(FINIS) Look At The Stars With You (PV; Vanitas)

Depuis ces dernières heures, j’avais l’impression de porter un poids sur les épaules… Et ce poids était tellement insupportable… J’avais le cœur lourd. Cependant, cette tristesse était aussi mêlée à la colère. J’avais détruit un Monde entièrement déserté, loin de toute civilisation, avec mes Ténèbres qui s’étaient déchaînés, ainsi que les Nescients qui – je rappelle – reflétaient à ce moment-là ses deux sentiments… Des sentiments négatifs, comme toujours… J’étais habituée… Ce n’était vraiment qu’en présence de Yûki que je comprenais ce que voulait dire « joie »… J’étais quelque peu épuisé par tous les évènements qui se produisaient autour de moi depuis la Citée du Crépuscule… Cet instant où Phoenix et Yûki se sont rencontrés et que la seconde avait exprimé une certaine jalousie envers la première. Et je m’étais retrouvé devant une bataille entre celle que j’aimais le plus et celle que je devais protéger… Je n’avais pas réussi à bouge… J’étais devenu un simple spectateur, ne pouvant intervenir dans la scène, et cela m’avait beaucoup énervé. J’eus eu peur pour ma bien-aimée lorsqu’une sorte d’instinct de Gardien s’était réveillé en moi pendant qu’elle attaquait Phoenix, et si je n’avais pas réussi à me contenir, je l’aurais bien frappé pour venger ma Princesse, ce que je ne souhaitais aucunement…

Enfin bref, les seuls êtres auxquels je tenais ne semblaient pas prêts de s’entendre… Du moins, pas pour le moment, sans doute à cause de cette jalousie que les deux ressentaient l’une envers l’autre. Au moins, elles avaient un point commun, un sentiment réciproque… Enfin, qu’est-ce que je racontais ? Elles devaient s’entendre ! Mais comment ? Ce n’était aucunement mon domaine ce genre d’histoire…

A force de réfléchir, je ne fis guère attention que j’arrivais dans un nouveau Monde. Un Monde inexploré, inconnu à mes yeux. Je levais la tête et vis un ciel… Un ciel noir… Un ciel noir et étoilé… Un ciel noir et étoilé comme Yûki les aimait. Je baissais la tête en lâchant un profond soupir. Qu’est-ce que je faisais ici au juste ? J’avais ouvert un Portail pour un Monde quelconque… Et j’étais arrivé à celui-ci… Je demandais alors – d’un ton hautain et froid – à une jeune femme où je me situais. Cette dernière me regardait de façon étrange. La façon dont je lui avais parlé, ne semblait pas l’avoir contrarié, au contraire ! Elle semblait même attirée… Elle approcha alors son visage du mien. Je ne bougeais pas d’un cil et me contentais de l’observer. Cette illustre inconnue possédait une chevelure dorée assez longue et des yeux bleus, quant à sa silhouette elle était plutôt maigre et aurait pu être un corps d’athlète si la femme l’aurait voulue. Elle paraissait jeune… Une petite vingtaine. Je ne sus pour quelle raison, mais j’eu l’impression de voir Yûki. Peu importe le nombre de fois que je fermais les yeux pour revoir l’apparence normale de l’inconnue, celle de ma belle persistait. Ce fut pour cette raison que je ne réagis pas lorsqu’elle mit sa main derrière sur le derrière de ma tête en me regardant intensément. Elle sourit gentiment avant de demander :

"Tu es perdu mon beau lapin ? Tu as besoin d’aide ? Nous sommes dans le Premier Quartier de la Ville de Traverse ! Ici, se retrouve toutes les personnes qui ont perdu leur foyer… Aurais-tu perdu le tien ? Si tu veux, ma maison est ouverte à toi. Dis-moi juste comment tu t’appelles."

A cette demande, je réussis à retrouver correctement la vue et la femme avait perdu l’apparence de Yûki. En constatant qu’elle était tout prêt de moi, son visage se collant presque au mien, je fis un enchaînement pour m’éloigner d’elle, et cela la surprit énormément avant qu’elle n’applaudisse, ce qui m’étonna, avant de reprendre :

"Eh bien mon lapin ! Tu es fortement agile ! Aller ! Fais pas ton timide ! Viens donc chez moi ! Ce sera amusant tu verras.
- Je suis pas intéressé par ton offre. Je sais très bien ce que tu attends de moi. Mais je suis déjà pris, et je ne fais pas ce genre de chose. De plus, tu es bien trop laide et vieille pour moi. Adieu.
- Tu penses pouvoir me blesser avec tes mots ? Mais j’étais bien habituée à ce genre de chose avec mon mari… Quelqu’un que tu connais très bien d’ailleurs, Vanitas."

Tandis que je commençais à partir, la femme prit la parole, et lorsqu’elle dit mon prénom, je me retournais vivement, ce qui eu l’air de la satisfaire. Quelqu’un que je connaissais ? Son mari ?... Je la regardais intensément, elle sourit… Un sourire que je connaissais trop bien… Celui d’un génie du mal… Celui d’une personne fière de son plan. Je reculais d’un pas, sur le coup, avant de froncer les sourcils.

"Arrête ! Tu mens !
- Pour pourquoi mentirais-je ? De plus, la raison pour laquelle je voulais que tu rentres, ce n’était pas pour cela, mais pour que tu fasses les retrouvailles d’une de tes vielles connaissances."

De la Lumière jaillit alors du sol, formant des piliers autour de moi. Un être de la Lumière… Une sourcière… Soudainement, il y eut une explosion énorme, et puis plus rien…

J’ouvris les yeux, j’avais la tête baissée et je vis mes pieds attachés à une chaise par des chaînes qui semblaient être possédées par de la Lumière et cela me brûlait. Mes bras étaient eux aussi enchaînés et tenus derrière mon dos.

"Cela me fait plaisir de te revoir, mon cher apprenti…"

Cette voix… Non… Je ne pouvais le croire. Je redressais la tête tout en faisant du mieux que je pouvais pour garder mon calme. A cause de ces chaînes, je ne pouvais invoquer mes Nescients et ainsi me libérer.

"Cela fait depuis plus de 10 ans que nous n’avions pu nous voir…
- Et j’aurais aimé que cela dure beaucoup plus longtemps. L’éternité n’aurait pas été déplaisante !
- Tu as toujours autant de réparti ! Et cela me fait plaisir ! Enfin… Si tu es ici ce n’est pas pour bavarder tranquillement. Je veux que tu te serves de tes nouveaux pouvoirs pour ma propre cause. Un Gardien… En te créant, je n’aurais jamais deviné que tu détenais tant de puissance ! Nous n’avons plus besoin de cette X-Blade à présent ! Et si tu t’inquiètes pour Yûki, ne t’en fais pas, je te prête serment que je ne la toucherai pas et ne lui ferai du mal. Ce ne sera pas moi qui le ferais de toute manière, mais toi…
- Quoi ?"

Avant que je ne pus faire quoique ce soit, la sorcière plaça ses mains qui brillaient d’énergie de Lumière sur mes épaules et cela provoqua une douleur aigüe dans mon corps. Elle était très puissante ! Elle semblait immortelle et avait transmit cela à Xehanort… Mon pire ennemi après Ventus. Le vieil homme s’approcha alors de moi et lança un sort sur moi qui me fit évanouir.
Je ne contrôlais plus rien… Mon esprit, mes pensées, mon corps… Mes pas allaient vers le Troisième Quartier de la ville… Je vis alors Yûki. Non… Je savais que j’allais lui faire du mal… Elle ne devait pas me voir… Mais plus rien ne répondait de chez moi… Et je m’approchais dangereusement vers elle.

Yûki… Par pitié, fuis, fuis comme lorsque tu étais blessée en apprenant que j’avais une Princesse à protéger. Je t’en prie !

Plus le temps passe et plus je m'impatientai, je stressait même. Je connaissait que bien ce sentiment, cette horrible sensation d'avoir une boule dans la gorge et souvent je n'aimais pas ce genre de sentiment, puisque souvent lorsque je la ressent je suis prête à faire encore une autre bêtise un truc dans ce genre là. Non Yûki, ne recommence pas, sois patiente et calme ! Tu n'est pas un Volcan...

Me moquais-je de moi-même en parlant de volcan, surtout quand je sais de qu'elle Princesse je suis... Assise au bord du toit, je balançait mes jambes de gauche à droite, tel un enfant assis lorsqu'il ne touche pas le sol. Mais ce n'était pas sous l'amusement, non ce n'était pas comme quand j'étaie à la Citée du Crépuscule dans mon enfance où je jouait à "cache-cache" avec mon meurtrier, cette fois-ci c'était différent. Plus les minutes passent, et plus je sentais mon Coeur battre assez fort contre ma poitrine, mes pensés se baignant dans un mélange de doutes, de regrets et d'inquiètude. Pourquoi mettais-t-il autant de temps que ça ? Relevant la tête, mon regard se perdit parmis les étoiles, j'ai l'impression qu'elles brillent moins que tout à l'heure, ou alors est-ce juste mon imagination, mon humeur qui me joue des tours ?

Ce n'est pas possible, l'attente est vraiment trop longue. Il faut que j'aille chercher dans les coins, mais où exactement ? Même si j'ai pu faire un petit tour pour y trouver quelques trucs, rien que pour nous deux, je ne connaissais pas vraiment cette ville et puis sinon je pourrais parler aux habitants mais dire quoi exactement ? Je me suis jamais retrouvéé dans une telle situation ! Puis je ne voulais pas déranger en répétant toujours la même chose, demandant où trouver mon chéri tout de même ! Je n'aimais pas admettre d'être déboussolée en plus. J'avais une certaine 'fierté' comme le dirait si bien Vanitas...

Depuis ma hauteur, je fit un bond dans le vide afin de planer légèrement pour pouvoir atterrir doucement, les pieds enfin au sol, je marchais droit devant moi vers la petite fontaine, sous des escaliers.

Ah ! Je sent enfin quelque chose !! Me concentrant attentivement, je ressentais mes Ténèbres réagir tout comme ils ont fait ce matin ! Vanitas ! Il est là ! Je sent enfin sa présence, tout mon stress se dégagea, mes inquiétudes, tout !

Alertée, je regardais dans tout les sens jusqu'à pouvoir enfin l'appercevoir de loin ! J'étaie heureuse, totalement heureuse ! Avec toute l'émotion que je ressentais je m'apprêtais à courir jusqu'à lui quand soudain je remarquais un truc...

Il m'avais l'air inexpressif puis sa façons de marcher vers moi... Il était brusque, serait-il en colère contre moi...? Non, Vanitas ne ferait pas ça, il ne serait jamais en colère contre moi...

- V-vanitas...? ça va pas...?

Demandais-je en penchant la tête sur le coté, d'un air inquiet. Mais en me concentrant bien, je découvris l'horrible vérité que j'aurais aimer n'avoir jamais remarquer, ces Ténèbres me semblaient différent... Cette boule dans la gorge et ce noeud dans le ventre... Ils sont de retour.

C'est impossible...! Ne me dîtes pas que.... Non... Tout mes membres se mirent à trembler devant cet vu.

Le maître que j'ai tant voulu échapper et fuir, le type que je n'aurais jamais voulue revoir, tellement qu'il m’intimidais et même la dernière personne que j'ai pu voir avant d'être prisonnière des Ténèbres après m'être offert un combat contre lui... Xehanort, cette sale ordure !

La rage dans le ventre, je fit apparaitre ma Keyblade qui s'entourait de Ténèbres, ainsi que de flammes. Je devais cacher ma peur et ma nature de Princesse. Même si c'était dur. Et si il à encore son projet en tête ?! Je m'en souviens qu'il voulais faire de moi une des réceptacle avant... Non... Je refuse de le devenir !

- ...Xehanort... J'aurais oser espérer de ne jamais vous revoir ! Je vous hais tellement... Pour ce que vous avez fait...! Vous nous avez tout privés ! Libèrez de suite le Coeur de Vanitas !

Un vortex de Ténèbres commençaient à s'emparer de moi.

Je commençais peu à peu à perdre mes véritables pensées… Ce que Xehanort avait lancé sur moi avait tellement de répercussion que je n’arrivais plus à penser comme d’habitude. A présent, je n’avais qu’une envie : attraper Yûki, en essayant de la blesser le moins possible avant de l’amener à Xehanort. Je ne la voyais plus comme ma petite-amie mais une proie que je devais à tout pris capturer. Pour quelle raison je n’étais plus moi-même ? Enfin, à présent, pour moi, tout ce que je faisais et pensais venait réellement de moi… J’étais une autre personne, mais selon mon point de vue que j’avais alors, ce n’était pas le cas. C’était assez compliqué à expliquer.

Je m’approchais de plus en plus de Yûki. Je n’affichais aucune expression sur mon visage. J’avançais tout simplement vers elle. S’il fallait que j’emploie la force brute pour la forcer à me suivre, je le ferais. Le Maître voulait que je la ramène vivante, mais il ne m’avait jamais détaillé que je ne devais pas la blesser. Enfin, ce serait sans doute facile de la mettre hors d’état de nuire. Elle paraissait si fragile, aussi physiquement que moralement. Un petit mot, et elle serait blessée au point de ne plus pouvoir se battre. Une petite nature qui n’appréciait pas le fait qu’on la critique. Ce genre de personne qui pensait que l’Amitié et l’Amour étaient la solution de tous les problèmes…
Personnellement, je trouvais que ce n’était que faiblesse… Et cela ne changerait sûrement pas.
Mon regard devenait sombre et un discret sourire malicieux se dessinait sur mon visage, tandis que j’étais plus près de Yûki à présent. Celle-ci s’inquiéta alors pour moi. Elle me demanda si j’allais bien et je lui répondis par un petit rire. Pour quelle raison elle s’inquiétait pour moi ? Evidemment que j’allais bien ! J’étais même en pleine forme ! Soudainement, elle parut comme déstabilisée par quelque chose. Comme si elle venait de comprendre quelque chose. Elle fit alors apparaître sa Keyblade et s’adressa à Xehanort alors qu’il n’était pas présent. Je la regardais, avec un air de pitié moqueur :

"Mais de quoi tu parles ? Xehanort ne s’est aucunement prit de mon cœur ! Enfin, en parlant de ce vieux maître qui sent autant le moisie que cette ville, tu vas venir avec moi pour le voir !"

A présent, mon sourire s’était agrandi. La pauvre demoiselle semblait tellement effrayée rien que par le nom du vieil homme. Pourtant, elle n’avait rien à craindre de ce Maître révolu… Il était âgé et n’avait pas beaucoup de force physique quant à sa magie, elle faisait bien pitié. Sans doute la jeune fille était terrifiée par son aspect ? Probablement ! Xehanort n’était aucunement de toute beauté et il était ridé de par tout.

Enfin, là n’était pas le sujet. D’un mouvement rapide, tellement rapide qu’on ne put rien voir, je fis apparaître ma Keyblade avant de m’en servir pour la désarmer d’un puissant coup. Puis, sans crier gare, je la frappais de ma Clé sur la tête afin de l’assommer. Puis, je pris son corps inconscient et le mis sur mon épaule avant de diriger mes pas vers la demeure de Xehanort.
Celui-ci afficha un grand sourire en me voyant revenir avec la demoiselle, quant à moi, j’étais de nouveau inexpressif. Je déposais Yûki sur une chaise et l’attachais. Le Maître leva la tête vers moi et adressa :

"Bon boulot, Vanitas"

Je me contentais de hocher de la tête avant de m’assoir juste à côté de l’endormie.
Lorsque celle-ci se réveilla, l’homme reprit la parole :

"Eh bien, ma petite Yûki ! Cela fait depuis longtemps que nous ne nous sommes vus ! Comment vas-tu depuis tout ce temps ? Cela me fait plaisir de te revoir ! Mh… Quelque chose semble avoir changé en toi... Cela m’intrigue fortement !"

Ce regard... Je me suis mise à frissonner, c'était exactement ce même regard qu'il m'avais jeter la première fois lorsqu'il devait m'emmener dans la Nécropole des Keyblades, un ordre qui lui avait été donné autrefois.

Il rigolait et se moquait de moi... Non, Vanitas... Que t'arrive-t-il enfin...?

Mais au moment où je m'y attendait le moins, il m'annonça qu'il devait m'emmener à ce vieil homme... Alors comme ça j'avais en fait raison...? Xehanort était bel et bien là, malheureusement pour nous... Mon coeur se serrer tellement fort.

Puis ce qui devait arriver, arriva, sans voir la scène, Vanitas m'a donner un grand coup sur mon arme qui la fit virevolter à travers le terrain et s'est mise à disparaitre dans les Ténèbres, alors que je tentait me faire un mur de magma, il était trop tard, je reçu un énorme coup sur la tête.

- Vanitas...Pourquoi...? Pourquoi...?

