un petit mot avant de commencer, Bienvenu dans le calendrier de l'avent 2012 basé sur les lettres de l'alphabet. J'espère que tout cela vous plaira et que vous retrouverez autant de joie que moi quand les mots arrivaient sur ma page blanche. Pour cela, il y aura 26 histoires et non 24 !!! 1 : Accordéon
Dans une ruelle de Paris le 30 Novembre, un homme est assis sur une petite chaise pliante. Âgé d'au minimum quatre-vingt ans, la peau ridée, les yeux visiblement fatigués, les mains recelant le secret de nombreuses années dans le métier manuel, il observait les personnes qui traversait cette ruelle. Elle était connue pour permettre aux touristes tout comme aux parisiens de passer par cet embranchement pour se rendre à la cathédrale Notre Dame de Paris. Ayant soufflé sur ses mains pour les réchauffer, il sorti un étui qu'il avait toujours sur lui. Après cette crise, et le peu de moyen qu'il avait pour sa retraite, le vieillard était obligé aujourd'hui de travailler dans la rue. Remontant son manteau de couleur sapin, reprit à certains endroit par sa femme qui attendait au foyer, prés du feu de la cheminée, mettant ses petites mitaines, l'homme sorti de son étui un magnifique accordéon. Il avait quelques coups et quelques années, visiblement il avait accompagné l'homme dans toute sa vie. Qu'il soit enfant, adolescent, jeune adulte, adulte et même dans sa nouvelle tranche de vie. Prenant son souffle, il fermait ses yeux et se remémora quelques mélodies qu'il avait apprit étant jeune. Doucement, avec le froid de cette fin de Novembre, il entonna quelques airs qui s'élança dans le ciel. La rue était visiblement un parfait couloir pour les ondes sonores qui se rependirent en direction de la cathédrale. Les curieux s'approchèrent pour écouter le merveilleux jouer par leur ancêtre. Tout en jouant de son instrument, l'homme d'âge mur articula avec une voix grave et pourtant si douce une petite histoire d'un temps ancien. Celle d'un jeune homme d'une vingtaine d'années, aux cheveux noirs de jais, les yeux noisettes, d'une corpulence à ne rien envier aux autres hommes de son âge, qui rêvait de percer dans le domaine de la musique avec son fidèle ami, son accordéon. Il avait passé de nombreuses années à passer dans la rue, à circuler dans les gares et jouer des airs afin d'égayer son public. Il avait tourné dans des bars, des cafés. Mais n'ayant nullement assez de pourboire, d'argent grâce à son talent musical, il du se résigner à trouver un autre travail. Son père était menuisier. Il lui apprit le métier, même si ce dernier tendait à disparaître. Le jeune homme croyant à son fol idée de devenir un jour un grand artiste apprit tout de même le travail de menuisier tout en conservant son accordéon, son son pour toutes les personnes qui l'écoutait. Et puis comme chaque mois de Décembre pour égayer la capitale, le jeune homme se rendit dans la même ruelle qu'aujourd'hui s'était assis le vieillard. Comme à son habitude, il chantait quelques histoires qu'il avait écrit, quelques chansons racontant l'arrivée de Noël. Mais plus les années passés, plus il remarquait que les personnes semblait ignorer cet homme, et pensait d'avantage au profils, à la fête, au grands groupes de musique organisant leur fête de Noël. Comprenant que son rêve était révolu dans ce nouveau monde où la technologie, les nouveaux moyens de communications et la commercialisation ne lui laissait plus de place. Il déambula dans différentes ruelles en cachant ses larmes de voir son rêve à tout jamais brisé. Jamais lui et son accordéon feront parti des grands noms de l'histoire de la musique. Jamais ils ne pourront voir la lueur de leur rêve. S'étant restreint à sa vie de Menuisier, il enferma son accordéon à double tour dans une armoire en se promettant de le revendre un jour, pour gagner sa vie et pouvoir conquérir le monde qui l'avait laissé en plan. Il prit goût à son métier de menuisier, travaillant hardiment printemps, été, automne...Seul l'hiver lui laissait un goût amer. L'arrivé des premiers flocons de neige lui faisait repenser à ce fameux jour où il avait comprit que la musique, ce qui avait fait sa vie s'était brisé devant ses yeux. 10 ans qu'il avait abandonné son ami accordéon. Et par un matin de Novembre, c'était justement le 30 Novembre aussi, drôle de coïncidence n'est-ce pas ? Eh bien, une jeune femme, les cheveux blonds courant le longs de son corps, les yeux émeraudes, une petite bouche fine rose, enveloppé d'un grand manteau rouge à capuche s'approcha du jeune homme. Elle semblait être légèrement moins âgé que notre jeune homme. Peut être vingt cinq ans. Elle lui demanda brusquement en posant ses mains sur le comptoir :
"Je vous cherchais depuis longtemps. Vous êtes bien Jean, l'accordéoniste de la cathédrale de Notre Dame ?"
Le jeune homme fut surprit qu'une femme la connaisse dans ses temps reculé. Il avait abandonné depuis quelques années son trottoir et son titre d'accordéoniste. Il ne se souvenait plus depuis combien de temps on l'avait appelé comme cela.
"Désolé Mademoiselle, l’accordéoniste qui était en moi a disparu. Je ne suis qu'un simple menuisier aujourd'hui."
Mais la jeune demoiselle refusa de laisser entendre ce genre de tirade, cette pirouette pour sortir de cette impasse qui se dressa devant lui. Elle se mit en face de lui pour lui montrer une photo, de lui quand il n'avait que quinze ans.
"S'il vous plaît. Revenez dans ce quartier !!! Cette photo, mon père l'a prise quand nous venions d'emménager dans la capitale. Je n'étais qu'une fille de la campagne et j'avais eu beaucoup de mal à me faire des amis. J'avais la nostalgie de ma campagne quand l'hiver arrivait, ces moments où la neige tombait à flot et que le village se rejoignait dans la plus grande ferme, pour partager notre chocolat chaud. Et qu'un accordéoniste jouait des morceaux pour égayer cette soirée d'hiver. J'étais ravi de vous entendre jouer de votre instrument. Mes parents aussi, les enfants qui passent aussi. Alors, nous avons été triste toutes ses années..."
Jean recula et se retourna vers la jeune femme pour lui donner juste une écharpe.
"Je suis désolé que vous ayez fait ce chemin pour rien, mademoiselle..."
"Justine!! Appelez moi Justine!! C'est une amie à moi qui m'a donné votre nom. J'ai fait mes recherches en demandant à tous les musiciens de la rue, à toutes les personnes de cette rues. Qu'elle soit âgées, jeunes, venant d'un milieu modeste, ou même aisées, et même des lieu malfamé. Ils ont tous un souvenir de vous qui égaye ses lieux...Et surtout la nuit de Noël."
En se remémorant les nuits de Noël qu'il avait passé dans la rues, une grosse bouffée de nostalgie remplisse le cœur de cet homme. Il se souvenait d'aussi loin que sa mémoire lui permettait, que ses parents ne fêtait pas Noël, car pour eux, c'était le mauvais souvenir d'avoir perdu un être cher en ce malheureux jour. Mais lui, il avait eu envie de fêter ce jour, de ne pas rester dans l'ombre ce jour là, ne pas rester dans les pleurs d'avoir perdu...Son grand-frère à cause d'une maladie. Il jouait de l'accordéon, il se souvenait que les habitants du quartier sortait pour remercier le jeune homme de m'être un peu d'ambiance. Il ne demandait rien d'autre qu'un public. S'était cela qui lui manquait le plus. Un public pour l'applaudir. Un public pour le regarder jouer. Un public pour l'écouter. Quelques larmes furent verser, puis il prit les mains de la jeune Justine. Des mains froides comme la glace.
"Je voudrais vous montrer quelque chose."
Souffla Jean en l’amenant dans l'arrière boutique. Il prit sa clé, ouvrit à nouveau le placard, et sorti l'étui et l'instrument qu'elle avait parlé. Il se mit à improviser un morceau. Une partition qu'il avait composé au temps qu'il était enfant avec son frère. Tout en s'asseyant pour jouer le morceau, Justine écouta patiemment. Le son avait visiblement beaucoup de vibration, puisque des curieux de musique passèrent non loin de cette boutique et intrigué par les notes, le son de cet instrument ils entrèrent dans la boutique. Ils se rendirent vers l'arrière boutique, comme envouté par la magie de ce son. Plus aucun mot ne sorti de la bouche de quiconque quand ils écoutaient le morceau. Un silence respectueux, solennelle. Un silence d'or qui prouvait que le public ne faisait qu'un avec le son qu'il produisait. Une fois le morceau terminé, Jean ouvrit les yeux pour apercevoir les personnes du quartier, les curieux et même le maire être présent. Tous applaudirent le talent du jeune homme.
"Me...Merci..."
balbutia Jean rougissant. Le maire lui proposa de jouer en première partie d'un concert qu'il avait organisé pour une association caritative. Jean accepta à la condition qu'il puisse pour toujours jouer de son instrument dans la ruelle qu'il aimait. Une fois l'accord passé, Jean continua ses prouesses à l'accordéon et entama à chaque année devant cette ruelle un calendrier de l'avent chanter. Il commença étrangement le 30 Novembre, jour de la rencontre avec Justine, qui lui avait redonné goût à la musique et finissait le 25 Décembre à minuit, à la sortie de la cathédrale. Et aujourd'hui encore à l'âge de 80 ans, Jean continuait son calendrier de l'avent devant tout le monde. En ce jour, comme pour ouvrir chaque année sa petite case du calendrier de l'avent, il racontait se qui l'amenait dans la rue. Il salua son public en leur promettant une autre histoire le lendemain. Il rangea ses affaires, aidés par un petit garçon qui semblait parcourir beaucoup la rue. Il était âgé de 6 ans à peine, portant une petite casquette sur sa tête, un manteau noir, troué à certains endroits et une paire de mouffle qui avait visiblement bien servi.
"Monsieur Jean, demain vous viendrez nous raconter une nouvelle histoire ?"
demanda le jeune garçon en l'aidant à ranger son matériel.
"Bien sur mon petit Léo. Je sais que tu me suis à chaque fois. Ne t'inquiète pas. Allez rentre chez ta mère."
Le petit garçon sourit et une fois avoir aider son aîné courut vers sa mère qui l'attendait au bas de la porte, comme chaque année, observant sagement son fils qui aider cette personne âgée. Avec ses affaires, Jean parti à pied pour remonter vers une autre ruelle à quelques kilomètres de la ruelle où il jouait. Il habitait toujours la menuiserie où il avait travaillé quand il était jeune. En ouvrant la porte, déposant ses affaires, il vit sa femme au bas de la porte du salon, ramenant des boissons chaudes.
"Ta tournée c'est bien passé mon cher Jean l'accordéoniste ?"
L'embrassant tendrement sur la bouche, Jean lui sourit.
"Comme chaque année, ma tendre et bien aimée Justine. Comme chaque année depuis que tu m'as redonné goût à la musique."
"N'oublie pas de préparer ton histoire pour demain."
sourit Justine en aidant son mari à se préparer.
[size=18]A suivre...[/size]
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"Après être enfermée pendant des années, je dois à nouveau te rechercher, ma soeur, ma reine...Mon espoir. Pardonnez moi gardiens, je dois la ramener."
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Mélodie
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Ven 30 Nov - 22:21
C'est pas mal comme introduction ! J'aime bien ton calendrier, je sens que la suite sera aussi bien que le début =)
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Spoiler:
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Kavitchie
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Sam 1 Déc - 17:46
Merci Mélo!!
Nouvelle journée, nouvelle histoire!!!
2 : Bague
Comme chaque journée Jean arriva dans la même ruelle que d'habitude. Avec sa petite chaise pliable, son petit accordéon et ses histoires dans sa tête. Tous les jours, il souhaitait offrir des histoires à son public. Donner de la magie et de l'imagination aux enfants tel que Léo, qui puisse encore rester innocent dans ce monde aussi cruel. Il voulait rendre aussi la nostalgie des temps anciens aux adultes qui habitaient encore ce quartier et qui pouvait se souvenir de l'instant où Jean jouait sous le nom de Jean l'accordéoniste. Léo aida Jean a s'installé. Pour le jeune garçon privé de père et de grand-parent, Jean était devenu son modèle à suivre. Cet homme qui offrait à tous une musique et une histoire qu'on pouvait raconté en rentrant près de la cheminée accompagné de toute la famille. Les doigts ridés se glissèrent vers les touches de son clavier de l'accordéon pour jouer un premier accord afin de se mettre au diapason.
Et puis Jean se mit a raconté une petite histoire sous l'oreille d'attentive de Léo et d'autres curieux venus écoutez la suite du calendrier de l'avent, ou même d'autre qui n'était pas venu la veille, curieux de savoir se que cet homme allait jouer comme morceau. L'histoire du jour parlait d'un jeune américain qui avait visiblement jamais eu de chance. Il se nommait Joshua et depuis son enfance il ne faisait que compléter une liste interminable de souvenirs où la malchance était au rendez-vous. Lorsqu'il voulut apprendre à faire du vélo, il ne vit pas un grand arbre qui s'écrasa sur lui et qui l'emmena à l'hôpital. A chaque rentrée des classes, il avait le malheur de tomber malade, ou qu'un accident arrive et l'emméne à l'hôpital. Parfois pour ses examens afin d'avoir des diplômes, il tombait gravement malade, ou un accident se passait juste devant lui l'obligeant à remettre à un autre jour cet examen. Mais malgrè sa malchance, le jeune Joshua réussi à avoir ses diplômes et un travail. Même s'il y avait toujours d'étrange coïncidence, son patron semblait être visiblement assez indulgent pour comprendre cela, d'autant qu'il avait vu de lui même se qui s'était passé et que cette malchance était réelle.
Le patron était un homme approchant la soixantaine d'année. Il avait débuté comme simple salarié dans une petite entreprise avant de fonder lui même son entreprise. Tout doucement, il avait acquis quelques expériences qui lui permit de fortifier son caractère puis aussi de mettre d'avantage de connaissance pour la création de sa société. Prenant son temps, il la fit évoluer tranquillement, au départ avec quelques employés, à peine une dizaine. Puis il la fit progresser jusqu'à ce qu'elle soit reconnu intertionnalement. Cet homme fut comblé par la rencontre avec sa femme et première employée dans sa boîte. Il reconnu en elle tout le talent qu'il cherchait pour construire la boîte mais aussi pour l'aider à se développer. Et à force de se fréquenter, les sentiments étaient nés. Au travail, ils ne parlaient que de l'entreprise. Une fois chez eux, le couple était ensemble, à ne penser qu'à eux et à leur unique fille.
Agée de vingt ans, comme Joshua, elle avait visiblement beaucoup de prétendant. Beaucoup de jeune homme riche qui souhaitait pas réellement se marier pour vivre avec la jeune fille, mais plutôt pour s'approprier l'entreprise du père. La jeune Lucia en avait conscience et refusait systématiquement toutes les propositions de ces jeunes blancs becs qui sortaient des poèmes à tout va, sans comprendre le moindre mot qu'ils formulaient, sans comprendre l'intérêt de ce poème.
Pour Joshua, se fut différent. Alors que Lucia allait se rendre dans le bureau de son père, montant les escaliers, Joshua était entrain de les descendre. Il apperçu la jeune fille qu'il connaissait bien, du fait que le patron l'avait présenté à tous ses employés, la salua poliment et continua son chemin. Même si il l'a trouvé jolie, charmante, joyeuse, pleine d'énergie, il se disait que c'était la fille du patron et que quelqu'un comme lui ne pourrait jamais séduire cette jeune femme. Surtout avec sa malchance naturelle.
Pourtant ce jour là, fut le début d'une romance que personne n'aurait imaginé. Une fois que Joshua arriva sur le palier du rez-de-chaussé, heureux de ne pas s'être retrouvé les quatre fers en l'air après une mauvaise chute, il entendit brusquement la jeune Lucia criant. Se retournant, il l'a vit choir de l'escalier. La jeune fille avait visiblement glissé en se précipitant et allait dévaler tout l'escalier.
Immédiatement, Joshua remonta pour attraper au vol Lucia. Il savait se que cela faisait quand on tombait dans l'escalier. Il avait eu peur qu'elle ne se fasse mal. Encore lui, il pouvait résister. Il était un homme, un vrai. A force, les chutes lui ont permis de s'endurcir. Mais une jeune fille ne devrait pas subir une pareille chut et se blesser, et pire abimer son si beau visage.
Entouré dans les bras de Joshua, étonnée de ne pas être blessée, Lucia ouvrit les yeux pour voir le jeune homme qui semblait être rassuré qu'elle ne soit pas blessé.
"Désolé de vous avoir prit dans les bras...Je..."
fut confus Joshua qui se détacha de Lucia une fois qu'elle eu reprit son équilibre. Rougissant, il salua vite fait Lucia et parti en courant, oubliant par la même occasion une petite boîte rouge qu'il avait visiblement sur lui. La jeune fille intrigué par tout cela, se souvenait de cet homme qu'elle avait croisé aux côtés de son père. Elle avait l'image d'un homme maladroit, mais souriant. Droit, honnête et Juste. Il respectait tous sans exceptions, que ce soit par leur culture, leur origines, leur croyance et même leur âge. Il semblait aimé parler avec les personnes et essayer de comprendre leur mode de vie. Elle se souvenait que ce dernier l'avait déjà observé avec un rougissement semblable à celui d'aujourd'hui. Il n'avait jamais osé vraiment parlé avec elle, et elle n'ont plus. Pourtant, il se montrait à chaque fois galant avec les femmes. Ouvrant la porte, tirer la chaise pour que la femme s'asseoit. Elle ne l'avait jamais vraiment quitter des yeux afin de savoir s'il était un véritable gentleman, ou si c'était juste un genre qu'il se donnait pour essayer de séduire toutes les femmes à ses allentours : un vrai Don Juan quoi.
Mais aujourd'hui, elle venait de trouver sa réponse. Il ne l'avait pas fait exprès. Il voulait vraiment la protéger et cela même s'il se blessé. En fait, elle se souvenait de l'avoir rencontré bien plus tôt. Bien avant de le rencontrer dans l'entreprise. Quand elle n'était qu'au lycée. Elle se souvenait qu'ils avaient partagé la même classe et qu'il était souvent victime de différents accidents l'empêchant d'arriver en classe normalement. Dans un premier temps, comme les professeurs, elle croyait que c'était juste un tir au flanc qui ne voulait pas venir en cours. Et puis un beau matin d'hiver, alors qu'elle était entrain de rentrer seule vers sa maison, elle le vit au loin, entrain de marcher lui aussi, en direction d'un appartement. Soudain, elle entendit des cris, et vit un petit garçon de 5 qui courrait après son balon tomber sur la route. La mère de famille depuis sa fenêtre se mit à hurler pour que le petit garçon revienne au plus vite, car un camion lui fonçait dessus. C'est alors que Joshua se jeta vers le jeune garçon pour le prendre dans ses bras et finalement rebondir sur le trottoir. Lucia se souvenait bien qu'une fois sur le trottoir, la tête ensanglanté, il sourit au petit garçon en lui demandant s'il allait bien et de ne plus recauser de telle frayeur à sa mère avant de s'évanouir. Après cela, il avait du changer de lycée, à cause de raisons familiale. Et maintenant, elle était là avec cette petite boîte rouge qu'elle ouvrit paisiblement. Là, elle remarqua à l'intérieur une magnifique bague en argent ainsi qu'un petit mot que le jeune homme avait gribouillé.
"Je ne sais pas comment exprimer mes sentiments pour vous. Je vous connais depuis bien longtemps, peut être m'avez-vous oublier. Au temps du lycée, je ne pouvais pas me passer de vous regarder. J'étais certes concentrer sur mes cours, mais aussi sur vous. Vous aviez l'air épanouie, pleine d'ambition. Vous ne vous laissiez pas faire et de vous reposez pas sur vos acquis. A cette époque et en sachant qui vous étiez, je savais que dans un avenir vous seriez une femme qui mériterait que tous vos efforts soient récompenser. Que se que vous obtiendrez ne serait que le résultat de votre travail acharnée et non pas grâce au travail de votre père. Même si d'autre disait le contraire, je n'y ai jamais pensé. Je n'ai jamais vraiment eu le temps de vous dire tout mes sentiments aussi bien au lycée qu'aujourd'hui, car je suis un grand timide, mais surtout, je ne ferais que vous embarquez dans mes maladresses. Alors pour votre vingt-et-uniéme anniversaire, je vous offre cette bague, qui j'espère vous permettra d'aller très loin.
Bien cordialement.
Joshua la malchance."
Touché par cette attention, Lucia monta les escaliers quatre par quatre, passa devant son père sans s'arrêter avant d'entrer dans le bureau de Joshua. Elle l'envoloppa dans ses bras avant de clâmer en pleurant.
"Merci beaucoup. Moi aussi je t'observais. Alors faisons en sorte que nous apprenons plus l'un de l'autre maintenant."
Le père semblait être heureux de voir sa fille avec autant d'entousiasme avec Joshua. Il savait au fond de lui qu'outre un bon employé, il était aussi un possible prétendant au coeur de sa fille. Même s'il était maladroit, qu'il venait de tomber de sa chaise. Même avec cette énorme bosse sur la tête, il était sur qu'elle avait fait le bon choix. Cet homme ne la laisserait pas tomber et nullement, il ne réchignerait de participer au soir de Noël à une petite réunion familiale pour prévoir les fiancailles.
A suivre...
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Keradan
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Dim 2 Déc - 12:14
Super intéressant, j'aime bien ton style ^^ hâte de voir la suite ^^
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Spoiler:
Kavitchie
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Dim 2 Déc - 18:32
Merci des commentaires, qui me touchent beaucoup.
Je vous envoie de suite, la suite.
3 : Chant
Une nouvelle journée commença dans les ruelles de Paris. Dans la tête du petit Leo, qui dit nouvelle journée, dit nouvelle histoire. Patientant devant la fenêtre de sa chambre, guettant l'arrivée de Monsieur Jean, le petit garçon rêvait déjà de la prochaine histoire qui lui serait raconté. La neige commençait à tomber mais le petit garçon ne s'inquiétait de ce froid. Alors qu'il vit arriver Monsieur Jean, l'accordéoniste, le petit garçon courut dans les escaliers pour se rendre vers l'extérieur. Mais sa mère l'arrêta avant qu'il n'ait pu passer le palier. Elle avait dans une main une écharpe bien chaude, dans l'autre un réchaud ou se trouvait un peu de chocolat bien chaud.
"N'oublie pas ton écharpe. Il fait froid dehors. Et prend cela, offre une petite tasse de Chocolat pour Monsieur Jean. Il y en a assez pour toi aussi et pour d'autres personnes."
Leo remercia sa mère, l'embrassa sur la joue pour prendre les affaires et sortir avec, afin d'aider Monsieur Jean a l’installé. Avant de commencer à raconter son histoire, Leo proposa une petite tasse de chocolat chaud. Le musicien accepta volontiers de boire cette boisson chaude qui lui fit beaucoup de bien. Leo raconta que s'était sa mère qui en avait eu l'idée. Aussitôt Jean sourit au petit Leo.
"Cela me rappelle l'histoire que je vais vous racontez aujourd'hui."
Les notes résonnèrent tandis que Jean échauffa sa voix et raconta sa nouvelle histoire.
C'était il y a bien longtemps, alors que la guerre continuait à résonner dans de nombreux pays. Quelques part en Russie, alors que la neige tombait en averse, une petite fille portant le nom de Kavitchie marchait dehors. Elle souhaitait revenir dans sa petite maison. Elle était petite, elle avait à peine 8 ans, blanche comme la neige, les yeux d'un bleu saphir, des cheveux aussi blond que le blé. Elle portait un grand manteau rouge à capuche qui lui permettait de se protéger du froid. Elle marchait en portant quelques fagots de bois pour permettre à la maison de se réchauffer. Souvent, elle était seule après l'école, quand ils ne subissaient pas de bombardement. Noël allait bientôt arrivé. Mais la petite fille ne désirait rien d'autre qu'une soirée en famille. Elle savait pourtant que cela été impossible. Son père était parti à la guerre, sa mère était infirmière dans les hôpitaux de la ville. Il était ainsi fort peu probable qu'ils soient réuni en cette journée. Arrivant dans sa petite maison, elle se dirigea directement vers la petite chaudière qui fonctionnait au bois. Elle prit beaucoup de précaution pour allumer le feu afin de réchauffer ses petites quenottes.
En retirant ses vêtements humides, elle fit bouillir un peu d'eau afin de lui permettre de prendre un bain. Le froid avait gelé les canalisations qui empêchaient l'eau d'arrivée. De ce fait, elle faisait son maximum pour pouvoir se laver. Tout doucement, elle sorti une marmite, elle versa la neige qui avait fondu dans un tonneau que sa mère avait ramené. Elle fit bouillir de l'eau. En attendant qu'elle puisse prendre son bain, la petite fille échauffa sa voix. Elle aurait voulu offrir un magnifique cadeau à ses parents, une petite chanson qu'elle avait composée elle même.
"Neige, tu nous rends visite, Tu as toujours tenu, Mais le printemps revient, comme tous les ans, Il fond, comme le froid dans le coeur des gens.
Neige, si la guerre continue, crois tu qu'il est possible que demain, le printemps s'installe dans le coeur des guerriers ?
Neige, j'ai une requête à te faire, Permets moi de voir mes parents, en ce soir de Noël, En ce soir de fête.
Neige, permets à la Russie, Au monde entier, Aux enfants et aux parents, De profiter de cet instant."
Sa voix était si cristalline, si pure, belle et parfaite. Brusquement quelqu'un tocqua à la porte. La petite Kavitchie fut surprise d'entendre quelqu'un arrivait. Normalement personne n'était attendu. Sa mère devait rentrer tard encore ce soir. Son père était à la guerre. Alors qui était là ? Un allié ? Un ennemi ?
Doucement, la peur tiraillant ses entrailles, Kavitchie ouvrit la porte pour voir un homme d'un âge avancé, visiblement bien habillé, lui souriant, cachant un petit garçon de 7 ans dans son grand manteau de fourrure.
"Excusez moi mademoiselle. Nous avons entendu votre magnifique chanson qui nous a guidé dans la tempête de neige. Pouvons nous nous abriter chez vous ?"
Kavitchie hocha de la tête positivement et accueillit les personnes sans poser plus de question. Quand elle vit le petit garçon grelottant de froid, elle alla préparé immédiatement le bain, en s'assurant qu'il ne soit pas trop brûlant et lui proposa de se réchauffer ainsi. L'homme sourit et observa la jeune fille aidant le petit garçon.
"Vous êtes bien gentille mademoiselle. J'ai oublié de me présenter. Je suis Yanosh, je suis le majordome de monsieur Yvan, le jeune prince."
En comprenant qu'elle avait à faire à la famille royale, la petite fille aurait pu être gêné, ou même surprise. Mais Kavitchie considérait un pauvre comme un prince de la même manière. Elle aiderait son prochain, elle offrirait l'hospitalité à n'importe qui quand ce dernier est dans le besoin. C'est ainsi que ses parents l'avait éduquée. Elle offrir des boissons chaudes à chacun, et offrir des habits propre au prince qui remercia le jeune fille.
"Vous chantez bien!!"
sourit le petit garçon.
"J'aimerai que tout le monde l'entende!!!"
s'écria-t-il.
Kavitchie sourit et prépara une soupe en continuant d’entonner quelques chansons traditionnelle Russe. Elle était heureuse de ne pas être seule en ce soir de Noël. Le prince aussi n'était pas seul, et il était ravi, car en ce soir de Noël, sa mère était à des galas de charité. Son père quand à lui était parti pour encourager ses troupes. Inconsciemment, les deux enfants se retrouvaient dans la même situation.
Puis Yanosh eu une idée en tête. Il se souvenait que non loin du village se trouvait une antenne radio qui permettait de diffuser quelques informations aussi bien au personnes qui étaient parti à la guerre, que les personnes qui continuaient à travailler dans le pays. Il proposa alors aux deux enfants d'écrire un mot, une chanson pour leur parent et tous ceux qui les écoutaient pour après les emmener là bas. Les deux enfants sourirent et acceptèrent la proposition. Une fois quelques mots inscrit sur des morceaux de papier, ils partirent dans le froid et la neige en direction du poste radio le plus proche. A l'intérieur une petite équipe de trois personnes enchainaient les informations, avertissant que Noël approchait. Puis voyant arriver le Prince, son majordome et une jeune fille qu'ils ne connaissaient pas, ils demandèrent quelques explications. Le majordome leur donna des indications en leur demandant de réaliser le rêve de deux enfants, qui tendirent leur papier pour que leur message passe.
Les adultes soufflèrent et acceptèrent de laisser les enfants parler au micro. Le premier à s'élancer fut le prince.
" Bonsoir à tous et à toutes. Aujourd'hui nous allons fêter Noël. Papa et Maman font leur maximum pour vous aider. Mais moi je suis trop petit. Alors je veux vous souhaiter joyeux Noël. J'espère que la guerre sera terminé, que nous pourrons tous revoir nos famille. Que l'on pourra vivre en paix!!!"
Touchés par les mots du jeune prince qui parlait presque comme un adulte, les employés laissèrent couler quelques larmes de joie. Oui, un jour ce petit garçon deviendrait un grand homme. Puis ce fut autour de la petite fille, elle annonça qu'elle était une habitante comme eux, qu'elle aussi avait ses parents loin d'elle tout comme beaucoup de monde. C'est alors qu'elle chanta son hymne à la neige, suppliant à la guerre de cesser, demandant que tous puisse revenir auprès de leur famille.
Les deux enfants ignoraient que leur message était passé non seulement dans les chaumières des villages voisins, de tout le pays même. Que cela permettaient aux habitants de continuer d'avoir de l'espoir qu'un jour la paix règne en ce monde. Qu'il n'y aurait plus de tristesse à cause des guerres. Qu'ils puissent vivre tous ensemble.
Mais ce n'était pas les seuls à les entendre. Les soldats dans leur protection entendirent eux aussi cet ode à la neige. La neige qui n'était pas la même que celle qui voyait souillait de sang. Mais bien leur neige blanche, encore fraiche, qui n'a pas été souillé par les pas des intrus dans leur territoire. Un paysage de paix, de calme. Ils repensaient à tous ses moments qu'ils avaient partagé durant leur enfance, ou même avec leur famille qu'ils avaient fondés, qu'ils offraient un peu de bonheur à leur famille, autour d'un bon chocolat chaud, autour d'une cheminée qui réchauffait la pièce. Les soldats n'avaient plus envie d'aller à la guerre. Pour aujourd'hui, ils voulaient une trêve.
Ils ignoraient que leur camps adverse avait visiblement eu la même idée. Aussi ce fut quelques jours de répit où la guerre ne frappa pas. Ils savaient tous que cela allait reprendre. Mais pendant ces quelques jours, un peu d'espoir de voir la guerre se finir passa dans leur tête.
"Joyeux Noël, Kavitchie."
envoya le père de famille dans une lettre avec un dessin qu'il fit d'une petite fille joliment habillé d'un manteau rouge, avec de belles moufles blanches, une écharpe à pompons blancs. Il rêvait que d'une chose pour sa fille, une vie paisible pour elle.
"Joyeux Noël Kavitchie."
Souffla la mère de famille qui avait entendu aussi le message depuis l'hôpital. Elle ne pouvait pas partir tant qu'elle n'avait pas fini son travail. Elle se promit qu'une fois qu'elle aurait le temps, elle se consacrerait un peu de temps avec la petite fille. Elle avait préparer une petite boîte de biscuit pour la petite fille comme cadeau de Noël.
"Joyeux Noël Kavitchie."
Sourit le prince en prenant les mains de la petite fille. Il lui réchauffait les mains en étant heureux de ne pas passer son Noël qu'entourer de serviteur et d'adultes. Il s'était d'ailleurs sauvé pour cette raison. Et maintenant il pouvait passer un Noël avec un enfant de son âge. Ils passèrent ainsi toute la soirée à s'amuser à dessiner des flocons de neige. Yanosh prépara des petits repas avec le peu de se que la jeune enfant possédait. Mais les deux enfants semblaient être de véritable roi dans leur imagination. Pour eux, c'était la plus belle journée de leur vie. Même s'ils ne possédait pas de cadeau matériel, ils possédaient de magnifique souvenirs.
A suivre...
_________________
"Après être enfermée pendant des années, je dois à nouveau te rechercher, ma soeur, ma reine...Mon espoir. Pardonnez moi gardiens, je dois la ramener."
Thème de rencontre avec Kavitchie Thème de souvenir Thème avec sa petite soeur Thème flocon Thème Blood Kavitchie Thème Capitaine Kavitchie
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Thème amour
Kavitchie
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[désolé du double Post, mais comme toute ma mise en page se modifie dés que je fais une édition, je me permets de créer un second message à part.]
4 : Dessin
Une nouvelle journée fut entamée dans la capitale française. Accompagné de son fidéle instrument à vent, Jean apparut dans la petite ruelle suivi de Leo, le jeune garçon qui écoutait avec beaucoup de passion les histoires de son aîné. Avant de pouvoir commencer sa musique et son histoire, Jean vit une jeune fille qui possédait un appareil de haute technologie, s'approchant de l'aîné, elle demanda d'une toute petite voix :
"Excusez-moi. Est-ce que je peux enregistrer vos chants ? Mon grand-frère est très malade, il aimait beaucoup entendre vos chansons. Malheureusement, il ne peut pas sortir de sa chambre d'hôpital. Alors j'aimerais l'enregistrer pour lui permettre de l'entendre une fois qu'il aura fini son traitement de la journée."
Le petit garçon regarda son aîné, comme pour lui supplier d'accepter sa demande. Mais le vieillard avait déjà accepté dans sa tête la proposition de la jeune fille. En plus il avait prévu une histoire qui collé parfaitement à l'histoire. Entonant son accord, il prépara son instrument et se mit à jouer son morceau.
Cela se passait dans un petit village d'Allemagne. Un jeune adolescent de 15 ans, Sigfried regardait sa grande toile blanche. Il cherchait son inspiration pour permettre d'encrer sa toile, de tracer des lignes pour réaliser une magnifique image. Il voulait l'offrir à sa grande soeur, Olga qui ne pouvait pas sortir de l'hospice où elle était. Elle avait attrapé une grave maladie du coeur qui l'obligeait à rester dans un hospice et permettre de se soigner. Elle ne pouvait pas sortir voir le monde extérieur. Elle avait fait des études avec l'aide de professeurs particuliers. Elle avait droit à quelques visites. Souvent le frère et la soeur partageaient un petit moment ensemble, une fois par mois. Soit ils savouraient un bon thé, soit ils s'amusaient à danser, à chanter, à jouer à des jeux. Parfois elle servait de modèle aux peintures de Sigfried. Mais cette fois ci, c'était l'anniversaire d'Olga. Elle avait 22 ans. Et Sigfried voulait lui offrir la plus belle toile qu'il pouvait créer. Il avait bien sur des études, mais tout son temps libre, il le consacrer à sa toile. Il lança quelques ébauche sur la toile, sans pour autant lui plaire. Il avait déjà peints de nombreuses toiles, des paysages magnifiques, des personnes étonnantes, des créatures fantastiques. Que pouvait-il réaliser de plus ? Alors qu'il s'entrainait tard dans la nuit à réaliser d'autres esquisses au sein de sa chambre en internat, un professeur tocqua à la porte avant d'entrer.
"Sigfried, il est l'heure de dormir."
demanda le professeur Hans, qui enseignait la littérature et la musique.
"Je sais bien..."
commença Sigfried en se retournant vers son professeur, les yeux remplis de larmes
"Mais je dois trouver mon sujet d'inspiration. Il me reste une semaine pour la terminer."
Le professeur frotta les cheveux du jeune homme. Il observa les différentes esquisses et sourit en le regardant.
"Et si à la place de faire uniquement un dessin à partir d'un modèle, d'une image."
Le jeune garçon regarda son professeur comme s'il venait de dire quelque chose d'incompréhensible. Voyant son regard, le professeur sourit et reformula sa pensée.
"Au lieu de te servir d'un modéle vivant ou d'une image, tu pourrais te servir d'un son comme inspiration." "D'un son ?"
s'étonna Sigfried.
"Comment illustrer un son ?"
Le professeur s'asseya sur un tabouret, écarta légèrement les jambes et se mit à taper sur le bois du tabouret. Avec un rythme régulier, tapant des fois plus fort, des fois moins. Parfois plus rapidement, parfois plus lentement. Immédiatement, le jeune garçon s'imagina des Africains qui se mirent à danser sur des chansons tribales. La couleur chaude de l'Afrique, les animaux de cette savane qui observaient en silence les humains en ne voulant pas se risquer de se faire chasser. Comprenant les mot du professeur, le jeune garçon s'asseoit et demanda à son professeur.
"Pourriez-vous composez un morceau pour ma soeur afin que nous puissons la mettre en image ?"
Hans accepta volontier, donnant rendez-vous au jeune Sigfried le lendemain dans la salle de musique. N'ayant pas cours le lendemain, ils pourraient ainsi disposer chacun leur instrument. La nuit fut rempli de rêve pour le jeune garçon qui attendait impatiement cette journée. Le professeur fut quand à lui concentrer sur le morceau qu'il allait composer. Et depuis sa chambre, Olga observait les étoiles. Quelques part dans ce monde, son fiancée imposé depuis sa naissance l'attendait. Peut être elle ne serait sa femme que de nom. Peut être ne pourrait-il jamais vivre leur vie ensemble. Peut être ne vivra-t-elle pas assez pour le rencontrer. Elle avait juste une seule lettre de lui depuis qu'elle était rentré dans cet hospice, lui demandant d'attendre son arrivé. La nuit fut de courte durée pour nos trois protagonistes. Après avoir avalé d'une traite son petit déjeuner, le jeune Sigfried attrapa tout son matériel d'esquisse afin de se rendre dans la salle de musique. Là bas l'attendait le professeur Hans qui semblait être en pleine réflexion. Jusqu'à ce qu'il entende arriver Sigfried.
"Ah!! Je suis heureux que tu sois venu. Prend une chaise, une table si tu en as besoin. Installe toi, je vais me mettre au violon."
lui sourit Hans en ouvrant sa malette. Un magnifique violon fait de bois de chêne était visible. Les cordes distandues, le professeur posa l'instrument sur son épaule, le menton sur l'instrument. Il regarda son étudiant avant de lui demander poliement :
"Dis moi quand tu es prêt."
Le jeune garçon sourit. Il installa au plus vite ses affaires. Du papier pour les esquisses, du fusain de différents degrés, donnant des ombres plus ou moins foncés. Parfois noir, parfois gris, il pouvait être aussi marron ou sanguin. Le jeune garçon avait prit différentes couleurs afin de s'assurer d'avoir différents coloris selon les morceaux joués, selon se que cela allait représenté à ses yeux.
"Vous pouvez-y aller."
Le professeur prit son aspiration. Bloqua son souffle pour se rapeler son air dans l'esprit, lui donner la meilleure forme qu'il soit. Puis il commença son concerto. Les premiers temps furent triste et léger, éphémère aussi, comme si la vie était trop courte pour être vécue, comme la vie d'un papillon, ou celle d'une cigale. Des insectes si magnifiques mais qui n'ont qu'une vie si courte, si peu paisible, qui s'achèvent par une mort tellement tragique. Siegfried se mit à dessiner une cigale et un magnifique papillon sur une feuille. Vient alors le second temps, un morceau plus énergique, plus chaleureux, semblable à l'entrée d'une bonne auberge où l'on pouvait s'avourer un délicieux repas, avec des personnes chaleureuse qui vous acceuillez, il crut voir là une aubergiste avec le visage d'une mére de famille. L'étudiant dessina alors le visage de cette femme avec cette assiette qu'elle tendait au spectateur. Le troisième temps était gracieux, curieux et enfantin, on pouvait s'imaginer facilement une jeune fille ou un jeune enfant se perdant dans un petit labyrinthe. Mais il ne pleurait pas. Non au contraire, il était d'avantage curieux de savoir se que le labyrinthe regorgeait comme surprise. Il dessina alors un couple d'enfants souriant entre les haies d'un labyrinthes, comm s'ils couraient entre les buissons, insouciant du danger. Un quatrième temps et une ambiance plus festive, plus énergique et plus amusante, mais l'image de la fête ne lui paraissait pas dans un château ou dans une maison pour un événement, il s'imaginait plutôt une fête dans les bois avec des fées, des lutins, ou une jeune femme souriait au milieu de ses êtres magiques. Une licorne, des papillons magiques était présents eux aussi. Des animaux simple comme des biches, des chevreuils étaient aussi spectacteur de cette fête. Une fête naturelle, qu'il mit en image. Enfin vint le cinquième et dernier temps. Un temps plus long, une image plus calme, un song plus étudié. On s'imaginait tout de suite un prince charmant allant chercher sa bien aimée dans sa chambre pour l'emmener au bal comme le fut cendrillon. Le prince était chic et magnifique. La princesse, ressemblait à une jeune fille aux habits modestes, au visage et au trait normaux. Ni trop belle, ni méchante. Elle n'avait visiblement pas la beauté des plus belle princesse, mais elle était princesse du coeur de cet homme qui la considérait comme la plus belle personne du monde, la plus intéressante, la plus charmante... C'était comme un ode à l'amour. Un amour inconditionnel d'une personne à une autre. Mais Sigfried ne savait pas pour quelle raison il s'imaginait son professeur avec sa grande soeur allant la chercher pour un bal. Pourquoi avait-il cette image en tête ? Il dessina tout de même cette idée en se promettant dans parler avec les deux concernés.
"Est-ce que mon morceau a pu t'aider à dessiner ?"
demanda le professeur.
"Oui!!! Evidement!!! Une fois que j'aurais terminé je vous montrerais mon tableau et..."
commença le jeune garçon.
"Désolé, mais je dois quitter l'école pendant un certains temps. Je ne pourrais pas voir tout de suite ton oeuvre. Mais j'aurais hâte que tu m'emméne la voir un jour."
"Vous devez partir quand ?"
demanda Sigfried intrigué.
"Ce soir. Mes valises sont déjà prêtes. Mais ne t'inquiète pas, tu me fera une autre oeuvre."
Un peu triste, Sigfried remercia son professeur avant de se rendre dans sa chambre et atelier pour travailler son dessin, son oeuvre et offrir ainsi le cadeau tant attendu par la grande soeur. Durant plusieurs jours et nuits le jeune adolescent travailla avec hardeur. Il n'oublia pas ses cours, ni de s'alimenter et de dormir correctement. Mais parfois il travaillait un peu plus tard que d'habitude. D'autre fois, il ne travaillait pas en repensant au son qu'avait produit le professeur et l'idée que ce dernier ne pourrait pas voir l'oeuvre une fois terminé. Lui qui l'avait aidé, il ne pourrait rien lui offrir en retour. Il se promit qu'un jour il ferait à son tour quelque chose pour cet homme. Puis vint le fameux jour. Emportant sa toile avec l'aide de quelques amis, il arriva à l'hospice où était sa grande soeur Olga. Comme à son habitude, les infirmières et aides-soignantes virent l'aider à mettre le cadeau dans la grande salle qu'ils réservaient à l'occasion. Il y avait toute la famille qui était réuni, le personnel médical, d'autres patients. C'était devenu une habitude pour Sigfried de voir toutes ses personnes ici réuni en ce jour. Mais cette année, l'ambiance semblait plus énergique. Les femmes discutaient entres-elles. Elles avaient visiblement entendu une rumeur très intéressante, voir quelque chose qui les mettaient en émoi.
"Apparement, le fiancée de Mademoiselle Olga viendrait cette année ?"
Dit une femme d'une quarantaine d'année.
"Après l'avoir ignorer tout ce temps, il viendrait enfin lui rendre visite."
souffla une autre.
"Il paraît que c'est un homme riche et solitaire. Qu'il aurait eu différentes propositions de mariage de filles plus fortunées qu'elle, en meilleur santé. Alors pourquoi a-t-il voulut garder ses fiançailles avec elle ?"
ironisa une dernière visiblement plus jalouse et avec un ton hautain. Sigfried détestait ces bonnes femmes et l'homme qui avait le coeur de sa grande soeur. Ni les unes, ni l'autre n'avait visiblement de bonnes intentions pour la jeune femme. Lui en tant que petit frère ne pouvait qu'espérer que sa grande soeur puisse s'en sortir un jour et vivre heureuse comme toute les femmes du pays et du monde. Alors que les invités étaient tous réunis, un homme vêtu d'une grande cape et une capuche observait depuis la fenêtre la fête qui commençait. Il tenait dans sa main quelque chose d'important pour lui et pour le reste de la cérémonie. Il avait payé un aide soignant pour ouvrir la fenêtre une fois que le cadeau de Sigfried sera déballer. Olga se présenta avec sa plus belle tenue, souriante, remerciant à chacun de s'être déplacée. Elle fut aussi ravie de voir son petit frère avec qui elle s'entendait si bien. Et la fête put commencer. Aussitôt toutes les femmes voulurent être les premières à voir son présent être ouvert. Sigfried lui préféra rester un peu en retrait. Peu lui importer l'ordre dans lequel on ouvrait les cadeaux, il pourrait patienter que sa soeur est fini avant d'attaquer le sien. De nombreux bijoux de valeurs, des tenues, des parfums, des fleurs furent offert. Olga accepta les cadeaux, en sachant parfaitement qu'elle ne pourrait pas les utiliser et qu'elle les offririait quelques temps plus tard à ces même personnes. Elle avait toujours fait de cette manière, ne pouvant pas posséder ce genre d'objet, les personnes avaient bien calculés leur coup. Demandant d'offrir tel ou tel cadeau pour Olga afin de les récupérer. Puis après l'ensemble des cadeaux débalés, Olga put se diriger vers la toile de Sigfried. Elle enleva le grand drap blancs afin d'observer l'effet des différents temps imposer sur la toile. Le papillon et la cigale sortait de l'assiette pour voler vers une magnifique fête dans les bois, qui visiblement se passer à un terminal d'un labyrinthe qu'emprunter des enfants. Puis on put voir en bas du tableau un prince emmenant une jeune demoiselle du peuple à cette fête aussi. Un prince de la forêt, un elfe de la forêt roi de la verdure. Brusquement la fenêtre fut ouverte, la personne encapuchonné monta et posa son violon sous son menton afin d'entonner un air de musique. Le même air de musique qu'il avait entonné devant Sigfried quelques jours plutôt. La jeune femme fut surprise, tout comme les invité ainsi que Sigfried qui observa son professeur jouant ce morceau pour sa soeur. "Professeur Hans ? Que faîtes vous ici ?" demanda le jeune garçon, alors que le musicien ôta sa capuche. En voyant le visage du jeune homme, Olga balbutia, se rappelant du morceau qui fut joué devant elle quand elle était petite. Le visage de ce violiniste à qui l'on avait fiancé dés la naissance. Il se retrouvait là, comme il l'avait promit.
"Je viens saluer ma princesse de coeur. C'est un morceau que j'ai composé pour elle. Quand je n'étais qu'un enfant je ne faisais qu'obéir à mes parents pour aller voir ma prétendue fiancée. Pour moi, cela n'avait pas d'importance, puisque je ne voulais pas me marier. Et puis, j'ai décidé de ne plus jouer pour elle. Un jour Monsieur Sigfried est apparut devant moi dans l'école où je travaille comme professeur et quand il parlait de sa soeur avec tant de bienveillance, je me suis permis de reconsidérer mon statut. A chacune de vos visites ensemble, je m'assurer de veillait au loin que tout se passait bien. Votre soeur m'a surprit un soir entrain de veiller sur vous deux."
"Je...Je ne m'en souvient pas..."
bafouilla Sigfried.
"Tu t'étais endormis. Mais grâce à toi, j'ai pu parler un peu plus longuement avec Hans. On a discuter, il m'a expliqué pour quelles raisons il n'avait pas voulu se marier...Et pour qu'elle raison il voulait rattrapé le temps perdu."
sourit Olga avant de se voir sa main prise dans celle de Hans qui se mit à genou devant elle.
"Aujourd'hui, mademoiselle, je voudrais vous demander officiellement de devenir ma femme, devant tous les témoins qui sont présent à votre anniversaire."
Tous furent surprit, étonnés. Ils savaient pourtant que la jeune femme ne pourrait pas sortir de l'hospice. A cela le jeune homme répondit que ce n'était pas une entrave. Il reviendrait le maximum ici pour passer du temps avec sa femme. Il l'aimait, il l'aimerait toujours. Il continuerait à donner des cours, il continuerait à vivre avec elle. A tout jamais, pour l'éternité. En cet anniversaire, en ce jour de Noël, il scella son voeux d'amour dans le coeur de la jeune demoiselle qui guérit quelques temps après grâce à la force d'un amour fraternel et d'un amour éternel.
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Mar 4 Déc - 18:39
On continue la série du calendrier de l'avent!!
5 : Etoile
En ce quatrième jour de ce mois de Décembre, Jean avait prévu de passer que le soir pour raconter son histoire. Il avait l'habitude de venir en journée. Mais cette soirée était différente. Pour quelles raisons il avait choisi de passer en soirée et non en journée. En réalité c'était parce que cette histoire était particulière. Elle était en rapport avec cette soirée. La soirée la plus étoilée de l'année. Il voulait montrer une histoire en rapport avec les étoiles. Avec la symbolique de ces dernières dans le cœur de tous.
C'était une journée en Décembre en Belgique. Un petit pays comprenant beaucoup de personnes, dont plusieurs étudiants. Leur Noël allait bientôt arrivé, parmi les étudiants, il y avait un jeune homme, un orphelin qui était entrain d'étudier les soins infirmiers. Il voulait être infirmier car la seule personne qu'il avait eu confiance, la seule famille qu'il avait eu était morte et n'avait pas pu être soulager des douleurs avant sa mort. Maintenant il voulait apprendre les soins qui aurait permis à la seule famille qui lui restait, à sa grand-mère, à toutes les personnes qui puissent être soulager quelques temps avant leur mort. De ne plus souffrir. De pouvoir partir sereinement. Mais son objectif paraissait si intrigant, si étonnant, il était souvent mit à l'écart. Tous les étudiants le surnommé le "Croque-mort".
Il se prénommait Louis. Il avait vingt ans, un beau brun aux yeux noisettes. Il avait l'apparence typique des hommes de nos jours. Et maintenant, alors qu'il suivait un cours sur la prise en charge des personnes âgées dans les derniers instants de leur vie. En regardant dans l'amphitéatre il y avait quelqu'un qui semblait intéressait Louis. Une jeune demoiselle au cheveux longs d'un blond gris. Un blond glacée qui lui rendait son visage tel qu'une poupée de porcelaine. Ses yeux émeraudes étaient si précieux qu'on pouvait si perdre dans l'intérieur de leur pupille. Elle se prénommait Louise, elle avait vingt et un an. Un an de plus que son collègue masculin. Contrairement à lui elle voulait être puéricultrice, s'occupait des premières instants de leurs vies. Elle avait des frères et sœurs et étaient à sept enfants. De se fait elle aimait les enfants. Maintenant elle souhaitait continuer de s'occuper des enfants. Par contre, elle ne s'entendait pas parfaitement avec Louis. La raison était leur point de vue différent sur la santé. Louis voulait préserver les patients des douleurs mais ne pas les empêcher de mourir quand la science et la médecine ne pouvait plus rien. Il ne voulait pas empêcher les personnes de vivre, ni de mourir. Ou du moins, il ne fallait pas les forcer à vivre dans les souffrances les plus horribles. Certes l’espérance de vie est plus longue, mais si c'est pour vivre et souffrir. Quand à Louise, c'était le contraire. Elle voulait préserver la vie, essayer de continuer à insuffler le souffle de la vie de ces personnes. Mais au final, ils savaient tous les deux qu'ils allaient resté seuls ce soir avec uniquement un surveillant avec eux. La raison ? Lui était orphelin est n'avait que peu d'endroit ou repartir. Il était donc en pensionnat, en internat. Elle avait tous ses frères et sœurs chez eux. Sa mère était toute seule a élevé tous ses enfants. Alors pour être un peu au calme, elle passait les fêtes de fin d'année en internat aussi.
Le cour fut terminer. Louise et Louis restèrent ainsi tous les deux. Dans le réfectoire, elle mangea avec Louis qui restait silencieux.
"Qu'est-ce que tu va faire ce soir ? C'est la Saint Nicolas. Tu fêtes comment d'habitude cette instant ?"
demanda Louise sagement. Louis ravala son morceau de viande, regarda droit dans les yeux cette jeune femme.
"Tu veux savoir ? Ce soir je te montrerai ce que je fais chaque année en cette période."
Louise senti un peu d'émerveillement dans les yeux de ce jeune homme. Elle ne savait pas comment il avait fêté depuis ces dernières années les histoires de fin d'années, lui qui n'avait plus de famille. Lui qui n'avait plus personne a qui parlé. Il lui avait donné rendez-vous vers 22 heures dans le hall de l'école. Il était là avec un drap, un réchaud, des gants, des bonnets. Il avait tout prévu pour sortir en cette période de l'année, il voulait faire attention à la santé de cette collègue. Elle était là, présente pour venir voir se qu'il allait faire.
"Je suis là. Qu'est-ce que l'on va faire ?"
demanda Louise.
"On va voir un magnifique spectacle."
sourit Louis en lui mettant une écharpe sur ses épaules avant de la serrer sur son cou pour la réchauffer. Il donna des gants et un bonnet. Puis l'emmena dehors. La neige était blanche, immaculée de toutes traces de vies. Elle senti redevenir une petite fille qui venait de voir pour la première fois les pellicules des anges. Les flocons qui paraissait si simple et en même temps d'une structure si complexe. Et voilà qu'elle vit un drap rouge être installé où Louis s'allongea dessus pour observer le ciel où se mélanger les flocons avec la lumière des étoiles.
"C'est toujours aussi beau."
sourit Louis en restant allongé sur le drap, malgré que les flocons continuait tomber. Louise regarda Louis et finalement s'allongea à ses cotés pour voir elle aussi ce spectacle magnifique.
"C'est vrai que c'est beau. Mais pourquoi tu t'installe là à observer ce spectacle ?"
Louis semblait être serein. Il était vrai que la véritable raison était plus triste. Avec une voix calme et douce il avoua finalement la raison de cette sortie nocturne en ce jour de l'année.
"Mes parents sont morts dans une tuerie dans l'hôpital où je suis né. Heureusement, ma grand-mère était là pour m'élever. Chaque année on s'allongeait sur un drap et on regardait les étoiles. Elle me disait que ma mère et mon père étaient dans le ciel sous forme d'étoile. Quand j'étais petit je croyais cela. Mais en grandissant, j'aimais resté ainsi avec ma grand-mère pour observer les étoiles avec elle. Elle s'était occupée de moi depuis que je suis petit. Alors cela m'amusait. Je n'ai jamais manqué de rien avec elle. J'étais toujours en bonne santé, toujours être entouré d'amour. Alors rien ne me manquer."
Brusquement, il entendit des sanglots, il se tourna et vit Louise entrain de pleurer. Jamais elle n'avait imaginé ce genre d'histoire. Louis sourit et lui attrapa une larme.
"C'est pour cette raison que je veux soulager les personnes âgées de la douleur. Car j'ai grandi sans avoir pu aider ma grand-mère à cet instant. Tout comme toi qui a aimé être avec tes frères et sœurs."
"Peut-être...Mais ma mère nous a élevé toute seule car mon père nous a renié une fois qu'il avait trouvé une nouvelle femme. Il a dit qu'elle l'avait trompée. Il a engagé des poursuites judiciaire avant le divorce afin qu'elle n'ait aucune pension alimentaire et nous conserver. Une fois qu'elle avait perdu l'homme qu'elle aimait, elle était obligée de s'occuper de nous. Mais au lieu de sombrer elle s'est battue, elle nous a élevé. Elle allait cherché des aides à droite à gauche. Malgré les rumeurs qu'à lancer mon père, elle ne nous a pas abandonner. Les assistantes sociales passaient à chaque fois, mais jamais elle ne nous a perdu. Elle a montré combien elle était grande et bonne. Et quand les autorités s'en sont aperçu mon père s'était envolé à une destination inconnue. On a plus jamais entendu parler de lui. Mais toi, tu n'avais ni de père, ni de mère, ni de frère ou de sœur. Avec ta grand-mère tu as pu vivre des jours heureux."
Louis sourit. Elle pleurait pour lui alors qu'elle n'avait pas eu une enfance joyeuse. Mais elle semblait être si triste pour lui. Il s'avança et posa un baiser sur le front.
"Avec ma grand-mère on parlait à chaque fois de se qui nous faisait pleurer ou rire sous ce ciel étoilé. Alors comme ça on repartait sur de bonne base. Et après on s'amuser à faire des bonhomme de neige ou même des batailles de boules de neige. On faisait aussi de la patinoire. Maintenant qu'elle n'est plus là, je suis là toute seule à observer les étoiles. C'est la première fois depuis le décès de ma grand-mère, que quelqu'un vient avec moi pour admirer ce ciel magnifique."
Il l'a tenait dans ses bras pour la réchauffer. Il ne voulait pas l’embarrasser et d'ailleurs, elle ne le repoussait pas. Elle le regardait avec ses yeux rougit par les larmes.
"Merci...Merci...J'ai toujours eu du mal avec les hommes. Je ne veux pas quelqu'un qui n'assume plus ses responsabilités une fois qu'il a commis des erreurs et qui part avant d'avoir payer ses conséquences."
Elle lui sourit et se lova dans ses bras, où elle se sentait bien. Elle était en sécurité. Son père n'a jamais prit sa fille dans ses bras. Il était là pour elle, il l'avait toujours observer derrière elle. Il n'avait jamais risqué de lui faire mal. Mais elle aimait cela. Elle aimait être dans ses bras. Sous cette neige resplendissante, elle fit un vœu en voyant une étoile filante passer. Elle espérait vivre toute sa vie avec lui, continuer à rêver sous ce ciel étoilé. Vivre un véritable amour, à tout jamais.
A suivre...
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Thème de rencontre avec Kavitchie Thème de souvenir Thème avec sa petite soeur Thème flocon Thème Blood Kavitchie Thème Capitaine Kavitchie
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Mer 5 Déc - 19:10
voilà la suite...
6 : Friandises
En cette belle journée d'hiver, Jean s'en alla comme à son habitude vers le petite quartier non loin de Notre Dame de Paris. Accompagné par Leo qui était venu le chercher, les deux hommes marchèrent paisiblement. Soudain, à l'endroit où les histoires furent raconter, un nouveau marchand venait de s'y installer à son tour. Un marchand de marron chaud qui semblait se réchauffer non grâce à ses fruits secs, mais grâce à la chaleur qui émanait de sa marchandise. Le vendeur était un jeune homme d'une vingtaine d'années à peine. Sûrement un étudiant qui pour payer ses frais d'études devait vendre ses marrons entre quelques cours.
"Qui veux des marrons chaud ?"
demanda le marchand tandis que certaines personnes s'indignait de voir un nouveau commerçant dans leur petite ruelle.
"Tu n'es pas la bienvenu ici pour vendre ta marchandise."
commença une vieille femme.
"Fiche le camps avec ton arnaque à deux euros."
entama un jeune homme qui n'aimait visiblement ni les marrons chaud du marchand, ni même le marchand en lui même. En effet, il était plutôt bel homme et cela attirait souvent la jalousie des maris. Soudain arriva Jean qui vit le spectacle devant ses yeux. Un peu triste d'entendre ces mots, il vit les yeux émerveillés de Leo qui le regardait.
"Monsieur Jean, vous avez déjà mangé vous des marrons chaud ? C'est bon ?"
demanda le petite garçon en essayant de cacher son envie d'en goûter.
"Si tu en veux, je t'en paye..."
finit par dire l'accordéoniste en s'approchant du marchand.
"Quel est votre nom jeune homme."
"Philippe Monsieur. Enchanté de vous connaître."
Jean lui sourit.
"Moi de même Philippe. Je me nomme Jean, je suis l'accordéoniste de ce quartier, je raconte chaque jour une petite histoire de l'avent aux habitants de ce quartier. Pourriez-vous me vendre un petit paquet de marrons chaud pour ce petit garçon."
Philippe semblait être heureux d'entendre cela, il n'avait pas eu beaucoup de client ces derniers temps, entre la concurrence des plus expérimenté et les habitants qui ne voulaient pas de lui, cela lui faisait chaud au cœur de voir que quelqu'un voulait lui acheter même un marron chaud. Il lui fit un prix. 2€ pour une vingtaine de marron chaud pour le petit Leo qui semblait être émerveillé par ce fruit incroyable. Le petit garçon partagea son goûter avec les autres enfants du quartier. Tandis que les regards noirs, des regards incendiaires des habitants du quartier pesait sur le pauvre marchand, un homme ayant le même âge que Jean arriva à son tour. A l'opposé de l'accordéoniste, cet homme avait un grand manteau de luxe, des bague à chaque doigt, une écharpe magnifique faite en soie. Il était accompagnée d'une petite fille à peine plus âgée que Leo. Elle était enveloppé d'un magnifique manteau rouge avec une capuche et un semblant de fourrure blanche tout autour. Elle possédait des gants blancs et une écharpe à pompons blancs. Elle regardait son grand-père en lui tenant la main, elle se demandait se qu'ils faisaient ici dans ce quartier.
"Jean ? C'est bien toi Jean l'accordéoniste ?"
demanda le nouveau venu. L'accordéoniste se retourna pour voir un vieux ami d'enfance. Eric. Le fils de la marchande de bonbons.
"Eric, je suis heureux de te voir ici. Mais qui est la jeune demoiselle qui t'accompagne."
Un peu timide, la petite fille possédant de beaux cheveux ébènes et des yeux bleus se présenta sous le nom de Lucie, la petite fille de Eric. Elle sourit de toutes ses dents vers Jean et les autres enfants.
"Mais que faites-vous ici ? Tu ne devais pas être à New-York pour vendre les bonbons de ta société."
Eric sourit en regardant son ami.
"Si, mais j'ai chargé mes enfants de prendre les rennes pour quelques temps. Ils auront fini avant Noël et reviendront en France. Alors j'ai voulu voir si tu étais toujours là pour écouter une histoire." "Bien sur, je vais vous la raconter."
Mais avant qu'il puisse ne commencer ses accords, Eric arrêta son ami.
"Attend veux-tu ? Avant de commencer à chanter, il faudrait faire comme dans l'ancien temps, offrir quelque chose à manger à ceux qui vont t'écouter."
Rapidement Eric s'approcha de Philippe et sorti une grosse liasse de billet.
"Écoute jeune homme, offre à tous les habitants de ce quartier des marrons, en échange je te donne 1000 €."
En voyant cette somme, le jeune Philippe se senti honteux de pouvoir prendre tout cet argent. Il baissa la tête avant de lui dire :
"Monsieur, je vous remercie de votre gentillesse, mais tout ce matériel ne vaux pas autant. Il vaut bien moins, vous pourriez faire plaisir à votre petite fille en offrant d'autre chose avec votre argent."
"Oui, mais je vois que tu en a besoin. Tu as des trous à tes chaussures. Ton pantalon est entièrement couvert de poussière. Tes gants sont bien trop petits, et ton pull bien trop grand. Prends cet argent et si tu ne le fais pas pour toi, fais le pour ta famille."
Philippe ne put alors refuser cet offre en imaginant offrir à sa famille un Noël comme il ne pouvait pas se permettre habituellement. Il distribua alors les marrons à tous les habitants du quartier qui désormais pouvait déguster les marrons généreusement offert par Eric, tout en écoutant le chant de Jean.
Et l'histoire qu'il racontait n'était pas si éloigné de se qu'il se passait aujourd'hui. C'était en Italie, la grande péninsule italienne en forme de botte percutant un gros cailloux. Dans une petite ville du nom de Bussetto, il existait un orphelinat ou les enfants qui venaient de perdre leur parents à cause de crime de guerre, de meurtre, de maladie ou par simple abandon venait de se retrouver. Les enfants vivaient dans cet établissement jusqu'à leur majorité et s'il n'avait pas été adopté entre temps, alors ils étaient envoyés dans la vie active. Le directeur de cet établissement se prénommait Giuseppe. C'était un homme de la quarantaine d'année qui avait été commissaire de police avant de se tourner vers le social. Il avait vu tellement d'horreur, tellement de pleurs pour ses enfants qu'il avait décidé de les aider autrement que par résoudre des crimes à longueurs de journées. Ainsi, avec les économies qu'il avait, il faisait fonctionner le système. Héritant d'une grande fortune laissé par ses parents, il l'utilisa pour le confort, le soin et l'éducation des enfants qui nommèrent Giuseppe : Nonno Giu.
Hélas, Giuseppe n'avait lui même aucun descendant, il vivait seul avec ses orphelins et quelques bénévoles ou même des employés. Mais jamais de personnel ne restait avec lui et les enfants lors des fêtes de Noël. Il surveillait les comptes pour offrir à chaque enfant un anniversaire fantastique, mais il savait qu'à Noël il ne pouvait pas en faire autant. A chaque année il offrait un petit paquet de bonbons aux enfants en faisant croire que Babo Natale était passé les voir. Évidement les plus grands avaient bien conscience que c'était Nonno Giu qui les leur offrait, mais ils ne disaient rien, pour laisser la magie fonctionnait encore dans l'esprit des plus jeune.
Et puis un beau jour, la veille de Noël, Nonno Giu avait décidé d'emmener les enfants au centre ville de Bussetto. Là, les enfants virent un grand sapin de Noël être dressé sur la place. Il n'y aurait pas de neige cette année non plus, seulement le beau sapin qui s'illuminait devant leur yeux. Et puis, alors que Nonno Giu allait demander aux enfants les plus âgés de garder un œil sur les plus petits pour chercher des bonbons, il entendit une voix féminine derrière lui. Une femme, la quarantaine, ayant des formes, une chevelure ébènes, des yeux noisettes, le teint halé alerta Nonno Giu.
"Eh bien mon bel homme. Vous en avez des enfants dites-donc. Vous êtes bien le Nonno Giu n'est-ce pas ?"
demanda la femme faisant retourner non seulement le concerné mais tous les enfants l'accompagnant aussi.
"En effet, je suis Giuseppe, le directeur de l'orphelinat et..."
commença Giuseppe avant d'être prit dans les bras de la bonne femme.
"Je suis très heureuse de vous rencontrer. Je m’appelle Francesca, je tient une petite boutique de bonbons pas très loin d'ici et j'aimerais vous inviter vous et vos petits chez moi."
Intrigué par cette proposition, le directeur vit luire les yeux des enfants qui étaient à ses côtés. Prudent il accepta la proposition, à condition de leur dire pour quelle raisons elle les inviter.
"Je vous ai vu aider tellement de gamins dans la rue. Vous n'hésitez pas une seule seconde, alors comme vous, j'aime faire plaisir aux enfants en leur offrant des friandises. Allez venait gouter mes enfants."