Je ne voyais que du noir maintenant. Mes membres ne bougeaient plus, ma tête me faisait horriblement mal. J'ai l'impression de tomber... dans un vide infini, encore, encore et encore... Que m'arrive-t-il...? Je suis morte...? Non... Que se passe-t-il avec lui...? Trop de questions qui bombardaient ma tête et pourtant, je sais que je n'aurais aucune réponse...

Alors que j'étaie plongée dans le coma, je finis par me réveiller en sursaut, comme si je venais de faire un cauchemars, ouvrant grand les yeux je pu voir enfin Xehanort de mes propres yeux ! Il n'avais pas du tout changé, non il était encore plus effrayant que dans mes souvenirs. Je gesticulai dans tout les sens, tentant de me libérer de mes chaînes, mais c'était difficile ! Et il est impossible que j'utilise mon magma surtout devant cet ordure !

Je fronça les sourcils, en crachant ;

- J'aurais tellement aimé que ça soit une éternité, de ne plus jamais vous revoir ! Je ne pourrais supporter votre présence une seconde de plus ! Tout semblait aller bien jusqu'à que vous arriviez ! Qu'aviez vous fait à Vanitas ?!

J'avais relâcher toute ma haine contre lui, les larmes me montaient aux yeux à cause de la rage mais aussi la tristesse, je jetai un regard vers Vanitas, l'observant intensément. Pourquoi...? Qu'est-ce que j'étaie pour toi au final...? Avais-je envie de marmonner, mais les sons ne voulait pas sortir, sentant un noeud dans ma gorge... Le Vanitas que je connaissais, n'était plus. Non, il m'a trahis. Il m'a mentis pendant tout ce temps... Il était comme les autres, tous des traitres. Alors que j'avais autrefois perdu espoir en l'Amitié, je pense qu'il est temps d'y perdre aussi pour lui on dirait bien... Mais c'était impossible... Lâchant une petite larme qui perla sur ma joue, je me tourna vers Xehanort.

Le visage et le regard comme si ils étaient éteints, fixant droit devant moi, dans le vide...

- Que... que me voulez-vous...? Qu'est-ce qui à changé en moi...?

Demandais-je sans aucune expression. Comme si mon Coeur était partis pour de bon et toujours cette fois-ci, perdue dans mes propres Ténèbres, voler par les Sans-coeurs, ressemblant maintenant à une pauvre petite coquille vide. J'étaie tellement éteinte que mes yeux devenue inexpressif semblaient être totalement bleu et vide, seul la mélancolie régnait.

Je ne bougeaient plus mes membres maintenant, comme si ils étaient devenue lourd à cause de la tristesse, ma voix était tremblante et pas colérique, j'étaie comme en Deuil car après tout, tout me semble mort à l'intérieur de moi.

Je ne sentait que les Ténèbres en moi qui s'agrandissaient malgré tout, mais pas comme à leurs habitudes lorsque Vanitas est à mes cotés, non, c'était moins intense et beaucoup plus calme.

Je ne bougeais pas d’un pouce, écoutant la discussion entre Xehanort et Yûki. Je sentais qu’on me regardait. Je détournais alors légèrement la tête et vit la femme du Maître qui me fixait intensément avec un grand sourire. J’eus un léger mouvement de recul. Que me voulait-elle ? Elle était attirée par moi ou était-ce moi qui me faisais des idées ? Certes, physiquement elle faisait 20 ans environ, mais elle devait être beaucoup plus âgée que cela en réalité ! Peut-être plusieurs siècles puisqu’elle était une sorcière de la Lumière ! Certes je n’étais pas amoureux, mais il ne fallait pas qu’elle pense qu’elle et moi, ça pourrait marcher ! Jamais je ne connaîtrais ce sentiment stupide ! Surtout qu’elle était déjà avec Xehanort. Mais cela ne semblait pas vraiment déranger ce dernier… Etaient-ils vraiment ensembles ? Ou était-ce plus une alliance ? Enfin, après tout, je m’en moquais bien… Je marmonnais alors, à l’intension de la sorcière :

"Arrête de me fixer comme ça… Jamais je ne serais ton "lapin"… Alors laisse tomber."

Suite à cela, je concentrais de nouveau mon attention vers les deux autres, ignorant le regard de la femme. Yûki demanda de nouveau ce que le vieux Maître m’avait fait. Je levais alors les yeux en me disant qu’elle était vraiment têtue ! Je lui avais pourtant déjà dit qu’il n’avait rien fait ! Pour quelle raison insistait-elle sur cela ? Voulait-elle dire que ce n’était pas vraiment moi ? Tout devint alors confus en moi. Je commençais à avoir un mal de crâne. Je mis l’une de mes mains sur ma tête, et l’autre femme en profita pour s’approcher de moi et mit ses mains sur mes épaules avant de coller ses lèvres près de mon oreille et murmura :

"Tu ne te sens pas bien mon lapin ? Tu as besoin de quelque chose ?"

Je tournais un regard méfiant et noir vers elle. Elle n’avait pas le droit de me toucher !
Pendant ce temps-là, Yûki demanda à Xehanort qu’est-ce qui avait changé en elle. Celui-ci prit un grand sourire avant de répondre :

"Tu sembles plus puissante que la dernière fois que nous nous sommes vus… Ton cœur est fait de Ténèbres pures, ce que je n’avais remarqué autrefois. Mais quelque chose brûle aussi en toi, me trompe-je ? Vanitas !"

A l’appel de mon prénom, je tournais la tête en direction du vieil homme et le fixait, attendant ce qu’il voulait de moi.

"Voudrais-tu bien détacher cette demoiselle ? Vous allez faire un petit combat."

Je ne sus pour quelle raison, mais tout se paralysa chez moi. Je jetais un petit coup d’œil vers Yûki, l’air tendu. Je baissais ensuite la tête et serrais les poings. Je ne désirais pas lui faire du mal, bien que je n’en savais pas la raison. Je fixais Xehanort et dis un simple mot pourtant puissant :

"Non."

Cela fit alors fâcher l’homme qui se leva de sa chaise et s’approcha de moi. Je ne bougeais pas et continuais de le fixer. Il approcha son visage du mien et me cracha :

"Ah ? Alors on cherche à faire son rebelle en désobéissant aux ordres de son Maître ?"

Il me prit par la gorge avant de me lancer de l’autre côté de la salle. Sa femme eut un cri de peur et vint vers moi, inquiète pour ma personne. Elle jeta ensuite un regard noir vers Xehanort.

"Comment oses-tu lui faire cela ? Ce n’est qu’un pauvre jeune homme ! Je commence à en avoir assez de toi ! Tu cherches à faire en sorte que ces deux jeunes gens se retrouvent entièrement à ton service ! Ils sont plus puissants que toi et tu ne peux le leur prendre, alors tu décides de les rendre esclaves ! Au début, je me disais que c’était une excellente idée, mais à présent que je les vois, je me dis que c’est bien trop cruel !"

Elle se mit alors soudainement sur ses pieds et envoya un puissant sort sur Xehanort ce qui le fit expulser jusqu’à un mur et l’assomma. Ensuite, elle alla vers Yûki et retira ses chaînes.

"Ma chère enfant, il faut que tu redonnes la raison à ton preux chevalier. Il est sous l’emprise de ce pauvre fou. Avec ton Amour pour ce beau ténébreux, je suis certaine qu’il redeviendra lui-même."

Ses paroles étaient maternelles et pleines de sagesse. Comme si elle voulait réparer ses erreurs. Pour ma part, j’étais quelque peu sonné, mais j’étais toujours conscient, en frottant mon pauvre crâne qui avait heurté le mur. Cependant, je ne comprenais rien de ce que disais la jeune femme… Manipuler ?... Alors, je n’étais vraiment pas moi ? Qui étais-je dans ce cas ?

D'un regard vide, je me suis mise à fixer Xehanort, fronçant légèrement les sourcils.

Ah ? Il avait donc découvert ce que je suis réellement ? Décidément ce type me faisait de plus en plus peur à deviner ce que j'avais dans le Coeur, je m'en rappellerais toujours lors de l'examen de mes anciens meilleurs amis, il m'avais retrouvé caché en bas de l'étage, près des escaliers après avoir discuter avec Vanitas justement, je ne m'attendais pas de les voir ici et c'est là que l'homme était venu me voir, se disant être satisfait que la dernière élève de Maître Eraqus avait de tel capacités, que je ne comprenait pas d'ailleurs autrefois, et me parlait des Ténèbres.... Mes Ténèbres, il voulait que je les laisse grandir en moi un truc dans ce genre, mais naïve comme je l'était, étant bercée par les histoires absurde de mon défunt maître et Aqua, je pensais être du coté de la Lumière, donc j'avais très peur... Mais c'était une grosse erreur.

Je hoqueta soudainement de surprise; Quoi ?! Il voulait que je me batte ? Contre Vanitas ? Mais c'est impossible, il est fou !! Bon, je le sais bien que c'est la troisième fois que j'ai tenter de me battre contre lui pourtant mais j'avais mes raisons ! Au tout début c'était parce qu'il m'avais provoquer en me traitant de faible et d'ailleurs je l'ai bien regretter, rien que d'y penser j'ai l'impression de ressentir la douleur que j'ai eu lorsqu'il m'a donner un coup de Keyblade il y a une décennie de ça, en suite à mon réveil au Nécropole, c'était parce que je ne le reconnaissais pas et puis là y a quelque minutes... Parce que j'avais ressentis une menace ! Mais jamais, au grand jamais je me battrais contre Vanitas ! Même si c'est un ordre de la part d'un maître et que moi je suis censé être l'élève qui dois obéir aveuglement. JAMAIS je ne ferais cela ! Il m'a prise pour Ventus ou quoi ?! De toute manière tout ces plans tombent à l'eau ! Tous aussi futile que lui ! L'union que nous partagions est notre plus grande force et personne ne pourra la briser !

Alors que je reprenait petit à petit mes émotions, n'ayant plus un regard éteint, je me sentait comme être en pleine forme ! Ma tristesse s'était envolé et devenue de la rage. Je m'apprêtais à lui dire deux-trois trucs à ce vieux fou quand tout à coup j’entendis Vanitas qui refusa. J'étaie totalement surprise. Est-ce possible qu'il reste tout de même une petite partie de sa conscience en lui, en ce moment même...?

Tournant la tête vers Vanitas, je vit cette horrible scène qui se déroula sous mes yeux, je me sentait impuissante devant cette violence, incapable de pouvoir l'aider, j'étaie choquée. Mais je croit que mon plus gros choc surtout c'est quand la femme s'est adressé à Xehanort et l'envoya un puissant sort par la suite qui l’encastra dans le mur. Nous, devenir ces esclaves ? Pffeuh il peux toujours rêver !

La sorcière vint à moi pour me libérer de mes chaînes, m'expliquant la situation et comment agir d'un voix pleine de sagesse et maternelle qui me fit perdre dans mes pensés, c'est la première fois qu'une femme me parlait comme ça, on dirait une mère... Même si n'ayant jamais eu de maman, je ne sait pas ce que ça fait d'en avoir une, mais je me suis mise à sourire, me relevant de la chaise.

- M-merci beaucoup, Madame !

D'un air timide je lui souriait avant de me tourner complétement vers Vanitas qui se frottait la tête. M'approchant doucement de lui, j'affichais un air à la fois triste et attendrit, m'arrêtant net devant lui.

- C'est moi, Yûki... Ta petite-amie... Hm... Reviens Vanitas, reprends-toi s'il te plait... Tu... tu te fait manipuler...

Lâchant une larme, je me mit à sa hauteur, pour prendre délicatement son visage entre mes deux mains, posant mon front contre le siens, tout en le regardant dans les yeux, avant de me les fermer.

A ce moment précis, je lui transmettais des "images", mais contrairement à ce que j'avais fait à la Princesse de Coeur de ce matin, ce n'était pas des illusions, non, c'était des bons souvenirs mélangés à des sentiments, ils étaient réel, sous comme de doux rêves, des souvenirs que nous avions partagés ensembles, rien que lui et moi, ces fortes visions commençait à s'assombrir, disparaissant petit à petit de sa tête.
J'avais tout miser mes sentiments, mon Amour pour lui dans mon pouvoir des Rêves, afin de les lui transmettre.

Doucement je caressais sa joue de ma main droite, tandis que l'autre je la faisait remonter pour atteindre sa chevelure, déposant ainsi un baiser sur son front et rouvrant les yeux.

- Je suis là... Toujours là pour toi, je te le promet...! Rien ne nous séparera... Même pas lui ! Nous sommes beaucoup plus forts qu'eux, ce n'est pas lui qui fera la lois, nous sommes notre propre maître... Je nous protégerais... Je t'aime, Vanitas ! Et sache que c'est la vérité, je t'aimerais toujours ! Ne l'oublie jamais...

Je le serrais un peu plus fort dans mes bras, je me sentais bizarre, car cette fois-ci c'était à mon tour d'avoir ce rôle de "protectrice" alors que d'habitude ça à toujours était lui qui me rassurais et voulait me protéger. Mais cette fois-ci les choses ont changés, et puis de toute façons il fallait qu'on reste soudés, notre union est plus fort que tout ! Puis mon gardien m'avais appris que plus nos sentiments étaient fort et plus il était possible qu'on libère une puissance extrême, donc c'est nous les tout puissants ! Personne n'avais le droit de nous dominer, même pas ce Xehanort. Il va tellement le payer !

Une seconde larme coula de mes yeux.

J’essayais de comprendre ce qu’il se passait autour de moi. Je n’avais rien compris. Où était passé Xehanort ? Il m’avait étranglé et éjecté… Il n’était pas allé plus loin… Pour quelle raison ? Si j’avais bien vu, s’agissait-il de la femme ? Alors, elle n’aimait pas vraiment le Maître ?... Enfin, après tout, ce n’était pas si étonnant que cela, qui pouvait aimer un être aussi cruel et barbare que lui ? A part lui-même bien évidemment… Enfin, cette sorcière de Lumière semblait plus gentille qu’aux premières impressions. Ce qui était plutôt rassurant car elle détenait des sorts qui pouvaient me blesser. Enfin, je savais tout de même me battre ! Mais là, je n’étais pas trop en état de le faire.

La sorcière afficha un gentil sourire à Yûki lorsque celle-ci la remercia pour l’avoir libérée des chaînes que j’avais moi-même placées. Elle alla ensuite près de Xehanort pour le surveiller. Elle voulait sans doute être certaine qu’il n’attaque pas après s’être réveillé. Finalement, elle n’était pas comme je le pensais, bien que je n’appréciais pas la façon avec laquelle elle me parlait. Avec Yûki, elle se montrait maternelle, mais avoir moi… Elle me donnait l’impression qu’elle le draguait. Elle pouvait garder ses beaux mots pour un autre, parce que moi, je ne serais jamais intéressé par elle.
Tandis que j’étais encore sur le sol, je vis Yûki s’approcher de moi. Elle me dit alors qu’elle était ma « petite-amie ». Vraiment ? Mais elle mentait ! Je n’avais jamais aimé quelqu’un et cela n’était pas près de changer ! Elle répéta encore une fois que j’étais manipulé, ce qui me donna une nouvelle migraine. Qu’avaient-elles à dire que j’étais contrôlé ?... Enfin, plus ça allait et plus je me disais qu’elles avaient raison, sans doute. Le problème était que je ne savais pas qui j’étais réellement si tout ce qu’elles disaient était vrai. Une larme glissa sur sa joue, ce qui me surprit. Elle prit ensuite mon visage de ses deux mains. Ce contact avec elle me fit du bien, je ne savais comment expliquer ce que je ressentais à ce moment-là dans mon cœur, mais c’était un sentiment qui était positif. Elle m’envoya ensuite des images. Ce qui ressemblait à des souvenirs, et cela ne me disait rien, mais en même temps, tout m’était si familier ! Je me sentis tout à coup triste. Comme si le fait que j’avais oublié tout cela était mal.

Ensuite, la demoiselle caressa ma joue d’une de ses mains, et de l’autre c’était mes cheveux. Elle me lança par la suite des mots qui mirent du baume à mon cœur. Tout ce qu’elle me disait me rappelait tellement des choses… Elle me prit ensuite dans ses bras et me fit une étreinte réconfortant. Et je vis une nouvelle larme coulée. Ce fut là que je cillai, et tout me revint. Je fermais alors mes bras sur elle, et murmurai :

"Yû-Yûki ! J’ai eu si peur pour toi !"

Et je me mis à pleurer. J’avais été terriblement inquiet de la blesser, ou autre chose. Heureusement, elle ne semblait rien avoir. A présent, j’avais encore plus envie de me venger de Xehanort. Il avait osé faire en sorte que je devienne une personne totalement différente de ce que j’étais normalement. Grâce à l’Amour qui nous reliait tous les deux, j’étais redevenu moi-même.

Je finis par me remettre debout, tout en faisant lever aussi Yûki. Puis je m’approchais de Xehanort et le vit inconscient. La sorcière me dit alors :

"Je sais que tu as cette envie de le tuer mais-
- Je ne vais pas le faire maintenant… Je le ferais quand il sera en meilleure forme… Je veux le vaincre, pour nous venger de manière légale. Je ne suis pas comme lui, je ne suis pas un lâche.
- Sage décision."