Aussitôt dit, aussitôt fait. Le directeur et les enfants se dirigèrent vers la boutique de bonbons de Francesca. C'était semblable à un grand herboriste, mais à la place de voir à chaque étagère des herbes médicinales, ce fut des nombreux bonbons qui étaient présent. Un bocal de guimauve, un bocal de chocolat, un bocal de petits bonbons à la fraises. Les parfums de toutes ses friandises embaumé la maison. Mais la maitresse des lieux leur dit qu'il y avait un plus beau cadeau pour eux.
"Je l'ai préparé exclusivement pour vous. De nombreux acheteurs voulaient me le prendre, mais j'avais prévu depuis le début de vous l'offrir."
sourit Francesca, avant d'ouvrir son atelier de cuisine où se trouvait sur le sol une maison de pain d'épice, de chocolat, de bonbons divers et variés qui entourait la petite maison. Aussi haute qu'un enfant de dix ans, elle pouvait accueillir au moins 5 ou 6 enfants à l'intérieur. Impressionner par ce magnifique cadeau, les enfants hésitèrent à le toucher. Ils regardaient Francesca comme pour se demander si tout ceci n'est pas un rêve.
"Allez y les enfants, régalez vous!!! C'est la Nonna Fran qui vous l'offre. Joyeux Noël d'avance!!!"
Tous en chœur, les enfants remercièrent la Nonna Fran avant de s'attaquer à leur cadeau. Ils se partagèrent les parties qu'ils préféraient. Les plus grands se forçaient pour manger les morceaux que les plus petits n'aimaient pas. Se tournant vers cette inconnue, Giuseppe demanda à Francesca des explications.
"En réalité, je vous connais depuis très longtemps. Je vous ai toujours aimé. Mais votre cœur était pour les enfants. Alors pour mieux vous comprendre, et comprendre le cœur de ses enfants, j'ai décidé d'apprendre à réaliser ses petites friandises, les douceurs des hivers, printemps, été et automne.En apprenant, j'ai comprit cette joie de voir les enfants sourire et rire. Un petit câlin de la part de quelqu'un peut apaiser de triste souffrance, tout comme un délice sucré peu rassurer un instant aussi un peu triste. Alors même si nous ne pouvons pas nous aimer, je souhaiterais vraiment que l'on puisse travailler main dans la main pour aider ses petits. Je leur fabriquerai des bonbons rien que pour eux et en échange, j'aimerais que les plus grands puissent m'aider dans la boutique et apprendre la confection des bonbons."
Giuseppe accepta la proposition de Francesca avec grands plaisirs. Et depuis, l'homme n'avait plus peur pour le futur de ses enfants une fois que ces derniers partiraient dans le monde du travail, car Francesca leur avait offert le courage de créer des friandises, l'ardeur au travail, le sens commercial, ce qui leur permis de leur ouvrir des portes dans leur futur métier au sein d'entreprise, et certains décidèrent de rester avec Francesca pour travailler à la confiserie.
A suivre...
_________________
"Après être enfermée pendant des années, je dois à nouveau te rechercher, ma soeur, ma reine...Mon espoir. Pardonnez moi gardiens, je dois la ramener."
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Kavitchie
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Jeu 6 Déc - 18:45
7 : Guitare
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Une nouvelle journée venait de commencer dans la capitale Française. Jean avec son petit accordéon, son assistant Leo était à ses côtés quand l'homme s'installa devant la foule de gens qui l'attendait. Cependant en parcourant toutes les ruelles pour venir le cherche, Leo avait rencontrer de nombreuses personnes, dont certains étrangers à la peau halée, les yeux noirs, les cheveux nuits, portant une guitare en main et chantant quelques chansons dans un langage inconnu pour le jeune garçon. En revenant avec son maître, Leo avait demandé à Jean l'origine de ces personnes. En écoutant leurs chants, Jean reconnu la langue d'origine, le Mexicain. Se souvenant de cela, il se rappela d'une histoire d'un jeune mexicain. Il décida de la raconter cette journée comme un calendrier de l'avent.
C'était un jour non loin de la veille de Noël. Dans un petit quartier entre les cartelles de la drogues, la prostitution, les différents meurtres, il existait un jeune garçon d'à peine 15 ans. Il avait un beau physique et une voix magnifique. Cependant, il ne vivait qu'avec son jeune frère de 8 ans et chanter tous les soirs dans des cafés, des bars, dans différents endroits où son chant était apprécié et permettait de lui subvenir à ses besoins. Mais cela était compliqué à permettre à son frère et lui de vivre normalement, en évitant les différents obstacles sur leur route. Ce n'était pas la joie tous les jours, mais à chaque fois le grand frère Orlando offrait à son petit frère Luis un petit chant. La voix raisonné dans les murs, le plafond. Jamais aucun voisin n'avait eu à se plaindre. Ils étaient au contraire bien heureux d'avoir une bonne ambiance dans ce quartier de la ville emprisonné par les mafieux. Un jour hélas, le boss du quartier passa avec ses hommes et tous armés. Il se prénommait Emilio. Il était très costaud, visiblement rien ne lui faisait peur. Il avait visiblement le temps de passer dans le quartier pour réclamer de l'argent à tous ceux qui habitaient dans son territoire. Maintenant, il regardait Orlando qui protéger son petit frère.
"Alors mes mignons...Vous vous êtes bien cachés pendant quelques années à mon regard. Votre mère était plus simple à trouver."
souffla Emilio.
"Ma mère se droguait, elle est morte d'une surdose."
"Oui, mais il faut quelqu'un pour lui fournir sa drogue. Et je pense que tu es assez intelligent pour comprendre se qui s'est passé."
Orlando respira bruyamment. Il savait qu'il devait faire au plus vite pour protéger son petit frère et s'enfuir. Il observa les gardes du corps de Emilio, comme pour essayer de voir une faille dans leur posture. Mais rien ne semblait indiqué qu'il allait pouvoir passer facilement, encore plus avec un enfant dans ses bras. Soudain, il senti le vent s'engouffrant dans la pièce. La fenêtre était encore ouverte et des cages d'escaliers étaient visibles. Cela était risqué, mais Orlando attrapa une petite capsule qu'il avait fabriqué avec l'aide de son petit frère. Ils l'utilisaient habituellement en cas de petite fuite, et non de grandes histoires avec la mafia. Cependant, il n'avait pas le choix. Il attrapa la capsule avant de la jeter brutalement au sol soulevant un nuage de fumée, empêchant Emilio et ses hommes de voir. Habitués, Orlando attrapa son frère et tous deux sautèrent vers la cage d'escalier.
"NE LES QUITTER PAS DES YEUX!!"
s'énerva Emilio, alors que ses propres hommes n'arrivaient pas à voir correctement, ayant encore la fumée dans leurs yeux. Rapidement, les deux frères arrivèrent vers le rez-de-chaussé. Alors que Orlando semblait chercher une voiture pour s'enfuir. Mais il était déjà trop tard que les hommes d'Emilio étaient arrivés.
"C'est fini!! Rends-toi !!"
Orlando priait en lui-même en espérant pouvoir protéger son frère avant tout. Il avait prit sa guitare avec lui, prêt à donner son instrument précieux, celui qu'avait laissé son père avant de disparaître. Orlando ne se souvenait pas de son visage. Même en ce jour qu'il croyait être le dernier aujourd'hui, il n'arrivait pas à se souvenir d'un moment véritablement heureux avec sa mère, ni son père. Juste une chanson mexicaine.
"Tu as droit un dernier mot avant d'être tuer."
Orlando sourit. Il n'avait pas trop le choix, il voulait redonner courage aux habitants du quartier. Il chanta une chanson rempli d'espoir, de lumière, de vie et de courage. La chanson une fois fini, il ferma les yeux pour imaginer la vie qu'il aurait pu avoir s'il avait vécu dans un autre quartier. Alors qu'il pensait qu'il allait mourir, il entendait la sirène des policiers. Rapidement, le jeune garçon attrapa son frère et le plaqua au sol, tandis que des policiers arrivèrent, braquant leur armes sur les mafieux du coin. Visiblement l'arrivé de ses sauveurs étaient arrivés à temps. Le combat ne dura pas longtemps, les policiers furent mieux préparer que les ravisseurs et les arrêta rapidement. Le chef de la brigade arriva, c'était un homme de la quarantaine qui observa les deux enfants. Il frotta leur tête avant de leur demander.
"Est-ce que tout va bien les enfants ? Vous habitez seuls ?"
Demanda le policier. Luis refusa de pleurer en restant coller contre son grand-frère qui du répondre à sa place.
"Mon frère et moi avons perdu notre mère il y a quelques années. Mon père a disparu...Depuis la naissance de mon petit frère."
souffla Orlando avant de pointer l'ancienne carte d'identité de sa mère qui est morte désormais. Le policier resta sans voix. Cette femme, il l'a connaissait bien, même très bien d'ailleurs. Il regarda les enfants droits dans les yeux, ignorant encore comment apprendre à ses derniers la nouvelle.
"Mes enfants, je crois que vous ne vivrez plus seul désormais. Je crois que connaître bien votre père."
souffla le policier, redonnant un peu d'espoir aux enfants. Il proposa aux enfants de le rejoindre dans le centre de police. Il leur donna des boissons chaudes et offrit à ses derniers des bonbons. Ils restèrent seuls afin de pouvoir parler tranquillement.
"Alors où est notre père ?"
demanda Luis un peu timide.
"Pour tout commencer, votre père était très attaché à votre mère, mais il ne connaissait pas l’existence de ses enfants. Il aurait aimer être avec vous. Il savait que votre mère était une droguée et elle lui promettait à chaque fois d'arrêter. Mais visiblement c'est ce qui l'a tué."
"Qui est notre père ?"
s'énerva Orlando, ne comprenant pas où il voulait en venir.
"Je...Je suis votre père. J'ai rencontré votre mère lors d'une enquête policière. C'était la meilleure amie de ma petite sœur. Et finalement elles avaient arrêté de se voir car elle avait une mauvaise influence. Mais aujourd'hui, je voudrais vous aider. Je sais que je ne pourrais pas rattrapé toutes ses années perdues. Pouvez-vous m'accepter comme votre père ?"
Orlando sourit et finalement il attrapa Luis et le policier.
"Tout se que je souhaite c'est de pouvoir offrir une magnifique vie à mon frère."
Ainsi, la famille réuni ils pouvaient vivre leur premier Noël ensemble.
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Ven 7 Déc - 19:23
8 : Hibou (Le conte du prince Hibou.)
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Encore une belle journée d'hiver qui s'annonçait en ce jour de l'avent. Comme toujours, notre accordéoniste prit son instrument pour s'installer sur la petite place du quartier, patientant l'arrivée des petits et des grands. Il fallait avouer, que aujourd'hui, Jean avait promis une histoire fantastique et fabuleuse, un conte que les enfants, ni leurs parents n'avaient entendu parler. Quelques accords furent jouer avant de pouvoir éclaircir sa voix pour se lancer dans le conte du jour.
C'était dans un pays aussi froid que le temps actuel. Un pays du Nord. La Norvége. Les paysages enneigé y étaient fabuleux. Dans un petit village, au fond d'une forêt habitée une petite fille possédant comme prénom Lucie. Elle était un peu timide, avec ses cheveux roux, ses tâches de rousseurs, sa petite taille et ses yeux noisettes. A chaque fois que les enfants du village la voyaient ils crièrent en lançant des boules de neige : "v'là la carottes, v'là la carotte." Les adultes n'étaient guère plus clément avec la petite fille de Huit ans à peine. Les mères de familles qui allaient rechercher leurs enfants à l'école murmuraient entre elles qu'elle ne devait pas être la fille de ses parents. Car eux possédaient une grande beauté depuis leur plus jeune âge, mais aussi qu'aucun membre de la famille ne possédait des cheveux comme les siens. La petite Lucie n'arrivait jamais à se défendre aussi bien contre les adultes, que les enfants. Et même devant ses parents, elle ne disait rien de se qui se passait de sa journée, afin d'éviter que son père n'aille à la rencontre des parents et enfants pour leur dire se qu'il pensait. Comme à son habitude, une fois les devoirs fait, son petit lit rangé, ses jouets triés dans le coffre à jouet, Lucie observa le ciel blanc, qui semblait se fondre avec l'horizon. Souvent, la jeune enfant rêvait de pouvoir voler dans le ciel, observant de haut tout se qui se passe en bas. Se laissant porter par le vent. Elle s'imaginait entrain de toucher les nuages, dire bonjour au soleil, et bonne nuit à la lune avant de rentrer chez elle pour se reposer. Soudain, le temps changea. Le ciel blanc laissa apparaître de gros nuage gris menaçant tout le village et les maisons. Une tempête de neige se leva, empêchant de voir quoique se soit devant eux. Rapidement, la petite fille ferma ses volets en bois afin d'empêcher la neige d'essayer d'ouvrir la fenêtre et aux grêles de briser le verre. Une fois dans le noir, elle alluma une petite bougie pour se rendre à l'étage inférieur, auprès de ses parents. Elle vit alors sa mère devant la cheminée, l'air visiblement inquiet.
"Maman...Maman...Qu'est-ce qui se passe ?"
demanda la petite Lucie en collant son visage contre l'épaule de sa mère.
"Rien. Ne t'inquiète pas Lucie."
"Mais où est papa ?"
La mère dégluti à ses propos et ne savait pas comment aborder le sujet avec sa petite fille. Mais, elle lui avait toujours promis de lui dire la vérité quoi qu'il en coutait. C'était un peu le credo de la famille.
"Ma chérie écoute. Papa est allé aider les gens du village. Des enfants sont partis faire de la luge dans la forêt et ne sont pas rentrés avant la tempête."
souffla la mère de famille en caressant les cheveux de sa chère et tendre petite.
"Mais c'est affreux!! Il faut aller les aider!!!"
La petite fille ne put se détacher de sa mère, car cette dernière la tenait solidement dans ses bras.
"Non, pas toi. Je veux que tu reste ici. Si jamais tu étais portée toi aussi disparue. Je...Je ne suis pas sure que je serais tenir..."
A peine la mère eut-elle fini sa phrase que la porte s'ouvrit violemment. Une ombre fut visible, puis mère et fille purent distinguer la silhouette de leur mari et père. Visiblement fatigué et essoufflé.
"Nous avons trouvé deux enfants dans la forêt. Mais il en manque toujours un à l'appel. Il s'agit du petit Benoit. Le fils du maire. Nous allons reprendre quelques forces, dés que la tempête aura cesser nous retournerons à sa recherche."
La mère de famille prépara alors une soupe bien chaude pour offrir à son mari et réchauffer sa fille. Lucie connaissait bien le petit Benoit. C'était un camarade de classe qui était assez connu dans tout le village. Outre qu'il soit le fils du maire, c'était aussi un garçon exemplaire. Il avait des bonnes notes dans toutes les matières. Il aidait les personnes âgées quand ils en avaient besoin. Quand il fallait cueillir des fruits et des légumes dans les champs, il était le premier à venir après les cours pour aider les agriculteurs du coin. Et surtout, il était l'unique enfant du village qui ne se moquait pas de sa couleur de cheveux. Dans un petit coin de sa tête, Lucie était vraiment triste pour son camarade de classe. Elle se promit d'essayer de l'aider. Une fois la soupe avalée, elle demanda la permission de sortir de table et se dirigea dans sa chambre. Elle prépara quelques affaires qu'elle cacha en dessous de son lit, prit un livre et attendit l'arrivé de ses parents. Le père ne tarda pas à venir lui poser un petit baiser sur le front, lui promettant de revenir sain et sauf, ainsi que son camarade de classe. Puis il ferma la porte. Ce fut ensuite au tour de la mère qui allongea la petite fille, la borda dans son lit et lui chanta une berceuse pour qu'elle s'endorme.
Faisant semblant de plonger dans un profond sommeil, la petite fille ferma les yeux. La mère de famille posa un tendre baiser sur le front de sa fille et souffla la petite bougie. Puis elle quitta la chambre discrètement. Elle parla ensuite avec son mari pour comprendre les démarches qu'ils allaient réaliser pour retrouver le petit Benoit.
"Nous retournons dans la forêt."
"Mais on raconte qu'une étrange femme y vit, ainsi que des ombres bizarre. Un prince d'un pays voisin s'y est même perdu il y a quelques temps et plus personne ne l'a revu."
"Ce n'est que des rumeurs. Je te promets que l'on retrouvera Benoit plus vite que tu ne le pense." "Alors je viens avec toi."
Lucie écouta, les yeux fermés les discussions de sa mère et de son père. Elle espérait secrètement que ses deux parents partiraient, pour la laisser seule. A son tour elle partirait aussi à la recherche de Benoit. La mère de famille réussi à persuader son mari qu'il fallait partir ensemble, laissant la petite dormir. De toute manière, avant de partir dans la forêt, ils iraient prévenir la grand mère du village pour venir garder la petite. La porte claqua dans l'entrée et un bruit de serrure se fit entendre. Lucie entendit l'ensemble des petits bruits qui lui indiqua qu'elle pouvait se préparer. Elle attrapa ses affaires, les enfila le plus rapidement possible. Elle prit son sac avec quelques gâteaux, de l'eau, une couverture. Elle enfila son gros manteau blanc, ses bottes, son écharpe grise et ses gants. Et elle attrapa dans sa poche un double des clés qu'elle avait reçu de la part de sa mère, où cas où ses parents auraient un problème. Respirant un bon coup, elle tourna la serrure et s'engouffra dans le froid. La tempête avait cessé, mais désormais c'était la nuit qui régnait. La petite fille avait prit une lanterne avec sa bougie. Elle ferma la porte à clé, garda le petite clé dans son sac et partie seule dans la forêt. Ses parents lui avaient raconté qu'ils y avait des loups qui mangeait les petites filles pas sages. Que si elle s’aventurait toute seule, alors elle pouvait ne plus revenir vers eux. Mais la petite Lucie ne voulait pas se rappeler de tout cela. Elle tenait fermement la lanterne et son sac pour entrer dans la forêt. Il n'y avait aucun bruit. Personne ne semblait vivre dans cette forêt. Et ce silence pesant, semblait d'avantage effrayé la petite fille, plus que le fait qu'un loup puisse y vivre. Cependant, Lucie gardait courage, elle voulait retrouver à tout prix son ami Benoit. Jamais elle ne l'abandonnerait. Au fond d'elle, une petite pensée traversa son esprit. Si c'était elle qui avait disparue, il y aurait moins de monde qu pour le petit Benoit. Pourtant ce n'était pas de la jalousie qui traversa l'esprit de la petit fille à cet instant. Plutôt un sentiment de tristesse et de solitude. Si elle avait disparu, les enfants ne pleuraient pas. Si elle avait disparu, les autres parents n'aideraient pas la famille de Lucie.
"Bon, je vais pas pleurer maintenant."
souffla Lucie en s’apercevant que la lune fut cachée et qu'un petit bruissement de feuilles se fit entendre. Elle tourna la tête dans tout les sens, en craignant de voir un animal sauvage s'attaquant à elle. Son cœur battait à cent à l'heure. Mais dans sa petite tête, la fille ne désirait rien d'autre que retrouver son ami.
"Je n'ai pas peur de toi bête sauvage!!! Montre toi!!!"
Tandis que la petite fille était dans la forêt, ses parents s’aperçurent de sa disparition. Étonnés, de voir qu'elle s'était aventuré en plein hiver, en pleine nuit, ils allèrent de suite demander aux autres parents du village s'ils l'avaient vu.
"Non, malheureusement. Nous étions entrain de nous restaurer pour aller sauver le petit Benoit."
Soudain une pensée traversa l'esprit des deux parents. Et si la petite fille était partie seule dans la forêt pour aller chercher son camarade. Rien qu'à l'évocation de cette idée, les enfants présents furent étonnés. Cette petite fille si timide aurait finalement entrer dans la forêt. Cette forêt qui effrayait tellement les enfants, qu'à peine eurent-ils mit un pied à l'intérieur qu'ils en ressortait aussitôt. Seul Benoit avait osé s'aventurer racontant qu'il viendrait sauver un prince dans cette forêt.
"Allons dans la forêt!!!"
s'écrièrent les adultes en attrapant leur affaire pour pénétrer à leur tour. Pendant ce temps, la petite fille fut surprise de se retrouver face à un magnifique hibou possédant un manteau de différents camaïeu de marrons. Passant du plus foncés au plus clair. Le hibou tourna sa tête d'un sens puis d'un autre. Ses grands yeux or observait la petite fille qui avait pénétré dans la forêt.
"Désolé de vous déranger Monsieur le Hibou. Mais je recherche mon ami. Benoit. C'est un garçon de mon âge. L'auriez-vous vu ?"
Le hibou sauta d'une branche à une autre, s'approchant doucement de la demoiselle, qui put s'apercevoir que l'animal avait une pâte blessée. Aussitôt, la petite fille attrapa un petit mouchoir.
"Attendez monsieur le Hibou. Je vais vous soigner."
sourit la petite fille. Elle avait l'habitude de parler avec les animaux, même si ces derniers ne lui répondaient pas humainement parlant. Mais, cela la détendait. Elle se sentait comprise quand un cheval faisait de son corps un petit lit pour une sieste. Elle sentait sa tristesse s'envolait quand un chien posait sa tête sur son épaule. Elle se sentait joyeuse quand les oiseaux dansaient avec elle. Alors cela ne la gênait nullement d'être insulter de folle quand elle parlait avec les animaux. Sauf que cette fois ci elle ne s'attendait pas à recevoir une réponse de ce hibou.
"Je te remercie gente demoiselle." "Tu...Tu parles ?"
s'étonna Lucie en ouvrant des yeux aussi grands que ceux du Hibou.
"Oui. Je m'appelle Louis. Je suis le prince Hibou. Enfin le royaume se nomme Hibou. Mais alors que j'étais venu explorer cette forêt pour voir le reste du monde, une sorcière m'a jeté un sort et m'a changé en Hibou." "Oh!!! Alors Benoit avait raison!!! Vous êtes vraiment un prince!!"
souffla Lucie avant de se souvenir de sa mission première.
"Oh!! S'il vous plaît!! Vous aviez déjà du voir mon ami Benoit. Je suis à sa recherche!!!" "Oui, je le connais très bien. Il voulait lever ma malédiction avec des amis. Mais malheureusement ses amis ont rebroussé chemin quand la sorcière a lancé sa tempête de neige. Benoît à continuer d'avancer." "Il faut aller l'aider!!! Si vous m'emmener auprès de lui, je pourrais peut être l'aider à vous défaire de cette malédiction." "Mais tu es si petite."
souffla le Hibou.
"Je veux y aller." "Tu tremble de froid." "Je veux y aller." "Tu es fatiguée." "JE VEUX Y ALLER!!"
continua à crier la petite fille, le regard déterminé. Ce n'était plus la petite fille timide que tout le monde connaissait. Le hibou soupira avant de siffler dans la nuit. Brusquement un petit lapin blanc sorti sous terre. Un renard blanc, ainsi qu'un petit écureuil roux qui sauta sur l'épaule de la petite Lucie.
"Tout comme ton ami Benoit, tous les animaux qui vont nous accompagnez, sont mes amis qui ont tenté de me sauver. Si tu crois fort à ton ami, à l'envie de nous transformer en Humain, alors je crois que je pourrais t'y emmener."
Le cœur plus chaud que d'habitude, le rouge sur ses joues, la petite Lucie serra les poings et déclara fièrement :
"Je veux y aller et vaincre la sorcière. Je vous libérais tous de cette malédiction."
Alors qu'elle venait de faire sa déclaration, les arbres formèrent une sorte d'arche, une sorte de porte de lumière. A travers cette dernière, Lucie ne pouvait rien voir, mais dans son cœur, elle sentait que derrière cette lumière se trouverait Benoit.
"Allons y!!"
s'écria-t-elle en traversant le halo de lumière. Une fois la lumière traverser par la petite fille et les animaux, l'arche faite par les arbres et la lumière disparut. Ce fut trop tard pour les parents de la petite fille qui la loupa de quelques secondes prêt. Ils avaient bien entendu la voix de leur fille, mais hélas ils n'avaient rien trouvé. La peur les tenait, tandis que le maire posa une main réconfortante sur l'épaule de son ami.
"N'ayez pas peur. Je pense que votre fille et mon fils iront très bien. On va les retrouver."
Les pères de famille tentaient de se rassurer au mieux en croyant réellement que leurs enfants allaient revenir. Le halo de lumière traversé, Lucie arriva dans un autre endroit enneigé. Une maison faite de pains d'épices, de chocolat, des différentes friandises qui maintenaient le toit et les murs. Un petit chemin fait de guimauve les accueillait vers le bas de la porte où une vieille dame grommelait. Elle semblait avoir plus de 100 ans. Elle possédait un nez crochus, chaque doigt possédait des griffes, ses yeux étaient rouges sang, il lui manquait à son sourire de nombreuses dents, et sa peau se plissaient à de nombreux endroits sans pouvoir revenir en place. Comme les plis d'un lit à qui on arriverait pas à l'étirer pour enlever ses plis. Et à ses pieds se trouvait le jeune Benoit, ventre à terre, le visage contre le sol, les yeux clos.
"BENOIT!!"
s'écria Lucie, attirant l'attention de la sorcière.
"Encore un enfant ? Une fillette ?"
souffla la sorcière en pointant un doigt la jeune fille.
"Ne...lui...faite pas de mal..."
murmura Benoit en entrouvrant un œil.
"BENOIT!!!"
s'écria de nouveau Lucie en s'approchant du jeune garçon. Mais la sorcière ne voulait pas laisser la petite fille regagner les côtés de son ami. Du bout de ses doigts une étincelle jaillit. Puis de cette étincelle la foudre fit son apparition.
"ATTENTION!!!"
s'écria Louis le prince Hibou en poussant la demoiselle, lui évitant de se prendre une décharge électrique.
"Toi!!!! Sale bête!!!"
souffla la sorcière, en regardant le Hibou.
"Comment je peux vaincre cette sorcière ?"
demanda Lucie en regardant les animaux.
"Tu as le cœur pur jeune fille."
commença le petit lapin, avant d'aller sous terre pour creuser quelques trous afin de piégé la sorcière.
"Tu es courageuse."
continua le renard blanc, avant de grimper dans les arbres faisant tomber de la neige sur la tête de la sorcière.
"Tu es généreuse."
sourit le petit écureuil en sautant de branches en branches pour récupérer des noisettes et de les lancer sur le nez de la sorcière. Puis le Hibou se posa sur les genoux de la petite fille, avant de caresser doucement sa joue.
"Que ressens-tu pour Benoit ?"
demanda-t-il.
"Ce que je ressens ? Je...Je suis rassuré quand il est à côté de moi en classe, tout comme quand je dors avec les chevaux. Je suis soulagé quand il me caresse la tête quand je pleure, comme quand mes chiens posent leur tête sur mon épaule. Je suis joyeuse quand on joue et on travaille ensemble, comme quand je danse avec les oiseaux...Je veux rester à tout jamais vivre avec lui. JE VEUX RESTER AVEC TOI BENOIT!!! JE T'AIME!!!"
"PAS CA!!!"
s'écria la sorcière, alors qu'une lumière éblouissante s'échappa des quatre animaux. Chacun perdirent leur apparence bestiale pour devenir des beaux jeunes hommes adultes, tous ayant la vingtaine, visiblement prêt à rendre les coups à la sorcière.
"Sorcière, tu nous a joué un mauvais tour, et tu voulais t'en prendre à des enfants. Nous allons te bannir de cette forêt à tout jamais."
Ensemble les trois chevaliers et le prince tendirent chacun une épée fait de fer blanc qui s'illumina dans le ciel, une aura semblable à cette du halo de lumière qu'ils avaient traversés apparut et forma alors une sphère autour de la sorcière avant de l'envoyer droit dans le ciel pour devenir aussi petite qu'une étoile dans le ciel. Une fois la sorcière disparut, la forêt reprit son apparence d'avant, les parents virent devant leurs yeux apparaître leurs enfants enlacés l'un contre l'autre, tandis que le prince fit à son tour apparition.
"Je crois que vos parents doivent s'inquiéter pour vous. Merci de nous avoir délivrer. Nous devront rentrer maintenant."
Benoit ouvrit les yeux et attrapa rapidement la cape du prince avant que ce dernier ne les quitte, d'une voix faible il demanda :
"Comment a-t-on réussi à vous libérer ?"
Le prince sourit aux deux enfants, il s'abaissa à leur hauteur en leur caressant les cheveux à chacun.
"Seul un amour enfantin, un amour qui durera dans le temps, un amour pur pouvait nous délivrer. Inconsciemment toi et Lucie vous l'aviez senti et vous êtes venu nous aider. Un jour nous vous emmèneront dans notre royaume."
sourit Louis, avant d'ouvrir avec son épée un nouveau cercle lumineux où des elfes entrain de créer des jouets et un gros bonhomme rouge à la barbe blanche semblait les attendre.
"A bientôt les amis!!"
A suivre...
_________________
"Après être enfermée pendant des années, je dois à nouveau te rechercher, ma soeur, ma reine...Mon espoir. Pardonnez moi gardiens, je dois la ramener."
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Kavitchie
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Date de naissance : 21/07/1990
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Sam 8 Déc - 19:14
9 : Icône
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Le soleil peinait à se lever dans les ruelles de Paris. Les nuages avaient une couleur rose magenta, se colorant à d'autres endroit d'un orange crépusculaire. Le ciel commençait à reprendre des couleurs vives, montrant un paysage fabuleux. Jean marchait tranquillement, l'instrument en main. Il était parti réveillé les nombreux habitant du quartier avec une petite chanson d'amour. D'un amour incroyable et si vrai. Il était aussi frais que cette nature actuelle. Leo s'était levé rapidement pour aller le chercher et admirer ainsi lui aussi le magnifique spectacle que la nature laissé voir. Et maintenant Jean allait se mettre à chanter.