Sentant ces bras qui se refermaient sur moi m'apaisais grandement, j'étaie comme rassurée et cela me faisait du bien de le sentir contre moi et qu'il sois enfin lui même. Affichant un doux sourire au passage pour le rassurer que tout va bien maintenant, et que ce n'était pas son coup de Keyblade tout à l'heure qui m'avais blesser, non au contraire, ce n'est pas de sa faute et je ne lui en voulait pas du tout.

A ma plus grande surprise je le vit pleurer, c'est la première fois que je le vois ainsi ! J'eus un mouvement de panique puis m'empressai de lui déposer un autre baiser sur son front pour le calmer, prenant tendrement ces mains dans les miennes en les caressant. Notre Amour est plus fort que tout et il ne fallait pas désespérer, ni avoir de doute ! Après avoir vécu cette situation j'avais de plus en plus confiance en moi et nos sentiments, Vanitas m'aimait vraiment tout comme moi je l'aime, rien ne nous séparer. Main dans la main, nous pouvons vaincre tout le monde !

Je me leva alors en même temps que lui, nous nous dirigeons vers cet affreux maître, je sentis mon sang bouillonait en moi à ce moment là mais je retenais mon calme, Vanitas et la gentille sorcière se mirent à parler, Vanitas voulais se venger, et moi aussi... Mais sa sera pas pour aujourd'hui, malheureusement...

D'un sourire radieux je fit rappeler à mon prince :

- Vanitas, nous étions censé aller à un endroit spécial au fait ! tu te rappelles ?

je voulais détendre un peu l'atmosphère et j'espère avoir réussit je me contenta de lui prendre la main une nouvelle fois et de l'embrasser. J'avais hâte de passer cette soirée avec lui ! rien que moi et lui ! ensembles ! Sa sera notre première fois... Nous étions privés de tout autrefois, alors maintenant il fallait fêter ça ! Car nous nous sommes retrouvés tout d'abord et malgré la distance qu'on à eu on à continuer de s'aimer ! Plus de maîtres, ni d'ordres pour nous empêcher à profiter de la vie, nous pouvons enfin faire notre vie tranquillement...

J'espère qu'on aura pas d'autres ennuies, sinon je n'hésiterais pas à relâcher mon magma et mes ténèbres sur qui ce soit, et cette fois-ci sans pitié.

Je me suis mise à me frotter contre lui, comme un petit félin qui est content de revoir son maître, déposant pleins de bisous sur le visage, le tirant légèrement vers moi comme pour indiquer de sortir d'ici, j'aimais pas cet endroit et puis j'afficha un sourire à la femme qui m'as sauvée

- J'ai hâte de passer cette soirée avec toi, j'espère qu'elle sera magnifique !

J'étaie totalement  joyeuse et pourtant, pour une chose dont j'ignore, j'avais une mauvaise impression qu'un danger allait se reproduire au bout d'un moment, je sentais mes Ténèbres réagir... Je jeta un regard vers Xehanort qui me semblait encore être inconscient, et je me mis à trembler. Décidément, je peux vraiment pas le regarder, c'était comme une sorte de phobie. Je serrais un peu mes poings, je pense que mon amant pouvais le ressentir étant donné que je lui tenais la main.

Le regard rivé sur lui, je fut perdue dans mes pensés les plus sombres qui soient, me posant énormément de questions à propos de tout à l'heure. Que me voulait-il réellement ? Cela lui servirais à quoi en découvrant que j'étaie une Princesse ?

je ne le saurais jamais, évidemment. Nous posons des questions, il à les réponses mais je sais qu'il ne donnera pas tout. Argh, je vous déteste ça me dégoute de savoir que vous êtes celui qui à élevé Vanitas... Suite à cette pensés je regardais vite fait le jeune homme, je me sentait étrange et j'avais l'impression que mes yeux étaient devenus dorés mais non, ce n'était que mon imagination, je tenta d'oublier toute ces pensés négatives en secouant la tête frénétiquement de gauche à droite, lâchant un soupire.

Agacée, je lui affichais difficilement un sourire, mais au moins nous étions enfin prêts à partir d'ici.


Quelque part plus loin dans un coin de la Ville de Traverse, deux hommes se parlaient, vêtu tout les deux de noir et muni d'une capuche qui cachais leurs visages. L'un d'eux prit la parole :

- Hey ! Tu crois que ça va fonctionner ?
- Eh bien si nous suivons correctement les instructions du maître, je ne verrais pas pourquoi on arriverais pas. De plus j'ai confiance en tes capacités et tu me sembles bien connaître cette personne...
- Et comment ! C'est une très longue histoire. Son pauvre petit Coeur va se détruire en me voyant !

Suite à ces paroles, l'homme ricana avant de disparaitre dans un couloir ténébreux avec son coéquipier.

Il paraissait tellement faible dans cette posture… Tellement fragile et vieux… Incapable de se défendre lui-même. Mourant petit à petit de ses rides. Alors qu’en réalité, il était cruel et possédait un fort caractère de domination. Sous ses airs de vieil homme, il cachait un esprit manipulateur. C’était pour cette raison que je ne voulais pas l’affronter ainsi. Je me montrerais alors aussi lâche que lui si j’agissais ainsi. Il fallait que je combatte contre lui, et remporte la guerre, tandis qu’il possède sa pleine puissance voire plus. Si je me contentais de l’achever ici et maintenant, je ne serais jamais satisfait de cette « victoire » et ne serais jamais réellement vengé. Ce combat devait se faire de façon égalitaire. Il me faisait tellement pitié dans cet état, inconscient. Je serrais un de mes poings ne pouvant supporter cette vue. Certes, c’était en partie grâce à lui que j’existais, mais je lui en voulais tellement pour tout ce qu’il avait fait d’autre. Cela l’avait bien amusé de se servir de moi comme marionnette… Je venais à peine de naître à ce moment-là et je ne connaissais pas grand-chose, tel un nouveau-né sortant du ventre de sa mère, alors il m’avait pris sous son aile pour son propre intérêt. Quelques soient les modifications de son plan, cela finissait toujours par une bataille où j’étais le principal pion qui devait à tout prix remporter le combat.

Heureusement, ma belle me fit sortir de mes pensées en me rappelant la raison pour laquelle nous étions venus dans la Ville de Traverse. Il était vrai que je lui avais proposé d’aller manger quelque chose au restaurant tandis que nous étions dans la Citée du Crépuscule. Cependant, à cause des évènements qui étaient arrivés, nous n’avions point pu faire cela. Nous avions donc donné un rendez-vous dans un autre Monde, bien que nous n’avions point dit dans lequel. Raison pour laquelle je me trouvais ici à présent. Ce qui était réellement énervant, voire agaçant, c’était qu’il fallait toujours qu’il y ait quelque chose qui se dresse face à nous pour que nous ne puissions pas passer de bons moments ensembles, comme un couple parmi tant d’autre. Je lâchais un léger soupire en pensant à cela. Nos malheurs continuaient toujours de nous poursuivre… J’étais certain que si nous achevions Xehanort, ce chapitre allait enfin prendre fin !

Yûki prit ma main avant de coller un nouveau baiser, ce qui me fit sourire. Je pouvais réellement compter sur elle dans les pires moments de ma vie, et elle pouvait en faire de même. Je serais toujours là pour elle. Elle semblait aussi vouloir partager un moment avec moi sans que rien ne vienne interrompre cela. Je le désirais aussi, car, cela m’énervait qu’on ne nous laisse jamais tranquilles.

Son comportement, digne d’un félin, me surprit sur l’instant, mais me fit afficher un sourire attendri, ce que personne d’autre ne pourrait voir venant de ma part. Elle m’entraîna par la suite vers la porte d’entrée de la maison. Je voulais aussi m’éloigner de ce maudit endroit. Ne plus y rester encore longtemps. Un dernier regard vers la sorcière de Lumière qui était demeurée auprès du vieux Maître, puis nous sortîmes de l’habitation. Je sentais bien que Yûki était gênée par quelque chose qui venait, sans aucun doute, de Xehanort. De plus, le sourire qu’elle m’affichait montrait qu’elle ne se sentait pas très bien. Je lui affichais alors un beau sourire rassurant pour montrer que je serais toujours à ses côtés et qu’elle pouvait toujours compter sur moi, et ne jamais douter de mes sentiments que j’avais sur elle, car elle était bien la seule avec qui je me montrais aussi… « Gentil ». Personne d’autre n’arrivait à me faire sentir des sentiments aussi beaux et positifs. Elle était donc importante à ma vie.

"Bon, allons à un restaurant !"

Nous eûmes énormément de mal à trouver un bon endroit où manger. Tout simplement parce que nous ne connaissions pas bien ce Monde et que nous n’avions jamais eu l’occasion d’entrer dans ce genre de bâtiment. Comment cela allait-il se passer ? Comment procéder ? Trouver la perle rare semblait presque impossible. J’espérais pouvoir tenir ma promesse à ma belle ! Je lui avais promis que nous allions manger dans un restaurant et que je l’y invitais ! Et je tenais à tenir cette promesse ! Tout comme celle que je lui avais faite avant de disparaitre. Avoir une vie "normale" semblait tellement difficile et compliquée pour nous… Nous devions être maudits. Enfin, je ne baissais pas les bras pour autant, et continuais de chercher, en tenant précieusement la main de Yûki dans la mienne.

Enfin nous étions sortis de cet horreur ! J'étaie à nouveau joyeuse, serrant bien la main de Vanitas, pour être sûr que au moins comme ça, personne nous nous enlèvera l'un de l'autre !

Marchant dans les rues de cette ville nocturne, mon regard était la plupart du temps, souvent attiré par ce ciel étoilés, j'eus un petit sourire et cela me faisait beaucoup penser à pleins de souvenirs ! Des souvenirs que j'aimerais les garder tout au fond de moi. J'aimais vraiment beaucoup ce monde, il est dans mes favoris maintenant ! D'ailleurs lors de l'attente de tout à l'heure, quand je partie faire un tour de la ville j'en ai profité pour m'acheter un petit appartement dans cette ville. Mais chut c'est un secret, j'en ferait la surprise à Vanitas, puisque oui ce n'est pas MON appartement mais le NOTRE ! C'est finis les nuits dans un désert avec pleins de Keyblades partout, où un maître rode dans les parages ! Nous avons notre propre chez nous, où nous auront tout les droits ! Et puis comme ça si j'ai des problèmes avec la Citée du Crépuscule je saurait où me réfugier ! J'espère juste que ça plairait à mon chéri... Songeai-je en jetant un regard vers lui. Je resta pendant un long moment à le regarder, ne faisant plus attention où je marchais. Il est beau... J'ai de la chance d'être sa petite-amie.

Et puis moi et lui on se comprenaient, que sa soit notre passé étant des solitaires, élevés pars de vieilles personnes, sauf que contrairement à lui j'ai eu un peu de chance que ma grand-mère sois sympa avec moi, mais que nous étions rejetés. Nous sommes maudits certainement mais pas pour longtemps ! Car je sais que cette soirée va se dérouler parfaitement ! J'ai tellement de projet de prévus à faire avec lui et j'aimerais tellement discuter de pleins de chose... Oui c'est ça, nous voulions vivres comme des personnes normales, comme un couple qui s'aiment... Nous avons besoin de personne d'autre que nous !

Reprenant mes esprits, nous nous retrouvons sur la grande place de la Ville de Traverse, toujours aussi illuminés par ces lampadaires et les boutiques, je me suis mise alors à secouer légèrement sa main pour attirer son attention et pointa du doigt un bâtiment qui me semblait bien chaleureux, j'aimais beaucoup ces tons orangés-marrons, mais je suppose que j'aime cette couleur par le fait que j'ai était habituée de voir ce genre dans ma ville natal.

- J'aime bien ce bâtiment ! Je veux qu'on aille manger là-bas !

M'exclamais-je en souriant, approchant ainsi des grande portes en sautillant légèrement et pourtant le stress commençait à monter légèrement en moi, c'est la première fois que je vais dans un restaurant et je suppose que mon chevalier noir aussi, il devait être stressé donc, je le compatis. Nous avons jamais eu cette occasion... Mais il est temps d'en profiter ! Nous sommes si proche du but !

- Tu sais, ça dois pas être si mal ni si compliqué que ça un restaurant ! Au pire si nous sommes perdus nous auront cas regarder les gens, d'accord... Chéri ?

Je rougissais après avoir ajouté le "chéri", c'est la première fois que je sortais ce genre de mot que certains amoureux disent entre eux, mais j'ai voulue y tenter, histoire de changer un peu, une nouvelle vie s'offre à nous.

Ce désir de vouloir vivre comme tout le monde était tellement puissant pour nous deux. Cependant, quelques doutes venaient en moi. Aurions-nous réellement accès à cette « vie normale » ? Après tout, j’étais un Gardien, et je devais accomplir des missions tout en protégeant la Princesse de Cœur sur qui j’avais la charge de veiller. De plus, malgré le fait que je voulais tourner la page, je demeurais hanté par le passé, par les actions, les gestes que j’ai faits, les paroles que j’ai prononcées. Arriverais-je à effacer cela de mes souvenirs ? Cela m’étonnerait… Enfin, je devais cesser d’être si sombre et faire de mon mieux pour me tourner vers un avenir qui sera sans aucun doute meilleur que le passé. Mon passé qui avait commencé à la Nécropole des Keyblades, avec Ventus à moitié en train de mourir, et Xehanort, fier de son nouveau plan. Et moi, dans toute cette histoire, je n’avais pas mon mot à dire. L’homme m’avait pris sous son aile et avait décidé de mon avenir sans que je ne puisse me rebeller, bien que cela m’était arrivé plus d’une fois de ne pas lui obéir. J’avais tout de même un petit côté têtu qui avait sans doute rendu ma vie plus intéressante. Et elle le fut plus lorsque je fis la rencontre de Yûki et que nous nous approchâmes peu à peu bien que les débuts furent assez difficiles pour nous deux, en particulier à cause du combat que nous avions engagés.

Je fus sorti de mes pensées lorsque ma belle désigna un restaurant disant qu’il lui plaisait bien. Je pris quelques courts instants pour observer le bâtiment. Je compris rapidement que ce qui avait tapé à l’œil de ma bien-aimée était les tons de couleur qu’avait la bâtisse. Il était vrai que cela faisait songer à ce qu’il y avait dans la Citée du Crépuscule qui portait bien son nom à cause des couleurs mais aussi du ciel. Après tout, Yûki était attachée à son Monde natal, et je comprenais cela, bien que je l’étais pas pour le mien. Elle alla jusqu’aux portes du restaurant en sautillant ce qui me fit sourire. Elle semblait aussi stressée à l’idée d’entre dans le bâtiment. C’était la première fois que nous faisions cela alors il était tout à fait normal que nous soyons dans cet état-là ! Bien qu’il n’y avait, dans le fond, aucune réelle raison d’être autant en stress. La peur aussi, sans doute, de changer de vie, de faire des choses nouvelles, de faire des choses que nous voulions faire, et pas qu’on nous avait demandé de faire.

Enfin, Yûki nous rassura tous les deux en donnant un petit conseil tout en me donnant un petit surnom ce qui la fit rougir, et pour ma part, me fit sourire. Je pris alors avec mon bras le sien et nous entrâmes tous les deux à l’intérieur.

Le restaurant n’avait pas beaucoup de clients et il n’était pas très luxueux cependant, il avait une ambiance calme qui, je devais l’admettre, me plaisait bien. Les autres personnes discutaient à voix basse de façon à parler intimement, et aussi pour ne pas déranger les autres voisins. Nous fûmes accueillis par une femme qui s’inclina poliment devant nous avant de nous demander pour combien de personnes voulions-nous une table. Je répondis tout simplement deux et elle nous emmena à une table quelque peu en retrait par rapport aux autres. Dans le fond, cela me soulageait car je ne désirais pas être mêlé aux autres gens. Je reculais alors la chaise de Yûki pour qu’elle puisse s’y assoir dessus avant de l’avancer pour qu’elle soit bien placée devant la table avant de m’installer à mon tour en face d’elle. La femme qui nous avait accueillis revint avec des menus. J’ouvris le mien et en voyant tout ce qu’il y avait, je me sentis assez embêté et gêné. Je n’avais jamais vu autant de noms de plats réunis sur une simple feuille ! Surtout qu’il y en avait beaucoup où je ne connaissais pas les aliments qui les composaient.

"Tu peux prendre tout ce qui te fait plaisir !"

Dis-je à Yûki avec un sourire. Je l’invitais, alors je n’imposais aucune limite pour elle.