C'était dans cette même période d'hiver, au Canada. La neige était tombée. Pourtant le ciel n'était pas blanc gris, il ressemblait au ciel actuel de paris. Les nuages variant de la couleur magenta au orange, jusqu'au petit blanc bleu. Un jeune homme de 25 ans admirait ce beau spectacle que lui offrait la nature. Quand soudain, il entendit son téléphone portable vibrant dans sa poche. Tout doucement, il l'ouvrit et vit une petite icône avec une enveloppe indiquant qu'il avait reçu un nouveau message. Il l'ouvrit et vit qu'il s'agissait d'une jeune femme qu'il avait rencontré sur le net, via un site pour célibataire. Il ouvrit la petite enveloppe, où était inscrit un message spécifique pour lui. "Noël approche Eliott. Je voudrais t'offrir ton cadeau pour cette période de l'année, mais en même temps, j'aimerais que tu joues à un jeu de piste avec moi. Es-tu prêt à t'amuser ? Adeline." Eliott observait le message, ils ne se connaissait que depuis cet été, mais étrangement, il avait été attiré par cette jeune femme, par sa bonté, sa manière de tourner n'importe quelles situations ennuyeuse en un jeu rigolo. Elle avait cette imagination débordante qui faisait d'elle une créatrice hors paire. Ainsi, il ne risquait pas de s'ennuyer, et l'idée de gagner son cadeau en suivant un jeu de piste lui plaisait bien. "Bonjour Adeline, Je suis content d'avoir de tes nouvelles. J'accepte le jeu. Dis moi juste les régles et ce que je dois faire." Il ne fallut que quelques minutes d'attente pour le jeune homme avant de recevoir un nouveau message de la part de son admiratrice. "Très bien le jeu commence dès à présent. Tu vas devoir trouver à chaque fois une icône, la première je te la décrirais, et à chaque emplacement tu rencontrera un de mes amis pour trouver l'icône suivante. Jusqu'à ton cadeau. Tout d'abord tu dois aller en ville, une fois là bas, envoie moi un message." Eliott rentra chez lui, prit sa voiture et se rendit en ville. Ce n'était pas une grande ville comme le québec, mais il y avait tout de même de quoi se restaurer, de quoi lire, voir des films, une ville comme de nombreuses dans ce monde. Une fois garé sur un parking il envoya un petit message à Adeline lui indiquant son arrivée. "Très bien. Maintenant je te décris ta première icône. Je ne te donnerais aucun autre indice. Alors, c'est aussi doux que le coton, aussi mignon qu'un oisillon, aussi chaud qu'une couverture, et beaucoup d'enfants le garde auprés de lui pour dormir. Cependant cette icône n'est pas un objet mais une enseigne de quelque chose qui se boit. Bon courage à toi. Adeline." Ce fut le seul message qu'elle lui avait laissé. Il lui avait renvoyé un message pour signaler qu'il se mettait en route, mais il n'eut aucun accusé de réception. Soit elle avait coupé son téléphone, soit elle ne répondrait à aucun message jusqu'à la fin de la chasse au cadeau. Il entama alors les recherches de cette première icône. Il avait déjà une petite idée de quels genre de boutique, d'emplacement où il se rendrait. Les cafés, les restaurants et tous les marchands de boissons chaudes. Il savait qu'Adeline appréciait grandement les thés, les chocolat chauds en cette période de l'année, et parfois des cafés, qui étaient peu amer, ayant parfois un petit goût de Noisette. Il se mit à tourner en ville. Il trouva un premier café, ayant comme icône un grain de café. Pour lui, cela ne rassemblait pas assez de critéres. Les enfants ne prendrait pas une graine de café pour aller dormir. Puis ce fut le tour d'un magasin qui avait comme enseigne une cigogne. Là, il ne voyait pas le côté chaud de la créature, ni même trés mignone. Ce n'était pas son genre. Là se trouva un petit chat pour symboliser l'entrée d'un salon de thé. Mais le chat avait des vêtements d'un certain détective privé très connu dans certains romans. Il hésita à entrer dans ce salon de thé, avant de sentir plané une odeur de chocolat bien particulière. Un chocolat si doux, si épicé, avec une odeur incroyable. Il tourna sa tête pour voir des enfants s'approchant à un magasin de chocolat où il y avait comme enseigne un petit ourson en peluche buvant une tasse de chocolat chaud. Le magain de chocolat proposé en cette période de l'année la dégustation de lait aromatisé au chocolat par le moyen d'un chocolat qui fondait dans le lait. Le chocolat avec différents arôme. Il y avait le classique chocolat noir, avec une intense concentration de cacao. Puis le chocolat au lait, plus doux, plus léger. Le chocolat au lait avec du caramel, un autre avec du miel. Bref différents chocolat pour différents palais. Eliott entra dans le magasin où le vendeur lui sourit bien aimablement. "Ah, vous devez être l'ami d'Adeline, non ? Eliott, je ne me trompe pas. Asseyez-vous déguster un petit chocolat le temps que je vous raméne son second indice." Intrigué, acceptant volontier la tasse de chocolat chaud, Eliott s'assit à une table non loin de la porte d'entrée du magasin. Le temps d'une période de l'année, le magasin devenait un petit salon de chocolat chaud. Le vendeur revenait avec sa tasse de chocolat, un petit chocolat à croquer et une lettre. "Ne vous inquiétez pas pour la note, Adeline a déjà régler en avance. Je vous souhaite une bonne dégustation." Le vendeur alla s'occuper de ses nouveaux clients pendant qu'Eliott ouvrit sa lettre découvrant la nouvelle icône qu'il devait découvrir. "Cher Eliott, Je vois que tu as trouvé ma première icône, j'espère que tu appréciera ce chocolat chaud que j'ai commandé au préalable pour toi. Je sais que tu n'as pas l'habitude de prendre un petit déjeuner, mais comme tu vas devoir faire quelques efforts physique pour trouver le cadeau dans ce froid, j'ai voulu t'offrir quelque chose de chaud. Bon arrêtons de discuter et continuons notre jeu de piste. La prochaine icône sera plus visible que la première, surtout en pleine nuit. Je sais que tu n'attendra pas jusque là, mais tu l'a remarquera quand même. La couleur sera flashie, et le service que propose cet emplacement est un loisir que nous pratiquons pas régulièrement. Bon courage à toi. N'attrape pas froid. Adeline." Eliott sourit. Il connaissait parfaitement la jeune femme pour s'imaginer la tête qu'elle aurait fait en écrivant ses mots. En réfléchissant à la manière dont elle les aurait employés. A toutes ses petites mimiques qu'elle avait quand elle lui parlait de se qu'elle aimait ou non. Après avoir fini son chocolat chaud, seul petit déjeuner qu'il se permettait, il remercia le vendeur et s'en alla à la recherche de la seconde icône. Il réfléchissait à une activité que ni lui, ni elle ne pratiqué régulièrement. Et surtout une icône visible de jour comme de nuit. Il apperçu un cinéma avec d'immense lettres rouges, mais il se rétracta. Pour lui comme pour elle, c'était un lieu où ils allaient régulièrement voir les nouvelles sorties. Certes, lui c'était des films américains, elle s'était des dessins animé ou film d'animation. Puis ce fut le tour d'une boutique pour adulte avec des lettres fluos. Là, il ravala sa salive. Certes, ni lui, ni elle ne se rendrait à ce genre d'endroit. Gêné, il détourna son attention de cette boutique, car il savait qu'elle ne le ferait pas rentrer dans ce genre d'endroit. Et en tournant la tête il aperçut en lettre vertes fluos un club de sport. Il était vrai qu'ayant une constitution fragile, Adeline ne se rendait pas dans ce genre de club. Et lui préférait l'intimité de pouvoir s'entrainer chez lui. Il entra donc dans le club, et vit arriver une jeune demoiselle au cheveux noir de jais, accompagné d'un homme ayant des origines africaines entrain de donner ses dernières précautions pour s'échauffer avant un cour de Zumba. "Oh!!! Monsieur Eliott!!!" s'écria l'homme africain avec un accent de son pays. "Je vois que vous êtes arrivé à l'heure pour voir la démonstration de Zumba!!" sourit la jeune demoiselle en proposant à Eliott de s'asseoir sur une chaise avec d'autres accompagnant pour admirer les personnes entrain de danser et de faire du sport par la même occasion. Cela ne gênait nullement Eliott qui s'amusait à les voir se déhancher sur des musiques rythmées. Cela lui rappelait les spectacles de danses qu'effectuait sa grande soeur aussi bien à des petits enfants qu'à des adultes. Il observait chacun des pas de danse en se promettant d'aller un jour présenter cet endroit à sa grande soeur. Peut être trouverait-elle un peu d'inspiration pour cette nouvelle danse, pour les prochaines représentations en public. Et ce fut la fin de la séance de danse. Une heure à admirer les personnes en sueur entrain de bouger leur corps dans tous les sens pour brûler la graisse, pour se dépenser, pour s'amuser, ou pour s'entrainer à une future représentation en public. La séance d'entrainement terminée, les élèves relacher de leur cours et de leur professeur, le jeune homme africain et la jeune fille aux cheveux noir de jais arrivèrent vers Eliott. "Désolé de vous avoir fait attendre, mais Adeline une de nos amies nous a demandé de vous présenter un de nos cours afin de vous donner quelques idées à proposer à votre soeur." commença la jeune demoiselle avant que l'homme au teint plus que Halé ne donne une lettre pour Eliott. "Voilà pour votre présence et votre patience. Je crois que Adeline voulait vraiment que vous connaissiez son univers." Les deux personnes partirent après s'être assuré d'avoir tout trasmis. Ils proposèrent au jeune homme de prendre place dans une salle de repos afin de lire tranquillement la lettre qu'avait déposé Adeline. Eliott ouvrit la seconde lettre. "Eliott, Je pense que si tu lit cette lettre c'est que tu as du voir la faculté de certains de mes amis à se déhancher sur de la musique. Moi je ressemble à un balais quand j'essaye de danser. As-tu essayé un jour la Zumba ? Moi oui, mais je n'ai pas réussi. Ta soeur se plairait sans nul doute ici. Mais le sujet de conversation n'est pas du tout se que ta soeur aimerait ou pas. Je vais te donner les nouveaux indices pour trouver la troisième et avant dernière icône. Il s'agit d'un endroit que nous apprécions tous les deux, l'icône n'est pas trés voyante de l'extérieur, mais bien présente à l'intérieur. Il est le symbole de quelque chose de trés précieux pour ma part, car sans cela, je crois que personne ne pourrait parler, ni écrire avec les autres. Bon courage à toi!! Adeline." Sur ce coup, Eliott était sur de lui. Un endroit qui les réunissait l'un et l'autre, un endroit avec une icône à l'intérieur, un symbole fort pour cette demoiselle et pour de nombreuses personnes. Il savait que c'était la plume d'une librairie qu'ils avaient l'habitude de fréquenter. Une librairie au centre de la ville. La plume avait en effet une grande importance pour cette jeune fille qui eu beaucoup de mal à apprendre à écrire. Ce n'était pas réellement elle la fautive, elle avait eu une malformation de la main depuis sa naissance et du subir quelques opérations chirurgicales ainsi que de nombreuses rééducation. Mais avec beaucoup de temps elle réussi à apprendre à écrire comme tout le monde. Cette faiblesse dans le temps devenait sa force aujourd'hui. Elle n'était pas une écrivaine célèbre, mais elle ne passait pas un jour sans écrire. Et c'est grâce à cela qu'ils s'étaient trouvé tous les deux. Eliott avait lu un de ses écrits dans un petit journal où elle publiait. Il avait trouvé cela si pur, si beau qu'il avait eu besoin de la recontrer en personne pour lui dire se qu'il pensait de cet écrit. Une fois qu'il l'avait rencontré, l'un et l'autre tombèrent radicalement amoureux. Comment d'écrire en l'espace d'un instant qu'ils semblaient se connaître depuis une éternité. Que le coeur avait toujours battu à l'unisson, que même avant de naître dans ce monde ils se connaissaient. Pourtant tous les séparer. Les études qu'ils avaient choisi. Le pays où Eliott avait grandi : L'angleterre. Mais malgré toutes ses différences, ils s'étaient plut. Et maintenant, il suivait ce parcours. Il n'avait jamais avoué qu'il avait cherché sur ce site de rencontre son nom, seulement pour savoir si elle était vraiment célibataire. Une fois entré dans la fameuse librairie, il vit de nombreuses plumes sur les murs. Et parmi toutes ses icônes, il y avait un homme que Eliott connaissait. C'était le responsable éditorial de la jeune demoiselle. Eliott avait apprit que cet homme était un cousin éloigné d'Adeline et qui avait toujours aimé les histoires que lui raconté sa jeune cousine. Il avait promis que dés qu'elle le pourrait, il lui ouvrirait les portes de l'édition, permettant de vivre de ses écrits. Il s'appliqua à permettre à la jeune fille de trouver son rythme et ses sujets d'inventions. Mais aussi il faisait attention à tout se qu'elle désirait et à sa vie privée. Ainsi Eliott était devenu une partie de sa vie qu'il devait intégrer maintenant dans son emploi du temps. "Je crois que l'on s'est déjà rencontré Eliott." souffla le responsable. "Désolé de vous impliquer là dedans, Monsieur ROCHER Maximilien." "Appelle moi Max. Si elle m'a donné rendez-vous avec toi aujourd'hui, c'est sans nul doute pour me montrer combien elle tient à toi." soupira Max, qui visiblement n'était pas trés heureux de savoir que sa protégée avait des liens forts avec un homme n'ayant pas la même carrière heureuse qu'elle. "Ecoutez. Je ne veux que son bonheur. Je ne sais pas se que vous pensez de moi, mais, je suis un simple assistant professeur dans une université et j'espère évoluer pour permettre de faire des recherches. Cependant, entre mes recherches et elle, ce sera toujours elle qui primera en premier temps. Si elle a besoin de moi dans ses tournées, je serais là. Si elle préfére que je reste en retrait, je le ferais. Je n'ai juste besoin que de sa présence." Un silence pesa entre les deux hommes. Mais le responsable devait s'avouer vaincu. Il savait que ce n'était pas n'importe quel fan qui était venu tocquer à sa porte pour lui ramener des fleurs. Ce n'était pas n'importe quel fan qui était là pour la protéger du froid. Il était là, sans être trop présent, lui laissant la possibilité, la liberté de créer. Mais ayant aussi la sagesse de la suivre dans ses aventures plus intrigante les unes aux autres. "Je n'ai pas d'autre choix. Mais sache que si un jour tu la rends malheureuse, tu en payera le prix fort." conclua Max en donnant une lettre à Eliott, avant de partir vers la sortie. Comprenant les intentions du responsable, sachant parfaitement qu'il faisait en sorte que sa protégée soit toujours bien entourée, il lit la nouvelle et dernière lettre. "Eliott, Je crois que tu as eu une petite discussion avec Max. Je l'avais invité pour qu'il sache se que j'ai au fond de mon coeur. Je ne pouvais pas lui cacher mes liens avec toi, car il a toujours été là pour moi, depuis ma naissance. Il a toujours été comme un frère pour moi, malgré que nous sommes peu lié par le sang. Enfin, les histoires de familles ne sont pas le sujet principal. La dernière icône, l'endroit où se trouve ton cadeau est dans un endroit où se rende souvent les enfants, mais surtout il ressemble aussi à un atelier où travaille des lutins et un gros bonhomme habillé tout de rouge. Cherche alors un petit lapin blanc, qui t'ammenera vers ton cadeau. Bon courage. Adeline." Eliott avait le visage qui s'éclairait en lisant cela. Il connaissait parfaitement les goûts de la jeune fille pour ce monde imaginaire et doux des jouets. Quand elle était triste et qu'elle n'arrivait pas à mettre les mots à ses sentiments elle prenait une peluche et la faisait danser, ou la faisait parler à sa place. Ce n'était qu'un moyen pour elle de s'exprimer. Elle ne le faisait uniquement chez elle. Une fois à l'extérieur, elle prenait un peu sur elle pour parler, ce qui n'était pas son fort, la plupart du temps, elle laissait son responsable parler à sa place. Il marcha dans la petite ruelle avant de trouver un magasin de jouet. Il faisait toute sorte de jouet. Les plus higt-tech, comme les plus anciens. Il pouvait vendre des jouets venant du monde entier, tout comme des artisans locaux. Cela permettait aux personnes aux allentours de vivre, mais en même temps il proposait à l'ensemble des enfants d'avoir un cadeau de leur rêve, en offrant aux parents une large palette de choix des cadeaux. Cherchant du regard, Eliott trouva aux côtés d'enfants entrain de goûter, un lapin presque aussi grand que lui. Ou du moins, si on regardait d'avantage, c'était un adulte déguisé en lapin. Les enfants semblaient beaucoup s'amuser avec le lapin. Les plus turbulant attrapèrent les oreilles du lapin pour les tirer. Ce dernier fit semblant d'avoir mal, en gardant sa tête en place pour éviter de laisser découvrir sa véritable identité. "Oh!! Je crois que Madame Lapinou va vous laisser les enfants. Car je crois qu'un lutin va bientôt arriver." dit le lapin, avec un appareil qui modifié sa voix. Le lapin salua une dernière fois les enfants avant d'aller prendre la main du jeune Eliott. "Je pense que vous êtes venus chercher votre cadeau vous aussi. Alors suivez-moi." dit le lapin en entrainant Eliott vers l'arrière boutique, alors qu'un jeune étudiant déguisé en Lutin venait offrir des cadeaux aux enfants. Une fois dans l'arrière boutique, Eliott regarda dans tout les sens pour observer qu'une multitude de jouets étaient entreposer ici. "C'est une vraie course à la montre en ce moment. Noël est vraiment une période où il ne faut surtout pas manquer de faire plaisir aux enfants, comme aux parents." souffla le lapin avant d'enlever sa tête, révélant sa véritable identité. "A...ADELINE!!!" s'écria surprit Eliott en remarquant qu'elle venait de jouer le lapin devant tout le monde. "Et oui. Je suis ici pour te donner un magnifique cadeau. Je crois me rapeller que tu avais toujours rêver d'enfiler un certains costume." sourit la jeune femme avant de sortir d'un sac, un magnifique costume de père Noël. "Mais...Qu'est-ce que tu veux que je fasse!!!" s'intriga Eliott avec un peu de recul. "Je croyais que tu voulais toujours faire rêver les enfants en jouant au pére Noël. Tu n'avais pas dit que tu le faisait à l'orphelinat de notre ville ? J'ai invité des enfants qui ne sont pas orphelins, mais qui sont en famille d'accueil. Ils ont souvent eu une enfance difficile. Peut être ils ne croivent plus au père Noël, mais si on le souhaite vraiment, on pourrait les faire rêver l'espace d'un temps." "Un père Noël avec le lièvre de Pâques ?" demanda Eliott en montrant le costume de son amie. Sur cette remarque, elle défit son habit pour laisser apparaître un habit ressemblant fortement à celui du père Noël, sauf qu'il s'agissait d'une robe. "Je vais jouer la mère Noël. On a un traineau magnifique qui peut débouler dans le magasin. Tu n'aura qu'à dire Hohoho, à demander se que souhaite les enfants pour leur Noël, les écouter, et finalement leur offrir un petit biscuit et une photo. Moi, je serais à côté de toi pour m'assurer que tout se passe bien. Mais surtout pour rester avec toi." Adeline lui fit des yeux de petits chiens battus, lui demandant de bien vouloir accepter son caprice, ce qu'il fit avec un certain plaisir. Car au fond de lui, depuis qu'il était un enfant, il avait un rêve qu'il savait qu'il ne pourrait jamais réaliser : devenir lui même cette icône, le Père Noël.
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Dim 9 Déc - 19:06
10 : Joyau de glace
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Le froid était mordant en ce nouveau jour d'hiver. Un froid qui ne semblait pas effrayé le jeune Leo qui était parti chercher son maître en histoire et en accordéon. Il entendit une petite musique, autre que l'instrument que Maître Jean jouait. C'était une musique plus entrainante. Curieux, Leo se mit sur la pointe des pieds pour appercevoir Jean entrain de danser avec sa dulcinée et deux autres amis une danse Folklorique Italienne : La tarentelle Napolitaine. Une petite danse simple, qui leur permettait à tous les quatre de se réchauffer avant d'aller à leur activité. Chaque matin, ils se rejoignaient, vu qu'ils habitaient pas loin les uns des autres, et se mirent à danser la tarentelle. Malgré leur âge avancé, les aînés avaient encore beaucoup d'énergie à revendre. Cela étonnait même le petit Leo qui espérait secrétement une fois ayant leur âge, pouvoir danser avec cette même énergie. La musique cessa, chacun prit de quoi se laver avant de voir la petite bouille de Leo sur la fenêtre. "J'arrive Leo. Entre et reste au chaud." sourit Jean, tandis que Louise accueillait gentillement le petit Leo en lui proposant une boisson chaude.
Cinq minutes après, Jean était prêt et parti avec son apprenti dans la rue. Leo ne demanda pas la signification de cette danse et patienterait un peu plus tard pour poser la question. Ils arrivèrent assez rapidement vers le petit quartier et Jean s'installa pour raconter une nouvelle histoire aux enfants, comme aux parents. C'était dans un petit îlot froid, le Pôle Nord. Un groupe de scientifique était entrain d'étudier les pinguoins et la faune locale, même pendant les fêtes de fins d'années. En effet ces derniers n'avaient pas l'habitude de prendre des jours de congés, relachant leur recherches. Ils avaient l'habitudes de partir plusieurs mois, plusieurs années avant de ne revoir leur proche, leur amis, leur famille. Mais cela n'avait que peu d'importance puisqu'ils faisaient se qu'ils aimaient. Ils n'étaient pas inhumain, mais ils accordaient plus d'importance à la recherche qu'au fête. Pourtant certains de leurs assistants désiraient revenir chez eux pour les fêtes de fins d'années. Alors un vieux scientifique, qui avaient passé la cinquantaine depuis bien longtemps leur proposa un petit pari. "Très bien. Je vous accorderais le retour chez vous à condition que vous me trouvez un joyau de glace taillé par mère nature. Qui soit d'une pureté tel un diamant. Aux reflets magnifique d'une émeraude et dans la nuit se changeant en saphir. Si vous me ramenez la preuve que ce joyau de glace existe, sans que vous l'ayez créer, alors je vous laisserait partir." Les assistants, au nombre de Cinq sourirent et partir dans le froid et dans la glace pour chercher ce précieux joyau. Certains abandonnèrent à peine eurent-ils commencer à chercher. Car ils avaient compris qu'il ne s'agissait qu'une légende, une fable raconté par les esquimaux qui avaient vécu dans le coin et qui espérait un jour revoir ce miracle de la nature. Seul deux assistants continuèrent leur recherche : Kim, une jeune demoiselle de 20 ans à peine, destinée à de grandes recherches, et Emilio, un jeune garçon de 25 ans qui était venu pour observer les pinguoins. Mais pour eux deux, la famille et les proches étaient important. Kim était encore jeune et venait à peine de quitte le cocon familial. Elle voulait les revoir, car c'était sa première année sans les voir. Au contraire, Emilio avait l'habitude de ne pas rentrer les jours de fêtes de fins d'années. Il y avait souvent des conflits dans sa famille. Les amis n'étaient pas présents, et surtout, il resterait seul en cette nuit de Noël. Mais cette fois, il voulait rentrer. Serrer dans ses bras sa famille. Partager un peu de temps avec ces amis. Même si cela n'était que pour quelques instant, même s'il y avait des disputes. Il serait prêt à tout supporter pour quitter un peu le train train quotidien de ses recherches. Un peu naïvement, les deux étudiants cherchèrent le Joyau. Ils creusèrent dans la neige. Bravait les éléments. Ils faisaient attention de ne pas gêner les animaux dans leur période de repos. Cependant, alors qu'ils continuaient à chercher leur joyau, ils entendirent un cris de pinguoin. Eloigné de tout son groupe, un bébé pinguoin s'était retrouvé coincé dans une crevasse, peu profonde, mais suffisante pour empêcher au pinguoin de remonter. "Attends mon petit, je vais te sortir de là!!" s'écria Kim en regardant son collégue Emilio. Ce dernier n'attendit pas les ordres de sa partenaire pour sortir de son sac le matériel de descente dans les crevasses. Depuis leur arrivée ici, à de nombreuses reprises, les assistants se faisaient quelques randonnées pédestres avant de trouver quelques crevasses, afin d'admirer les merveilles de la glace. La manière de sculpter l'eau, de la figer et de faire d'un simple liquide une merveille d'architecture. Emilio s'attacha et sécurisa les attaches de Kim, afin que cette dernière descende en toute sécurité. Même pour une petite descente d'à peine quelques métres, ces deux là, voulait se sécurisé. Et il y avait de quoi. La paroi était glissante, lisse comme un tobogants et froid. Mais Kim arriva sans aucune égratinure. Le pinguoin prit peur en voyant la jeune femme arrivant à sa rencontre. Mais l'étudiante l'attira à l'aide d'un petit appat qu'elle gardait toujours sur elle, en cas de problème. Le pinguoin s'approcha doucement avant de venir manger dans la main de la jeune femme. Rapidement, et tout en douceur elle attrapa l'animal pour le prendre dans ses bras. Elle allait demander à Emilio de la remonter, quand elle vu non loin de là, le "Joyau de glace". C'était la parfaite description que le professeur leur avait faite. Elle aurait voulu l'emmener aussi, mais en voyant ce spectacle de la nature, elle eut une autre idée, plus intéressante, et plus gratifiante pour mère Nature. Elle remonta avec le pinguoin dans ses bras et indiqua à Emilio la présence de ce Joyau de glace. Ils se mirent d'accord pour ramener le pinguoin auprès des siens avant de faire venir le professeur et les autres scientifique vers la crevasse. Il ne leur fallut pas longtemps pour réaliser leur tâche. Le professeur les voyant rentrer bredouilles se moqua d'eux. "Vous avez compris mes enfants. Ce mythe, cette légende montre que vous êtes encore naïf. Vous ne partirez pas car nous avons encore des recherches à faire. Alors arrêter de rêver comme des enfants et repartons travailler." Mais Kim n'accepta pas cette solution et demanda au professeur et aux autres scientifiques de les rejoindre vers la crevasse qu'ils avaient trouvé. Avec beaucoup de convictions, ils réussirent à les convaincre de les suivre, se qui n'était pas choses faciles. Ce n'était uniquement que grâce à la curiosité de ces scientifiques, qu'ils pouvaient réussir à les faire changer d'avis. Une fois dans la crevasse, le professeur étonné de voir son rêve d'un joyau de glace, en face de lui, il examina en détail et put voir chacun des éléments qu'il avait cité, présent dans ce bijou composé uniquement d'eau, créer par mère Nature. Aussi taillé qu'un diamant passé en bijouterie. Aussi beau qu'une émeraude, et une fois la nuit tombée, le froid intense, le joyau devena saphir. "Vous...Vous m'épatez...Je crois que je dois tenir ma parole. Ce joyau contre votre retour chez vous pour les fêtes." souffla le professeur. "Le retour de tous les assistants chez eux!!!" répliqua immédiatement Kim qui ne voulait pas céder au professeur. Même si elle avait trouvé ce bijou, elle voulait en faire profiter de sa réussite avec ses collégues qui travaillaient avec elle. Elle avait encore beaucoup de temps devant elle pour réussir à trouver de nouvelles recherches, de nouveaux bijou. Mais actuellement elle voulait profiter du temps qu'elle pouvait passer avec sa famille. Pour elle, c'était le plus précieux trésors au monde. Un joyau de chaleur, plutôt qu'un joyau de glace.
A suivre...
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Kavitchie
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Date de naissance : 21/07/1990
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C'était une journée comme les autres journée d'hiver en France. La capitale à la tour Eiffel se réveillait doucement tandis que les notes de musiques résonnaient dans un certain quartier de la ville. Une musique aux allures françaises, un petit accordéon qui jouait ses notes. Mais l'histoire se passait loin du pays mangeur d'escargot et de grenouille. C'était un pays lointain, le pays du soleil levant. Cette une jolie histoire qui fut raconté au levé du soleil. Sur le continent Nippon, à notre époque actuelle, alors que la technologie, les jeux vidéos étaient très présent sur cette petite île, souvent subissant des caprices de mère nature, il existait une légende. Une histoire qui était encore raconté dans les lycées, les collèges, les écoles avant la période de Noël. Noël était une fête amoureuse pour les Japonnais. Pour les enfants, c'était un moment pour se retrouver et recevoir des cadeaux. Mais quand ils grandissaient, ils voulaient les passer avec leur amoureux, comme la Saint Valentin chez nous en Europe. Et s'il neigeait, alors leur amour serait éternel. Mais ce n'est pas de cette légende que nous allions parler. On raconte dans tout le pays, que le jour de Noël, une jeune demoiselle en Kimono blanc était souvent présent prés d'un temple à Kyoto. Si un homme la rencontrer, il pouvait s'assurer que dans l'année il tomberait amoureux de la femme de sa vie. Si une femme la rencontrer, elle tomberait enceinte au cour de l'année. Si un couple la rencontrer, alors un mariage célébré. Cette femme au kimono blanc, serait une jeune demoiselle qui était amoureuse d'un grand prince d'un autre pays que le sien. Hélas, elle ne put se marier car ses parents avaient déjà choisi son fiancé et qu'elle était une simple paysanne. Comprenant le choix de ses parents, elle se résolut de se marier avec le fiancé en question. Cependant, avant la cérémonie, le jeune fiancé demanda si elle voulait vraiment se marier avec lui. Si elle n'en aimait pas un autre. Avouant son amour pour le prince, ne connaissant pas les goûts de ce dernier, elle raconta tout à son fiancé. Ce dernier avait des connaissances en magie. Il promit à la jeune femme de prendre soin toute sa vie d'elle et de jamais la toucher plus que nécessaire, laissant la possibilité au prince et elle de se rejoindre un jour. Il jetta un sort qui fit renaître son esprit à chaque Noël. Il promit aussi avant l'un de ses grands voyage d'aller retrouver le dit prince et de lui demander se qu'il pensait d'elle. La jeune femme en Kimono blanc attendit son fiancé devenu mari de longs jours, de longs mois, de longues années, sans le voir revenir. A force d'attendre, elle mourut sans donner naissance à un enfant, sans même avoir été touché plus que nécessaire par son mari. N'ayant pas coucher dans le lit nuptial. Elle était resté vierge tout le long de sa vie, jusqu'à sa mort. Les parents entèrent leur fille et s'apperçurent que le mari venait de périr lui aussi. Aujourd'hui, la tombe de la jeune fille au Kimono était enteré dans un temple de Kyoto. Et c'était pour cette raison que l'on la voyait à Noël là bas, entrain d'attendre le prince et son mari. Alors que la neige tombait, que le conte venait d'être raconté une nouvelle fois, un jeune garçon typiquement japonnais, ayant cependant une allure de mauvais garçon pouffa de rire devant son professeur. "Senseï, vous croyez vraiment à ce conte pour enfant ? C'est juste une fable pour inciter les gens à se mettre en couple. Si demain il neigeait à Noël, vous croyerez que vous allez vous marier dans l'année. C'est n'importe quoi." Le professeur semblait visiblement assez en colère que cet élève se permettait d'insulter l'histoire de ses ancêtres, de ses aînés. "Yuki!! Continuez ainsi et vous serez renvoyé pendant plusieurs jours!!!" s'énerva le professeur. "Mais ouais!!! Continuez, ça m'intéresse. De toute manière, mon père trouvera un autre lycée plus intéressant et dans lequel on ne raconte pas de fable pour enfant!!!" sourit Yuki en signe de contestation contre son professeur. Yuki était véritablement un rebelle dans l'âme. La raison ? Il ne comprenait pas le systhème des Japonnais, de l'école Japonnaise. Il voudrait vivre dans un pays moins rigide dans ses régles d'éducation. Il voulait apprendre à son rythme et être un élève indépendant. Pas un mouton dans la foule. Alors, les fables pour enfants, il en avait marre de les entendre. Il voulait quelque chose de plus concret. Alors que le professeur allait sévèrement reprendre Yuki, un autre élève survient, se leva de sa chaise avant de regarder droit dans les yeux Yuki. "Bon RYO. Vous pouvez avoir vos opinions, mais acceptez que d'autres en ai une différente de vous. Vous pouvez exprimer votre mécontement, mais d'une manière plus correcte." "Oh, voilà le chien de la classe. Le petit délégué, le toutou des prof, Monsieur TAKADA Hiroki se prend pour le défenseur des pauvres et des malheureux. Il va sauver la veuve et l'orphelin." sourit Yuki en regardant l'élève qui venait de contrecarrer ces plans. "Pensez-ce que vous voulez, mais n'interrompez plus la classe." répondit calmement Hiroki en continuant de regarder droit dans les yeux Yuki. Le professeur embarassé de savait plus quoi faire avant que la sonnerie de la fin des cours ne retentisse. "Bon, ça ira pour cette fois. Mais à la prochaine remarque, vous serez directement emmené chez le directeur, Monsieur KYO Yuki." L'élève ne semblait pas écouter son professeur et se prépara à partir directement de la classe, pour rentrer chez lui, alors que des élèves lançaient des rumeurs sur ce dernier étant visiblement une mauvaise graine ne pouvant pas être accepter dans une classe. Hélas pour Yuki, Hiroki ne semblait pas être du même avis que le professeur. Il attrapa Yuki par le bras et l'incita à le regarder de nouveaux dans les yeux. "Ne croyez pas que vous ayez fini avec moi!!!" souffla Hiroki visiblement énervé. "Oh, revoilà le chien. Va-t-il me mordre ? Ou va-t-il rejoindre les professeurs en remuant la queue ?" sourit Yuki, ravi de pouvoir continuer la confrontation devant un public. Ravi d'être le centre d'attention de tous. "TOI..." s'emporta Hiroki avant d'être interrompu par une petite demoiselle de leur classe qui fit tomber ses livres entre les deux garçons. "Oh excusez-moi. Mais je crois que ce n'est pas le meilleur endroit pour parler." sourit la nouvelle venue. "Qu'est-ce que tu fiches Anzu ?" demanda Yuki en regardant cette frêle et petite demoiselle. "Désolé mademoiselle FUJITO, c'est une affaire privée qui ne concerne que nous deux." s'excusa froidement Hiroki. "Oh que non!!! Vous avez gaché le cours de madame TOMOEDA. Je voulais entendre d'autres description de ce conte. Comme vous l'avez interrompu, vous allez devoir payer les pots cassés. Je vous attends tous les deux au temple de Kyoto pour voir si la demoiselle au Kimono Blanc existe!!!" Les deux garçons restèrent figer en entendant cela. Une demoiselle qui osait prendre les devants et les emmener tous les deux avec elle voir ce temple. "Excusez-moi, mais j'ai déjà des projets ce jour là." soupira Hiroki en essayant de partir. "Tu t'enfui car t'as peur des fantômes ? Bouh!!!!" s'amusa Yuki qui avait trouvé une nouvelle manière de taquiner Hiroki. "Et vous, vous allez vous y rendre ? Alors que vous n'êtes pas intéressé par tout cela ?" reprit Hiroki sans se retourner. "Je vais juste lui faire claquer ce clapet à cette gamine." "PARFAIT!!!" sourit Anzu en sautant au cou de Yuki. "Donc rendez-vous à 6h00 devant le temple. Si vous n'y êtes pas, je viendrais vous chercher. Ne croyez pas que je connais pas votre adresse." finit-elle avant de courir vers la sortie ravie de son coup. Le jour de Noël à 6H00 devant le temple à Kyoto, les deux jeunes garçons grelottaient en attendant la jeune Anzu. "Elle en retard...ON SE LES CAILLES!!!" souffla Yuki qui malgré tout était venu sans se plaindre jusqu'au temple. Puis il observa son collégue délégué, qui tremblait lui aussi et semblait être très pâle. "Taisez-vous..." murmura Hiroki visiblement pas en forme. "Oh!!! On dirait que j'ai vu juste!! Vous avez peur des fantômes non ?" sourit Yuki. Hiroki n'eut pas le temps de répondre oralement, il ne put que lancer un regard aussi froid que le temps, qu'arriva en courant Anzu avec un panier repas et un appareil photo. "Désolé de mon retard, j'ai prit de quoi manger pour après notre découverte, pour fêter tout cela." sourit Anzu. "T'inquiéte, je me serais pas barré. Pas comme notre toutou qui n'aboit plus depuis quelques temps." s'amusa Yuki. "Qu'on en finisse vite." râla Hiroki en entrant dans le temple, Anzu emboîta le pas et Yuki les suivit. En ce petit matin, personne n'était encore présent dans le temple. En effet, les croyants venaient souvent le soir de Noël pour sceller leur couple, ou alors pour essayer de trouver cette demoiselle au Kimono Blanc. Mais Anzu avait eu comme théorie de la rencontrer au lever du jour, pour lui permettre de retrouver son beau prince et son mari. Théorie que Yuki taquina. Hiroki resta muet comme une carpe. Soudain, alors que le soleil n'était pas encore levé, Yuki déclara : "Bon et si on s'asseyait un peu. Moi, je suis fatigué et on est peut être pas prêt de voir cette demoiselle au Kimono." "Bah! On peut faire une petit pause." sourit Anzu en s'asseyant aux côtés de Yuki. Sans dire un mot, Hiroki s'asseya de l'autre côté d'Anzu comme pour s'assurer qu'elle était en sécurité. Mais le délégué n'était visiblement pas à l'aise dans ce temple. Et pas uniquement celui ci, mais aussi dans l'ensemble des batiments possédant des histoires magiques et spirituelles. "Hiro ? Tu vas bien ?" demanda Anzu inquiéte. "Oui...Ca va...Je crois..." souffla Hiroki avant que les trois entendent un petit murmure derrière eux. "As-tu retrouver mon prince ?" demanda une voix. Brusquement les trois lycéens se levèrent en même temps pour voir derrière eux la demoiselle en Kimono Blanc. "Elle...Elle existe!!!" s'écria Yuki qui n'arrivait pas à croire que le conte était vrai. "OUAIS!!! JE SUIS CONTENTE DE LA RENCONTRER!!!" sourit Anzu. "As-tu retrouvé mon prince ?" demanda à nouveau la demoiselle au Kimono blanc en s'approchant de Hiroki pour caresser son visage. Hiroki resta figé, comme incapable de dire un mot. Comme s'il était en transe. "Haruka..." souffla le jeune homme. "Oui, c'est moi mon chéri... Je suis contente que tu sois revenu. As-tu retrouvé mon prince ?" demanda le fantôme. "Haruka ?" s'étonna Yuki en regardant Hiroki et Anzu. "Je comprends rien... Tu l'as connait Hiro ?" Anzu senti l'atmosphère être pesante et se présenta au fantôme. "Je suis désolée de vous interrompre, mais je crois que vous vous trompez de personne. Il ne s'agit pas de votre mari Kasu. Mais un de nos amis Hiroki." averti Anzu en regardant le fantôme. Le fantôme se tourna vers la jeune fille, avec sur sa tête un air incrédule. Puis elle regarda à nouveau Hiroki. Elle sourit et versa une larme avant de prendre l'adolescent dans ses bras. "Je comprends. Mais il s'agissait bien d'un de tes ancêtre. Un certain TAKADA Kasu. Il avait une jeune soeur du nom de Koaru. C'est de sa famille que tu es né. Alors a-t-il laissé un message." Hiroki avala sa salive. Il avait du mal avec les fantômes et était souvent hanter par des souvenirs qui n'étaient pas les siens. Il se souvenait d'un homme ressemblant étrangement à Yuki qui désirait vivre à sa manière refusant les devoirs et les régles de son statut. Hélas, quand il voulut vivre son amour éternelle avec son papillon de l'orient. Il était trop tard. Il avait péri en voulant voyager avec Kasu. Un mal de tête l'emporta, prêt à s'évanouir. Brusquement, ce ne fut pas Anzu qui venait aider Hiroki mais bien Yuki qui alla au devant du fantôme et attrapa Hiroki pour s'assurer qu'il ne se blesse pas. "Désolée mademoiselle. Mais je crois que mon ami ne se sent pas bien." averti Yuki. Intrigué le fantôme senti une attirance envers Yuki et sourit. Elle posa une main sur le front de Yuki et sur celui de Hiroki. Les deux jeunes hommes avaient envie de l'éviter, mais d'un autre côté, il voulait aussi savoir se que voulait le fantôme. "Je vous ai retrouvé tous les deux!!!" pleura le fantôme, enlevant des corps des deux jeunes garçons des sortes d'esprits reliés à eux. L'un représentant Kasu TAKADA sortant du corps de Hiroki, l'autre étant le prince d'un autre pays sortant du corps de Yuki RYO. Mais les esprits, l'âme des deux jeunes hommes restèrent malgré tout dans leur propre corps. "Oui, je viens te ramener ton prince." sourit Kasu. "Je suis enfin là pour toi, mon papillon blanc." sourit le prince en prenant dans ses bras la demoiselle au kimono blanc. Une intense lumière au lever du jour entoura les trois fantômes. Et avant de disparaître, la demoiselle au Kimono blanc regarda la jeune Anzu. "Merci de me les avoir ramené. Adieu." Puis ils disparurent. Yuki ramena Hiroki prés d'un banc pour boire une tasse de thé, visiblement inquiet pour son collégue. "J'aimerais bien comprendre se que tout cela signifie ?" demanda Yuki en se demandant si tout se qu'il venait de vivre était réel ou non. "Depuis des générations, ma famille me raconte ce conte en me disant que j'étais le possible héritier de Kasu TAKADA. J'avais parfois des brides de ses souvenirs revenant en moi. Mais hélas, tant qu'il n'avait pas trouvé le prince, il ne pouvait pas se manifesté dans ce temple. C'est pour cela, que j'avais toujours du mal dans les lieu emprunt de magie." explica Hiroki en buvant son thé. "D'accord. Mais moi, j'ai quoi comme rapport avec ce prince ?" souffla Yuki en regardant Hiroki, qui ne semblait pas avoir de réponse à cette question. "On raconte que le prince avait un jeune frère lui aussi amoureux de cette jeune demoiselle Orientale. Hélas, il ne possédait rien. Contrairement à son frère. Il était tellement jaloux qui jetta une malédiction à lui et à Kasu les empêchant de se rencontrer. Hélas, le remord l'emporta et il brisa sa malédiction. Trop tard malheureusement. Depuis, il se promit de renvoyer l'esprit de son frère dans ses descendants pour retrouver le mari et la jeune demoiselle en Kimono. Si je me souviens bien, tu as de trés lointain gênes de type européens ?" expliqua Anzu. "En effet, mon arrière Grand-père vient d'Ecosse. Mais depuis, nous avons plus de gênes Japonnais qu'écossais." "Mais malgré tout aprés toutes ses années, ses siécles passés, c'est le rapprochement de vos familles qui ont permis de vous rencontrer et finalement de libérer les esprits qui vous possédait." "Moi je ressentais rien quand on allait dans des temples et tout ça!!!" s'alerta Yuki. "Parce que tu ne connaissais pas la présence de cet esprit. Contrairement à Hiroki." sourit Anzu, en admirant le levé de soleil. "Comment savais-tu qu'il fallait nous réunir ici ?" demanda alors Hiroki ayant retrouvé la parole. La jeune demoiselle sourit tristement avant de regarder ses deux amis. "Ma mère avait vu la jeune demoiselle avant de tomber enceinte de moi. Elle pouvait parler avec les fantômes. Elle a donc promis à cette dernière de retrouver les porteurs des esprits, elle et ses descendants. Hélas, elle est morte à ma naissance, mais elle eut le temps de raconter à mon père se qu'elle avait vu. Etant prêtre dans un temple non loin de ce dernier, il m'a enseigné tout se qu'il savait. Et comme moi aussi je peux parler aux fantômes, j'ai demandé des informations. Quand j'ai su que vous êtiez tous deux dans ma classe j'ai trouvé le moment opportain et voilà." sourit-elle innocement, avant de prendre la main des deux jeunes hommes. "Bon maintenant qu'on a vu à trois la jeune demoiselle au Kimono, avec qui je vais me marier." "PAS QUESTION QUE TU TE MARIE AVEC CE RUSTRE!!!" s'énerva Hiroki. "Le toutou va rester sagement dans son panier, car moi seul pourra la faire rêver." taquina Yuki en regardant droit dans les yeux Hiroki. "Je suis si contente!!!" finit Anzu en les prenant tout deux dans les bras, sous le regard chaleureux et heureux de la mère d'Anzu, voyant que sa fille était entre bonnes mains.
A suivre...
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"Après être enfermée pendant des années, je dois à nouveau te rechercher, ma soeur, ma reine...Mon espoir. Pardonnez moi gardiens, je dois la ramener."
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Mar 11 Déc - 20:37
12 : Loupe
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La journée était bien entamée. Impatient les enfants du quartier dans lequel jouait Jean regardait impatient par la fenêtre l'arrivé de leur conteur préféré. Ils savaient que ce dernier n'arrivait pas à heure régulière, cependant les enfants avaient peur qu'il n'arrive pas. Ils avaient tous demandé à Leo de se rendre chez Jean, se qu'il fit sans demander de conditions. Aprés avoir écouter les précautions de sa mère et de prendre ses affaires pour ne pas attraper froid, le petit Leo s'en alla chercher Jean. Il n'avait nullement peur que Jean arrive en retard. Il savait que même si ce dernier était malade, il demanderait à se que un de ses amis viennent à sa place. Il avançait paisiblement et brusquement sur un pont, il entendit le son de l'accordéon de Jean. Leo passa la tête par dessus le pont. Il le vit entrain de jouer devant quelques personnes qui se cachaient sous le pont, dans l'ombre. "Monsieur Jean ? Vous jouez aussi ici ?" demanda Leo en voulant descendre du pont. Ayant terminé son morceau, il tendit l'oreille et se tourna vers le visage de Leo qui rougit du froid. Un sourire lumineux sur le visage. Les yeux brillants. Le nez aussi rouge que ses joues. Soudain, il vit Jean remontant de la berge. Les personnes avaient disparu. "Bonjour mon petit Leo. Comment vas-tu ?" demanda Jean. "Je vais bien. Les autres enfants du quartier n'étaient pas sur que vous veniez ce soir. Mais moi j'étais sur que vous seriez là." sourit Leo en sautant de joie de voir son maître arrivé. "Tu es trés amusant. Allez, on y va." Immédiatement, ils se remirent en marche pour se rendre dans le quartier non loin de Notre Dame de Paris. Une fois sur place, les enfants sortirent de leur maison pour se regrouper et accueillir Jean comme il se doit. Oubliant même qu'ils avaient demandé à Leo de les aider. Mais le petit garçon n'était pas du genre rancunier. Il voulait simplement aidé Jean et écouter l'histoire. S'asseyant tranquillement, il écouta paisiblement. Cette fois ci, c'était une histoire d'un commissaire qui était très performant et aussi trés sérieux faisait régner la justice en Espagne. Il se prénomait Luis et vivait paisiblement dans une petite ruelle d'un quartier rural. Même s'il économisait pour permettre de vivre, et d'aider les gens du quartier. Dans son secteur criminel, il avait comme inspectrice, la jeune Esméralda. Elle venait d'un quartier rural comme le sien. Orpheline depuis sa naissance, elle avait consacré sa vie à rendre les rues plus sure, à faire que l'espagne ne régne pas par la violence. Heureusement pour elle, des personnes trés bienveillante venait souvent l'aider et lui ont permis d'étudier pour travailler dans la police afin de protéger les ruelles. Alors elle se devait de les rembourser en protégeant leur ruelle à leur tour. Alors que Noël approchait, Esméralda était encore sur une enquête de kidnapping pour retrouver un petit enfant. Elle avait cherché nuits et jours cet enfant. Elle espérait de les retrouver, mais elle ne semblait pas avancé dans son enquête. Comme si quelque chose manquer au puzzle. Le commissaire Luis arriva et attrapa une loupe pour la mettre devant les yeux de sa collégue. "Alors Esméralda, as-tu trouvé quelque chose ?" "Non, je suis dans une impasse. Comment m'en sortir ? Les ravisseurs n'ont rien demandé. Comme s'ils avaient eu se qu'il fallait en prenant l'enfant. Mais pourtant la famille n'a rien d'incroyable. Elle n'a ni d'ennemi. Ni de grosse fortune. En plus aucune autre affaire n'a l'air d'être lié. Comme si tout n'était que coïncidence. Comme s'ils avaient effacé leur traces." souffla Esméralda désespérer. "Alors essaye de voir avec une loupe les indices que tu as en ta possession. Je l'ai toujours dit. Si la situation te semble impossible à résoudre, reprend tout au début. Chaque piéce une à une, à la loupe." Les mots à la Loupe résonnèrent dans la tête d'Esméralda. Oui. Il y avait un seul indice qu'elle n'avait pas prit en compte plus sérieusement. La loupe que l'enfant avait reçu chez lui. Une loupe avec un manche en bois. Travaillait minutieusement. Ce n'était pas un objet qu'on recevait à la coutume. Les parents n'avaient pas acheté la loupe et aucune personne de la famille ni des proches n'avaient visiblement eu cette idée d'offrir une loupe. En réfléchissant bien, la jeune femme avait interrogé des enfants qui avaient affirmé avoir été interrogé par un autre policiers quelques temps plutôt. Car il faisait parti des parents d'élève et travaillait dans la police. Il avait alors visiblement trés intéressait le petit garçon. "Non c'est pas vrai. Ce serait un simple parent d'élève ? Mais pour quelles raisons ? Aucun d'entre eux n'a de casier judiciaire." souffla Esméralda intrigué. "Parfois la nature humaine est tellement complexe qu'on ne comprend pas le fond de leur pensée. Alors, il faudrait juste aller le voir et essayer de trouver un indice qui nous ramenerait à lui." affirma Luis en prenant sa veste. A peine eut-il finit ses mots qu'il emmena Esméralda dans sa voiture vers le parent d'élève. Ils arrivèrent rapidement devant la maison. Ils purent parler à nouveau avec le père de famille. Mais ils n'apprirent rien de nouveau. La mère de famille était présent, et visiblement mal à l'aise. Le fils de la famille s'amusait tranquillement avec ses jouets. "Êtes-vous sur de nous avoir tout dit ?" demanda Esméralda. La mère de famille ravala sa salive. Comme si elle cachait un lourd secret. Un secret que même les plus faible des psychologues puissent révéler. Elle savait quelque chose. Esméralda prit la femme à part, tandis que Luis resta avec le père de famille. "Ce n'est juste qu'une simple formalité." souffla Esméralda. Une fois dans la cuisine, la mère de famille écouta le discours d’Esméralda. « Madame, je ne sais pas se que cache votre mari, mais vous devez m’écouter. Les parents de ce garçon sont inquiets. Ils veulent retrouver seulement son fils. Ils ont peur de ne pas le retrouver. Vous imaginez si quelques temps avant Noël, vous ne vivez pas avec votre fils, votre mari. La famille c’est important. Je n’ai pas pu voir mes parents pendant des Noël. Alors… » Voulut continuer Esméralda. Mais le fils de la famille arriva à son tour pour voir Esméralda. « Mademoiselle, mes parents ne sont pas des criminels. Venez avec moi dans la cave. » sourit le petit garçon en prenant la main d’Esméralda pour se rendre dans l’endroit précis. Luis les suivit, le père n’empécha pas son fils de descendre, ni sa femme, ni même les policiers. Là, ils virent le jeune garçon kidnappé entrain de jouer avec des consoles de jeux de derniers cris. En voyant arriver les policiers, le petit garçon demanda si ses parents étaient enfin inquiet. Après avoir ramené l’enfant chez ses propres parents. Les parents et l’enfant finirent par être suivi par un psychologue pour un traitement familial afin de comprendre l’intérêt que l’enfant avait eu à faire cela pour attirer l’attention des parents qui étaient déjà fortement présent. Au soir, dans son salon, Esméralda réfléchissait énormément à la raison de ce mensonge pour cet enfant. Elle ne comprenait vraiment pas. En effet, elle n’avait jamais imaginé qu’un garçon pouvait réaliser ce genre de mensonges et aller aussi loin. Elle avait apprit par la bouche des sois disant kidnappeurs que l’enfant aurait fait croire que ses parents le battaient. Mais l’hôpital révéla bien vite que les contusions faite sur son ventre et sur son visage était réaliser par lui-même, car le poing n’était pas assez grand pour que ce soit un adulte qu’il l’ai causé et ni les parents, ni les professeurs n’avaient entendu parler de bagarre entre les enfants, ni coups, ni blessure. « Pourquoi tout cela ? » demanda Esméralda, avant d’entendre la sonnerie de la porte d’entrée résonnait et voir au seuil de ce dernier le commissaire Luis avec une bouteille d’alcool en main. « Je crois que cela ne vous fera pas de mal de boire un coup. » Tout en buvant et en mangeant, la jeune femme posait de nombreuses questions à son supérieure, dont la plus importe, la raison de ce mensonge. « L’amour, l’envie d’être reconnu par ses proches, ou par un supérieur. Certains vont réaliser des efforts incroyable pour arriver à leur fins. D’autres vont emprunter des chemins plus tortueux. Enfin des derniers iront jusqu’à faire du mal, car ils ignorent comment faire. Mais je ne m’inquiéte pas pour ce jeune garçon. Les parents semblent être très proche de leurs enfants. Ils vont réussir à l’aider à progresser dans le droit chemin. » sourit Luis avant d’observer Esméralda endormit à côté de lui. Il attrapa la jeune femme, la prit dans ses bras et la porta dans son lit, pour la couvrir d’une couverture, avant de poser un léger baiser sur le front en sussurant. « Vous avez fait du bon travail. Dormez bien, et joyeux Noël Ma chère Esméralda. »
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Mer 12 Déc - 19:23
13 : Manga
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Une nouvelle journée était entamée. Contrairement à la veille Jean était arrivé en avance dans le quartier. Il vit que la pluspart des enfants étaient resté à leur maison pour lire leur livre favoris. Des dessins gribouillés à l'intérieur, toujours en noir et blanc. Ces bandes dessinés venez tout droit du Japon. Ils étaient resté à l'intérieur car il faisait trés froid. La neige ne tombait pas, mais le froid était puissant. Les oiseaux avaient déjà quitté l'endroit. Il ne restait que Jean et Leo qui étaient dehors entrain de se préparer à jouer la musique. Et aujourd'hui, Jean s'inspira de l'événement présent. C'était en Amérique, une jeune fille surnommé comme étant professeur de manga. Elle portait le prénom de Maya. Elle avait 25 ans et travaillé comme commerçante dans le prêt à porter féminin. Elle travaillait souvent avec un collégue qu'elle appréciait grandement, se prénomant Will. Ils s'appréciaient beaucoup, mais ni l'un ni l'autre n'osait franchir le pas pour devenir plus que des amis. Même leur collégue se demandaient pour quelles raisons ils n'avaient pas encore franchis ce pas. Le vrai probléme était : Les mangas. En effet, le jeune homme en avait une sainte horreur. La raison ? Le fait d'avoir vu un manga assez violent quand il était à l'école primaire. De ce fait, il avait tout fait pour les ignorer, ou plutôt pour les éviter. Il avait depuis ce temps haï ce genre de bandes-dessinées. Et maintenant, il voyait la demoiselle dont il était tombé amoureux, qui adorait aussi les mangas. Elle avait donc prévu de chercher un manga qui puisse séduire ce dernier et enfin lui faire accepter que le manga qu'il avait vu n'est pas le seul genre de manga. Elle avait prévu de prendre un rendez-vous pour boire un café et de pouvoir offrir ce manga qu'elle désirait lui proposer. Elle avait prévu cela la veille de Noël. Boire un café, non loin de leur lieu de travail, afin de réussir à le persuader que ce genre de livre était approprié à de nombreuses personnes. Et là, elle allait tout faire pour le convaincre. Elle prit les manga qu'elle avait pensé être les plus adapté à son genre de caractére. Aimant la mode, les histoires un peu compliquées et les histoires surnaturelles, ou policières. Et puis finalement, elle attrapa la main de Will. Ils entrèrent dans le café. Ils commandèrent chacun une boisson chaude et une viennoiserie. Elle lui sourit et tous les deux parler de tout et de rien. Une fois que tout était dit, elle sorti de son sac cinq livres. Tous différents, mais tous des manga. "Qu'est-ce que c'est que ça ?" demanda Will. "Tu le vois bien. C'est des mangas. Je voulais t'en faire lire et..."commença Maya. Mais rapidement l'homme envoya balader les livres par terre en lançant un regard glacial vers Maya. "Je te l'ai dit et je te le répéte je déteste les Manga." "Oui, tu déteste les manga, mais violent !!! Alors je t'en ai trouvé des autres." dit-elle en souriant ramassant les manga. Elle montra un sur Sherlock Homes, un autre de Kaori Yuki ressemblant à un manga gothique et enfin un dernier sur le vin. "Essaye de feuilletter les trois manga que voici. Je crois que les autres que j'ai ramené ne te plairont pas forcément. Voici un sur des enigmes policière trés connus, puisque c'est Sherlock Holmes." Pour lui faire plaisir, Will feuilletta rapidement le livre, mais il ne retrouvait pas à l'intérieur de ce dernier la même ambiance que dans celle des romans. Il préférait largement le lire en version écrite qu'en version bandes-dessinés. "On va essayer alors celui du vin. Cela parle d'un fils d'un oenolgue connu au Japon, il découvre que son père est mort et lui transmet un héritage particulier. Lui qui n'avait jamais bu de vin découvre peu à peu les essences de cette boisson." Cette fois ci Will semblait être un peu plus attiré par l'histoire. Mais rien n'y faisait, le fait que ce soit une boisson qu'il n'appréciait que trés peu, il n'arriva pas à accrocher à l'histoire. Mais Maya ne s'avoua pas vaincu. La dernière histoire était vraiment celle qu'elle voulait montrer à tout prix à ce dernier. Car elle savait que mis à part les romans policiers et les histoires surnaturelle, il aimait aussi connaître les secrets renfermer dans les contes de fées. Alors elle était sure que ce Mangakana allait fortement plaire à Will. Car cela était son domaine de prédilection. Elle reprenait chaque conte souvent européen, pour les transformer et essayer de le réveler dans de sombres affaires. Et cette fois ci elle ne dit rien. Elle laissa au jeune homme découvrir l'histoire lui-même. Intrigué, Will ouvrit le livre. Il se nommait God Child, un jeune comte qui devait assurer le rôle de noble assez jeune. Etant persécuté par son père durant son enfance, il se révelera un passioné de poison. Dés la première histoire de ce volume, il fut plongé dans le monde d'Alice aux pays des merveilles. Sauf que l'histoire était bien différente. Des jeunes filles se faisaient coupé la tête par un homme déguisé en lapin surnommé "Crazy Rabbit". Depuis, les victimes afflues, toutes sont des amies d'Alice et d'une autre Noble qui ressemblait à s'y méprendre à la reine de coeur. Là, Will se retrouva plongé sans se rendre compte dans le manga, tellement il était passionnant. Les traits était tellement travaillé que finalement tout passé parfaitement bien. Il passa plus d'une demi-heure sur le livre. Se qui ne gêna nullement Maya qui avait l'habitude de réussir à séduire les nouveaux dans l'univers du manga. Pour elle s'était un plaisir de faire venir du monde dans cet univers. Elle le trouvait passionnant. Chaque livre pouvait correspondre à type de caractère. Elle s'était alors promis d'essayer de séduire le plus grand nombre de personne aux mangas. Sans pour autant les persécuter, ou même les obliger à les lire. En effet, elle n'avait jamais forcé quiconque à les lire. Elle pouvait les mettre dans des situations embarassantes, mais jamais au grand jamais elle les obligerait. Et finalement, le livre fermé, Will ressorti de ce dernier avec des étoiles dans les yeux. "Waouh!!! Je ne pensais pas qu'un manga pouvait être aussi passionant que celui là. J'ai hâte de lire la suite!!!" s'écria-t-il. Maya sourit et lui proposa de passer par chez elle ce soir pour savourer un repas ensemble et de lire quelques mangas. Finalement ce qui les avaient éloigné avaient réussi à les rapprocher.
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Jeu 13 Déc - 17:46
14 : Neige : Le garçon des neiges.
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Jean avait déjà commencé à faire résonner les notes de musique dans la ville. Tout en marchant il faisait entendre le son de son instrument, faisant sortir les adultes, les enfants, arrêtant les passants, et faisant venir les curieux. Une fois dans la petite ruelle, accompagné de Leo il se mit à raconter une histoire venant de Finlande. C'était peu avant Noël. Une petite famille composé d'une mère de famille, d'un père et d'une petite fille de 8 ans, se préparèrent à fêter Noël. La petite fille se prénomait Rose. Elle était née au printemps, mais elle aimait aussi l'hiver. Elle se mit à jouer dans la neige. A faire un bonhomme de neige. A créer un petit igloo. A s'allonger sur le sol pour créer un ange de Neige. Alors que la journée avançait après un repas chaud, la petite Rose allait se mettre à rejouer dans la neige, quand elle entendit ses parents lui demandant : "Veux-tu aller chercher le sapin avec ton père ?" demanda la mère de famille. Rapidement, la petite Rose sauta à pieds joints heureuse de pouvoir participer à la coupe de l'arbre de Noël. Elle accepta avec plaisir. Evidement elle prit son manteau et tout le nécessaire pour partir dans ce grand froid. Un gros manteau chaud bleus. Une écharpe noire, un bonnet bien chaud en laine, des gants pour éviter que ses petits doigts ne subissent le froid. Et puis le père et la petite fille se rendirent dans la forêt. Pour mieux transporter le sapin de Noël et pour amuser la petite fille, le père de famille prit une luge et installa la petite fille à l'intérieur de celle ci. Ils parcoururent la forêt à la recherche d'un sapin. Il ne fallait pas un trop grand, ni trop petit. Pas trop d'épine, ni pas assez. Le choix fut difficile, jusqu'à ce que le père de famille trouva un magnifique sapin. Il se mit à le couper avec beaucoup de précaution. Pendant ce temps, la petite fille vit alors quelque chose brillait au loin. Voyant que son père était occupé elle se précipita vers l'objet. Elle s'enfonça dans la forêt s'en s'appercevoir qu'elle s'éloignait fortement de son père. La neige commença à retomber. Et le père s'apperçu trop tard que sa progéniture s'était enfui. L'appelant dans toute la forêt il n'eu aucune réponse. Rose trouva l'éclat brillant qui n'était qu'un simple bout de verre. Quand elle voulut faire demi-tour, elle s'apperçu un peu trop tard que ses pas fut recouvert par la neige. Elle ne savait donc pas comment retrouver le chemin de sa maison. Perdue dans les bois, commençant à grelotter elle se mit tout de même en marche pour essayer de trouver le chemin de la maison. Mais hélas pour elle, elle emprunta le mauvais chemin et s'enfonça d'avantage dans la forêt. La neige commençait à tomber de plus en plus fort. Le vent mordait les petites parcelles de corps encore visible à l'air libre. Le nez rougissant, la petite fille commençait à perdre des forces et se colla contre un arbre pour tomber à terre. Epuisée, glacée, affamée...Elle pensait qu'elle allait mourir dans la forêt quelques temps avant Noël. Rose était persuadée que sa dernière heure était venue. Qu'elle n'aurait pas pu voir ses parents une dernière fois et s'excusé de ne pas les avoir écouter. Mais alors qu'elle allait sombrer dans le sommeil glacial, elle vit une ombre s'approchant d'elle. Une grande ombre qui avait visiblement des vêtements amples, de longs cheveux dont elle ne distinguait pas de suite la couleur. Des doigts fins, et assez grands. Elle s'approcha cette ombre et Rose crut que la reine des Glaces venaient l'emmener dans son pays enneigé pour geler son coeur comme dans le conte. Soudain elle vit les doigts caressant son petit visage, ils étaient froid, mais en levant la tête pour observer la personne, elle s'apperçu que c'était un jeune homme, tout de glace qui venait de la rencontrer. Avec une voix douce et cristalline il lui demanda : "Que fais-tu dans ma forêt mon enfant. Tu a l'air de souffrir. Es-tu loin de tes parents ? T'es-tu perdue ?" Rose ne put hocher que positivement de la tête. N'ayant pas de force pour parler. Le jeune homme avait de longs cheveux bleu cristalin, des yeux bleuté comme l'océan. Le visage si pâle, qu'on aurait pensé qu'il était une créature de la neige. Mais en effet ce jeune homme se présenta comme étant un prince de Neige. Il vivait dans cette forêt en hiver afin d'offrir aux habitants un peu de ses pellicules des anges. Il raconta qu'il vivait depuis des millénaires sur ce continent, mais que personne ne lui avait offert un véritable nom. Ses parents étaient eux aussi des personnages mythiques portant chacun un nom particulier. Son père était le père Noël. Sa mère, Mère Nature. Selon les pays, les régions, les croyances, leur nom changeait mais pas leur vie. Toujours prêt à offrir du bonheur aux personnes. Sauf lui, malheureusement. Il entendait souvent les personnes des villages et de villes se plaigant de l'arrivée du froid et de la neige. Les animaux se cachaient pour fuir le froid. La végétation mourrait ou s'endormait à son arrivée. Seul les enfants étaient heureux. Tout en racontant son histoire, le prince des neiges emmena Rose vers l'orée de la forêt en espérant qu'elle puisse retrouver les siens, car il savait que personne ne pourrait survivre au froid dont il était constitué. Une fois prés de la sortie de la forêt, un groupe de personne était réuni et parmis eux se trouvait le père de Rose qui s'écria en voyant sa fille dans les bras du prince des Neiges. "RENDEZ-MOI MA FILLE SALE MONSTRE!!!" Les habitants levèrent les torches prêt à bruler l'homme qui se présenta devant eux. La petite fille était à la fois ravi de revoir sa famille et de voir qu'il s'inquiétaient pour elle, mais en même temps, elle se sentait triste de les voir se lier contre celui qui venait de la sauver. Doucement, avec délicatesse, le prince des Neige déposa la petite fille pour qu'elle puisse marcher. "Va rejoindre les tiens. Et fais attention la prochaine fois." sourit le prince des Neige en lui posant un léger baiser sur le front. La petite fille sourit et courrut vers son père. Ce dernier l'attrapa dans ses bras et versa des larmes de joies. Les autres villageois voulurent tuer le prince des Neiges en le traitant comme une créature du diable mais Rose les empêcha. "Non!!! Ne faîtes pas de mal au Prince Frost!!!" s'écria-t-elle. Le prince des Neige entendit le nom que la petite fille lui donna. Il lui sourit comme un enfant le ferait devant un rêve merveilleux qui venait de se réaliser. Quelqu'un venait de lui donner un véritable nom. A pleine voix, la petite fille cria dans la forêt : "MERCI PRINCE FROST!!! JE ME SOUVIENDRAIS DE VOUS TOUTE MA VIE ET JE RACONTERAI A TOUT LE MONDE VOTRE HISTOIRE!!!" C'est ainsi qu'aujourd'hui quand on parle de la neige, de la glace et de la chute des températures, on dit qu'on a "froid" pour penser à tout jamais au Prince Frost qui souhaitait simplement un nom.
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Ven 14 Déc - 19:12
15 : Orange ?
* Bon l'hébergeur d'image est mort... -_-", j'utilise une autre technique...*
La neige ne tombait pas en cette journée d'hiver, malgré le ciel blanc gris et les nuages menaçant de faire tomber du ciel jusqu'à la terre ces fameuses pelicules des anges. Mais rien de ceci ne tomba. A son habitude, Jean arriva devant le quartier, où l'accueillit chaleureusement Leo qui ne le quittait pas d'une semelle. Ce dernier lui ammena une orange en lui demandant gentillement : "Pouvez-vous nous raconter une histoire sur une orange ?" L'homme sourit, accorda son accordéon et se mit à jouer quelques accord avant de se lancer dans la mélodie de sa chanson. C'était durant la seconde guerre mondiale, en angleterre. La guerre faisait rage, les dégâts étaient considérables. Les hommes étant parti au front, ce fut les femmes qui se mirent à travailler aux champs, aux usines, aux écoles. Il y avait peu d'homme en arrière. Quelques ingénieurs, des scientifiques dont les savoirs étaient intéressant. Les malades, les handicapés qui restaient à l'arrière, et ceux qui n'avaient pas encore la majorité. Dans tout cela, les enfants essayaient de suivre malgré tout les cours, tout en imaginant leurs pères, leurs oncles, leurs frères revenir pour Noël. Même si cela paraissait impossible, ils voulaient encore y croire. Parmis les enfants, il y avait Louis, un jeune garçon de six ans qui regardait par la fenêtre. Les rues n'étaient pas bombarder là où il se trouvait. Mais il se souvenait que quelques mois plutôt, il s'était retrouvé sous les bombardements. Sa mère avait subit quelques blessures, et maintenant c'était sa grand mère qui le garder dans ce petit village isolé en campagne. Les femmes travaillaient, même en hiver pour trouver du bois et s'assurer que le village vive. Une petite fille du même âge que Louis arriva, pour lui prendre la main. "Louis, tu viens, on va décorer le sapin de Noël." sourit la petite Kate. C'était la première fille qui l'avait accueillit dans ce petit village abandonné. Alors qu'il était recroquevillé sur lui même, elle lui avait offert des jouets, des jeux, et même la possibilité de passer chez elle pour jouer ensemble. Au début il avait beaucoup de mal à lui parler, jusqu'à ce qu'il raconte se qu'il avait vu. Elle lui avait répondu que cela devait être horrible de voir ceci. Mais qu'en même temps, il avait été courageux. Il était parti chercher quelques personnes pour aider sa mère à sortir des décombres avant de revenir vers elle. Il ne voulait pas perdre sa mère, tout comme la guerre avait enlever son père. Il avait aussi apprit qu'elle avait aussi vu son père, ses frères et ses oncles partir au front. Et depuis, plus aucune nouvelles d'eux. "Mais, Kate...Je te rappelle que nous n'avons aucune décoration!!! La dernière fois, tout c'est brisé en milles morceaux quand on a déménagé, car il y avait un avion qui était passé non loin de nous." La petite fille sourit et l'emmena dans la salle de classe, où les enfants patienter aussi de savoir l'idée de la petite fille. Louis s'asseya auprès de ses camarades tandis que la petite fille ramena avec l'aide de son professeur un panier couvert d'un tissus rouge. Elle tira le tissus et laissa voir des pommes de pin, des pommes rouges, des feuilles de toutes les couleurs, des guirlandes en papiers et puis un fruit rond, qui sentait très bon, qui n'avait ni une couleur rouge, ni jaune...C'était le mélange des deux, et le jeune Louis le prit dans ses mains. Il en avait jamais vu. "Qu'est-ce que c'est ?" demanda-t-il. "C'est une orange!!! Cela vient d'espagne!!! J'ai des oncles éloignés qui nous les ont envoyés. Ils ont dit que c'était trés juteux!!! Et que cela peut se conserver assez longtemps. J'ai trouvé que cela serait beau dans le sapin." Les enfants prirent chacun un fruit ou une décoration pour l'acrocher dans l'arbre avec l'aide d'une ficelle. Le professeur leur promit de venir chercher se qu'ils avaient mit dans le sapin, le jour de Noël. Une fois le sapin décoré, le cours fut terminé et les enfants repartirent chez eux. Louis habitait avec sa grand mère et aussi avec Kate qui était sa voisine. Mais comme sa mère ne rentrait que trés tard, elle passait toujours un peu de temps avec le petit Louis. Ce dernier regardait avec une grande insistance le fruit orange qui restait dans le panier. "Tu veux gouter ?" demanda-t-elle. Doucement, Louis hocha positivement de la tête. Kate prit le fruit dans sa main et le donna à son ami. Ne savant pas comment manger le fruit, ce dernier croqua directement dans la peau. Rapidement, il senti un goût amer qu'il n'aimait pas du tout et fit une grimace qui fit rire la petite fille. "Mais non, il faut pas manger la peau. Attend une minute." répondit-elle, alors qu'il arrivait chez la grand-mère de Louis. Ils entrèrent et s'installèrent dans la cuisine, où la vieille dame prépara du lait chaud pour les deux enfants. Kate attrapa le fruit rond orange et commença à l'éplucher devant les yeux étonnés du petit garçon qui s'apperçut que dessous la pelure se trouver un autre aspect du fruit. Puis elle donna par quartier le petit fruit à son ami. "Voilà maintenant tu peux le manger." Peu confiant, le petit garçon lécha dans un premier temps le fruit. Ne sentant que la fine pelicule de ce dernier, il s'étonna du manque de goût. Puis il vit Kate croquer directement les quartier d'orange. Alors, sans hésitation, il se força à croquer le fruit. Dans sa bouche un mélange d'acidité et de sucre joua sur ses papilles. C'était différent de tous les fruits qu'il avait goûté. Et cette acidité ne lui déplaisait pas du tout. Il en avait déjà oublié l'amerturme de la peau qu'il avait essayé de manger. "C'est bon ?" questionna Kate avec des yeux pleins d'étoile. Un peu gêné, le petit garçon hocha de la tête avant de dire faiblement. "C'est très bon. Merci." La petite Kate prit alors son ami dans ses bras, avec un large sourire sur les lèvres, avant de s'écrier : "YOUPI!!! C'est ton premier merci!!! Je suis contente que cela te plaît!!! A Noël je serais quoi t'offrir alors." sourit la petite fille.