Il me prit le bras avant qu'on entre ensemble à l'intérieur du bâtiment. Il y avais heureusement, pas beaucoup de gens là dedans et tant mieux, je n'aimais pas la foule après tout, j'en ai des preuves, du genre que je m'en souviendrait toujours dû fait que pendant l'été je tentais tant bien que mal d'éviter la Place des Fêtes de la Citée du Crépuscule lorsqu'un Tournois de Struggle était prévue même si j'ai voulue y tester une seule fois, ce fut une drôle d'expérience. Tout ces gens qui criaient.... Les filles qui craqués pour le beau garçon qui sort vainqueur de la compétition... Décidément je ne comprendrais jamais ceci, mais bon je ne pense pas que si il y avais une foule dans un restaurant, les gens crieraient au contraire, rien qu'en voyant les clients, ils faisaient leurs possible de parler à voix basse entre eux. Alors c'est comme ça qu'on dois se communiquer dans un tel endroit ? Je vois...

Puis en regardant attentivement les alentours, ce restaurant n'était pas si luxueux comme je me l'imaginais mais ce n'était pas bien grave, cela m'importais très peu ! J'aimais vraiment la bâtisse vue d'extérieur alors je l'aimerais bien à l'intérieur ! C'est comme aimer une personne, l'extérieur ne compte pas vraiment, l'intérieur si. A cette pensés je serre doucement la main de Vanitas, quand tout à coup une femme vint nous accueillir chaleureusement, que je regardais de haut en bas vite fait, je la trouvais belle... Mon prince prit alors la parole, en disant que nous étions que deux, nous nous dirigeons ensuite vers une table mise à l'écart, ce qui me plaisait encore plus !

Puis sans m'y attendre Vanitas tira ma chaise, je mit un peu de temps alors avant de m'asseoir et il m'y plaça correctement en face de la table, une fois installés tout les deux, la jeune femme revint avec des menus. Avant de l'ouvrir, je regardais le jeune homme en face moi, je voyais bien son expression, ce qui m'amusa un peu. Du coup par curiosité j'ouvris mon menu à moi puis élargissait un peu les yeux en voyant tout ces noms !! Il y avais.... Tout ça dans ce restaurant...?

- Euh... je ne sais pas trop quoi prendre, je me sens si indécise sur ce coup... Et... et toi tu sait quoi prendre ? tu sait, si tu t'y connais pas prend ce qui te semble le plus attirant pour toi...

Lui répondis-je timidement, restant planté devant ma carte. Je fixait longuement ma carte, réfléchissant de ce que je voulais. Pourquoi y a tellement de choix ? Je ne sais pas faire des choix !! Mais bon, je sais quoi faire, prendre des plats le moins cher possible, je n'aimerais pas ruiner Vanitas, même si il à dis que je pouvais faire ce que je voulais, mais bon un rien peux me rendre heureuse tant que j'étaie avec lui. J'y tenterait à ma façons !

Après de longue minutes à hésiter, j’entendis une douce mélodie qui se faisait entendre dans tout le restaurant, puis peu de temps après, arrivait ce qui me semblait être un serviteur, arrivé à notre table je commença, regardant un peu autour de moi comme si je voulais chercher une source :

- Uh, je... Ah oui, je voudrais bien des brochettes au boeufs, deux boites de makis aux poulets par douze, un thé glacé et des cupcakes s'il vous plait !

- Très bien, c'est noté mademoiselle. Et vous jeune homme ?

Je me tourna vers Vanitas en lui affichant un doux sourire comme pour le rassurer. Au final, c'était tellement simple !

J’étais quelque peu tendu. Je ne savais trop exactement à cause de quoi… Etait-ce par le fait que je n’étais jamais allé au restaurant autrefois ? Je pouvais être d’accord sur le fait que je sois un peu stressé parce que je n’avais jamais fait cela auparavant, mais pas à ce point ! Ce devait être autre chose… Cette idée que nous allions enfin avoir la vie que nous rêvions ? Ce rêve qui semblait si loin était à présent très proche de nous. Mais pour quelle raison alors étais-je dans cet état ? Non, je devais me tromper. Je savais que ce n’était pas par la faute de Xehanort. Ce devait être un mauvais pressentiment… Comme si quelque chose allait débarquer. Nous ne pouvions vraiment pas passer ne serait-ce qu’un seul moment sans être interrompu ? Alors, ce devait cela… La raison pour laquelle j’étais si tendu. Je devais être assez pessimiste sur le fait que nous pourrions tourner la page ainsi sans avoir d’autres problèmes. Je voulais me tourner vers l’avenir et ne plus penser au passé, mais je ne pouvais m’en empêcher. Pourtant, c’était bien moi qui lui avais dit de ne plus penser à tout cela… Si je ne suivais pas mes propres mots, cela ne le ferait pas !

Je décidais d’essayer et de me calmer. Je ne devais pas penser qu’il y avait une menace qui planait au dessus de nos têtes. Il n’y avait aucun risque, ni danger. Je lisais alors de nouveau le menu en espérant trouver quelque chose qui pourrait m’intéresser. A cause du fait que j’étais tendu, j’avais un nœud au ventre, ce qui faisait que je n’avais pas vraiment faim. Enfin, bien que je ne connaissais pas la majeure partie des plats proposés ainsi que leurs aliments, j’en reconnaissais certains. Aussi, il fallait dire qu’auparavant, je mangeais peu, et lorsque c’était le cas, c’était toujours le même plat qui était juste infect.

Yûki me donna un nouveau conseil pour que je puisse trouver de quoi demander plus facilement. Oui, je n’irais pas demander ce que je connaissais pas, alors que je pouvais à tout moment ne pas aimer cela, et regretter ensuite de devoir payer un plat que je ne mangeais pas…
Finalement, un serveur vint nous prendre nos commandes. Ce fut d’abord ma belle qui annonça ce qu’elle désirait manger puis, l’homme demanda pour moi. Je relus rapidement pour retrouver ce que j’avais décidé de prendre :

"Alors : un rouleau de printemps, des beignets à vapeur et cinq brochettes au fromage. Je ne prendrais pas de dessert."

Suite à cela, le serveur repartit en cuisine pour annoncer les commandes. Nous étions à présent seuls – si on ne comptait pas les autres clients – et je demeurais toujours autant tendu. Quelque chose se tramait, et je ne savais pas ce que c’était, ce qui était encore plus stressant. J’étais quelque peu à l’affut d’un moindre danger, cependant, pour le moment, rien ne venait. C’était comme si ne pas savoir ce qu’il allait se passer me laisserait dans cet état. Comme si je voulais à tout prix découvrir qu’il y avait bel et bien un obstacle qui se montrerait à nous alors que nous voulions être tranquilles.

J'étaie devenue un peu plus joyeuse que tout à l'heure, voir même plus que je l'était ce matin lorsque j'ai retrouver Vanitas, cette soirée s'annonce parfaite, j'en rêvais depuis tellement longtemps. Puis cette douce mélodie qui s'élevait dans tout le bâtiment me berçait, elle n'était ni trop forte, ni trop basse, c'était parfait pour un bruit de fond. Voyant que Vanitas qui semblait être un peu tendu je lui prit délicatement la main en le regardant amoureusement dans les yeux. Je voulais le rassurer moi aussi, après toute les fois que lui il m'as rassuré, c'est à mon tour maintenant !

Mais je me sentis un peu triste d'un seul coup, je viens juste d'y penser que j'étaie une Princesse, il ne le sait pas mais je pense qu'il finira par s'en douter donc ça voudrais dire... Que je vais l'attirer des ennuies...? Non, je ne veux pas, je refuse qu'il sois en danger à cause de moi. Raison de plus que je tienne à ma propre promesse; Celui de devenir forte pour Vanitas et mon Gardien.

Nous sommes si proche du but, ce Rêve que nous avions rêvés depuis tant d'années... Le voilà et il ne fallait pas gâcher ça ! Même si en tant que Manieuse des Rêves, je sais que tout rêves, de toutes les sortes, ne sont que éphémère, mais j'arrangerais tout pour que notre Rêve dure longtemps mais pourtant j'ai mauvais pressentiment. C'est trop beau pour être vrai...

- J'aime vraiment beaucoup ce monde... Je crois même je l'aime plus que j'aime la Citée du Crépuscule. Du coup tout à l'heure en faisant un petit en tour en ville pendant que je t'attendais j'ai, euh... Je prit une grande inspiration avant de continuer. Je nous ai prit un appartement, rien que pour toi et moi... C'est beaucoup mieux que mon ancien chez moi qui n'est qu'un Manoir Abandonnée... Et la Ville de Traverse à vraiment beaucoup de choses, un truc spécial que la Citée n'a pas... Bon bien sûr je dis ça parce que je suis attiré par son ciel étoilés mais... Tout au fond de mon coeur, je le sais que c'est ce monde là où nous sommes destinés à rester. C'est ici et maintenant que débute notre nouvelle vie. Je sais que c'est encore dur de tourner définitivement la page surtout que tout les deux, nous avons des objectifs à accomplir, en ce qui concerne la vengeance et que nous avons toujours des souvenirs ancré en nous, car malheureusement en une décennie, nous avions pas pu avoir de nouveau... C'est pour cela que nous devons en profiter de chaque instant ensembles ! Les gens auront beau essayer de nous séparer, ils n'y arriveront jamais ! Nos sentiments sont notre force et nous avions eu la preuve tout à l'heure, mes sentiments pour toi ont réussit à faire redevenir toi-même. Donc nous pouvions compter l'un sur l'autre.

Je baissa un instant la tête, voulant cacher une petite larme qui coula sur ma joue, pour une fois que je voulais paraître un peu plus optimiste que d'habitude, étant donnée que j'ai toujours était pessimiste, mais je voulais à tout prix l'assurer. Nous assurer. Même si je sais que dans le fond j'ai peur et cela m'attriste beaucoup. Que nous arrivera-t-il comme danger ? Qu'allons-nous faire ? Que se passera-t-il si il m'arrive quelque chose ou que l'on m'enlève, que va devenir Vanitas ?

Comme à mon habitude, je me posais bien trop de questions alors que je sais très bien que je n'aurais jamais les réponses. J'ai cette horrible impression que mon Coeur est devenue trop lourd, la tristesse m'abattais déjà et pourtant je tente de ne rien montrer, affichant toujours un sourire doux à mon chéri. Mais je commençais à m'égarer dans mes pensés, allant beaucoup plus loin dans mes souvenirs... Les yeux jaunes que j'avais ce matin... C'est la deuxième fois que ça m'arrive, la première fois c'était quand j'étaie contre Xehanort après la disparition de Vanitas, je m'en rappelle très bien, c'est quand je voulais me venger même, mais étant un peu plus faible qu'aujourd'hui j'ai échoué et il m'a envoyé dans ma cage, comme si il voulait me donner une punition d'avoir oser me rebeller contre lui. Surtout que d'après mes souvenirs, il me semblait que je n'ai jamais était son élève et je ne l'ai jamais considérer comme mon maître, et pourtant il faisait comme si. Pfff toute façons ce vieux fait ce qu'il l'arrange, après tout il à réussit à faire de Terra son élève, mais moi je n'était pas aussi dupe que lui. Je ne cherchait pas à me réconforter sur son épaule bien au contraire je le fuyais, tout en me rapprochant de Vanitas. Je m'en souviendrais toujours de ces moments où il à toujours était froid avec moi et qu'il venait me voir de temps en temps pendant quelques secondes, c'était assez drôle en y pensant, on s'ignoraient sans vraiment le faire. On se jeter souvent des regards noirs, je crois même que j'avais oser de le menacer et ça le faisait bien rire. Puis petit à petit, au fur à mesure qu'il venait me voir, il restais un peu plus avec moi, c'est à partir de ces moment là que je commençais vraiment à lui parler, non en tant qu'ennemis mais comme une connaissance, je n'avais pas peur qu'il me batte, j'étaie courageuse, puis c'était aussi parce que Xehanort m'avais un peu raconter vite fait le sombre passé qu'il avais... Je m'en rappelle d'avoir eu les larmes aux yeux après avoir écouter cette histoire, comment il ose me raconter une horrible chose pareille comme si de rien était ?! Je le haïssais de plus en plus, et c'est donc comme ça que je me suis mise en tête qu'il fallait que je parle à Vanitas ! Peu importe le nombre de fois où il m'envoyais balader au début quand je tentais de lui parler, je continuais ! Je comprenais ce qu'il à vécu. Je comprenais lui et ces sentiments. Absolument tout. J'étaie devenue beaucoup plus douce qu'avant et c'est là qu'on finissait par se rapprocher petit à petit, difficilement mais sûrement et qu'on à commencer en suite à sortir en cachette dans les autres mondes...

Oui je m'en souviens parfaitement de tout ça, quant à la nature des yeux dorés... ça par contre j'en savais strictement rien, mais je sais juste que je ne suis pas moi-même...

Je secouais légèrement la tête en affichant un autre grand sourire au jeune homme, serrant et caressant doucement sa main que je saisissait depuis un moment déjà, j'ai tellement de choses prévue pour lui que je ne savais plus quoi y faire, ni comment et par où commencer !

Pour quelle raison pensais-je donc que notre vie ne serait jamais autant paisible que nous le voulions ? Parce que par la faute de notre passé nous ne pourrions jamais réparer les morceaux que les autres avaient brisé, nos morceaux qui ne ressemblaient plus à rien… Je secouais la tête. Je devais cesser d’être si… Si sombre… C’était le seul mot que j’avais réussi à trouver, et cela était une belle ironie avec mon cœur fait de Ténèbres pures et rien d’autre, telle une Princesse de Cœur, comme l’avait si bien fait remarquer Phoenix, la première fois où nous nous étions rencontrés dans la Citée du Crépuscule. Je lâchais un petit soupir. Ce cœur n’était pas le mien en vérité… C’était une part de celui de Ventus. Je n’avais pas une existence propre à moi-même. Et sans Xehanort, jamais je n’aurais vu le jour. Je devrais lui en être reconnaissant, mais avec tout ce qu’il nous avait fait subir, je ne pouvais pas… Peut-être l’étais-je au début de ma vie et c’était la raison pour laquelle je lui obéissais, bien qu’il m’arrivait par moment de faire mon rebelle, parce que j’étais reconnaissant de m’avoir en quelque sorte créé ?... J’eus une légère grimace. Tout cela était tellement frustrant !

Je fus sorti de mes pensées par Yûki qui prit ma main. Une main chaleureuse et bienveillante. Une main qui sera toujours là pour me soutenir. Cette douce main qui était celle de ma belle. J’eus tout d’abord un faible sourire, ne trouvant pas la force pour en faire un plus grand, cependant, et malgré moi, il s’élargit un peu plus lorsqu’elle m’annonça qu’elle préférait la Ville de Traverse à son Monde natal. Je me demandais alors si cela n’avait pas un quelconque rapport avec le fait qu’elle avait un magnifique ciel étoilé comme les aimait la demoiselle ? Oui, il devait y avoir un lien. Cependant, cela ne semblait pas être l’unique raison pour laquelle elle adorait cet endroit. Mais je ne voyais pas ce que cela pourrait être d’autre. Elle m’expliqua par la suite qu’elle avait prit un appartement pour nous deux. Sur le coup, je fus à la fois heureux mais aussi gêné. Elle avait fait là un gros achat sans que je n’aie mis ma part dedans, car il fallait le dire, un appartement n’était jamais donné…

Néanmoins, elle m’avait fait une bonne surprise et cela mit un peu de baume à mon cœur. Je me demanderais bien ce que je pourrais faire sans elle… Elle était tellement importante pour moi. De plus, tous ses mots me touchèrent. Elle avait raison sur tous les points. Puis, pendant un moment, je crus la "perdre" car elle se plongea dans ses pensées, ce qui faisait que, peu importe le nombre de signes que je faisais pour la ramener ici, elle demeurait dans ses souvenirs. Je ne pouvais intervenir, et finis par me dire que cela était totalement inutile, ce fut donc la raison pour laquelle je cessai de faire ces signes et attendis patiemment qu’elle me revienne.

Au passage, le serveur vint à notre table et déposa ce que nous avions commandé avant de me demander si Yûki avait quelque chose pour qu’elle ne réagisse à rien mais je répondis tout simplement qu’il n’avait pas à s’en faire, alors il s’éloigna sans insister ce qui me soulageait car s’il l’avait fait, j’aurais fini par péter un câble et mes Ténèbres auraient parlé à ma place. Il était vrai que finalement, la Ville de Traverse n’était pas un mauvais Monde. Nous pouvions y vivre tranquillement, les gens n’étaient pas étouffants et se montraient respectueux et polis.

Tandis que je regardais un peu les décors du restaurant, attendant le "retour" de Yûki pour pouvoir manger, je sentis un mouvement sur ma main, c’était ma belle qui venait de se "réveiller". Je lui affichais aussi un sourire. Puis, d’un mouvement de tête, je désignais les repas posés sur la table.

"On nous a servit…"

J’affichais toujours ce petit sourire. Je m’encourageais de me dire qu’il n’y aurait aucun trouble-fête ce soir et que tout se passerait comme nous l’espérions.

D'un rire gênée je hochais doucement la tête et relâche petit à petit sa main, commençant enfin à manger. Regardant Vanitas de temps en temps, d'un air pensive. Je ne savais plus quoi faire, j'étaie un peu perdue dans mes idées, mes souvenirs du passé et ce que je voulais pour le futur, mon Coeur est un vrai champs de bataille !

Cette ville possédait tellement de chose à faire, que j'ai envie de tout faire avec lui. Mais je pense que en une soirée on aurait pas le temps, puis y a cette fontaine aussi que j'aimais bien... Oh ! Faut vraiment que je l'invite là-bas aussi ! Trop de chose à faire décidément... Je jetais un regard vers l'heure, ça va il n'était pas trop tard. Heureusement.

- Au fait Vanitas... Je dois te dire quelque chose.... D'important...

Ces mots sont sortis tout seul de ma bouche, d'un ton hésitant. Je relevais la tête après une bouchée, le regardant droit dans les yeux, affichant un air à la fois inquiet et un peu triste, je finis par dire :

- Il parait que je suis... Une Princesse de Coeur... et... et j'ai un Gardien, moi aussi... c'est grave...?

Le stress monta en moi, je regrette déjà d'avoir dis ça, j'ai peur de sa réaction. Est-ce qu'il serait lui aussi jaloux comme moi je l'était en découvrant qu'il avais une princesse ? Ils vont se battre ? J'étaie traumatisée en y repensant à cela, je suis tellement désolée d'avoir attaquer la Princesse de Vanitas, ce n'était pas moi qui avais fait ces gestes et puis aussi elle m'avais un peu provoqué, mais je ne lui en voulait pas, après tout c'est finis cette jalousie, cela ne me servais strictement à rien.

Mais au moins ça me faisait un autre point en commun avec lui; Tout les deux possédons un Coeur de Ténèbres pures.

Il faut que j'arrête de paniquer pour si peu... Même si j'aurais tellement voulue ne pas être Princesse mais comme m'avais dis mon gardien, je ne pouvais pas ignorer ma nature... malheureusement. Puis ce combat qu'on s'était donné contre les Similis me... troublait. Au début j'aimais bien, mais savoir que j'étaie lié à quelqu'un d'autre que Vanitas et dont je ne connais même pas me terrifiait. Je ne veux pas qu'il me déteste à cause de ça...

Soudainement je me suis mise à sursauter en entendant quelque choses, en verre il me semble, tomber et se briser au sol.

Nous pûmes enfin commencé à manger, ce qui me faisait totalement penser à autre chose. Je devais continuer d’imaginer que le pire était passé et que le meilleur faisait à présent face à nous. Je pris le rouleau de printemps entre mes doigts et commençais à le savourer. Cela faisait depuis combien de temps que je n’avais pas eu l’occasion d’en manger ? Déjà que je ne devais en avoir dévoré seulement deux, mais alors le temps que j’avais eu à attendre pour en avoir de nouveau… Je n’en avais aucune idée. Pour être honnête, Xehanort me donnait surtout des boîtes de conserves périmés depuis plusieurs années, sortant probablement du fond de son placard, et disait comme excuse que cela me forgerait, aussi physiquement que mentalement. Et à quelques rares occasions, il demandait à une femme qui travaillait pour lui en tant que cuisinière de me préparer quelque chose. Quand je pense que lui, il avait tous les jours le droit à un véritable festin très copieux, moi, à côté, je devais me contenter de ces maudites boîtes de conserves contenant des aliments infects à l’aspect suspect qui donnait tout sauf envie de les manger. Enfin, quand le vieil homme demandait à la cuisinière de me préparer quelque chose, celle-ci se montrait toujours très maternelle et faisait de délicieux plats. Un jour, elle m’avait dit qu’elle aurait aimé m’en donner plus tous les jours, cependant, le Maître était très strict et il la renverrait s’il la trouvait en train de faire cela alors qu’il ne lui avait jamais demandé de faire pareille chose.

J’avais entamé la moitié de mon rouleau de printemps quand Yûki m’annonça qu’elle avait quelque chose d’important à me dire. Je déposais alors l’entrée dans mon assiette et la regardais intensément, attendant la suite. Elle m’expliqua alors qu’il semblait qu’elle était une Princesse de Cœur. Sur le coup, j’eus un petit sursaut, et je cillais, mais dans le fond, cela ne m’étonnait guère. Je l’avais suspectée qu’il se pouvait qu’elle détienne elle aussi un cœur fait de Ténèbres pures. C’était aussi cela sans doute qui avait attiré Xehanort ? A moins qu’il l’ignorait à ce moment-là et qu’il avait été intrigué par autre chose ?... Qu’en savais-je ? Yûki ajouta qu’elle avait un Gardien avant de me demander si cela était grave. Je me disais alors que c’était une question bête. Pourquoi cela serait "grave" ? Jamais je n’avais mis de côté le fait qu’elle soit une Princesse de Cœur, et puisque j’étais déjà lié avec l’une d’elles, il était normal qu’elle était liée avec quelqu’un d’autre que moi. Je me demandais alors qui pouvait bien être la personne qui avait la charge de veiller sur elle…

J’allais lui demander qui était son Gardien, mais un bruit anormal se fit entendre, et Yûki en sursauta. On aurait dit le bruit d’un verre brisé. Sur le coup, je me dressais droit en me levant, bousculant légèrement ma chaise et restait à l’affut d’un nouveau bruit. J’étais prêt à faire apparaître ma Keyblade à n’importe quel moment si quelque chose de dangereux débarquait. Par instinct, je me plaçais devant ma belle pour la protéger, bien que je savais qu’elle n’était pas faible, je voulais tout de même veiller sur elle. Tous mes sens étaient aux aguets.

Regardant autour de moi, je me suis levée en posant mes mains sur les épaules de Vanitas, voulant le rassurer et le faire comprendre qu'il ne devait pas s'en faire, et pourtant je vit des ombres se faufiler dans un coin. Je secouais légèrement la tête.

Et là sans m'y attendre, quelque chose à était projeté et explosa sur le mur du restaurant, les clients crièrent de surprise et de peur, la plupart s'enfuyaient du bâtiment. Je n'ai pas pu voir d'où sa venait, qui est le monstre qui à fait ça ? Je prit directement la main de Vanitas en fronçant les sourcils.

Le restaurant se vidait peu à peu.

- Je pense qu'on devrait quitter cet endroit, maintenant.

A ce moment là je me laissait encore une fois entourer de mes Ténèbres. Je ressentais quelque chose, ou du moins quelqu'un qui pourrait être très familier pour nous deux je pense. J'ai l'impression de l'avoir déjà ressentis par le passé, mais où exactement ? Je ne sais pas.

Doucement je marchait droit devant moi en tirant sur la main de mon chéri, espérant qu'on ne se fasse pas remarquer par cette "personne", même si le restaurant me paraissait vide actuellement.

Vide... Totalement vide... Un endroit fermer, vide et oppressante. Cela me faisait penser à de très mauvais souvenir, un moment que j'ai très mal vécu et qui m'avais fait tant souffrir, ce moment là où j'ai était trahis par la personne que j'appelais autrefois "grand frère". Je m'en rappelle parfaitement de ça, c'était un jour où Xehanort m'avais enfermer dans une pièce dont j'ignorais la raison, personne ne venait jusqu'à moi, j'étaie destiné à souffrir en me faisant attaquer par des Sans-coeurs pendant que j'étaie affaiblie et toute inoffensive. J'étaie enfermée pendant une semaine, Vanitas ne savait pas où j'étaie à ce moment là et pourtant par miracle j'avais vue Terra, je m'étaie précipité vers les barreaux pour lui demander de l'aide mais... Il ne l'a pas fait, il m'avais jeter un regard noir... Tellement noir que ça m'avais briser le coeur et que j'ai cru que tout mon monde s'est écroulé sur moi. C'est à partir de ce moment là que toute ma confiance sur ce petit trio s'est perdu dans le néant, je n'avais plus confiance en eux, je les hais...

Suite à cette pensé je serrais le poing, on arrivais presque à la sortie ! Courage !

Que se passait-il ici ? On ne pouvait vraiment pas profiter d’un moment rien que tous les deux ? Il fallait toujours qu’il y ait quelque chose, ou quelqu’un qui vienne tout interrompre pour finalement provoquer un combat où nous gagnions ce qui nous avait fait plus perdre notre temps et gâcher la soirée qu’autre chose. Yûki s’était levée et avait posé ses mains sur mes épaules, et nous vîmes en même temps du mouvement non loin de nous. Je serrais les dents. Cela sentait mauvais signe. Je fis apparaître par reflexe ma Keyblade. Je ne voulais pas rester là sans rien faire ou partir comme un lâche. Surtout que quelque chose fut lancé jusqu’au mur, ce qui le brisa et fit, au passage, totalement paniqué la clientèle ainsi que le personnel qui se pressèrent de sortir du restaurant le plus vite possible pour sauver leur peau. Je fronçais les sourcils, trouvant cette attitude très lâche. On ne pouvait pas laisser faire ces personnes sans agir ! Ils osaient intervenir venir ainsi alors qu’ils n’étaient pas invités !

Cependant, Yûki ne semblait pas être du même avis que moi, et elle voulait, elle aussi partir du restaurant. Je quittais des yeux l’endroit d’où j’avais pu voir projeter l’objet pour regarder ma belle, et je vis dans son regard qu’elle se sentait étrange. Surtout que ses Ténèbres se faisaient plus fortes. Je n’avais donc pas d’autres choix, je devais, moi aussi, sortir du restaurant, bien que cela me dérangeait fortement de devoir quitter le champ de bataille sans m’être battu ne serait-ce qu’une petite seconde.

Nous arrivions à la sortie, cependant nous ne pûmes sortir car une barrière magique entoura tout le bâtiment. Je fis rapidement volte-face pour voir qui nous attaquait. Nous étions les deniers dans le restaurant. Il ne restait plus que Yûki, moi et ce ou ces inconnus qui désiraient, à priori, quelque chose de nous. Nous voulaient-ils du mal ? Désiraient-ils nos pouvoirs ? S’en prenaient-ils à Yûki ? Avaient-ils été envoyés par Xehanort ? Tant de questions et si peu de réponses ! Pourtant, cela nous aurait sans doute aidé à sortir de ce mauvais pas. Je me retournais vers le mur le plus proche de nous, donc celui où se trouvait la porte de sortie. Avec ma Keyblade en main et en concentrant quelque peu de ma puissance ténébreuse, je me mis à frapper la barrière magique en espérant pouvoir la briser, mais cela ne semblait servir à rien. Je me dis alors que cela aurait été bien que Phoenix ou le Gardien de Yûki soient là… Nous aurions été beaucoup plus puissants et détruire cette maudite barrière aurait été un jeu d’enfant !

Nous pouvions pas sortir d'ici, il y avais une barrière ! Pendant que Vanitas essayait de briser la barrière je me suis mise à regarder les alentours, un peu soucieuse. Qu'est-ce qui se passe ici ? Il n'y avais pourtant personne et nous sommes enfermés dans le bâtiment !

Par réflexe je fit apparaitre ma Keyblade, toujours en surveillant les alentours. On voulais juste profiter de notre soirée et il fallait qu'on se fasse attaquer ?! Je n'accepte pas ça, puis j'ai promis que celui qui nous dérangeait, j'étaie prête à tout relâcher pour anéantir la personne qui oserait s'opposer à nous.

Mais nous devrions pas désespérer ! Ce n'est pas parce que nous nous faisions attaquer que nous auront pas notre avenir comme on le souhaitais ! ça arrive des accidents parfois et rien ne peux être parfait. Je relâchais brusquement la main de Vanitas pour m'avancer jusqu'au milieu de la salle, serrant mon emprise sur ma Clé.

Est-ce que c'est encore une fois, lui ? Si c'est le cas, je ne retiendrait pas mes coups, j'étaie prête à protéger Vanitas si il osait s'approcher de lui.

- Montrez-vous...

Inspectant une énième fois les lieux, je me tourna vers lui en soupirant.

- Il n'y a personne... C'est bizarre...

Je fit la moue, c'est quoi ces lâches ? Ils avaient peur de nous ou quoi ? C'était pas marrant, même si au début je ne voulais pas me battre, mais là j'en avais envie et pourtant il n'y a personne. En tout cas ce n'est pas une illusion sinon je l'aurais reconnu, mais je ne sentais aucune présence non plus. Toute cette histoire me donne des maux de tête. Je revenais vers Vanitas en soupirant, je me suis mise à poser mes mains sur cette barrière magique de malheur et me concentra.

Petit à petit la barrière semblait "fondre", de la lave coulait de mes paumes. Au fur à mesure la barrière finis par se briser.

J’étais prêt au combat. J’étais plein d’énergie. En particulier grâce à Xehanort, malgré lui. Le fait qu’il ait de nouveau oser me manipuler comme une vulgaire marionnette avait animé en moi une certaine colère qui ne s’éteindrait que lorsqu’elle se sera défoulée sur quelque chose. J’avais épargner le vieux Maître de cela, car il était faible et inconscient, ce qui faisait que je ne serais pas satisfait de ce combat que j’aurais gagné beaucoup trop facilement, mais aussi parce que ma colère serait tellement grande que je l’achèverais d’un coup de Keyblade.

J’étais bouillonnant de rage, prêt à faire face à ces êtres stupides qui osaient interrompre notre rendez-vous, et qui avaient l’inconscience de nous attaquer ! Tandis que j’étais en train de jeter des coups d’œil dans chaque recoin du restaurant, tout en restant sur place, Yûki alla au centre de la pièce et demanda aux inconnus de se montrer. Cependant, il n’y eut rien. Aucun son, aucun bruit, aucun mouvement. Ma belle finit par avoir la même conclusion que moi : il n’y avait personne d’autre que nous deux dans le restaurant, les autres étant tous partis. Mais alors, pourquoi ? Pourquoi faire toute une mise en scène, nous enfermer pour ensuite déguerpir comme des lâches ? Etait-ce à la vue de nos Keyblades qu’ils avaient eu soudainement peur et qu’ils s’étaient dit qu’ils risquaient leur peau en affrontant des Maîtres de la Keyblade ? Et me voilà de nouveau avec des milliards de questions bouillonnant ma tête. Au fond de moi, pourtant, je connaissais la source des réponses. Et cela avait un nom : Xehanort. Je serrais les poings. Il avait donc décidé de nous pourrir toute la soirée ? Comme s’il n’en avait pas déjà fait assez auparavant ! Ce n’était qu’un lâche, il avait prévu ce plan depuis le début. Et qui sait, la sorcière de Lumière était peut-être dans le coup ? Tout ceci n’était qu’une simple mise en scène ?...

Yûki s’approcha de la barrière et fit jaillir de la lave depuis sa main, ce qui me fit ouvrir de grands yeux. Depuis combien de temps manipulait-elle le magma ? En pensant à cela, je sus directement alors qui était son Gardien.

Une fois la barrière complètement fondue, je vins vers elle et lui dis avec un grand sourire :

"Je vois qu’en révélant ta nature de Princesse, tu es devenue plus puissante ! Je suis très fier de toi !"

Je pris ensuite sa main, et nous nous dirigeâmes vers la sortie.

Suite à ces compliments, je me suis mise à rougir doucement. Cela réchauffait mon Coeur sombre. En se dirigeant ver la sortie, on se tenait à nouveau la main, et une fois franchit la porte, je me mit directement à regarder ce ciel étoilés. Je crois que je suis complétement amoureuse de cette vue, leurs lueur brillant dans mes yeux...

Nous étions deux Êtres de Ténèbres, guidés et bercés par les étoiles dans une ville qui nous ai encore inconnue. J'espère que par la suite, nous allons enfin être tranquille pour cette soirée ! Marchant dans les rues du premier quartier, je regardais tout autour de nous, tout était calme, paisible... En fait la ville de Traverse me fait penser à comme une sorte d'opposer à mon monde natal. L'un fait jour et l'autre nuit, un calme et l'autre non...

On continuer de marcher, encore et encore, parfois même on tourner un peu en rond, je n'ai visiter qu'une seule fois la ville du coup je ne me souvenais pas parfaitement de ce que je voulais ! Après une bonne vingtaine de minutes de marche, j'avais enfin trouver le fameux quartier que je cherchais ! D'après ce que j'ai cru comprendre, en voulant me renseigner c'était un nouveau quartier, qui venait d'être finis. En s'approchant d'un grand portail en fer, ouvert. On pouvais y voir une grande tour juste à coté qui était relié par des fils qui s’illuminait, ils partaient dans tout les sens, accrocher à d'autre bâtiments, comme ci tout ceux-là étaient connecté, le sol était coloré également, un chemin fait de petit carré composé de rose, bleu vert et du blanc. Ce quartier qui au final était très enfantin par rapport aux autre était un parc d'attraction, beaucoup d'enfants courraient dans tout les sens, en levant ma tête je pu voir d'énormes ballons baudruches en forme animale, le plus souvent des animaux de compagnie avec des couleurs assez vive, voir même un peu pétant.