Et le jour de Noël, ce n'était pas une orange qu'elle offrit au petit garçon. Mais des oranges confites qu'elle avait elle même reçu de ses oncles éloignés. Elle aimait beaucoup ces friandises, mais connaissant le passé de son ami, il voulait à tout prix le voir heureux. N'ayant rien à lui offrir en échange, il demanda de partager la boîte ensemble. Et c'est ensemble qu'il dégustèrent en souriant la boîte d'orange confite, avec leurs amis.
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Sam 15 Déc - 19:43
16 : Peluche
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L'hiver continuait de plus belle. Malgré le mordant du froid, Jean continuait à être fidéle à son poste et à jouer ses musiques pour le quartier. Cette fois-ci il préféra raconter une histoire sur un enfant habitant dans les quartiers défavorisés. C'était un petit garçon de Huit ans. Il habitait dans ce quartier avec ses deux parents. Son père avait perdu son emploi et sa mère travaillait à mi temps. Ils ne gagnaient pas beaucoup d'argent, et les grands-parents avaient peu de d'argent eux aussi, mais ils ont pu lui offrir au noël précédent un petit ourson en peluche. Il l'aimait beaucoup ce ourson en peluche. Il avait enfin un jouet à tenir. Mais son quartier était souvent victime de la drogue et des meurtres. Il avait toujours rêvé de pouvoir vivre dans un quartier plus tranquille. Heureusement, pour lui, il pouvait encore resté dans la maison, mais il s'ennuyait souvent. Il s'amusait de parler à son ourson en peluche. Et de temps à autres, il allait dans la cage d'escalier. Là bas, il rencontrait souvent un petit garçon. Un jeune africain qui était venu en France avec ses parents. Il n'avait que 5 ans. Il était très intelligent et avait apprit rapidement le Français. Les deux enfants restèrent de nombreux moments ensemble. Pour parler de leur rêve, de leur espoirs, de leur vie. Même si c'était difficile, que les autres enfants essayaient de les faire sombrer dans les ténébres. Cependant, les deux enfants voulurent sceller un pacte entre eux. En offrant la peluche, Alfred, le petit garçon français scelle un pacte avec le jeune Africain portant le nom de Palka. L'un et l'autre se firent une promesse dans les escaliers de l'appartement. Alors que les douzes coups de minuits résonnait, que Noël était arrivé. Que leurs parents à chacun étaient au travail, ils scéllèrent finalement leur contrat. "Je t'offre cette peluche pour que même si nous sommes éloigné, que même si nos fortunes varient, que nous sommes riches ou pauvres. Que notre intelligence ou notre travail et notre famille nous accaparent. J'espère que l'un comme l'autre nous auront de quoi vivre et que nous pourrons vivre correctement, sans tomber dans les pièges." Palka sourit et accepta l'ourson. En échange il lui donna un habit africain qu'il portait quand il n'était qu'un bébé. Il lui offrit en acceptant ce pacte. "Retrouvons nous quand nous aurons réussi à trouver notre bonheur. Et alors nous pourrons montrer à tous que nous sommes fort!!!" sourit Palka. Ainsi, après que le pacte fut scellé. Le temps passa, les années passèrent. les démanagements furent passés. Les enfants furent séparés, chacun partirent dans une direction différente. Palka resta en France, tandis que Alfre alla en Angleterre. 20 années plus tard, les deux enfants étaient devenus des adultes accomplis. Palka était devenu un professeur de science électronique. Il était revenu sur les lieux avec son propre fils, qui avait justement cinq ans. C'était un de ses fils, il en avait trois en tout. Et Miro était le dernier. Il entra dans l'ancien appartement qu'il savait que quelqu'un l'avait acheté. Apparement il serait détruit pour construire un centre commercial. Ce lieu était rempli de souvenir pour cet homme. Le petit Miro tira la manche de son père pour lui demander la raison de sa venue. "Je voudrais sceller un dernier pacte avec mon ancien ami." sourit le père de famille, en espérant le revoir. Il vit une ombre arriver. "Te revoilà... Palka." souffla l'ombre qui se retourna. Alfred avait bien grandi. Il était devenu un grand détective qui désormais essayer de résoudre des affaires, du même style que celle de Sherlock Holmes. Il sourit à Palka. "Désolé d'avoir été si long. Les affaires fonctionnent très bien. Hélas, je n'ai pas réussi à stopper cet homme qui a acheté le terrain. Je voudrais tellement pouvoir remonter le temps encore un instant.." Palka sourit à son tour, avant de présenter son fils Miro. "Je crois que nous avons fait tout cela pour qu'à leur tour ils aient un avenir brillant. Pour sécuriser les rues."
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Dim 16 Déc - 18:54
17 : Quille
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La nuit arrivait dans la capitale de la France, empire du pain et de la gastronomie (apparement), loin de tout cela, Jean raconté calmement devant les parents et les enfants une nouvelle histoire. Se déroulant au pays du Soleil Levant. Cette fois, il n'était ni question de fantôme ni de Kimono. Simplement des étudiants qui ne s'étant pas trouver de jeunes filles pour passer la nuit de Noël décidèrent de se rendre dans un Bowling. Car il fallait savoir qu'au Japon, il y avait la tradition de passer Noël avec sa petite amie. Mais pour Hiroyuki, Shinobu et Takahashi, Noël ne se ferait pas avec une petite amie. Tous les trois avaient 22 ans. Ils étudiaient dans des universités différentes. Le premier était dans une université avec un petite communauté, plus chargé à apprendre l'art et la culture de l'image. Le second, Shinobu s'intéressait d'avantage à la médecine. Enfin le dernier était dans une université prestigieuse, Todai, où il apprenait les lettres pour devenir professeur de littérature. Tous les trois s'étaient rencontrés lors de soirée faite pour que les filles et les garçons se rencontrent et qui sait tombent amoureux. Hélas pour ses trois là, les échecs se suivaient et ne se ressemblaient pas. Pour le premier, c'était apparement un côté macho. Le second était très occupé dans ses études, et quand bien même il avait un rendez-vous avec une fille, il faisait passer son travail d'abord, pour sauver ses patients. Le dernier quand à lui était si froid, si distant, trop introverti pour intéresser les filles. Alors Hiroyuki décida de prendre rendez-vous avec ses deux camarades de galère en espérant de pouvoir se défouler un peu le jour de Noël et qui sait. Peut être rencontrer le grand amour. Shinobu avait pu se libérer pour le jour de Noël, mais il averti qu'il était possible qu'on l'appelle lors de la soirée pour aider les médecins. Quand à Takahashi, ce fut assez difficile de le sortir de ses livres. Mais les deux compères réussir à le persuader, ou plutôt à l'obliger à venir, car à deux ils n'arriveraient pas à attirer du monde. Surtout que Takashi était plutôt beau garçon, peu bavard, mais beau garçon. Alors que la partie avait commencé entre les trois garçons, que chacun avait trouvé sa place, Hiroyuki étant le plus fort sur la partie, Takahashi le moins fort, et Shinobu savant être au milieu, une jeune demoiselle japonnaise arriva tout prêt de leur endroit, pour observer leur jeu. "Eh bien dis donc, vous êtes en forme les garçons." sourit la demoiselle, faisant rougir Hiroyuki et Shinobu. Takahashi fut déconcentré et lança sa boule dans les goulots. "Désolé de vous avoir fait perdu votre tour. Je me nomme Haruka. Je suis se qu'on pourrait appeler un petit elfe de Noël venue vous voir pour exhausser un de vos souhait!" sourit Haruka qui avait plutôt le physique typique d'une japonnaise de nos jour que d'un petit elfe comme dans les livres et les contes. "Mais ouais, c'est ça." souffla Hiroyuki qui se dirigea vers sa boule pour tirer." "Si tu arrive à tirer avec une première boule 7 quilles laissant 3 quilles à des distances assez espacés, puis que tu arrive à réaliser un spear, alors tu aura une fille qui viendra te voir et vous vivrez ensemble pour toute votre vie!!!" s'écria Haruka. En entendant cela, Shinobu, Hiroyuki et Takahashi avaient l'impression qu'elle se moquaient d'eux. Car il était très peu probable, voir quasiment impossible de toucher les trois quilles une fois qu'elles étaient éloignés les une des autres. Souvent c'était une ou deux, mais rarement les trois. Hiroyuki le prit plus dans le sens d'un défi à relever, et sourit à la jeune fille : "Ok, je vais te la faire tomber tes quilles. Tu verra que je réussirai. Et après à moi le rendez-vous galant de Noël." Hiroyuki prit une boule noire, symbole de sa virilité. Il mis sa boule devant ses yeux à quelques pas devant la piste. Il prit son élan, envoya en arrière son bras avec la boule au bout de sa main, avant de s'accroupir à la limite de la piste pour déposer la boule à grande vitesse sur la piste afin qu'elle s'élance pour toucher les quilles. La boule tourna jusqu'à atteindre son but. Et comme l'avait prévu le jeune homme, 7 quilles étaient tombées. Les trois restantes étaient en effet à des distances très éloignées des unes des autres. "Courage!!!" s'écria Shinobu pour encourager son ami. Takahashi ferma le livre qu'il avait prit avec lui pour observer son camarade, en espérant qu'un miracle arrive. A nouveau Hiroyuki attrapa sa boule fétiche, recommença son geste et lança sa boule sur la piste. Et le miracle se produisit devant les yeux des autres joueurs de la salle et devant ceux de Haruka. La boule parti comme une folle sur la quille du bord de droite. Croyant qu'il avait échoué, Hiroyuki s'était préparé une excuse dans sa tête pour faire comprendre qu'il avait perdu et que c'était de la triche. Mais grâce à la force de la boule, la quille de droite s'élança comme une fléche sur la quille du milieu puis celle de gauche. Ainsi un magnifique spear fut réalisé. Sous une tonne d'applaudissement, Hiroyuki regarda Haruka avec un sourire lourd de sens. "Bon, comme promis, après cette partie, j'aurais droit à mon rendez-vous et une belle vie avec toi." Haruka sourit à son tour avant de frotter les cheveux de Hiroyuki. "Je n'ai jamais promis que cela allait être moi. Mais je suis sure que la jeune fille va venir te chercher." s'amusa Haruka tandis que Hiroyuki fulmina de colère. Pour s'appaiser, il se dirigea au bar pour aller prendre des boissons pour lui et ses camarades. Là bas, il rencontra une jeune demoiselle qui semblait être un peu triste. Comme si elle venait de vivre une déception amoureuse. Alors que Hiroyuki demanda au serveur de lui préparer les boissons, il se tourna vers la demoiselle en larme. Rapidement il vit un tissus sur le bar, ceci était le mouchoir de la demoiselle. Il s'en empara et fit retourner les yeux de la demoiselle. "Rendez moi mon mouchoir s'il vous plaît." demanda la jeune fille aux allures japonnaise, aux traits fins, aux cheveux longs et soyeux. Un léger parfum sucré s'en dégagea de sa nuque. Le seul trait qui paraissait horrible sur le visage de la demoiselle aux yeux de Hiroyuki était ses yeux rougit par ses pleurs. "Les larmes ne vous vont pas du tout mademoiselle. En tout cas, la tristesse ne vous va pas du tout. Un sourire devrait illuminer votre visage en ce jour de Noël." "Je ne suis pas d'humeur à fêter Noël. Mon petit ami vient de me plaquer, car je serais trop aux petits soins. Que je voulais forcément le mettre en valeur, lui plus que tout. Il m'a dit que j'enpietter trop sur sa vie, sur sa liberté. Alors il est parti." "Comment un homme pourrait ne pas aimer ce genre de femme!!!" s'écria Hiroyuki, avant de voir qu'il venait de hurler se qu'il avait dit. Mais cela eu un effet incroyable aux yeux de la jeune demoiselle qui trouva alors le jeune homme séduisant et surtout à son écoute. "Et si...Nous passions une soirée ensemble. Peut être trouverions nous des points communs." osa demander Hiroyuki un peu gêné. La jeune demoiselle sourit et accepta la proposition. Hiroyuki alla déposer les boissons en proposant aux deux autres collègues de continuer leur partie sans lui, tandis qu'il se rendrait avec la jeune demoiselle rencontrée. Sous le choc que le souhait s'était réalisé, beaucoup de garçon se lancèrent comme Hiroyuki à jouer au bowling pour sortir avec une demoiselle. Shinobu en fit de même. Il fit un premier essai, rata. Un second, il le loupa aussi. Puis ce fut au troisième tour. Il effectua lui aussi une touche de 7 quilles, laissant 3 quilles éloignées des une des autres. "Le moment de vérité." sourit Haruka qui était toujours penché sur le jeu de ses garçons. Rempli de confiance, Shinobu prit sa boule bien en face de lui, il l'entraina en arrière avant de la poser sur la piste. La boule se dirigea vers la quille du milieu. Un mauvais départ pour lui. Mais au fond de lui, il croyait qu'il y avait encore une chance de réussite. La quille du milieu tomba et entraina dans sa chute celle de gauche. La boule en touchant la quille tourna légèrement, effleura la quille de droite, qui finit par tomber. "Alors un rendez-vous pour moi aussi ?" pensa Shinobu avant que son portable ne sonne. Les médecins l'appelèrent pour l'assister aux urgences pédiatriques, car il y avait beaucoup de monde. Shinobu abandonna alors Takahashi qui se retrouva seul avec Haruka sur la piste. Il ne fallut que cinq minutes pour que Shinobu n'arrive aux urgences pédiatriques pour s'occuper d'un petit garçon qui visiblement avait fait une mauvaise chute en descendant des escaliers en ce temps d'hiver. S'étant visiblement fait des fractures tout le long de sa jambe droite, il hurlait de douleur. Il n'avait que trois ans, et sa mère en avait 22. Elle était avec son fils, visiblement aussi paniqué que ce dernier, se demandant comment cela s'était passé. Il n'avait fallu qu'une seconde d'inavertence chez son père. Oui, son père n'avait pas été vigilant et l'avait laissé tombé sur les escaliers. Puis une fois la blessure faite, il avait laissé le gamin dehors et continua de fêter Noël avec sa petite amie. Evidement, la mère de famille qui venait reprendre son fils le vit tout de suite et ne put s'empêcher d'appeler les urgences en priorité. Elle allait demander des comptes avec son ex-mari une autre fois. Elle voulait à tout prix soigner son fils. Ses cheveux châtains contrasté avec ses yeux bleutés qui regardait son fils. "Tient bon Kyo. Les docteurs vont te soigner." s'écria la jeune mère. Le petit garçon se calma un peu, mais les larmes restèrent présentes. "Faites passez des antalgiques afin d'apaiser la douleur de ce petit garçon." s'écria Shinobu en attendant le médecin de garde qui devait le soutenir et l'aider dans ses démarches. La mère de famille fit confiance au jeune médecin et sous la demande de l'infirmière, elle s'installa dans la salle d'attente. Une demi-heure plus tard, alors que le petit garçon sortait de la salle des urgences pour se diriger en pédiatrie, la mère de famille suivit son fils. Shinobu vécu une soirée infernale avec de nombreux traumatismes chez les enfants. La glace, les jeux dangereux, les indgestions et aussi les coupures étaient courant dans le service. De ce fait, il n'avait pas eu beaucoup de temps pour lui. Mais quand il eut fini sa soirée aux urgences, Shinobu se rapella de cette jeune mère et de son fils Kyo. Un peu inquiet pour la mère et le petit garçon, il se dirigea vers les ascenseurs pour aller les voir. Une fois dans le service de pédiatrie, il se dirigea dans la chambre du petit Kyo. Là, il vit la mère endormi au chevet de son fils. Amusé par cette dévotion d'une mére à son fils, Shinobu retira sa blouse pour la mettre sur les épaules de la mère de son ancien patient. Tout en veillant sur elle. Quelques heures passèrent, et la mère de famille se réveilla, surprise de voir le médecin de son fils à ses côtés. Elle fut contente de voir que quelqu'un s'intéressait à eux. Il fallait dire que depuis le divorce avec son mari, le fait qu'elle soit encore jeune, personne ne l'a prenait au sérieux. Sauf lui. Alors que la porte était fermée, la jeune femme remercia le médecin, qui finit par l'embrasser. La jeune mère se laissa faire, ravie de devenir à nouveau importante dans les yeux d'un homme. Vous me demanderez et Takahashi alors ? Il finit la partie seul, en ne réussissant jamais le fameux Spear. A chaque fois, qu'il réussissait à avoir 7 quilles, il réussissait qu'à en faire tomber deux. D'autres garçons avaient eux aussi réussi le pari de Haruka et s'étaient alors trouvé une jolie jeune fille, ou un peu moins jolie avec qui passer les fêtes de fins d'années. Mais pas Takahashi. Il ne dépensa pas d'avantage son argent et parti devant les yeux de Haruka vers une librairie de la ville. Il lit plusieurs livres sur différents thèmes. Il voulait échapper à cette fête d'amour et de bonheur, car ses parents seront absent. Sa soeur et son frère aussi. Il serait tout seul à nouveau dans l'appartement, à lire, lire et encore lire. De toute manière qui aimerait un rat de bibliothèque comme lui. Alors qu'il sortait de la librairie les mains remplis de sachet de livres, il vit Haruka qui patienter pour le revoir. "A te voilà enfin!! Tu viens, on va aller au karaoké." "Ca fait trop de bruit!" souffla Takahashi. "On va boire un café!!" "C'est trop cher." "Alors on va se voir un film" "C'est trop long" Comprenant qu'elle avait à faire à un cas difficile, Haruka attrapa Takahashi par le cou avant de l'embrasser dans le cou devant tout le monde. Comme l'ensemble des japonnais, Takahashi fut géner par ce genre de marque d'affection en public. Cependant, il ne pouvait pas dire que Haruka ne le laissait pas insensible. "ARG!! PAS EN PUBLIC!!" s'écria-t-il tandis que les couples aux allentours s'amusaient de voir un nouveau couple se formant. "Alors dis-moi où tu veux aller ?" supplia Haruka. "Chez moi." "Je peux venir ?" demanda la jeune femme. Takahashi regarda à deux fois la jeune femme, comme s'il n'avait pas comprit le sens de sa question. "Je peux venir chez toi ?" redemandant la jeune femme. "Tu te rends compte que tu ne me connais pas et tu demande cela comme ça ?" s'inquiéta Takahashi. "Mais tu es gentil, j'en suis sure. Sinon, tu aurais accepté de suite une de mes propositions pour ensuite m'emmener autre part. Alors je viens avec toi." Bien que peu ravi, Takahashi emmena la jeune fille chez lui. Une fois rentrée, la demoiselle regarda dans tous les sens l'appartement. Il n'était pas trés grand, mais suffisament pour accueillir toute la famille. Elle vit par la même occasion Takahashi se mettre au fourneau. Il était peut être timide et introverti, mais il avait apprit que lorsqu'il recevait des invités il devait proposer du thé, des petits gateaux et d'autes mets. Il apporta tout cela à table sans dire un mot. "OUAH !! Et tu sais cuisiner!! Tu es incroyable." sourit Haruka en avalant un gateau. "Pourquoi tu m'a suivie ? Je n'ai pas réussi à faire tomber les trois dernière quilles. Contrairement à mes deux camarades...Et puis je n'ai rien qu'un beau visage...Je ne suis pas un bon mec qui pourra te défendre ou te rendre heureuse..." souffla Takahashi aux bords des larmes. "Peut être, mais tu sais. Je ne suis pas un elfe. Se que j'ai dit tout à l'heure, c'était seulement de l'autosugestion. Les hommes l'ont crus et ainsi, en gagnant, ils ont trouvé un peu plus de confiance en eux et sont allés aux rencontres des femmes. Toi aussi tu as un côté mignon. Et même si tu ne peux pas protéger les filles, tu es peut être celui qui comprendra le plus leur coeur. Et puis tu es si mignon." souffla-t-elle avant de lui poser un baiser sur le front, calmant les pleurs de ce dernier. "Je suis tombée amoureuse de toi dés que je t'ai vu plongé dans ton livre. C'est pour cela que je suis venue. Mais je voulais d'abord me débarassé des deux autres pour parler qu'avec toi." Comprenant le plan de la jeune demoiselle, Takahashi trouvait que cela était lâche, mais par la même occasion, les lèvres qu'elle lui livrait étaient si douces qu'il arrivait à peine à croire que ce genre de femme si stratégique pouvait avoir un côté de douceur infinie. Surtout le soir de Noël, ou tout est permis.
A suivre...
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Jean continuait à jouer de son instrument dans la rue. Il aimait beaucoup entendre la musique résonnant avec le froid, la neige et la glace qui était en quantité en ce jour d'hiver. C'est dans cette ambiance que Jean jouait de son instrument pour les enfants, les adultes et les passant. Mais au fond de lui, il savait qu'il restai beaucoup de personne ne pouvant pas entendre son jeu de notes. Il pensait en particulier à la petite fille qui était passé pour son grand frère à l'hôpital. En pensant à elle et à son frère, il se mit à chanter une nouvelle histoire. C'était en Finlande, dans un petit hôpital. Un jeune enfant de neuf ans qui observait depuis son lit le froid et la neige qui tombait lentement. Il se nommait Angel. Il souffrait d'un cancer des globules blanc. Il recevait un traitement qui le fatiguait souvent. Il avait perdu tout ses cheveux et continuait à prendre son traitement. Il espérait ainsi à vivre un peu plus longtemps. Sa mère était souvent venue pour prendre des nouvelles de son fils, mais hélas il avait beaucoup de frères et de soeurs. Et de ce fait, elle devait souvent s'absenter pour aller s'occuper des autres enfants. Et à présent il était seul en cet veille de Noël. Son état était instable pour l'emmener à l'extérieur ou pour recevoir la famille dans la chambre. Il devait rester tout seul, en écoutant seulement la neige tombait sur la fenêtre.
Ses paupières se firent lourde, tandis que le jeune homme se mit à rêvait, à essayer de s'évader autrement que physiquement.
Le rêve était le meilleur moyen de s'enfuir de cette réalité qui le rattraper si souvent. Il s'imaginait être dehors dans le froid, la glace et la neige. Il imaginait qu'il sortait de l'hôpital, où l'attendait sa mère, ses frères et ses soeurs. Tous étaient là pour l'accueillir. Ils marchaient tous ensemble dans la neige, heureux de laisser leur trace sur la blanche neige. Puis de la marche, il se mirent à courir de plus en plus vite, jusqu'à en perdre leur haleine. Avoir le coeur qui battait à plus de cent à l'heure. Jusqu'à ce que le souffle soit coupé. Et puis une fois qu'ils eurent tous une grosse fatigue, les gouttes de sueur perlant sur le front. Usé, ils tombèrent les uns après les autres sur la neige. Il bougea des bras et des jambes pour créer des anges de neige. Et puis les yeux se fermèrent une nouvelle fois. Angel était fatiguait mais heureux. Hélas quand il rouvrit les yeux, il s'apperçut qu'il était seul dans la neige. Ses frères et ses soeurs étaient partis. Il était seul dans le froid et dans la nuit. Seul...Tout seul...Il tourna dans les différentes forêts. Les arbres, la neige tout était effrayant. Alors qu'il s'asseyait, il vit alors une ombre qui arriva à ses côtés. Une ombre rouge et blanche. Il apperçu un grand vieillard à la longue barbe blanche. Le bonnet portant sur la tête. Les boutons d'or. Angel leva sa tête pour observer le grand vieillard qui était là. Il espérait que ce dernier allait pouvoir l'aider. Il ne savait pas pour quelle raison, il aimait déjà son visage souriant. Comme si c'était un grand père qui était là pour venir le chercher.
L'homme attrapa la main du petit garçon avant de l'emmener dans son grand traineau de chêne, gravé d'or et d'argent. Tout était incroyablement doux, chaud et soyeux. Comme s'ils étaient dans un petit cocon. Le grand homme en rouge porta une chaude couverture sur les épaules du petit garçon pour finalement faire s'envoler les tainneau avec ses rennes. Un immense sac rouge était présent derrière eux. Le ciel dans lequel ils s'envolaient. Les étoiles paraissaient si proche, si magnifique. Puis le traineau alla de plus en plus vite, et les étoiles semblait devenir des étoiles filantes, alors que c'était le contraire. Et brusquement, ce n'était plus uniquement la forêt et la neige, mais un grand atelier qui était présent. Des odeurs de gâteau et de chocolat, de pains d'épice et de friandises. Une immense porte verte s'ouvrit et derrière se trouva un immense atelier où des jouets s'empilaient les uns sur les autres, ils furent embaler et préparer dans un grand sac rouge. Un peu plus loin, une cuisine était présente avec une vieille femme qui était entrain de demander à ses commis, des petits lutins de préparer des maisons en pains d'épices. Des bonbonières géantes étaient présentes. Angel était étonné, comme si tout ses rêves s'exhaussait. Avoir put partir de son lit d'hôpital et de voir enfin le véritable atelier du Père Noël. Le grand vieillard offrit au jeune garçon un grand verre de chocolat chaud. La mère Noël prit le petit garçon dans ses bras, tout en caressant sa tête. Elle le berçait doucement, en lui disant d'une voix douce. Je suis la maintenant. Pendant qu'il dormait paisiblement, dans un rêve doux, soyeux, chaleureux et sucré, sa mère venait d'arriver. Avec des protections, elle caressait les cheveux de son petit garçon, heureuse de voir un sourire sur ses lèvres.
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Mar 18 Déc - 19:19
19 : Souvenirs
Noël s'approchait à grand pas, tandis que Jean continuait à offrir à son public un magnifique concerto par jour. Une histoire fabuleuse. Leo, son petit assistant, souriait et continuait de le suivre tous les jours pour l'aider dans les préparatifs de chaque chansons dans la rue. Cela faisait un grand plaisir à tout le monde. Et en revoyant tout cette activité, une histoire venait dans l'esprit de l'accordéoniste. Une histoire d'espoir et de souvenir.
C'était quelques part dans un petit village en Hollande. Les paysans en cet hiver s'occuper de leur troupeau qui était au chaud dans des grandes granges. La chaleur corporelle des animaux étaient grande, d'autant que la paille garder la chaleur et permetter aux bêtes de ne pas craindre le froid. Parmis ces éleveurs se trouvait un grand homme aux cheveux noir, à la barbe naissante, aux yeux d'un bleu profond. Il regardait son élevage visiblement fier de pouvoir s'occuper de ses animaux. Il aimait ses bêtes peut être pas comme des enfants, mais plutôt comme des amis. Il savait que ces dernières aller l'aider à se nourrir par leur lait, qu'ils allaient pouvoir offrir leur laine pour créer des nouveaux vêtements que sa femme confectionnerait avec ses filles. Il était fier de ses chevaux qui pouvait aider au labourage des champs pour les fermiers du village. Le froid ne lui faisait pas peur, car en effet, il y avait eu des hivers plus froids, plus dur. Donc, il n'avait pas peur. En cet hiver froid, l'homme qui s'appelait Emmanuel avait aussi un seul garçon dans sa famille. Il se prénomait Hector. Il s'amusait beaucoup avec leur chien, mais aussi avec les animaux. Les enfants du village le connaissait bien pour le voir souvent intéressé par les animaux, plus que par les relations humaines. Le père de famille l'avait alors appelé pour qu'il l'aide à s'occuper des animaux. Il n'avait que Huit ans, mais il avait déjà beaucoup de connaissance pour soigner les animaux de la ferme. Il n'avait nullement peur de se réveiller au Aurore, ni de mettre les mains dans la boue pour aider ces créatures. Avec le froid, un coup de main ne fut pas de refus pour le père de famille qui vit le petit garçon bien emmitouflé dans son manteau, des bottes aux pieds, des gants aux mains. Sans attendre, il prit une fourche pour retourner la paille et donner de la nourriture aux animaux. "Papa, qu'est-ce que je peux faire maintenant ?" demanda le petit garçon. "Je vais aller chercher de l'eau pour leur en mettre dans l'abreuvoir. Toi, occupe toi de Margarett, elle devrait avoir son petit dans peu de temps." souffla le père de famille, en montrant une vache à la peau marron. C'était l'une des vaches préféré du petit enfant qui se rendit au côté de cette dernière pour la caresser. Il mit sa main prêt du ventre en espérant sentir les mouvements du veau qui allait naître. Un peu comme il l'avait fait sur le ventre de sa mère quand elle attendait la petite dernière. Puis les moutons se mirent à bêler, comme pour indiquer qu'eux aussi voulaient des caresses des la part du petit garçon. Ce dernier se leva pour aller les calmer, mais à peine eut-il été levé, que Margarett se mit à hurler à son tour. Le petit garçon était surprit, avant de voir dans les yeux de sa vache préférée qu'elle avait l'air de souffrir. Sans attendre, le petit garçon s'emmitoufla bien dans son manteau et sorti à l'extérieur à la recherche de son père. Il criait, il appelait pour s'assurer qu'il l'entende. Ce dernier arriva avec le vétérinaire du village qui voulait voir si Margarett allait bien. Le petit garçon raconta se qui s'était passé et les trois hommes se pressèrent de ce rendre aux côtés de la jeune vache. Le vétérinaire commença à examiner la vache en s'assurant que cette dernière ne se montre pas violente. Il comprit rapidement que le travail avait déjà commencé. Habituellement les fermiers n'aidèrent pas les vaches à mettre au monde leur veau. Cependant, le vétérinaire put constater rapidement que le veau n'arrivait pas à sortir correctement, comme si quelque chose le coincer. "Il faut rapidement quelque chose pour l'aider!!!" souffla le petit garçon. "Je vais faire mon possible." sourit le vétérinaire, en s'occupant du mieux qu'il pouvait de la vache et du veau. Le travail fut long et dur. Mais le résultat en vallut la peine. Car après plus d'une heure de travail, après avoir aider le petit veau à sortir du ventre de sa mère, il était présent en dehors. Il senti l'air frais. Le vétérinaire ammena le veau vers sa mère et les animaux se mirent les uns à côtés des autres comme pour protéger le nouveau venu du froid. "Cela me rappelle un agréable souvenir." sourit le père de famille, en voyant les animaux s'approchant de cette manière. Le petit garçon regarda son père intrigué, et ce dernier du lui expliquer toute l'histoire. "Je pense que tu pourra jamais te souvenir. Mais tu es né toi aussi dans cet endroit. Ta mère m'aidait à nourrir les animaux comme toi, en hiver, puis alors que j'étais parti chercher de l'eau, elle se mit sur la paille et sentit des contractation. Il était trop tard pour qu'on aille à l'hôpital et une de tes grandes soeurs s'est alors dépécher d'appeler le médecin. Il était arrivé au moment où tu sortais de son ventre. Comme il faisait froid, qu'il y avait du vent, le médecin et ta mère pensaient que tu allais souffrir de ce dernier, mais les animaux se sont regroupés autour de nous et ont coupé le vent. C'est peut être pour ça que tu t'entends bien avec eux. La pluspart de nos bêtes t'ont vu naître." Le petit Hector avait des étoiles dans les yeux, tandis qu'il regardait Margarett avec son petit. Il s'imaginait à la place, sa mère avec lui, protéger lui aussi par tous ses animaux. "Allez, rentrons, laissons les se reposer." sourit Emmanuel. "Oui papa." répondit Hector en prenant son père par la main pour se rendre dans le foyer.