Cet endroit était vraiment le plus lumineux et festive par rapport aux autres. Ça me plaisait dans le fond car cela pouvais nous faire changer les idées, en m'approchant un peu plus, tenant toujours la main de Vanitas, on s'enfonça dans la foule, truc que j'ai horreur de ça, mais cette fois-ci cela ne me faisait rien d'être entourer de personne. Puis je m'arrêta net, à la fois émerveillée et surprise à la vue que j'avais en face de moi, c'était une énorme roue qui tournait, je n'avais jamais vue ça auparavant ! Elle était tellement haute... J'en suis sûr qu'avec ça on aurait une belle vue et on sera enfin proche des étoiles !

Je me tourna vers mon héros, les yeux brillants d'admiration. J'étaie vraiment aux anges dans cette endroit là ! Je me blottissait contre lui, posant mon menton sur son torse et levant les yeux vers lui.

- Vanitas... On peux le faire ? S'il te plait ?

Suppliai-je en continuant de me frotter contre lui, j'ai l'impression d'oublier tout les malheurs grace à tout ça ! J'en soupirai rêveusement... C'était ici notre rêve, ce quartier pourrais nous donner tout l'espoir qu'on devait ! Toute la ville en fait, notre rêve, notre espoir est ici désormais, pas à la Citée du Crépuscule, ni à la Nécropole des Keyblades, même si au début j'avais songé qu'on vivent dans mon monde natal mais dans un sens... Je préférais mille fois la ville de Traverse, à la Citée on se serais causer des ennuies par ma faute et puis le Manoir Abandonnée n'est pas si terrible que ça et il n'y avais pas autant de choix comme on à là. Puis à cause de sa nuit éternelle, cela me faisait penser aux Ténèbres même si ce monde était en réalité neutre. Un monde sombre brillant d'espoir, la Lumière de l'Espoir est à nous, nous renforçant, il fallait oublier ce passé sombre et tourner définitivement vers cet avenir qui nous tend les bras. Même si au fond de nous, nous pouvons pas oublier certaine chose qui fait ce qu'on est, mais au moins on donnera tout notre possible pour être enfin heureux. Je me mit sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur ces lèvres et mit fin après quelque seconde.

Cela me fit étrangement du bien de sortir du restaurant. Finalement, nous n’avions pas pu manger comme nous l’espérions et je n’avais pas pu payer le repas. Je n’avais pas faim, cependant, j’espérais qu’avec le peu qu’elle avait pu manger, Yûki avait eu de quoi remplir son estomac. Je n’avais tenu que ma promesse à moitié. Je lâchais un petit soupire. Tout ceci pour rien… On nous avait enfermés et privés d’un bon moment ensembles, pour finalement fuir comme des lâches. J’étais aussi quelque peu peiné. Bon, cela ne voulait pas autant dire que la soirée était totalement gâchée et que nous ferions mieux de rentrer avant que quelque chose d’autre ne nous arrive. Je ne voulais pas de cela. Je désirais passer du temps avec ma belle dans les rues de la Ville jusqu’à ce que nous soyons fatigués et que nous allions nous coucher. Ce Monde semblait tellement calme et apaisant, de plus, la nuit donnait une ambiance tranquille qui me plaisait bien. Ce n’était pas un magnifique soleil brûlant les yeux qui se présentaient à nous, mais bien des étoiles scintillantes, comme Yûki les aimait. Cet endroit était sans doute fait pour nous. Une terre où on ne penserait pas à nous embêter, si nous arrivions à nous débarrasser de Xehanort, et douce, sans une présence trop forte de la Lumière.

Une fois à l’extérieur du restaurant, nous commençâmes à nous promener un peu partout, main dans la main, n’ayant pas de réel but précis quant à notre destination. Nous ne connaissions pas ce Monde, et l’explorer de font en comble devait être l’une des premières choses à faire, pour que nous puissions appeler la Ville de Traverse : « notre maison ». Connaître chaque recoin comme sa propre poche, faire croire à tout le monde que nous vivions ici depuis toujours alors que cela ne faisait que depuis quelques minutes que nous étions ici. En bref, s’adapter à ce nouvel univers ! Cela me changerait beaucoup de la Nécropole des Keyblades et de la vie que je menais auparavant. Je n’avais pas d’endroit fixe et dormais un peu partout, je trouvais toujours une place quelconque où me reposer, bien que cela n’était pas toujours confortable. Enfin, à force, je m’étais habitué à ce mode de vie, et à présent, j’allais devoir me réadapter au confort, bien que je n’avais jamais vraiment eu l’occasion de dormir dans un lit "douillet", dans une maison au chaud.

Après avoir fait plusieurs fois le tour de la ville, nous arrivâmes à un nouveau quartier. Celui-ci brillait de mille éclats avec toutes ses guirlandes, et avait un côté enfantin avec tous ces ballons de baudruche. Il y avait aussi des attractions. Nous étions donc dans un parc d’amusement ? Je n’avais jamais pu aller dans un tel endroit ! Il y avait pas mal de monde et cela me gênait beaucoup. Je préférais la solitude, même si la compagnie de Yûki m’était vitale. Enfin, cela ne semblait pas vraiment déranger cette dernière qui, en me tenant la main, me traîna parmi la foule. Nous arrivâmes devant une grande roue, celle-ci était tout simplement gigantesque ! Ma belle me demanda alors si nous pouvions faire un tour avant de se frotter à moi. Je réfléchis. Pourquoi pas ? Après tout, qu’avions-nous à perdre ? C’était du temps passé ensemble, perdus au milieu des étoiles, au dessus du monde, loin de la foule. Nous pourrions sentir le vent nous décoiffer.
Je finis par répondre avec un sourire :

"Bien sûr mon Amour !"

Suite à ces paroles, je pris sa main avant de l’emmener avec moi pour nous placer dans le petite file d’attente. La roue était tellement grande qu’il y avait beaucoup de petits compartiments pouvant contenir au grand maximum cinq personnes. Ce qui fit que nous ne patientâmes que peu de minutes avant que notre tour n’arrive et nous prîmes place. Il y avait quelques arrêts souvent, nous laissant admirer la vue qui s’étendait de plus en plus, à chaque fois que nous montions. De plus, cela permettait de faire durer le tour. Je jetais un coup d’œil vers le bas. Que les gens paraissaient petits depuis l’endroit où nous étions ! Et pourtant, nous n’avions pas encore fait le quart de la roue !

Une fois installée dans une nacelle avec Vanitas et que la roue commençait à tourner, je tenais les mains de Vanitas, tendrement, affichant un doux sourire. Enfin nous décollions du sol ! C'est la première fois que je fait ça, je ne savais même pas ce qu'était un parc d'attraction en fait. Alors que la roue continuait de tourner, s'arrêtant par moment pour faire des mini-pause, dont j'en profitais au passage pour observer les étoiles, je voyais à quel point les gens étaient minuscule comme des insectes ! Montant encore d'un cran, c'est là que je commençait à avoir le vertige, je n'était pas habituer d'être en hauteur, ça me perturbait.

Sans hésiter, je me levé légèrement de ma place pour aller me réfugier dans les bras de Vanitas, passant mes bras autour de sa nuque, assise sur ces genoux. Nous sommes déjà si haut ! Et au moment où je m'y attendait le moins des feux d'artifices s’élançaient dans les airs, c'était vraiment magnifique à regarder ! C'est tellement magique et si jolie, que cela me rendait rêveuse. Les feux d'artifices continuaient d'éclater tout autour de nous, haut dans le ciel, la roue tourne toujours, le vent commençait déjà soulever ma chevelure, qui m'ébouriffer légèrement par moment, je commençais à avoir froid mais je m'en fichais complétement, peu m'importais tant que j'étaie avec lui, en sécurité.

Puis le moment tant attendu arriva, nous étions vraiment tout en haut, on à fait la moitié d'un cercle ! Je pouvais voir ces merveilleuse étoiles qui scintillaient juste au dessus de nous, cette belle vue emballait tellement mon coeur. Il manquerait plus que des étoiles filantes et c'est bon, nous nous allons nous croire être dans un Conte de Fée, l'ironie c'est que je suis une Princesse en plus. Notre avenir était définitivement ici. Je le sait au plus profond de moi.

- Je dirais que nous sommes tout les deux une étoile. Nos âmes errantes sont guidés par notre lueur lors des nuits sombres. Nous brillions de mille feu même si c'est difficile. Les étoiles sont tellement magnifique. Je rêves de les touchées...

Disait-je rêveusement en joignant mes mains, puis en le regardant tendrement dans les yeux, j'approchais doucement mon visage du sien allant l'embrasser, jusqu'à que la roue s'arrêta brusquement, ce qui fait que je sursauta et me recula un peu de Vanitas.

Que se passe-t-il ? La roue est en panne ? Bah ! Au moins ça nous permettais de en profiter un peu plus de la vue et des feux d'artifices. C'est au bout de quelques minutes, qui me semblaient rapide, que la roue se remit en marche, descendant petit à petit, nous arrivâmes enfin tout en bas, je descendais alors de la nacelle, joyeusement, jusqu'à que mon regard balaya le quartier... Il faisait sombre, très sombre... Les couleurs, on ne les voyaient plus, tout étaient plongés dans la pénombre, et il n'y avais plus personne, c'était désert, où sont donc ces petits enfants qui couraient et criaient partout ? Plus là ! Je regardais de droite à gauche, je me sentais mal, très mal. Oppressée, je me retournais vers Vanitas pour lui rattraper la main en tremblant.

- J-j'ai peur Vanitas... Tu crois vraiment que je portes malheurs ?

Nous montions de plus en plus, quittant le sol pour atteindre le ciel. Plus ça allait, et plus je riais de voir les gens si minuscules, à une taille si réduite. Ils paraissaient si ridicules à présent, tellement facile à écraser, à dominer, à faire paniquer. Je secouais ma tête pour en faire sortir ces sombres idées. Mes Ténèbres avaient repris quelque peu le dessus sur moi. Cependant, ce n’était aucunement le moment de penser à ce genre de chose. Je devais plus me concentrer sur ce moment passé en tête-à-tête avec Yûki, parmi les étoiles. Tout semblait si beau en sa présence. J’étais totalement différent lorsqu’elle était avec moi. D’habitude, je n’avais qu’une idée en tête : semer le plus possibles les Ténèbres afin de réduire au maximum la présence trop forte de la Lumière, ayant parfaitement conscience que je ne pourrais jamais la détruire, car sans Lumière, les Ténèbres n’existent pas. Mais avec Yûki près de moi, je ne voulais qu’une chose : rester le plus possible auprès d’elle pour passer de bons moments avec elle.

L’intéressée semblait découvrir qu’elle avait le vertige car elle se réfugia près de moi en s’asseyant sur mes genoux et en prenant mon cou de ses deux bras. Je lui lançais un petit sourire rassurant pour lui montrer qu’elle n’avait pas de raison d’être si inquiète et qu’elle devait plus se concentrer sur la vue que nous avions de l’horizon que de s’intéresser à ce qu’il se passait en bas, sachant que ce n’était que des personnes que nous ne pouvions voir en taille réduite, ce qui n’avait pas grand intérêt à regarder. Cependant, voir l’étendu de la ville pouvait l’être, ainsi que d’admirer le ciel d’encore plus près.

Au bout d’un moment, nous arrivâmes enfin au point le plus haut de la roue. C’était tout simplement impressionnant, mais aussi, sentir autant le vent pouvait donner l’impression que nous nous ferions emporter par cela et que nous ne pourrions plus revenir sur terre. Sans oublier qu’un feu d’artifices était lancé, ce qui donnait une belle ambiance à ce moment partagé entre nous deux. Je regardais droit devant moi, admirant ce magnifique spectacle. Je n’avais jamais vu de feux d’artifices ! Et je devais avouer que je trouvais cela très impressionnant et majestueux. Le bruit de l’explosion de chaque pétard faisait cogner fort mon sombre cœur dans ma poitrine. Je crus bien qu’il allait lâcher à un moment, tellement les explosions se faisaient nombreuses et puissantes !
Yûki prit alors la parole en parlant de nous d’une façon poétique et rêveuse. Cela me fit sourire. Il était vrai que nous devions nous battre pour que notre éclat ne s’arrête pas. Bien que cela était très ironique dans le fond, puisque nous possédions, tous deux, un cœur fait entièrement de Ténèbres.

Tandis qu’elle s’apprêtait à m’embrasser, son mouvement s’interrompu lorsque la roue cessa de tourner brusquement. Cependant, cela n’interpella aucun de nous deux, bien qu’au début, Yûki eut l’air quelque peu inquiète.

Lorsque la roue reprit son court, nous finîmes par arriver en bas. Cela avait été tellement vite ! Une fois descendu de l’attraction, nous remarquâmes que l’ambiance avait totalement changé. Il n’y avait plus aucune présence de la lumière artificielle des guirlandes, plus aucune personne. Tout était devenu si sombre… Yûki revint vers moi en prenant ma main. Je remarquais rapidement qu’elle tremblait. Il y avait de quoi… Nous avions fait un tour de roue, et tout d’un coup, tout avait changé. Elle avoua qu’elle avait peur avant de me demander si elle portait malheur. Je répondis rapidement :

"Non ! Ce n’est en aucun cas ta faute !
- Bien sûr qu’elle n’est aucunement responsable de cela !"

Au premier mot de l’autre voix, j’eus un sursaut. Xehanort… Encore lui… Je n’étais pas étonné qu’il était responsable de ce qu’il se passait. Je me plaçais de nouveau devant Yûki pour la protéger de lui en faisant apparaître ma Keyblade dans ma main. Cela fit rire le vieux Maître qui dit :

"Tu devrais plutôt la protéger de toi au lieu de croire que tu vas la protéger de moi !"

Je compris parfaitement son sous-entendu. Il voulait encore me manipuler ! Mais cette fois-ci, cela ne fonctionnerait pas ! Je fronçais de plus en plus les sourcils. L’homme continua son monologue :

"Qui entre une Princesse de Cœur et un Gardien est le plus fort ? C’est une chose à étudier… En pratique et non en théorie… "

Il voulait que nous nous battions à nouveau ! C’était simplement pour étancher sa soif d’apprendre ! Comme il avait toujours fait ! Il avait voulu déclencher une nouvelle Guerre des Keyblades une dizaine d’années auparavant par simple curiosité, pour savoir s’ils étaient dignes de la Lumière de Kingdom Hearts, et à présent, il désirait savoir qui était le plus puissant entre une Princesse et un Gardien, en décidant que ce serait nous ses objets scientifiques ? Ses cobayes ?! Je n’acceptais pas cela !

Alors que je m’apprêtais à me jeter sur lui, armé de ma Clé, Xehanort sortit un étrange objet et envoya des ondes sur moi ce qui me donna une horrible migraine. Celle-ci était tellement puissante que j’en tombai sur mes genoux en hurlant de douleur, ce qui fit apparaître un sourire de satisfaction sur l’homme.

En entendant cette vieille voix qui parvenait jusqu'à mes oreilles me faisaient trembler de peur, j'avais comme la chair de poule, mon coeur en battais tellement fort. Je me retourna et Vanitas se mit devant moi pour faire bouclier, encore une fois.

Je serrais les poings en baissant la tête, il voulais encore se servir de Vanitas ?! Non je ne veux pas ! Il à pas le droit de faire ça, c'est injuste. Quand va-t-il nous laisser tranquille ?! Puis il continua son monologue, qui me fit au passage, hoqueter de surprise. Ai-je bien entendu...? Il... Il voulait nous utiliser pour qu'on se battent ? Comme de simple objet ?!

J'étaie paralysée par la peur, tout mes membres tremblaient, Xehanort avais sortis un objet que j'ai pu apercevoir, mais je n'avais plus la force ni le courage de réagir ou de parler. Des ondes se sont diriger vers le jeune homme, il en tomba sur ces genoux, hurlant de douleur, cela me pinça le coeur.

Je me mordit fortement la lèvre, sursautant en suite, ayant sentis cette douleur puis j’accourus vers Vanitas, me mettant à sa taille pour le prendre dans mes bras, le faisant légèrement allonger sur mes genoux. L'inquiétude et un air mélancolique se lisait dans mes yeux.

- Vanitas ! ça va aller...?!

J'étaie tellement choquée par ce que je venais de voir, ce que je venais d'entendre, les dernière phrases du maître continuait à raisonner et circuler dans ma tête.... Un combat entre une Princesse et un Gardien... Un combat..... Une Princesse.... Avec un Gardien... Qui font partie du même camp.... Des Ténèbres.... Et qui s'aiment.... Mais c'est quoi son problème à lui ?! J'avais la haine contre lui.... Stupide curiosité ! Je serrais fortement les poings, relevant petit à petit la tête. Des Ténèbres beaucoup plus importante et imposante commencer à m'envahir, c'était comme la dernière fois mais en pire ! Je ne ressentais plus aucune peur désormais, juste de la haine, une colère noir...

Toujours en tenant Vanitas contre moi, je me tournais légèrement pour faire face à Xehanort, restant à genoux, je lui lançais un regard noir et sincère, c'était la première fois, osant me rebeller à mon tour contre lui ! Son règne est finis ! Il n'a pas à nous soumettre !

- Pourquoi... Pourquoi vous nous faîtes tout cela ?! Qu'est-ce qu'on vous à fait pour méritez ça ?! Nous... Nous sommes pour rien, on à pas à subir ça, arrêtez de tout décider pour nous, vous êtes vraiment égoiste ! Je vous hais tellement pour tout ce que vous aviez fait ! Vous êtes impardonnable... Pire qu'un sans-coeur ! Nous sommes des êtres humains comme tout les autres, nous possédons tout les deux un coeur et des sentiment ! Nous sommes pas des vulgaires objets, on à pas à vous obéir ! On veux tout simplement... Être ensemble et vivre enfin notre propre vie ! ...Je... Je... Ce n'est pas un crime !!

Des larmes coulaient sur mes joues, c'était un mélange de rage et de tristesse évidemment, mais au moins j'ai pu tout relâcher ce que j'avais sur le coeur, ma voix était tremblante, tout mon être tremblait, je sentais comme de la lave bouillonnait en moi.

Ces ondes étaient réellement puissantes ! D’où provenait l’objet que s’était procuré Xehanort ? J’avais l’impression que ma tête allait exploser à force d’en recevoir. Je n’arrivais plus à bouger, j’étais comme paralysé. J’essayais de lever ma tête pour voir ce que faisait ce traître, mais je tremblais tellement rien qu’en faisant ce mouvement, mais alors la tenir en position était impossible, alors elle retomba. Elle me semblait si lourde. J’avais mis, en vain, mes mains dessus mais cela ne servait strictement à rien, et je le savais parfaitement, pourtant, je ne pouvais m’empêcher de faire cela. J’avais de plus en plus du mal à voir correctement le monde autour de moi, tout me paraissait flou, et mon ouïe baissait elle aussi. J’étais devenu mal-entend, et tout ce que j’entendais me paraissait lointain, comme si un mur me séparait de tout le reste. Cet objet et ses ondes étaient tout simplement insupportables ! Ma respiration devenait faible et je n’arrivais plus à inspirer et expirer correctement.

Heureusement, Yûki me prit près d’elle, sa présence me soulagea, bien que mon état ne changeait aucunement. Il me sembla qu’elle me parla mais je ne compris rien de ce qu’elle me dit.
Quant à Xehanort, il se retenait d’entrer dans une hystérie. Il trouvait ce petit gadget formidable ! Il avait bien fait de tuer quelques vies pour ce vulgaire objet ! Il pouvait mieux dresser les gens qui osaient être désobéissants et qui n’en faisaient qu’à leur tête alors qu’ils étaient sous son ordre ! Bien évidemment qu’il avait fait exprès d’avoir choisit en particulier cette Princesse de Cœur et ce Gardien. Non seulement cela lui permettrait d’observer qui était le plus fort dans un seul camp, mais aussi de voir de qui entre les deux était le plus puissant ! Et le plus amusant pour lui, serait de voir à quel point ces deux amoureux étaient prêts à se battre l’un contre l’autre pour prouver qu’ils étaient forts. La plupart du temps, les gens réagissaient ainsi ; lorsqu’on doutait de leur force, ils rentraient en rogne et faisaient tout pour prouver dans le ventre ! Surtout qu’il connaissait très bien Vanitas, et il savait à quel point le jeune homme détestait que l’on dise de lui qu’il était faible et encore plus la défaite. Cette histoire d’Amour qu’il devait exprimer pour Yûki devait être bidon.

Lorsque Yûki dit qu’elle et Vanitas étaient tout deux des êtres humains, le vieux Maître ria légèrement. Il attendit alors qu’elle finisse son monologue avant de dire :

"Vanitas n’est pas vraiment un être humain, et tu le sais… C’est tout de même grâce à moi qu’il est en vie, sinon, ton cher chevalier des Ténèbres ne serait jamais, ici présent, avec nous ! Alors, tu devrais plutôt me remercier, et il me devrait être redevable ! Alors, pour cela, il doit obéir à chacune de mes règles ! N’est-ce pas Vanitas ?"

Que racontait-il ? Je n’entendais rien… Cependant, lorsque je le vis me pointer du doigt, je compris qu’il parlait de moi ou alors il s’adressait directement à moi. Cependant, je n’avais pas la force de réagir contre lui. Je me sentais, pour la première fois, faible… Et cela me mettait en rogne ! Je ne pouvais pas protéger Yûki à cause de cela ! C’était tellement énervant ! Pourquoi ? Pourquoi je ne pouvais plus me relever et faire face à ce monstre pour qu’il nous laisse une bonne fois pour toute tranquilles ?!

En écoutant la réponse du vieux maître, je sentis de nouveau une montée de larme aux yeux. Mon coeur était devenue trop lourd et me pinçait. J'en était bien sûr consciente de ce qu'était Vanitas, mais je ne le considérait pas ainsi. Pour moi il mérite d'être une personne à part entière, c'est pas juste !

Suite à cette pensés, je baissais la tête, sombrant petit à petit dans mes souvenirs, serrant un peu plus Vanitas contre moi, lâchant une larme qui coula sur son visage. Je commençais à m'imaginer maintenant ce que ça aurait fait si Vanitas n'avait jamais exister, que le coeur de Ventus n'a pas était divisé, non c'est impossible de penser à ça... C'était trop douloureux. Mais donc ça voudrait dire que si Aqua, Terra et Ventus m'aurait abandonné... J'aurais était définitivement seule ? Sans Vanitas à mes cotés ? Que serais-je devenue sans lui ?

Je ne savais plus quoi faire, ni quoi penser... Dans un sens Xehanort n'avais pas tord, sans lui, Vanitas ne serait jamais ici... J'aurais préféré pourtant ne pas y penser, ça me faisait mal, terriblement mal... J'en souffrait. Pourquoi on ne peux pas vivre enfin tranquillement ? Avions-nous pas le droit de vivre enfin heureux, loin de nos problèmes du Passé ? Les Êtres des Ténèbres sont vraiment destiné à être dans le malheur ?

On dirait bien. Songeais-je en serrant les poings, la tête complétement baissée vers le visage de mon bien-aimé, le pauvre il était affaiblit et souffrait, mais je ne pouvait rien faire pour l'aider. Sommes-nous donc obligés de nous battre ? Dans ce cas je ferait tout pour qu'il gagne contre moi, je ne voulait pas le blesser...

Et pourtant, en lâchant quelques larmes, je me tournais légèrement vers Xehanort, d'une voix tremblante :

- S'il vous plait... Laissez-nous tranquille .... pour une fois.... 'maître' ... On veux tout simplement.... Changer...

Je continuais de serrer Vanitas contre moi en tremblant, j'étaie noyée dans le désespoir. Peut-être que nous sommes maudits au final...

Je ne voyais plus vraiment bien, je n’entendais plus trop, cependant, ce que je ressentais au fond de moi, c’était très exacte. Dans mon cœur, je sentais que Yûki n’allait vraiment pas bien, et cela me mettait en rogne. Tout ceci à cause de ce vieux fou qu’était Xehanort ! Je lui interdisais de lui faire du mal, et pourtant il continuait, comme s’il trouvait que mes paroles n’avaient aucune valeur, venant de ma bouche et que je devrais plutôt lui obéir au lieu de n’en faire qu’à ma tête. Cependant, j’avais très bien compris que je ne vivrais que dans la souffrance et la douleur en demeurant avec lui, exécutant aveuglément tous ses ordres sans exception ! Hors de question que je retourne dans son rang ! Plus jamais je ne lui servirais ! Tout ceci était fini depuis que j’étais retourné dans le cœur de Ventus suite à cette… Désagréable défaite que j’eus subi face à lui…
Ce fut alors que je sentis une larme glissée sur mon visage. Elle n’était pas de moi, mais bien de Yûki. Elle était en train de pleurer ! J’étais encore plus en rogne contre le vieux Maître. Elle était en larmes par sa faute ! Il n’avait pas le droit !

Quant à Xehanort, il ne se lassait pas de ce spectacle. Cette pauvre Princesse était bien trop sensible ! Il était certain que Vanitas la vaincrait facilement, tout simplement parce que contrairement à elle, il ne ressentait pas de réels sentiments positifs. Tout ceci était faux, car le jeune homme ne serait jamais heureux ! C’était une évidence même ! Son cœur ne lui appartenait pas, il existait grâce à deux personnes, ses sentiments négatifs faisaient engendrer des créatures et il n’était fait que de Ténèbres, de haine et désire de conquête.

Il ria à la demande de Yûki. Cette pauvrette n’avait pas compris qu’elle n’aurait jamais une vie tranquille si elle demeurait auprès de Vanitas, quand bien même elle le faisait, elle était une Princesse de Cœur ! Et jamais sa vie ne serait tranquille !

"Tu n’es qu’une fille naïve, Yûki… Une fille naïve et sotte…"

J’entendis parfaitement ses mots ! Cela me mit tellement en rage que je me mis sur mes deux pieds d’un seul coup, à l’étonnement de Xehanort, et je fis apparaître ma Keyblade avant de foncer vers lui pour finalement vers un bond et présenter mon pied sur son visage pour l’expulser se cogner contre un mur. Suite à cela, je revins près de ma belle et lui demanda :

"Est-ce que tu vas bien ? Il ne t’a pas blessée ?"

Je serrais les poings en baissant la tête, tout mon espoir de tout à l'heure devenait rien d'autre que du désespoir, mon âme s'égare dans le noir qui n'est rien d'autre que mon Coeur de Ténèbres. On ne vivra jamais comme on le voudras et moi, je suis malchanceuse, pour ne pas changer. Les étoiles ce sont des conneries aussi, tout n'est que le néant autour de moi. Quand j'y pense, je n'aurais jamais dû exister aussi d'ailleurs, puisque je n'était pas voulue.

Après qu'il ait parler et s'est moqué de moi, je semblait comme être éteinte pendant un moment, pourtant je sentis Vanitas se relever d'un seul coup pour donner un puissant coup à Xehanort. Je resta planté au sol, la tête baissée. Je ne suis qu'une fille fragile... On se joue de moi j'en suis sûr, depuis tout le début...

Je releva brusquement la tête vers Vanitas lorsqu'il vint à moi, le visage un peu rouge ainsi que les yeux à cause des larmes qui ont dû couler en masse. Je lui jetais un regard mélancolique, emplis de doute et de souffrance. J'avais complétement perdue la tête, j'ai était détruite moralement, tout pleins de pensés sombre envahissait mon esprit ce qui me fit dire des choses complétement stupide :

- Vanitas... Je suis quoi pour toi ...? Pourquoi tu m'aimes ? Tu avais pitié de moi ou alors tu as vue que j'étaie faible alors tu as voulue être avec moi pour te sentir plus fort ...? Je suis vraiment importante pour toi ...? Pourquoi je suis là...? J'aurais dû disparaitre depuis dix ans...

Je rebaissa la tête en tremblant, puis j'éclatai en sanglot, ce n'est pourtant pas si compliqué, tout ce que je souhaitais c'est de rester avec lui depuis tant d'année et pourtant je me faisait briser aussi facilement, perdant tout espoir, j'essayais de me remémorer de tout ces moments passés ensembles, essayant de tout analyser, voir si y avais du tord dans cette histoire... Et en effet, j'en était presque sûr que Vanitas ne ressentais pas que des émotions négatif ! Si il m'aime c'est positif n'est-ce pas ? Mais et si il faisait semblant de m'aimer...?

Je suis bien trop pessimiste... Peu importe les nombreuses réponses que je me trouvait pour m'encourager, il fallait toujours que je me contredise et m'imagine un truc encore plus sombre. Réalisant et me rendant compte de ce que j'ai pu lui dire plutôt me fit revenir à la raison, je me sentis profondément désolée, sachant que c'était horrible ce que je venais de lui dire car sa voulait presque dire que je doutais encore une fois de lui ! Mais ce n'est pas ça que je voulais ! Je l'aime plus que tout ! Je veux vivre avec lui, être toujours à ces cotés et ne plus être jamais séparer encore une fois.

Je me suis mise à me jeter dans ces bras alors, en sanglotant, passant mes bras autour de sa nuque, la tête poser sur son épaule, mes larmes coulaient sur son cou. Je lui chuchota à l'oreille d'une voix tremblante :

- Je... Je suis désolée Vanitas... Je ne voulais pas te dire ça... J'ai était perturbée par sa faute.... Mais...Mais je t'aime... et je sais bien que tu m'aimes toi aussi, puisque je sais dans le fond que si tu ne m'aimais pas, tu n'aurais pas gâcher ton temps avec moi... Je... Je ne veux plus te quitter... Je veux t'appartenir et rester aussi longtemps possible à tes cotés, tout comme j'ai su que nos coeurs étaient liés, même lors de notre séparation... Pardonne moi... Je ne suis qu'une fille stupide et naïve... je ferait tout pour toi...

En serrant un peu plus l'étreinte je recula doucement ma tête pour pouvoir lui déposer tendrement un baiser sur ces lèvres, en tremblant légèrement.

Quand va-t-on pouvoir nous laisser tranquille ? Pour qu'on puisse enfin vivre ce qu'on veux et avoir notre propre avenir sans qu'on y s'y incruste afin de nous le briser ? Nous sommes juste deux êtres perdus qui souhaite tout simplement une deuxième chance, entre moi qui n'a pas vraiment eu d'enfance et Vanitas qui à des origines compliqués... Qu'est-ce qu'il faut faire ? Faut-il vraiment achever Xehanort ? Mais si c'est impossible ? Que faire ?

D'un pas déterminée, mais toujours aussi triste je me releva petit à petit toujours en lui tenant la main mais je finissait par lui afficher un petit sourire attendrit avant de le faire se relever et l'éloigner loin du quartier, à ce moment là, l'ambiance était revenu comme tout à l'heure et les promesses que Vanitas m'avait faîtes autrefois raisonner dans ma tête, ce qui me fit encore plus sourire.

- Viens Vanitas ! Nous pouvons tout rattrapés, la soirée n'est pas finis, il faut rester forts tout les deux ! Rien nous arrêteras !

Pendant ce temps là, dans un coin mise à l'écart du quartier, à l'ombre les deux individus de tout à l'heure regardaient la scène depuis leurs coin, l'un d'eux ricana :

- Ah ! Le vieux chnoque ne l'a pas vue venir celle là !
- M'ouais mais c'était plutôt inattendue... Puis évites de parler trop fort sinon on va se faire repérer ! Enfin bon, on dirait bien que d'essayer à faire perdre le contrôle à Vanitas, est presque impossible...
- Non, tu crois vraiment ? C'est même sûr ! Tant que la poulette est à ces côtés, il à cette "force qui le réveillera et le rendra plus fort. Bref de l'Amour pur et fort !
- La chose est sûr c'est que tu as l'air de t'y connaitre en Amour...

Le second ne répondit pas, détournant le regard et croisant les bras, le premier sourit l'air satisfait.

- Tu ne l'a pas oublié à ce que je vois.
- Bref. Le point faible de la Princesse c'est le petit Prince Ténébreux. Mais c'est aussi son point fort... Et si elle aussi, il est impossible de la controler si il est à ces côtés ?
- On la brisera, après tout elle est si douce, fragile... Quelques phrases permettra de la mettre hors d'elle.
- Ouais enfin bon, laissons-les les pauvres, leur soirée est déjà assez mouvementé comme ça
- Je ne penserait pas que tu ait de la "pitié" pour eux...
- C'est juste qu'un souvenirs lointain m'est revenu. Je préfère qu'on les laisse un peu.

A ces mots, il disparut dans un couloir obscur suivit de son collègue qui haussa les épaules en soupirant.

Pauvre Yûki… Elle était dans un piteux état à cause de ses pleurs. Tout ceci à cause de ce vieux Maître maudit ! Je le haïssais de plus en plus ! Un jour, je nous vengerais, mais je ne voulais pas que ma bien-aimée soit avec moi pendant cette bataille. Je savais que cela la concernait aussi, mais j’avais trop peur pour elle qu’elle ne soit blessée aussi physiquement que moralement à cause de Xehanort. Cet homme connaissait bien les faiblesses des gens et il arrivait à les manipuler à la perfection, à en faire tourner en bourrique quelques uns jusqu’à même les rendre totalement fous. Comment en était-il arrivé là ? Il avait été auparavant un puissant Maître de la Keyblade, et par simple soif d’apprendre, il avait sombré dans les Ténèbres. Il était très étrange il fallait le dire… Aussi, cela l’obsédait sans doute depuis toute son enfance, au point qu’il en avait été hanté et qu’il ne pensait plus qu’à cela tous les jours sans arrêt, même les nuits, rêvant toujours de toutes ses questions qui avaient enfin des réponses dans ses songes. En bref, il était tout simplement hanté par des questions qui l’ont rendu totalement fous.