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Mer 19 Déc - 18:42
20 : Thé
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Il restait moins d'une semaine avant Noël, le froid s'installa grandement, comme si Frost s'était amusé à passer dans le coin pour émerveiller les enfants, et faire râler les parents, les commerçants et tout autre personne qui voulait circuler d'un point A à un point B, sans se prendre une plaque de verglas et par conséquent de se fracturer une jambe. Les plaques de verglas ne faisait pas peur à l'accordéoniste qui se déplaça aisément jusqu'à la ruelle où il devait jouer son concerto. Contrairement à lui, le petit Leo avait beaucoup de mal à se déplacer. C'était une nouvelle pour lui. Il avait déjà vu de la neige, de la glace sur la patinoire. Mais jamais autant de verglas dans la capitale, qui rendait très difficile la circulation des véhicules et des piétons. Et puis, voilà qu'arriva le drame, le petit garçon vit Jean de loin et voulut se précipiter à ses côtés. "NE COURS PAS!!" cria Jean inquiet pour le petit garçon, qui n'écouta pas le conseil de son aîné. Il courrut et finalement glissa sur une grande plaque de verglas pour finir dans une flaque un peu moins solide qui le mouilla complétement. Inquiet pour lui, Jean accéléra sa marche, tout en faisant attention à ne pas se blesser, car il était plus âgé que Leo, et une fracture à son âge aurait beaucoup plus de difficulté à se reconstruire. Une fois à ses côtés, Jean s'accroupit vers le jeune garçon, l'air inquiet, il le regarda et lui demanda : "Tu t'es fais mal quelque part ? Est-ce que tu peux te relever ?" souffla Jean. Le petit garçon se massa le derrière qui s'était prit le plus gros coup. Puis il observa son maître accordéoniste pour lui sourire, avec une petite larme à l'oeil. "Je me suis fait juste mal au postérieur. Mais sinon, je crois pouvoir me relever." Après les paroles, le petit garçon prit appui sur une bordure solide et se releva tranquillement. Il avait heureusement qu'un bleu au postérieur, rien de plus. Pas de fracture, pas de foulure de cheville. Ce qui lui permis de comprendre qu'il devait faire plus attention désormais. Cela lui calma ses ardeurs. Jean était rassuré en voyant le petit garçon souriant, il se promit d'en avertir sa mère afin qu'elle fasse attention que son état ne s'aggrave pas d'avantage. Ils se mirent tous deux en route, et une fois dans le quartier, Jean commença par appeler la mère de famille. "Hélène!!! Votre fils est tombé, est-ce que vous pouvez venir." Leo se trouva gêné de revenir tout mouillé devant sa mère qui était inquiète à son tour. Elle le disputa du fait qu'il avait courrut au devant du danger, et qu'il n'avait pas écouté ses consignes. Mais le voyant déjà assez puni par la mère Nature, elle ne donna pas d'autre punition, en espérant que ce dernier ait comprit les avertissements de cette dernière. Le petit garçon du rentrer chez lui pour prendre un tasse de chocolat chaud et de changer de vêtements avant d'être malade. "Vous voulez aussi une boisson chaude ?" demanda une voisine " Un chocolat chaud ? Un café ? Un thé ?" "Un T." s'étonna un petite fille en s'imaginant juste la petite lettre et non la boisson chaude. "Ouais, c'est de l'eau chaude. C'est pas bon, il y a aucune goût. Ma Maman m'en donne quand je suis malade, elle ajoute du miel." souffla un petit garçon en tirant la langue. "Je voudrais bien une tasse de Thé." sourit Jean, avant de se tourner vers les deux enfants qui discutaient de cette boisson chaude et qui visiblement n'était pas trés apprécié par les petites têtes blondes. "C'est parce que vous n'avez jamais bu du thé magique." sourit Jean, avant d'avaler la boisson chaude et de se mettre à chanter, tandis que Leo observa depuis sa fenêtre son maître jouer de l'accordéon.
C'était aussi en Hiver, non loin de la période de Noël. En Angleterre. Dans ce pays, une jeune fille aux longs cheveux noir, les yeux verts, la peau si blanche courrait dans les rues de Londres pour se mettre à la recherche d'un cadeau incroyable pour son petit ami. Irma était une jeune femme accomplie. A l'âge de vingt cinq ans, elle travaillait dans une boîte de prêt à porter pour tout type de personne. Qu'elle soit riche, ou pauvre, avec peu de forme, ou un peu plus. Que se soient des enfants, des adolescents, des adultes ou des personnes d'un certains âge, elle s'occupait de créer une ligne de vêtement pour chacun d'entre eux. Mais en cette période de Noël, le grand Rush, il était difficile de tenir le rythme. Beaucoup de personne désiraient avoir une tenue incroyable pour les fêtes de Noël, une tenue que personne ne les oublie. Une tenue qui les devait les rendre sublime pour cette fête. Alors, tous les jours, tous les soirées, elle les passer à dessiner, à faire des essais pour créer de nouveaux modèles, correspondant aux goûts de ses clients. Et pendant tout cela, elle laissait seul son petit ami, Arthur. Un jeune homme de 26 ans, blond aux yeux noisettes, qui était employé de bureau dans une grande chaine de librairie. Pour lui aussi c'était le grand Rush. Entre les factures, la coordination des publicités pour les fêtes de fins d'années, il n'avait pas beaucoup de temps pour lui et pour elle. Mais cela n'affecta pas leur couple. Ils savaient que ce Noël, ils allaient le passer ensemble, et Arthur avait déjà trouvé le cadeau de sa belle. Ce qui n'était pas le cas pour Irma. Elle connaissait son petit ami. Il n'était pas du genre à demander beaucoup de choses. Les biens matériels n'était pas sa préaucupation première. Tant qu'il avait le nécessaire pour vivre, il s'en satisfaisait. Les spectacles et les concerts n'étaient pas sa tasse de thé. Et quand elle y repensait, quand cette expression lui vient à l'esprit, elle se rappela que la seule folie qu'il s'accordait de temps à autres était le Thé. Il aimait cette boisson qu'ils buvaient ensemble. Il connaissait toute sorte de thé : Le noir, le vert - qu'elle connaissait également - le rouge et le blanc. Chacun ayant une vertue différente et ayant un temps d'infusion bien précise. Mais elle se demandait quel genre de thé ce dernier n'avait pas. Un thé qui ravivera ses papilles, qui l'étonnera, qui se dira, c'est le plus bon thé qu'il n'avait jamais bu. Irma se rappela qu'elle avait vu un magasin de thé dans un centre commercial où elle se rendait souvent, ainsi qu'une petite épicerie spéciale. Dans sa tête, elle s'imagina tout de suite son plan. Elle allait goûter les thé qui lui parlerait le plus, ceux qu'il lui avait préparé et qui se rapprocher au niveau du goût. Elle arriva au marchand de thé qui portait comme enseigne : The tea's House. En Français, cela voulait dire : La maison du Thé. Elle entra dans le magasin et vit dans ce grand magasin une sorte de bibliothéque. Mais au lieu des livres, c'était des immenses boîtes rouges et noirs, ainsi que de grands bocals sceller par un bouchon de liége, où était entreposer des herbes séchées. Il y avait au bas plus de 400 boîtes, et cela donna le tournis à la demoiselle. "Je peux vous aider ?" demanda une femme qui avait la quarantaine. "Euh...Oui, je cherche à offrir un cadeau pour mon petit ami. Je sais qu'il adore le thé, mais je ne sais pas quoi lui offrir. Il faudrait quelque chose qui l'impressione." avoua timidement Irma en faisant toucher ses index l'un sur l'autre. "Mmm. Je vois. J'ai peut être deux ou trois thés qui pourrait peut être l'impressioner." sourit la propriétaire avant de prendre une échelle pour se rendre à un étage supérieur et attraper une boîte rouge. Une fois la boite attrapée, elle se rapprocha de la jeune cliente pour ouvrir la boîte et lui faire sentir son contenu. "Celui là se nomme Marius et Jeanette. C'est un mélange de thé noir avec de la tomates, du citrons et quelques herbes aromatiques." Irma hocha de la tête négativement. La propriétaire rechercha un deuxième thé en hauteur avant de le faire sentir à nouveau. "Le thé des Celtes : Créme, Café, chocolat et une pointe de citron." Mais à nouveau la réponse fut négative. Soudain, la propriétaire se rappela d'un petit produit qui avait d'avantage d'effet à la vue qu'au niveau du goût. Au goût c'était comme n'importe quel thé de base : un Earl Grey, un Ceylan, ou un Sencha. Elle attrapa une boîte verte et la ramena. Au lieu de thé en vrac, c'était cette fois des sachets avec du thé déjà prêt. "Cela devrait l'impressioner quand il le mettra dans sa boisson." Irma resta sceptique et demanda une dégustation de cette boisson afin de voir l'effet que cela allait avoir. La propriétaire prépara de l'eau à faire bouillir. Habituellement, elle l'aurait servi en dehors de la vision de ses clients, car elle voulait éviter tout risque de brûlure. Cependant, pour ce type de thé, elle prépara la théière et mit déjà le sachet dans la tasse. Elle posa la tasse sur la table préparer à l'occasion. Irma s'asseya sur la chaise et observa minutieusement la tasse transparente. Puis la propriétaire versa doucement l'eau. Et là, la magie s'opéra. Pendant plusieurs minutes, sous l'effet de la chaleur, le sachet de thé se transforma en une magnifique plante qui apparut dans la tasse. Cela ressemblait à une fleur de lotus. Bluffé par ce coup de magie, la jeune femme regarda la propriétaire. "Cela a beaucoup d'effet quand on veut servir cela dans une soirée." La jeune fille était ravi, et quand elle retira le sachet de sa tasse, la fleur était encore présente. Elle bu le thé qui n'était pas si mauvais, mais pas excellent comme celui de son petit ami. Cependant, elle en acheta 20 petits sachets afin de lui offrir un petit moment de magie. Une fois l'achat effectué, Irma était un peu embarassé. En effet, même si elle avait réussi à être surprise de visu, ce n'était pas le cas en bouche. Elle voulait chercher un autre thé, plus incroyable encore. Comme si quand on le buvait les papilles pétilleraient de bonheur de sentir ce goût incroyable. Elle se rappela de la petite épicerie qui était dans le centre commercial et s'y rendit. C'était une épicerie où des produits incroyables se trouvaient. Bien sur, ce n'était pas donné, mais le goût était souvent au rendez-vous. Cette épicerie vendait des produits venant de France, d'Allemagne et d'autres pays Européens ou non. En entrant, elle vit un homme d'un certain âge qui était entrain de faire ses compte. "Bonjour." lança-t-il. "Bonjour", répondit la jeune femme. Visiblement très occupé, le propriétaire ne demanda pas à la jeune femme se qu'elle désirait et la laissa vaguer dans les rayons. Le magasins n'étaient pas trés grands et les étagères étaient incroyablement remplis. Il y avait des pâtes en provenance d'Italie, avec des saveurs et des goûts différents. Des bocaux de confitures sucrées, mais aussi salées. Des huiles alimentaires de différents goûts. Des petits chocolats pétillants qu'elle avait déjà goûter avec Arthur. Des petits biscuits de France de différentes régions de ce pays, Nord, Sud, Est, Ouest. Et puis dans un coin du magasin, tout au fond, non loin du sucre et des sucrettes, il y avait des boîtes de thés en métal. Elle en vit deux qu'elle avait déjà repérer dans le magasin des thé. Le christmas Tea. Elle le connaissait déjà et Arthur le possédant, elle ne voulait pas lui offrir de nouveau cette boîte. Puis il y avait le thé des Poétes. Cependant, en ouvrant une boîte pour cette effet, elle ne trouva pas une odeur incroyable. Enfin, elle ouvrir une boîte rouge où il était écrit en Anglais la mention : Chocolat et menthe poivrée. Les deux jeunes gens étaient de grands fans de ce genre de chocolat, mais en lisant cette inscription, Irma avait un doute. Le thé aurait-il le même effet que ce chocolat qu'il mangeait habituellement. Elle se rendit donc vers le propriétaire demandant une dégustation de ce thé, qu'elle allait payé évidemment. L'homme lui servi la boisson avec plaisir. Contrairement au magasin de thé, il n'y avait pas d'effet incroyable visuellement. Quand elle senti l'odeur, elle retrouva l'image de cette boîte de chocolat qu'elle ouvrait. Puis doucement, elle porta la boisson à ses lèvres et bu une gorgée. Dans un premier temps, avec la chaleur de la boisson elle senti la présence du chocolat noir, son arôme, son amertume. Cela la fit sourire. Et puis aprés l'avoir laisser poser sur son palet, elle avala la gorgé et patienta quelques secondes. N'ayant pas d'effet mentolé dans un premier temps dans la bouche, elle crut que la menthe n'était pas présente en quantité suffisante. Soudain, sans prévenir, alors que la chaleur disparue, une grande fraicheur prit effet dans l'intégralité de sa bouche. Son palet, ses papilles avaient l'impression d'avoir maché une feuille de menthe ou un bonbon. Pas n'importe quelle menthe, vraiment une menthe poivrée. Cela l'étonna incroyablement. Elle ne pensait pas qu'une boisson pouvait avoir autant d'effet. Mais c'était vraiment l'effet qu'elle recherchait. Elle se retourna vers le propriétaire avec un grand sourire aux lévres. "JE L'ACHETE!!!" s'écria-t-elle. L'homme sourit en voyant l'engoument de cette dernière. Il prépara la boîte et le mit dans le sachet. Tandis qu'elle retourna chez elle, Irma fut satisfaite de sa journée. Maintenant, elle avait des cadeaux impressionnant. Il ne lui restait plus qu'à l'homme de sa vie qu'il savoure ces boissons délicieuses visuellement ou gustativement.
A suivre...
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"Après être enfermée pendant des années, je dois à nouveau te rechercher, ma soeur, ma reine...Mon espoir. Pardonnez moi gardiens, je dois la ramener."
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Kavitchie
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Jeu 20 Déc - 18:43
21 : Ustensible
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Plus que cinq jours avant Noël, et quatre avant la veille de Noël. Ce décompte était important dans la tête de l'accordéoniste. Comme à chaque année, il aimait décompter ces derniers jours. Il voulait toujours offrir le meilleur de lui même dans cette période, pour que le public qui l'avait écouté se souvienne de lui. Et une fois que tout cela sera fini... Que fera-t-il ? Continuer à travailler pour payer son loyer, car sa retraite n'est pas suffisante ? Tout en essayant d'égayer la vie de son couple et de ses voisins avec l'aide de son accordéon. Peut lui importer. Le futur ? Il est loin devant lui. Aujourd'hui, il voulait penser au présent. Le savourer et en profiter. En tenant son instrument, il se rendit à nouveau dans le quartier. Le froid toujours intense laissa encore des plaques de verglas sur les trottoirs et les routes. Heureusement pour les riverains, des saleuses étaient passées dans les ruelles et avait dégelé une bonne partie des voies. Mais uniquement la route pour les automobilistes. Les piétons devaient encore subir les risques de fractures et d'entorses sur les voies piétonnes. Certains prirent le risque de descendre sur la route et de marcher sur un sol déneiger et dégeler. Les automobilistes râlèrent et klaxonnèrent contre ces derniers. Observant ce triste spectacle, le viel homme s'aperçu que de nombreuses manières, du bon sens et de la persévérence avaient disparut chez de nombreuses personnes. Beaucoup préférez la facilité et essayèrent de justifier leur geste en prétextant qu'il n'avait pas d'autre choix, que c'était la faute de l'autre. Quitte à accuser la victime d'être la cause de l'accident. Tandis que ce qu'il voyait le décevait, il s'aperçu qu'il restait encore quelques lueurs d'espoir. Surtout dans les yeux du petit Leo qui venait le chercher. Plus prudent que la veille, ce dernier ne courra pas pour se rendre en direction de Jean. Il se tenait fermement à la bordure afin de s'assurer de sa sécurité et de pourvoir rejoindre son maître. "Je vois que tu as retenu la leçon." sourit Jean quand son apprenti était à ses côtés. "Oui, je n'ai pas envie d'avoir mal à nouveau. Et puis maman était trés inquiète. Alors, je ne veux pas la voir pleurer, ou souffrir." avoua Leo un peu gêné. Jean frotta frénétiquement les cheveux du petit Leo avant de relever sa main. Il lui fit le plus beau sourire que le petit garçon eut pu voir et tous les deux se rendirent dans le quartier ou tout le monde l'attendait. Y compris la mère de Leo, Hélène, qui voulait s'assurer que son enfant ne s'était pas fait mal à nouveau. Heureuse de le voir en un seul morceau, elle laissa le petit garçon avec le musicien et les enfants du quartier qui attendaient impatiemment la nouvelle histoire. Jean prépara son instrument et se lança dans la narration de son histoire musicale. C'était non loin de Noël. Dans un pays proche de la France, l'Allemagne. La neige était tombée, le verglas avait eu aussi quelques effets sur certaines routes de ce pays. Mais tout cela ne dérangeait nullement les habitants qui avaient pris des précautions pour saler leur trottoir, les communauté lancèrent les salleuses pour éviter tout risque d'accident. Dans une petite maison, la chaleur d'un poële à bois s'étendait dans la pièce principale de la maison, le salon, tandis qu'une dame d'un certain âge, aux cheveux grisonnant, les yeux bleus encadrés par des petites lunettes rondes se prénomant Greta s'étaient mit au travail dans sa cuisine. Elle se devait de préparer le repas de la veille de Noël et du lendemain. Dans sa tête, de nombreuses recettes étaient prêtes. Mais quand elle devait se mettre au travail, elle se rendit compte que son âge était un frein pour de nombreuses activités. Quand elle devait fouetter des oeufs, avec un fouet manuel, elle senti une vive douleur dans son poignet. A de nombreuses répétitions, elle entendit l'articulation de l'os du poignet craquant à chaque tour de poignet. Quand elle passa au fouet électrique, c'était son épaule qu'elle avait mal. Car il fallait maintenir l'appareil qui provoquait aussi des vibrations dans le bras. Epuisée par ce genre d'appareil, elle devait faire appel à une voisine, plus jeune qu'elle. Elle avait l'âge de ses petits enfants, vingt ans. La jeunesse allait pouvoir l'aider à la composition et la préparation de son repas. Elle se nommait Olga et adorait cuisiner. Malheureusement, pour ce noël, elle n'avait personne à inviter. Ses parents étaient parti à l'étranger pour des affaires professionel. Son seul frère était médecin et devait travailler la veille et le jour de Noël, car il était le petit nouveau. Alors Olga se faisait un grand plaisir de venir aider sa voisine. Greta et Olga mirent toutes les deux leurs tabliers. Greta qui adorait la pâtisserie savait qu'elle aurait beaucoup de mal, surtout pour toutes les pâtes et glaçages réalisé avec les oeufs. Elle demanda à Olga de les préparer, en avouant qu'elle n'avait pas le tonus des jeunes. En entendant cela, se rappelant qu'elle avait prit quelques ustensibles elle demanda un instant à Greta, le temps qu'elle se mit à chercher un ustensible qui permettrait à Greta de continuer de réaliser ses pâtisseries sans douleurs. La jeune femme sorti un étrange fouet. Habituellement des grandes fines lignes de métal se rejoignent pour former un ovale que le poignet doit alors tourner. Mais cet ustensible avait aussi un long manche comme les fouets, peut être plus long. Il avait aussi les lignes fines du fouet habituel. Mais au lieu de former un ovale, cela ressembler à une petite boule à son extrémité. Et tout au bout, en dessous du rond fait de fines tiges de métal, se trouver un petit bout métalique. Olga le posa sur une table pour en faire une démonstration et quand elle appuya sur le manche, qui s'enfonça, le petit rond se mit à tourner. Etonnée dans un premier temps, intriguée, Greta douta de l'efficacité de ce nouvel ustensible, préférant de loin les anciennes techniques. Mais Olga lui fit essayer en versant les jaunes d'oeufs dans un bécher en plastique qu'elle avait. Puis elle demanda à Greta d'appuyer à de nombreuses reprises sur le nouveau fouet. La dame appuya alors, pendant quelques minutes. Elle s'aperçu rapidement qu'en effet l'outil se révéla plus utile qu'elle ne le croyait. En à peine deux minutes, elle obtenait la même consistance qu'une autre omellette qu'elle aurait réalisé avec un fouet classique. Elle paraissait même plus aérer, comme celle de la mère Poullarde. Surprise par ce fouet, elle demanda à sa voisine se qui pouvait être réaliser avec cet ustensible. Alors Olga prépara avec Greta une pâte à crêpes. La dame put être étonné que la recette fut rapidement terminé et qu'il n'y avait aucun grumeaux dans sa pate à crépe. Et puis elles s'essayèrent à quelques sauces. Même si la matière première était chaude, le manche étant en plastique ne renvoya pas la chaleur dans les mains de la bonne dame qui put réaliser une sauce pour ses viandes et rotis. Même la casserole dans laquelle elle avait foueté n'était ni abîmer, ni rayé. Heureuse de ce coup de pouce inatendu, elle demanda à sa voisine de lui procurer le même modéle, et qu'elle lui payerait son prix pour l'avoir dans ses instruments. "Gardez-le, considérer cela comme un cadeau de Noël avant l'heure." sourit Olga. "Je ne peux pas, c'est à vous!!! Comment allez-vous cuisiner sans votre outils." demanda Greta embarassé. "Je vous l'offre avec plaisir. Et puis, je sais où retrouver cet instrument. Ce soir je n'ai personne à inviter, alors j'ai le temps d'aller en chercher un en attendant." répondit la jeune femme. Fière de cette jeune femme, Greta la prit dans les bras pour la remercier un millier de fois. Le repas était prêt pour toute la famille qui allait passer ce soir. Cependant, elle retena Olga un peu plus longtemps que prévu. "Comme vous n'avez personne chez vous ce soir, restez chez nous. Profiter de cet instant en famille!!! Vous êtes la bienvenu!! Je sais que cela est un peu rapide, que je n'aurais peut être rien à vous offrir mais..." explica la dame. Olga posa un doigt sur la bouche de son aîné avant de lui répondre. "Je serais heureuse de partager ce repas avec vous. Mais sachez que vous me ferait déjà un énorme cadeau en m'offrant tout ces mets que vous nous avez préparer." Et ainsi, les deux voisines profitèrent de la veille de Noël pour manger, discuter et s'amuser avec la famille de Greta qui accepta volontier la nouvelle venue, la remerciant d'avoir aider leur patriarche dans sa tâche dans la cuisine.
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Ven 21 Déc - 18:03
22 : Vin
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*L'abus d'alcool est dangereux pour la santé*
Le soleil brillait en cette journée d'hiver. Jean se régalait avec un succulent breuvage chaud avant de partir dans la ruelle qu'il aimait pour retrouver ceux à qui il offrait un petit concerto par jour. Une histoire qui les faisait rêver. Et cette fois, il voulu offrir une histoire qu'il avait entendu de la bouche d'une personne qu'il avait rencontré. Tandis qu'il marchait dans la ruelle, qu'il arrivait en direction de Leo, que tout son matériel soit prêt, il se mit à jouer son accord puis chanta l'histoire raccontée à l'époque. L'histoire permettait à chacun des auditeurs de retourner une cinquantaines d'années auparavant. Un jeune homme se prénommant Georges était entrain de travailler dans sa cuisine. Noël approchait et pour ce grand jour il accueillait sa future fiancée nommé Emilie. Elle avait un père sévère portant le prénom de Matthieu. Il était un cadre dans une grande entreprise dans le secteur de la communication audio-visuelle. Il avait donc l'habitude d'être reçu dans des grands restaurants pour conclure des contrats afin de passer le meilleur à la télévision et sur plusieurs chaîne de radio. Il avait élevé Emilie tout seul. Sa femme étant morte à la naissance de sa fille, il se jura de ne donner que le meilleur pour sa fille. Travaillant le plus possible pour elle, n'oubliant pas de revenir prendre du temps avec elle. Prendre des vacances avec sa fille pour ne pas oublier de se reposer avec elle, de lui faire découvrir le monde où elle vivait et élargir ses connaissances. Grâce à cela, aujourd'hui à ses vingt cinq ans, Emilie était devenue professeur dans une université dans le domaine de l'histoire de l'art et de l'architecture. Ses cours étaient trés intéressant et le père de famille était fier de sa fille. Mais hélas pour elle, il ne partageait pas le même bonheur de la voir avec cet homme. Emilie avait connu Georges alors qu'il traînait dans la rue. Il était abandoné par ses parents à l'âge de 16 ans, car dans la famille il y avait des histoires d'héritage. Le père de famille avait eu plusieurs maîtresse et parmis elle, une était enceinte. Dés qu'elle mit Georges au monde elle s'enfuit de chez son amant laissant l'enfant seul avec son père. Et même s'il avait travaillé le mieux qu'il pouvait, qu'il avait tenté de réaliser tout se qu'on lui demander, même s'il savait qu'il n'héritait rien et qu'il devait protéger ses frères et soeurs au péril de sa vie, la mère des autres enfants héritant des biens du paternel ordonna un jour de renvoyer le jeune adolescent. Le père étant mourrant, Georges ne put donc nullement opposer de résistance. Il travaillait alors dans des bars pour servir différents alcool. Mais l'endroit n'était pas bien réputé. Et un jour, le propriétaire fut embarqué par la police ainsi que la pluspart des serveurs. L'un d'entre eux laissa partir Georges avant qu'il ne soit embarqué à son tour. Seul dans ses ruelles, sous des trombes d'eaux, il ne savait plus se qu'il pouvait faire. Son père étant mourrant, sa véritable mère dont il ne connaissait rien, sa belle-mère ne voulant plus de lui. Il était seul et était prêt à accepter n'importe quel travail pour aller manger et dormir dans une chambre pour quelques pièces. C'était en ce jour qu'il rencontra Emilie qui sortait justement de son université. Elle était encore étudiante à cette époque. Elle n'avait que vingt ans, quatre années de différence. Cela n'effraya pas le jeune garçon qui demanda un petite pièce pour lui permettre de dormir quelques part. "Désolé. Nous n'avons rien pour un misérable comme toi!!!" ricanèrent la plus part des étudiants. D'autres l'ignorèrent. L'adolescent ne comprenait pas pourquoi la vie devait le punir de cette manière. Il avait pourtant tout fait pour satisfaire les désirs des adultes. Il n'était pas méchant, ni violent. Il ne s'était jamais révolter, même quand la situation était la plus difficile. Et c'est à ce moment que Emilie s'approcha de lui pour tendre sa main vers lui, en souriant. "Je n'ai pas d'argent, mais je loge dans un appartement. Tu veux venir dormir chez moi." Etonné par cette proposition, le jeune adolescent accepta avec plaisir. Même si les autres étudiants prévenait la jeune fille de ne pas lui faire confiance, qu'il s'agissait surement un voyou, un moins que rien qui risquait de la voler ou pire encore. Les professeurs voulurent prévenir le père de famille, mais la jeune femme refusa tout cela, en disant qu'elle avait confiance en cette personne. Une fois dans l'appartement, Emilie montra une chambre libre, et proposa qu'il s'installe le temps qui lui faudra. "Tu étudie où ?" demanda-t-elle curieuse. "Je...N'ai pas d'école." avoua-t-il avant de lui raconter toute son histoire. Depuis ce temps, Emilie lui offrit différentes adresses pour qu'il puisse continuer ses études à faibles frais. Elle lui offrit le gîte et les repas, en échange ce dernier faisait le ménage et continuer d'étudier. Aujourd'hui à ses vingt et un ans, Georges était devenu un jeune sommelier en apprentissage. Il se rappelait toujours de l'odeur du vin qu'il avait servi dans le bar où il avait été pendant quelque temps, de ce serveur qui lui avait sauvé la vie, en demandant au patron de l'embaucher et en le laissant fuir juste avant que la police ne l'arrête. Plus personne ne se souvenait de lui là bas. Et lui n'avait pas retrouver ce serveur qui l'avait aidé. Mais il n'avait jamais oublié le goût du vin qui lui avait fait découvrir et fait naître cette passion. Ainsi, ce jour où il préparait les mets pour sa future fiancée et bienfaitrice, il se devait d'accorder chacun des plats avec les vins dont il connaissait. Mais il s'était promis de n'utiliser que ses propres ressources pour payer les mets et les vins qu'il allait chercher. 20H00 sonnait déjà, voilà que Matthieu en compagnie de sa fille Emilie arrivèrent. Georges les accueillit avec un grand sourire. Evidement Emilie lui répondit par un même sourire, tandis que Matthieu repoussa la main tendue par son futur beau-fils. "Ne croyez pas que je vous donnerais ma fille aussi facilement." soupira le père de famille ne voyant qu'en lui un homme raté, abandonné, un moins que rien. "PAPA!!!" s'écria Emilie quand elle entendit son père parler de cette manière. "Vous me comprendrez peut être après ce repas. Ou sinon, nous prendrons le temps." Puis le repas commença. Georges proposa dans un premier temps des Toast avec du Foie gras sur un lit de confiture d'oignon qui apportait un petit goût sucré. Avec cela une mis un Sauterne de l'année dernière. Le père de famille regarda son gendre. Il goûta l'entrée avec son vin qu'il servit. Une minute après, Emilie fut la première à rompre le silence. "C'est délicieux. Cet aspect sucré salé, avec ce vin qui rejoint le sucré de la confiture accompagnant le foie gras est délicieux. Pas vrai ?" sourit-elle innocemment en regardant son père qui posa le verre, n'ayant bu qu'une seule gorgée. "Le foie gras est peut être de bonne qualité, comme la confiture. Mais en revanche, je savais que je ne pouvais pas compter sur vous pour associer un vin avec ce genre de nourriture. Il aurait vallu mettre un Sauterne d'il y a une dizaine d'année. Il aurait eu le temps de s'enrichir d'une qualité que vous ne connaissez pas encore. Vous n'êtes qu'un néophytes." Emilie lança un regard noir envers son père. Mais Georges garda quand à lui le sourire. "Je comprends votre point de vue. Mais pour ce soir, j'ai pensé conserver ce petit vin, qui n'a pas de grande valeur monétaire afin de vous proposer d'autre vins par la suite qui puisse titiller votre palais." Reprenant un peu confiance, Emilie se calma, tandis que Georges ramena le plat. Il s'agissait d'un plateau de fruits de mers, avec des crevettes roses, crevettes grises, des huîtres, des crabes, du homar. Georges avait déjà décortiquées les crevettes qu'il avait arrangé à l'intérieur de la carapace du crabe, avec la chair de ce dernier au centre. Il avait par la suite mit à son côté la carapace du corps du homar tourné sur le dos pour mettre la chair à l'intérieur, afin que cette dernière soit facile à prendre. Enfin, tout autour des deux crustacés se trouvait des huîtres. Il avait mis sur une assiette à part du saumon sur un toast, avec sur le côté une sauce citroné et du beurre salé. Une tranche de citron était disposé non loin des crustacés Puis il servit du Sancerre avec les crustacé. "C'est original de mettre la chair du crabe et du homar dans leur carapace aprés les avoir décortiqué." sourit Emilie. "Il est vrai qu'il est plus simple à manger. Mais je pense que la cuisson de vos crustacés ne soit pas encore au point. Je pense qu'il vous a manqué encore quelques notions. Par ailleurs, avec des huîtres il vaut mieux du Chablis plutôt que du Sancerre." Emilie voulut se lever de table pour montrer son opposition à son père, mais une fois encore Georges arbora une étrange sourire. "Je comprends votre mécontement. Il est vrai qu'on apprécie du Chablis avec des huîtres cuites. Mais je pensais qu'il serait préférable de boir ce petit Sancerre qui se marrie un peu mieux avec les crustacés." Enfin, aprés un verre d'eau et avoir finit l'assiette, du moins seulement l'assiette de Emilie et de Georges, le futur marié alla chercher son dessert. Un dessert qu'il avait préparé avec beaucoup de passion et de bonheur. Il avait préparé une sorte de mille-feuille avec de la mousse au chocolat de quatre sorte différentes. Une première couche de biscuit sablé trés fin, puis une couche de chocolat blanc. La deuxième couche reposait à nouveau sur un biscuit sablé un peu plus épais, avec de la mousse au chocolat au lait. La troisième couche possédait de la meringue avec de la mousse à la praline. Et enfin la dernière couche était composé d'une mousse au chocolat noir puissant prit en sandwich avec deux génoise moelleuse. Avec ce dernier il offrit un vin qu'il cacha son étiquette, il s'agissait d'un rouge possédant un parfums trés intense. "Un rouge pour un dessert ?" demanda le père de famille voulant de nouveau rabaisser le jeune homme. "Oui, Monsieur. Le dessert a été entièrement réalisé par mes soins. J'ai par ailleurs sélectionner un vin s'accordant avec ce dernier et aussi avec les sentiments que je porte pour votre fille. Dés que vous le boirez je pense que vous comprendrez mes émotions." Le père fut plutôt surpris et surtout énervé qu'un homme puisse lui enlever sa fille avec un simple verre de vin. Quand il lui servit ce dernier dans le verre, le parfum emboma toute la pièce. Devant ses yeux, Matthieu eu l'impression qu'un jardin de fruits rouges et des fleurs s'épanouissait dans la piéce. "C'est impossible..."pensa-t-il avant de mettre un morceau du dessert dans bouche. Il dégusta ce dernier et senti tout le travail qu'avait fourni Georges pour le réaliser. A la fois croquant, fondant, craquant et moelleux. Ayant plusieurs intensité de goûts. Du moins fort au plus fort. Puis il prit une gorgé de ce vin qui avait un parfum si gracieux. Et là brusquement, en fermant les yeux, il se revit partir une vingtaine d'année en arrière, quand il avait demandé la main à sa femme offrant lui aussi un gâteau au multiple goût de chocolat, avec aussi un dessert aux fruits rouges. Un bouquet à la main et une bague dans l'autre. Il revoyait le visage souriant de sa femme acceptant la requête de son mari. "Comment...Quel est ce vin ?" demanda-t-il. Georges ôta ce qui rentenait invisible l'étiquette montrant le nom : Echezeaux de la même année que celle du mariage des parents de cet homme. "Je pensais que cela vous ferait plaisir un tel vin. Je savais que vous comprendrez le sens de ce dernier. Je désire réellement la rendre heureuse dans ce genre de paysage que je vois en ayant bu ce genre de vin une fois, je savais que vous entendrez la voix du vin." Le père du s'avouer vaincu. Le vin et l'apprenti Sommelier avaient gagné la main de sa fille.
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Sam 22 Déc - 20:22
23 : Wagon
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Les jours s'enchainèrent et ne se ressemblaient pas. Il restait peu de jours avant Noël. Les magasins étaient bondés, les restaurants étaient entrain de préparer les réservations pour les jours de fêtes. Le personnel travaillant durant cette fête recevait un bon dédomagement pour travailler ce jour. Mais cela importait peu à ses serveurs qui acceptait parfaitement de travailler, pour cette fête. Quand à Jean, cette fête il voulait la partager avec les habitants, mais aussi avec sa femme, et en attendant de trouver une idée de cadeau, il continua à raconter tous les jours son histoire aux habitants. L'accord fut jouer et la nouvelle histoire racontée. C'était un jour à Vienne, dans une gare. Une femme au long manteau blanc monta dans un wagon où un trajet était prévu avec de nombreuses escales dans différents villages. Il existait plusieurs classes de ticket et de sièges. La femme qui portait le nom de Kavencha était en première classe. Il n'y avait que peu de personne qui était admise dans ses wagons. Une dizaine au maximum. Entrant dans le Wagon possédant une partie restaurant, une partie couchette, une partie assise pour lire ou mettre pour travailler à l'écriture. Il y avait aussi un coin afin de réunir les personnes pour qu'ils puissent parler entre eux. Noël était arrivé, des enfants, des parents, des adultes et des adolescents avait prit eux aussi le train. Certains n'avait prit qu'un aller simple, mais il se rendait tous pour aller faire la fête chez leur famille. C'était pour cette raison qu'il partait. Contrairement à Kavencha qui se rendait dans ce train pour fêter Noël à l'intérieur du Wagon. Personne ne l'attendait vraiment. Elle prendrait ainsi le temps de lire quelques livres, tout en se régalant de petits plats différents de ceux qu'elle avait l'habitude de manger. Ainsi, elle ne serait pas déranger par les invitations à des salons et autres fêtes mondaines. Le chef de gare prévena du départ de l'engin. Les derniers enfants saluèrent leur parent avant de partir chez les grands parents. Aucun n'avait peur de se qui pourrait leur arrivée sur la route. Il ne rêvait que de l'arrivée chez leur grand parents et de rencontrer le père Noël. Un rêve aux odeurs sucrées et salées, ou la chaleur du foyer et de la famille réchauffer les coeurs. Ce qui n'était pas le cas de Kavencha. Elle était une femme ayant créé sa propre entreprise de vêtement de haute couture, et elle se devait d'être la meilleure dans le domaine, meilleure que les maisons françaises dont on disait qu'elles étaient plus luxueuse. Elle réussissait son pari dans son pays, et grâce à cela, elle pouvait se permettre de voyager en première classe dans ce wagon. Le sifflet du chef de gare annonça la sortie du train de la gare, laissant défiler les paysages devant les yeux des voyageurs. Les enfants étaient sous le charme de toutes ses images, qu'ils essayaient de mémoriser pour les raconter à leurs amis et à leurs familles. Pour Kavencha, c'était au contraire juste des petites images qui n'avait pas attiré son attention. La raison était qu'elle connaissait par coeur ces paysages. Elle s'asseya dans son compartiment pour lire tranquillement un conte de Noël. Elle savourait ses histoires pour les enfants, en rêvant secrétement l'arrivée d'un prince charmant qui viendrait égayer ses journées si difficile. Avant que le temps ne tape sur la jeune femme, avant que les rides n'apparaissent, avant que les cheveux deviennent blanc, avant qu'elle ne soit plus capable de faire naître des enfants. Elle n'était pas du genre à être une femme au foyer. Mais elle savait qu'un mari et des enfants égayeraient sa vie. Alors qu'elle lisait tranquillement son livre, un petit garçon entra dans le compartiment de la jeune femme. Il avait des vêtements de ville que le commun des personnes portaient. Une casquette pour couvrir sa tête. Un manteau bleu marine, un pantalon noir et des chaussures qui semblaient être usées, comme les manches de son manteau et les gants qu'il portait à ses mains. Il avait des cheveux bruns foncé, des petits yeux malicieux noisettes qui observa la jeune femme de haut en bas, avant de dire avec un peu de gêne et de timidité. "Bonjour Madame. Excusez-moi de vous déranger. Je cherche mon père qui est controleur dans ce train. Je pensais peut être qu'il serait ici ? L'auriez-vous vu ?" demanda le petit garçon en ayant enlever son chapeau pour discuter avec la dame. "Non, mon petit. Je n'ai pas vu ton père. Mais comment t'appelle tu ?" "Istok. Je suis désolé de vous avoir interrompu dans votre lecture... Au revoir madame." souffla le petit garçon en voulant fermer doucement la porte pour ne pas brusquer la dame qu'il venait de rencontrer. Mais une main l'empêcha de fermer complétement la porte. Elle ne savait pas pour quelles raisons elle agissait ainsi. Elle n'avait pas l'impression de se voir dans ce petit garçon. Même si elle avait eu des difficultés, elle ne lui ressemblait pas du tout en étant enfant. Mais elle aussi avait besoin d'un père à ses côtés parfois. Elle voulait aider ce petit garçon pour qu'il revoit son père. Elle ne connaissait pas l'histoire de cette famille. Peut être la mère était aussi présente dans ce train avec son fils et son mari. Peut être elle aurait des regrets. Mais son coeur lui dit que c'était son destin d'aider ce petit garçon. "Je viens t'aider à rechercher ton père." "Mais, vous aviez l'air d'être occupé. Je ne voudrais pas vous déranger." "Ne t'inquiète pas. De toute manière, je n'ai pas grand chose à faire pour ce Noël, comme tous les autres d'ailleurs." avoua-t-elle en se mettant en marche avec son nouveau compagnon. "Bien. Cela doit être triste de ne pas fêter Noël ?" demanda Iktos. La femme hocha la tête de gauche à droite. Elle lui sourit avant de lui répondre : "Non, souvent j'étais seule à Noël, donc je ne sais pas comment fêter ce jour. Je préfére m'échapper de tous les bruits causés par ma société lors des fêtes." "Oh ? Donc vous n'avez jamais vraiment fêter Noël ?" "Comment fêtes-tu Noël toi ? Avec tes parents ?" demanda Kavencha. "Bah, je viens toujours dans ce train avec mon père. Ma mère a quitté mon père quand j'avais six ans, il y a deux et on ne sait pas où elle est. Elle m'a laissé rien qu'avec mon père, elle ne nous donne plus de nouvelles. Alors maintenant, je reste avec lui dans le train le soir de Noël et on regarde les paysages, on savoure quelques sandwich et après on chante un peu. Il voudrait m'offrir des cadeaux, mais je sais que c'est difficile pour lui. On est souvent séparé. Il travaille ici, et moi je vis chez Mamie et Papi pour aller à l'école. Alors à Noël, on en profite pour rester ensemble." sourit le petit garçon innocemment, avant d'entendre les appels de son père qui arriva depuis l'autre bout du couloir. Il regarda la jeune femme et puis son fils. "Iktos, j'espère qu'il ne vous a pas déranger madame." souffla le père de famille. Il avait une petite moustache noire, des cheveux coupés court avec une casquette de contrôleur, des petites lunettes cachant ses yeux gris. Il observa son fils et puis la femme, sa cliente. "Ne vous inquiétez pas monsieur..." "Kovolch" "Monsieur Kovolch. Votre fils était adorable. Il m'a racconté avec beaucoup de passion le temps qu'il passait avec vous." "Je suis ravi qu'il ne vous a pas déranger. Iktos, rentre dans ma cabine, je te retrouverais tout à l'heure." "Bien papa." sourit le petit garçon, avant de sentir la main de la jeune femme se posant sur l'épaule du petit garçon. "Il peut rester avec moi. Il est rare que j'ai de la compagnie aussi agréable." dit-elle en espérant ainsi voir un peu plus longtemps le père. Elle voulait rester aussi avec lui. Ce n'était pas de la pitié, mais elle le trouvait adorable. Il aimait travailler, mais aussi passé du temps avec son fils. Il ne l'oubliait pas et cela se voyait dans les yeux du petit garçon. "Pourriez-vous nous rejoindre pour le diner. Je serais heureuse de vous recevoir à ma table." sourit Kavencha. Il ne fallut pas d'explication pour Iktos qui avait bien compris que cette femme avait en vu son père. Et en réalité, le petit garçon n'avait pas avoué et n'avouera jamais, qu'il avait vu de loin cette femme solitaire, qu'il l'avait trouvé jolie et qu'il avait tout fait pour que les deux adultes se rencontrent afin de tomber amoureux l'un de l'autre. Il n'avait pas avoué qu'il avait senti ce petit quelque chose qui lui faisait penser qu'elle ne les abandonnerait jamais. Et ce qui fut une impression se confirma. Après le repas, les adultes et l'enfant partagèrent les paysages ensemble, Kavencha offra un cadeau, un livre de conte pour le petit garçon et proposa au père de famille qu'ils se revoient le plus souvent possible. Qu'elle voudrais s'occuper de son fils et de lui, tout en lui permettant de continuer à travailler dans les trains. Ainsi, une famille fut recrée en ce soir de Noël au grand bonheur du petit Iktos qui écrivit une lettre dés son retour, pour remercier le père Noël pour la nouvelle Maman qu'il allait avoir.
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Dim 23 Déc - 20:38
24 : Xylophone
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Jean arriva à nouveau dans le quartier, la neige était de plus en plus tenace, le jour de Noël arrivait de plus en plus vite et il fallait l'avouer, Jean était à la fois de plus en plus précis dans ses histoires mais aussi moins présent chez lui. Il voulait toujours passer du temps avec sa femme, mais ce n'était pas aussi facile que cela lui paraissait. Il cacha tous ses soupirs, toutes ses peurs quand il vit arriver Leo qui courrait devant lui. Visiblement sa naïveté, sa jeunesse lui permettait de voir encore un certain avenir. Et puis il se rappela d'une histoire qu'il avait entendu parler dans le monde de la musique qu'il avait tellement fréquenté. Une fois dans le quartier, Jean s'élança avec une voix claire et qui semblait être en même temps aussi pur qu'un diamant. C'était une histoire d'un jeune musicien, il avait à peine vingt ans. Il n'avait pas d'instrument trés connu, ou utilisé à de nombreux concert, mais il se permettait de réaliser quelques concert sur internet en utilisant différents outils sur un instrument peu ordinaire : le Xylophone. Ces plaques de métals qui réalisent des bruits différents, des sons et de notes tous provoquèrent des accords plus ou moins harmoniques. Il jouait avec beaucoup d'amour, il aimait retransmettre tous ses sentiments avec l'aide de fouets, de cuillères en bois, en plastique ou même en inox. Parfois même avec des balles de ping pong. Il avait aimé reprendre des airs de films et des jeux vidéos qu'il montrait sur le net. Mais il ignorait que quelque part, un petit garçon de 9 ans avait beaucoup d'admiration pour lui. Il essayait alors de trouver d'une manière ou d'une autre de rejoindre son idole afin de pouvoir apprendre aussi le maniement de cet instrument. Il se prénomait Kévin, il avait plus beaucoup de temps avant de partir dans un autre pays. Il fallait qu'il fasse au plus vite, afin de le voir une dernière fois. Henry le joueur de Xylophone. Il n'habitait pas trés loin en réalité. Juste l'étage au dessus de lui. Kévin le savait, il avait déjà été une fois chez lui quand ses parents étaient rentré plus tard que prévu, et que l'enfant était rentré. Il était monté chez Henry qui l'avait vu. Ils laissèrent un mot en dessous de la porte d'entré afin que les parents ne s'inquiète pas, et prévenaient le concierge afin qu'il les voit pour les diriger vers l'appartement où se trouvait le petit. A ce moment, le petit garçon n'avait que 6 ans, il ne connaissait pas encore cet instrument, il ignorait le son fragile et magnifique de ce dernier. C'est alors que Henry lui présenta le dit instrument pour lui composer un morceau tout simple que même lui pourrait reproduire : "au clair de la Lune." Les notes résonnèrent dans les oreilles du petit garçon qui n'oublia jamais ce concerto de différentes musiques simples et efficace pour apprendre les bases de la musique. Une fois rentré chez lui avec ses parents, Kévin apprena les bases de la musiques. Les notes, les portées, les clés de sol, de fa et autres. Les mesures, les silences, les demi-silence. Il s'intéressa sérieusement à tout cela. Et quand les parents demandèrent se qu'il voulait jouer, le petit Kévin dit : "du Xylophone." Les parents n'arrivaient pas à comprendre la raison qui le poussait à cet instrument, il n'était pas courant d'utiliser un xylophone dans un orchestre. Il en jouerait souvent seul et non dans une harmonie. Mais le garçon insista. C'était un xylophone qu'il souhaitait. Les parents en trouvèrent un et lui offrirent pour son anniversaire. Durant des jours, des semaines, des mois et maintenant des années, Kévin perfectionna sa technique avec l'instrument, en prenant de temps à autres des cours avec Henri. Ils passèrent beaucoup de temps ensemble pour composer leur propres musiques. Désormais, le départ s'approchant, le petit garçon voulut se révolter contre ses parents et refuser de partir. Mais en même temps, il se disait qu'il ne pouvait pas désobéir à ses parents, car partir pour un autre pays, il pourrait découvrir de nouvelles connaissances. Le coeur en peine, il se rendit chez Henri pour lui confier ses soucis. Le jeune homme ouvrit la porte vers le petit garçon en lui souriant, lui proposant de boire un chocolat chaud. "Voilà. Je vais devoir partir...Mais j'ai envie de continuer de jouer de l'instrument. Hélas comme je serais dans un autre pays, je ne pourrais plus te voir aussi souvent que je le souhaite." dit tristement Kévin en observant son aîné qui continua à lui sourire. "Ne t'inquiète pas pour cela. Tes parents te voyant passionné, savaient que tu dirais cela. Je crois savoir qu'ils vont acheter un ordinateur et une caméra. Si tu veux, de temps en temps, une fois par semaine, on pourra se parler via la web cam et on créera encore des morceaux. Puis on les mettra sur le net, si tes parents le veulent évidement." Le petit garçon était ravi, moins que quand il est dans cet appartement, mais cela lui permettra de combler sa solitude. Avant le départ, les deux garçons jouèrent un dernier morceau se prénommant "Scar of time". Puis se fut le tour de "The Trust Man" Le morceau résonna dans l'ensemble de l'immeuble et rametta les habitants qui venèrent écouter le concerto, impressionné par le duos. Que ce soit l'enfant ou l'adulte, ils avaient su arriver sur la même longueur d'onde malgré leur différence d'âge. Le gamin avait réussi à acquérir un niveau presque égal à celui qui lui avait enseigné le maniement de cet instrument. Cela fit pleurer quelques enfants de les voir partir, mais les encouragea aussi de se mettre à la musique plutôt que de traîner dans les rues.
A suivre...
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Nous étions la veille de Noël. Les enfants étaient en vacances depuis un petit moment. Beaucoup d'entreprise fermait, les magasins étaient pris d'assaut pour les derniers préparatifs de cette fête. La nuit, le festival allait commencer. Il fallait fêter cette veillé de Noël. Peu importe leur religion, leur croyance, ou qu'il n'y en ai pas. Dans certains cas, des personnes travaillerait en cette soirée et même le lendemain. Le personnel médical et paramédical. Des restaurateurs, des traiteurs. Des livreurs venant exprés pour la soirée. Des artistes jouant soit le rôle du bonhomme en rouge, ou alors jouant un tout autre spectacle pour égayer la soirée de Noël. Des animateurs de télévision qui devrait animer les soirée de Noël avec un public. Et parmi ces travailleurs, il y avait Jean. Il continuait à travailler en menuiserie, remettant à neuf quelques chef d'oeuvre gravé dans l'écorce des arbres pour ensuite les insérer dans de belles maisons. Mais aussi, travaillant sur sa prochaine mélodie qu'il allait raconté en début d'aprés midi. Pendant que les mères ou certains pères de famille préparent le repas. La dinde à farcir, les cadeaux à emballer, le bois dans le feu de la cheminée et tout le nécessaire pour passer une bonne soirée en famille. Leo attendait patiemment aussi l'arrivée de Jean. Il était vrai que normalement l'homme d'âge mur devait raconter une histoire aux enfants. Mais il avait demandé s'il était possible que lui un jour raconte une histoire à son tour. Il espérait pouvoir la raconté aujourd'hui. Les aiguilles des horloges tournèrent. Les ruelles étaient toujours noir de monde quand Jean se mit en route pour se rendre en direction de la ruelle où il était habitué à se rendre. Cette journée était spéciale pour lui aussi. Car le soir, il devrait se préparer pour revenir vers minuit dans ce même endroit pour raconter la dernière histoire de Noël. Mais il pensait actuellement au moment présent, et à l'oubli de l'histoire qu'il devait raconté. Car même s'il entrainait sa mémoire tous les jours, il n'était pas à l'abri des oublis, des pertes de mémoires occasionnels. Alors qu'il s'était préparé à jouer. Alors qu'il voulait raconté une histoires, les mots ne sortaient pas. Leo qui était à ses côtés tira sa manche avant de lui demander dans son oreille de le laisser faire. Peut importe le morceau qu'il jouerait, il pourrait créer une petite histoire. Jean fit confiance au petit garçon et se mit à jouer son accord, puis sa musique. L'histoire que Leo raconta était celui d'un autre artiste de rue. Il se prénomait Orelio. Il était un jongleur de Yoyo. Etrange non ? A première vue, les enfants crurent que tourner le yoyo était trés simple. De le faire rester sur le sol pour ensuite le remonter dans leur main aussi. La promenade du chien appelait-il. Puis, vient au tour d'un looping assez impressionant entre deux yoyos. Les deux se frolèrent, les fils semblaient s'entremélèrent, mais à chaque fois, Orelio arrivait à récupérer aussi vite qu'il avait envoyé ses yoyos. Il semblait les maitriser parfaitement, comme s'il appelait des animaux qu'il avait dressé. Mais le plus beau spectacle se passait aussi en hivers, dans la nuit noire tandis que la neige et le froid était présent. Orelio, ce jeune italien attrapa deux de ses yoyos. Il appela les gens des quartiers. Il demanda à ses amis de le filmer pour mettre la vidéo sur le net. Par la suite il lança la chanson Carol of bells. Et sur cette dernière, il fit voleter ses yoyos l'un vers l'autre, créant finalement des formes, ressemblant à une lettre courant à travers les flocons de neige. Cette magie, il l'a devait à l'absence totale de lumière et au Yoyo qui possédaient des LED, ces petites lumières fluorés qui produisait à une grande vitesse des traits. Puis des formes. Les flocons qui tombèrent posait le décors et Orelio travaillait en fonction de cela. Son travail était une véritable oeuvre d'improvisation faite au jour le jour, dépendant des élément pour créer les plus belles figures sur les plus beaux paysages. Alors que la musique allait à sa fin, Orelio fit tourner ses yoyos dans la neige, tout en courant il traçait des formes sur la blanche neige, malgré le peu de lumière. Il savait comment réaliser son prochain numéro qui se révélera une fois la lumière allumée. Se qui se fit une fois la musique terminé. Et tous purent lire sur la blanche neige les mots : "Joyeux Noël à tous, et à Tous une bonne nuit."
A suivre...
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Sujet: Re: Calendrier de l'avent 2012 Mar 25 Déc - 10:29
26 : Zapette
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C'était le jour de Noël, minuit venait de sonner en ce fameux jour. Noël. Pour certains commerçant s'étaient le meilleur moment pour faire un gros chiffre d'affaire. Certaines personnes peu scrupuleuses en profitait pour augmenter les prix de manière incroyable, juste parce que c'était un objet de Noël. A notre époque, les guirlandes, des jouets, les aliments, coutaient une fortune. Alors que par le passé, ceci était une fête familiale, aujourd'hui le mot n'est plus semblable à celui du passé. Ce moment qui devait être magique, de paix, de simplicité, de pureté de coeur et d'amour pour son prochain avait complétement changé d'optique. L'enfant qui autrefois désirait un objet, devait être sage toute l'année pour recevoir un cadeau dont il attribuait sa provenance d'un pays magique et imaginaire dirigé par un personnage de haut en couleur. Mais aujourd'hui, qu'en est-il de cette fête ? Beaucoup de ménage essaye d'embélir leur maison pour qu'elle soit la plus joli que son voisin. Une sorte de rivalité constante. La femme qui faisait son repas pour faire plaisir à ses proches se voit aujourd'hui comme une corvée de réaliser cette tâche. Comme si elle détestait cette préparation de cette fête. L'enfant impatient de recevoir son cadeau de ce personnage tout en rouge a disparu. Il sait dés son plus jeune âge que le père Noël n'existe pas. Que ce n'est qu'un mythe et que ses parents pour ne pas décevoir son enfant va tout faire pour se procurer l'objet en question. De ce fait, la patience de l'avent, l'attente en étant d'une grande sagesse, tout cela a disparu, entraînant l'enfant dans un monde de violence au lieu d'un monde imaginaire, baigné dans l'actualité de tout les jours, des catastrophes qui sont occasionnés par l'homme et de son impuissance face aux conséquences. Cependant, aucune actualité n'arriva aux oreilles de Jean qui préparait son accordéon à jouer son nouveau morceau pour Noël. Ou du moins, qui se permis de renouveller chaque année à la même période. Lui, même devenu adulte croyait en cet esprit de Noël. Il espérait secrétement que Noël redeviendrait se qu'il était. Ou du moins, qu'il resterait dans l'esprit des gens malgré les années qui passent. Pour l'accompagner dans sa tournée, il trouva sa femme, enfilant un manteau, portant un bonnet bien chaud, des gants et une écharpe. Elle lui montra avant d'enfiler sa belle paire de gant, la Bague qui contenait de nombreux souvenirs et de nombreux Noël passés. Cette dernière accompagnait Jean dans sa dernière croisade pour lui offrir comme chaque année sa plus belle voix pour le chant qui allait avec sa soirée de Noël. Les deux amoureux de toujours se regardèrent droit dans les yeux, avant d'entendre la sonnette de la porte de l'entrée. Il était évident qu'ils n'allaient pas partir seul à leur point de rendez-vous. Les amis de danses s'étaient tous retrouvés pour continuer la tourné. En effet, Jean savait qu'il ne pourrait pas continuer l'année suivante et voulait finir en beauté. Son coeur se fatiguait, et n'étant pas sur de tenir l'année, il préférait conserver sa santé pour rester avec sa bien aimé. Et pour cela, il voulait que tout soit parfait. Offrant des carnets de chants à chaque participant, pour lequel un jeune artiste eut créer le dessin qui ornait la couverture. Ils se préparèrent, buvant une tasse chaude de chocolat avant de partir à l'extérieur, dans le froid de l'hiver. Le ciel était noir, les lumières étaient allumées, mais le groupe pouvait distingué en levant les yeux les étoiles qui brillaient dans le ciel, semblable à ses guirlandes électrique que l'on déposait dans le sapin pour l'illuminer de milles feux. Ce même ciel que Leo observait en silence, était porteur d'espoir pour le petit garçon. Sa mère hélas n'avait pas pu rester à la maison en cette nuit de Noël. Travaillant en milieu hospitalier, elle fut chargé de s'occuper des patients en ce soir de Noël. Elle avait proposé à Leo d'aller chez sa voisine pour dévorer avec les enfants de nombreuses friandises Italienne. Mais le petit garçon avait refusé, lui promettant de l'attendre au petit matin. Cependant, il ne pouvait pas rester assis sans rien dire. Sans rien faire d'autre que de regarder la télévision et les feuilletons de Noël. Emportant une guitare qu'il détenait de son père, le petit garçon courrut vers Notre-Dame de Paris. Il savait que son professeur, son maître, Jean n'allait plus pouvoir donner des concerts pour la soirée de l'avent. Aussi, il voulait lui montrer qu'il était capable de prendre la reléve et qu'à présent il pouvait compter sur lui pour animer ce quartier, cette ville, cette région...Ce pays par de belles musiques. En marchant avec sa guitare au dos, Leo entendit un hibou chantonant un drôle d'air. Se rapellant la malédiction du prince, il se mit à le regarder, jouant de sa tête comme le fit l'animal pour le regarder d'un côté puis d'un autre. L'animal quitta son reposoir pour se poser vers une rembarde non loin du petit Leo. L'animal joua de sa tête pour observer le petit garçon. Ce dernier sans aucun geste violent, le regarda, puis brandit son bras pour lui fabriquer un reposoir. "Si tu le souhaite, tu peux m'accompagner cette nuit, maître Hibou." Le hibou semblait comprendre les mots du petit garçon. Ouvrant ses grandes ailes blanches, il rejoignit Leo sur son épaule, l'observant de ses grands yeux jaunes, le laissant continuer sa marche vers la catédrale. Pour Leo, cette venue du Hibou était comme un signe. Pour lui, quand il jouera de la musique, peu importe qu'il soit célèbre ou non, cet animal sera son icône. Un animal qui pour lui était majestueux et incroyable. Leo aimait beaucoup les animaux, mais le simple fait que ce dernier se soit accroché à son épaule et accepte de le suivre était tout simplement incroyable. Il allait garder cette image dans sa tête comme un précieux joyaux d'une couronne. En parcourant les différentes ruelles de Paris pour se rendre à Notre Dame, Leo put rencontrer des étrangers, tel que des chinois ou des Japonnais. Il était vrai que la tradition Niponne voulait que Noël soit un jour magique pour l'amour. Et par conséquent, avec leur imagination, ils avaient décrété que Paris était la capitale de l'amour. Ainsi, le petit garçon put voir un couple habillés en Kimono en plein centre de Paris, se promettant dans leur langue maternelle de rester unis quoi qu'il arrive. Souriant à la vue de ce petit spectacle touchant et amusant, le petit garçon continua sa route, faisant attention où il marchait. Il observait à la loupe l'endroit où il mettait ses pieds afin de ne pas glisser à nouveau sur une plaque de Verglas et de faire une chute digne d'un des plus grands mangas qu'il partageait avec ses amis. Il fallait avouer que depuis quelques temps la Neige semblait ne pas vouloir partir et était coriace. Elle restait sur place et ceux malgré une légère augmentation de la température et d'un beau soleil. Cependant, cela n'était pas assez pour faire fondre tout ce manteau blanc qui régnait en ville. Arrivant devant Notre Dame de Paris, le petit garçon semblait être vraiment étonné, surpris, voir intimidé par l'immensité du bâtiment. Un jeune garçon aux devant des grandes portes de cette cathédrale offrait à tous les arrivant une petite orange en signe de bienvenu. Soudain, alors que les cloches sonnaient les douzes coups de minuit, semblable aux douze coups dans le conte de Cendrillon, Leo reçu sur sa tête un petit ourson en peluche. Etonné de voir ce jouet arrivant sur sa tête, il vit arrivé un groupe de jeune adolescent qui semblait prendre un malin plaisir à racketer un petit garçon. Les voyant arriver, Leo attrapa la peluche, en la serrant fortement dans ses bras, tandis que le jeunes adolescents lui dirent avec un ton hautain : "Vas-y rends nous notre ourson!!! Notre petit frère là bas nous l'a offert!!! Allez rends-le nous." Leo observa le petit garçon qui semblait être en pleur. Il avait quelques marques blessures, et trembler de froid et d'effroi. "J'ai pas l'impression qui vous l'a donné. Laissez le tranquille. C'est Noël aprés tout!!!" s'exclama Leo, redonnant un peu de courage au petit garçon. Visiblement énervé par l'attitude du gamin, l'un des adolescent leva son bras pour lui donner un coup de poing. Leo fut surprit de l'attitude de l'adolescent et se prépara à se protéger, quand le hibou quitta l'épaule de Leo pour défendre son ami. Surprit, l'adolescent glissa sur une plaque de verglas, perdit l'équilibre et telle une quille étant percutée par une boule de Bowling, il tomba sur le sol. L'oiseau manifestant sa colère, effraya les autres adolescent qui partirent en courant. Leo attrapa l'ourson en peluche pour le redonner au petit garçon, qui lui répondit avec un sourire. Le hibou revenait vers Leo, tandis que le peti garçon lui avoua que son plus grand rêve était d'avoir un ami pour le protéger. Il se prénomait Ciel, car il avait des yeux aussi clair que le ciel en été. Ce petit garçon avait quitté le foyer de sa grand-mère pour retourner à Notre Dame, où il avait des souvenirs du temps passé avec ses défunts parents le jour de Noël. Souriant et confiant, Leo accepta que Ciel le suive et tous les deux partirent vers la cathédrale pour jouer un air de musique. Là bas s'était déjà retrouvé le groupe de Jean qui ignorait que Leo allait venir. Les femmes avaient préparé du thé pour réchauffer tout le groupe. Mais elles n'étaient pas seulement venu pour offrir des petits mets, des petits fours, ou des plats pour leur maris. Quittant leurs ustensibles de cuisines, elles s'étaient désormais armés de leurs instruments musiques. Certains passants qui n'allaient pas entrer dans la cathédrale, s'arrêtèrent pour boire un bon vin chaud afin de réchauffer leur corps en attendant leur concerto. Alors que Jean allait donner le départ de leur mélodie, il vit arriver, tel un wagon sur une voie ferrée, Leo guitare dans le dos, un hibou sur l'épaule et Ciel lui tenant la main, criant qu'il allait les aider. Le vieillard fut ravi de voir ce petit garçon voulant toujours l'accompagner. Ce dernier lui raconta toute son histoire. Sa mère partie à l'hôpital, Ciel étant sauvé de justesse d'adolescent mal attentioné et s'apprêta à entrer dans le groupe de musicien. Quand le petit Ciel vit ces derniers avec des instruments, il proposa de jouer lui aussi. Ouvrant la fermeture éclair de sa peluche, il en sorti un xylophone miniature avec des petites baguettes. Tous ensembles ils se mirent à jouer de nombreux morceaux de Noël. Passant de "douce nuit" à "Carols of Bells". De "Petit papa Noël" à "The First Noël.", même le petit Ciel semblait connaître certaines mélodie plus difficile. Parfois tel un yoyo il jouait un peu trop fort, ou pas assez. Mais l'important était sa participation. Une fois le concert terminé, les applaudissements du public reçu, Jean racompagna Leo, tandis que sa femme alla ramené avec ses amis le petit Ciel chez lui. Tout en marchand dans la blanche neige, Leo promis à Jean de devenir un musicien accompli et de faire de son mieux pour animer la ruelle. Il était vrai qu'il était triste de le voir partir. Qu'il était possible qu'ils ne se reverrait plus. Mais Leo lui fit la promesse de garder non pas uniquement la douleur de voir partir son précieux professeur, mais aussi les meilleurs moments qu'il avait vécu avec lui. Une fois arrivé dans la ruelle un peu mal éclairé, Jean dit à Leo : "Voilà, je crois qu'il faudra se dire au revoir. Je vais quitter la ville pour aller à la campagne. Là bas, je pourrais peut être espérait vivre encore quelques années supplémentaire. Je voudrais rester le plus longtemps avec ma femme. Je n'ai jamais pu lui offrir de grands Noël de ce nom. Alors, je suis désolé de ne pas pouvoir revenir ici l'an prochain." Leo hocha la tête négativement, comme s'il essayait de faire quitter une pensée. Soudain, une idée lui vient en tête. Il demanda à Jean de rester encore quelques secondes. Rapidement, le petit garçon coura dans les escaliers afin de prendre un paquet cadeau et redescendit avec pour tendre ce dernier à Jean. "Prenez-le. Grâce à cela, vous pourrez voir dés l'an prochain tout mes efforts que j'ai réalisé!!!" souffla Leo avec une motivation débordante. Jean fut surprit de le voir motivé. Il pensait que ce dernier aurait été triste, malheureux, voir désespérer. Il pouvait lire évidement quelques notes de tristesse dans ses yeux. Mais pas autant qu'il espérait. Confiant au petit jeune homme, Jean se mit à ouvrir le petit cadeau que son cadet lui avait offert. C'est alors qu'il comprit le message de Leo. "JULIE!!! Viens m'aider à mettre la table s'il te plaît!!! Les invités vont arrivés." Brandissant la Zappette une jeune demoiselle aux cheveux mi-longs, blonds, au teint clair, aux yeux saphir, mit en pause le DVD qu'elle regardait. Un DVD concernant le calendrier de l'avent. Elle aimait toujours cette période et ce n'était pas la première fois qu'elle voyait ce DVD recueillant divers Téléfilm lié les un envers les autres. Ce DVD, elle se l'était offert pour attendre elle aussi le calendrier de l'avent. Tout comme vous cher lecteur. Et alors qu'elle avait mit le DVD en pause, tandis qu'elle mettait la table, on pouvait appercevoir sur la télévision, que Jean avait lui aussi reçu une Zappette en cadeau. La raison me demanderiez vous ? Si le DVD avait continué quelques minutes aprés, vous auriez pu lire, que l'année suivante, afin que Jean puisse voir les progrés de son cadet, ce dernier s'était inscrit à un casting spécial. Transmis en direct à toute les télévisions, le petit Leo accompagnait du Hibou et de Ciel avaient organisé un concerto de Noël en hommage à Jean.
FIN
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