Enfin, je devais cesser de songer à lui, à présent, il était hors d’état de nuire, et c’était bien, car cela nous permettait de souffler. Cela faisait à peine une heure, et déjà il nous avait attaqués deux fois, peut-être même trois ! Je ne le laisserais pas vivre tranquillement sa vie après cela ! Je le ferais souffrir autant qu’il nous l’avait fait !

J’entendis Yûki faire de nouvelles réflexions sur ce que je ressentais pour elle. Je crus que le sol s’effondrait sous mes pieds en l’entendant parler. Pourquoi doutait-elle à nouveau de mes sentiments à son égard ? Pour quelle raison pensait-elle des choses aussi horribles ? Je sais qu’au début, nous avions eu quelques difficultés à nous apprécier l’un de l’autre, cependant, il y avait toujours un début à tout ! Alors c’était normal que nous étions passés par-là ! Mais aujourd’hui, je l’aimais plus que tout, elle était la seule qui me rendait heureux, qui me comblait de joie et de bonheur, avec qui je pouvais ressentir des sentiments positifs ! Tout ceci n’était pas de la comédie de ma part pour m’amuser avec ses sentiments pour la rendre encore plus faible qu’elle ne l’était déjà ! D’accord, cela m’arrivait de jouer avec les émotions des personnes, comme avec Ventus, mais pas elle ! Jamais je n’oserais lui faire subir une telle chose ! Surtout qu’elle était bien fragile puisque cela ne faisait que depuis peu qu’elle était de nouveau réveillée, alors, je ne voulais pas plus la blesser ! Cependant, cela me faisait terriblement mal de voir qu’elle doutait de mes sentiments pour elle. Dans le fond, je ne lui en voulais pas… Je savais que Xehanort était responsable de cela… Elle était faible et lui n’était qu’un sale manipulateur, alors il était facile pour lui de faire douter les gens.
Yûki était en larmes, et cela me peinait fortement… Elle se jeta alors dans mes bras, et je les refermais sur elle pour la serrer près de moi. Je détestais vraiment la voir autant triste, tout ceci à cause du vieux… J’avais raison sur tous les points. Elle me dit alors qu’elle avait douté par sa faute. Je la pardonnais. Je ne pouvais pas lui en vouloir pour tout ceci, il était normal dans le fond qu’elle ressente cela… Enfin tout ce qu’elle dit par la suite me toucha profondément et je lui répondis après notre baiser :

"Je t’aime Yûki, de tout mon cœur ! Même s’il est sombre et qu’il ne m’appartient pas, je t’aime et n’en doute plus ! Ne laisse pas faire croire à Xehanort qu’il peut te manipuler ! Tu es forte, mais tu as besoin de temps pour te remettre de ton réveil. En attendant que toute ta puissance morale te revienne entièrement, je te protégerai ! Je te protégerai tous les jours, je serai toujours là pour toi !"

Nous finîmes par nous lever et partîmes de ce quartier pour un autre, laissant seul le corps inconscient de Xehanort. Je ne voulais plus le voir… Je ne voulais plus le voir avant au moins un bon mois ! Sinon, je ne pourrais plus me retenir et je l’attaquerais jusqu’à ce que mort s’ensuive ! Je n’allais plus le laisser nous manipuler si facilement !

Enfin, mes pensées sombres s’échappèrent de ma tête lorsque Yûki, tenant ma main, me dit que la soirée pouvait être encore magnifique et qu’elle n’était pas finie ! Je lui fis alors un doux sourire avant de m’incliner pour la porter telle une princesse, ce qu’elle était, et je fis un bond majestueux pour nous propulser tous les deux dans les cieux avant d’atterrir sur un toit. De là, nous pouvions admirer la vue qui s’offrait à nous. Je tournais la tête vers ma belle et lui dis avec un grand sourire doux :

"La vue est tellement magnifique, mais elle ne l’est pas autant que toi, mon Amour !"

Suite à ces paroles, je la pris dans mes bras et lui déposai un délicat baiser sur ces lèvres.

J'ai était touchée par les paroles de mon bien-aimé que cela m'avais donner des larmes aux yeux.

Pendant qu'on marchaient pendant un moment, ma main dans la sienne, je me suis mise à plonger dans mes pensés, faisant le trie entre mes sentiments, mes doutes et cette mystérieuse faiblesse qui s'était également manifesté depuis mon Réveil. Je m'en souvenais à quel point j'étaie forte autrefois, je ne me laissait pas faire, j'avais aussi de la répartie et les phrases méchantes que me faisait au début Vanitas ne m'affectait pas tant que ça, même lorsqu'il me disait du mal de l'Amitié que j'avais autrefois avec le trio... Je m'en fichais complétement de son avis. Et voilà que maintenant, au moindre détails, je pleurait, doutait et paniquait... Mais bon il faut dire que le Domaine des Ténèbres m'as fait un peu perde la tête, puis cette scène qui était toute fraîche dans ma tête... Oui, tout me reviens, c'était ce moment là où j'ai pu enfin quitter le Jardin Radieux, un endroit où j'ai était recueillis par ceux qui habitaient dans le chateau, mais malheureusement j'ai oubliés leurs noms... Ils s'étaient pris soins de moi, Vanitas avait bien choisis son monde pour me protéger mais j'étaie totalement désespérée, mais même là je tentais de rester forte, en suite j'ai croisé cette étrange souris avec ces deux grandes oreilles... En l'entendant parler de Ventus et les autres j'ai voulue le suivre et c'est là que je me suis retrouvé à la Nécropole des Keyblades.

Puis c'est là que j'ai foncé sans rien dire, le cherchant de partout, puis c'est à ce moment là que j'ai vue Vanitas pour la dernière fois, il était dos à moi et Ventus était à genoux en train de souffrir, un faisceau de Lumière avait apparut, mais j'ai pu le retenir à temps, on à pu se parler, mais c'était rapide. Bien trop rapide... Il me disait que c'était son destin et qu'il ne pouvait plus faire marche arrière tandis que je lui disait que à nous deux on peux tout changer ! Sur ce coup-là il n'a plus du tout réagit... Et il m'a pris dans ces bras pour m'embrasser pour en suite me repousser, à contre coeur avant de disparaitre en Ventus après m'avoir dis des paroles qui me semblait être une promesse. C'est à ce moment précis que je sentis cette force qui était en moi se détruire petit à petit... Et cette vision continuais de me hanter pendant mes dix ans dans les Ténèbres, détruisant toute ma force malgré que je gardais tout espoir que qu'un jour, je le retrouverais...

Je fut enfin sortis de ces tristes pensés grâce à Vanitas qui s'est mise à me porter telle une princesse, je lui affichais un doux sourire quand soudain il se mit à faire un bond ce qui nous fait se propulser dans les airs, par reflex je m'accrocha fortement à lui en fermant les yeux, j’enfouis ma tête dans son cou. Une fois que je sentit que tout était calme, je me décolla légèrement, restant dans ces bras.

Nous étions sur un toit, proche du ciel, proche des étoiles... Ces étoiles sont magnifiques, cela me faisait plaisir, il avais pensé à moi et savait parfaitement que j'aimais ce genre de vue. Peut-être que pour une majorité de personnes, les étoiles représentaient seulement un monde dans un grand univers, mais pour moi elles représentaient des choses encore plus puissantes, comme si elles étaient mes Rêves, mes Souvenirs, mes Sentiments, mon Espoir et l'Avenir... Je prierait ces étoiles afin que mon ultime souhait se réalise.

Je finis par rougir en écoutant ce que venait de dire mon prince, c'est ce qui me toucha énormément puis il me prit dans ces bras en me déposant un baiser délicat, que j'y répondit de la même manière, voulant le faire durer longtemps, je passa mes mains sur son visage avant de mettre fin au baiser, je le regardait tendrement dans les yeux, nos yeux semblaient briller grâce aux éclats des étoiles qui brillaient de mille feux depuis leurs toute petites lueurs, elles semblaient pourtant si lointaine, si petite... Mais en réalité elles étaient certainement énorme.

- Dis, Vanitas... Qu'est-ce que tu envisages pour notre Avenir ? Qu'est-ce que tu veux qu'on ait mise à part une vie normale comme tout le monde ?

Demandais-je avec un doux sourire sur le visage, d'une voix toute douce. restant dans ces bras, je posa petit à petit ma tête sur son épaule, regardant le ciel étoilés. J'en était devenue rêveuse.

Je savais parfaitement bien que les étoiles représentaient beaucoup pour Yûki. S’y approcher le plus possible, tenter de les toucher, faire de beaux rêves… Elle ne méritait vraiment pas de subir toutes les souffrances que lui faisaient endurer Xehanort. Il était vrai qu’au début de notre rencontre, je m’en moquais parfaitement de ce qu’elle pouvait alors ressentir, cependant, à force de m’approcher d’elle, j’en étais devenu inquiet pour elle lorsqu’elle n’allait pas bien. Je secouais ma tête. Je ne cessais de plonger dans le passé, cependant, ce n’était pas la meilleure des idées… Tout simplement parce que cela ne nous mènerait pas vers un avenir radieux. Nous devions définitivement tourner cette page sur le passé et ne plus jamais y penser, à part les bons moments passés ensembles. Pour le reste, il valait mieux les laisser dans le plus profond de notre mémoire et ne plus y songer une seule fois. Cela semblait bien être la meilleure voie pour cette vie normale, comme nous l’entendions. Même si la vie ne nous avait pas gâtés auparavant, nous avions le droit de choisir ce que nous voulions faire à présent. Et pour cela, oublier nos origines, le passé triste et lourd était primordial !

Lorsque je vis Yûki rougir à mes belles paroles qui étaient sincères, j’eus un sourire. Je préférais la voir ainsi : heureuse, avec un beau sourire sur son doux visage. Je savais qu’il allait sans doute falloir encore un peu de temps avant que ma belle devienne de nouveau forte, mais cela ne me dérangeait aucunement, j’étais présent pour elle, et à présent, plus rien ne nous séparera ! Pas même la Jalousie, ni cet abruti de Xehanort !

Suite à notre baiser, nous nous regardâmes intensément. J’aimais réellement ce beau regard bleu qu’elle avait. Elle me demanda alors ce que j’envisageais pour notre avenir… Qu’est-ce que je voyais en plus d’avoir cette fameuse vie normale et tranquille. Après quelques courtes secondes de réflexions, je lui répondis avec un tendre sourire :

"Quand on aura réglé tous nos problèmes, je te demanderais en mariage. Et j’aimerais bien qu’on fonde une famille, pas toi ?"

Fonder une famille… Cela nous permettrait de faire une croix définitive sur tous nos malheurs dans le passé, de vivre comme tout le monde. Sinon, je n’avais pas vraiment de projet en plus, nous verrons bien cela avec le temps ! En tout cas, je voulais me marier avec Yûki car elle était bien la seule à me comprendre et à avoir apporter du bonheur dans ma sombre existence !

Suite à sa réponse que j'attendais avec impatiente je fut bouche-bée et complétement heureuse !

Ai-je vraiment entendue ? Je ne rêvais pas ? Il voulais vraiment se marier avec moi ? Avec ça en tête au moins j'étaie sûr de ne plus rien douter du tout maintenant, c'était une véritable preuve d'Amour, en y pensant je fut songeuse, les yeux qui brillent par les larmes de joies. Je m'imaginais déjà la scène ! J'en était totalement fière ! Fière de pouvoir contredire tout les habitants de la Citée du Crépuscule, leur prouvant que je n'était pas maudite et que moi aussi je pouvais avoir une vie totalement normale comme eux ! Je ne suis pas l'exclue de la Citée ! Et j'en suis sûr que si ma grand-mère était encore en vie, elle aurait était certainement fière et mon Coeur sait à quel point j'aurais aimer qu'elle sois encore en vie pour qu'elle sois à mes cotés lors de mes moments les plus difficile à supporter, car après tout elle n'était que le seul membre de ma famille que j'ai pu connaitre, qui m'a aimé, que j'ai aimé en retour, qui m'a élevée et pris soins de moi, seulement ça n'a duré que six ans, rien de plus. Mais maintenant j'avais Vanitas pour m'aider à surmonter toutes les épreuves qui se dressait à moi ! A nous !

Je ne sais même plus quoi penser avec tout ces sentiments que je ressentais, j'étaie tellement joyeuse ! Vivement que notre problème se règle alors, même si je ne sais pas quand ça sera, mais bientôt j'espère.

Seulement je fut quelque peu troublée lorsqu'il m'a parlé de fonder une famille, si bien sûr ça me rendait aussi heureuse mais... J'avais plus ou moins peur. Je m'imaginais déjà bien des petits enfants courir dans tout notre appartement que j'ai louer aujourd'hui, seulement ça n'allait pas plus loin, je serrais les poings en baissant légèrement la tête, affichant une mine quelque peu attristée.

Je ne sais pas ce que c'est des parents, donc je ne saurais jamais ce qu'il faut faire, je n'aurais rien à partager avec eux, je ne pourrais rien leur raconter de l'enfance que j'ai eu, ni comment sont mes parents puisque je ne les ai jamais vu, ils n'auront même pas de grand-parents, rien. Et si ils me détestaient comme moi j'ai pu détester les miens ? Qu'est-ce que je dois faire ? Si ils leurs arrive du mal et que tout les mondes les rejetaient eux aussi ?

Décidément, j'étaie assez torturé.

Je lâcha un soupire en redressant la tête le regardant profondément dans les yeux, tentant d'afficher un doux sourire, tout en lui caressant la joue.

- Je suis heureuse... Vraiment très heureuse, j'accepterais avec joie d'être ta femme mais... mais j'ai peur d'être une mauvaise mère... je... je ne sais même pas ce que signifie le mot "Maman"...

Disait-je en détournant le regard, un peu stressée et serrant sa main.

Je ne voulais que de cela, lorsque tout serait réglé, que plus rien ne nous mettrait en danger, je la demanderais en mariage pour que nous puissions vivre tranquillement en bon couple. Cela m’encourageait grandement à mettre fin à ce maudit cauchemar. Je ferais tout pour Yûki, je la protégerais de quiconque lui veut du mal. Si elle souffre à cause de quelqu’un en particulier, je ne retiendrais pas mes coups pour la venger.

En tout cas, elle semblait bien surprise par la nouvelle mais elle était aussi très heureuse, et ceci était tout à fait compréhensible. Durant toute son enfance, elle n’avait vécu que malheur et désespoir, et cela ne s’était pas arrangé avec le temps, même si nous rapprocher nous apporter une petite lueur d’Espoir quant à l’avenir, il restait toujours un obstacle qui se dressait face à nous. Et malheureusement, il portait un prénom et je ne pouvais plus supporter de le voir. Enfin, une fois que je me serais débarrassé définitivement de lui, toutes ces histoires seront réglées et nous n’aurions plus à penser à cela. Il avait toujours été celui qui se dressait devant nous, nous empêchant de vivre dans la joie et le bonheur. En était-il jaloux ? De ce bonheur que nous avions mais pas lui ? Car il avait été hanté par ses questions au point d’en devenir fou alors il n’avait jamais pu découvrir ce que cela était de sourire en étant joyeux. Car il était vrai que je ne l’avais jamais vu sourire, sinon un sourire de satisfaction, de sadisme et toutes ces choses. Mais jamais il ne s’était montré heureux… Enfin, je n’étais aucunement étonné pour ce qui en était de sa situation actuelle, cependant, auparavant, avant qu’il ne soit obsédé par toutes ses questions et sa soif d’apprendre, avait-il été heureux ? Seule une personne aurait pu donner cette réponse mais elle était morte, et cela m’était bien égal.

Cependant, je vis aussi que la joie de Yûki était aussi mélangée avec de l’inquiétude. Etait-ce en rapport avec ma proposition de fonder une famille ? Avait-elle peur ? Elle m’expliqua après quelques minutes de silence qu’elle avait peur d’être une mauvaise mère et qu’elle ne connaissait pas la notion de ce mot. J’eus un fins sourire sur mon visage. Je n’avais jamais eu de parents, je n’en aurais jamais, je n’avais jamais eu le droit à une enfance, je ne savais pas comment se comportaient des parents avec leurs enfants. Et je connaissais encore moins cette notion. Pour la rassurer alors, je lui dis gentiment :

"Parce que tu penses que j’en sais plus que toi ? Je n’ai pas de parents, et je n’ai jamais vu d’adultes accompagnés d’enfants ! Alors, je suis au même niveau que toi ! On verra bien comment tout cela se passera ! On s’en sortira tout simplement parce que notre Amour va nous aider, mais aussi parce que ce seront nos enfants !"

Suite à cela, je la pris dans mes bras et lui fis un doux sourire.

Je fut rassuré par ces paroles, c'est vrai que je ne pensais qu'à moi à ce moment là mais également Vanitas était plus ou moins dans la même situation que moi.

En y réfléchissant je me rappelais de quelque choses, puisque de toute manière, en réalité on apprends pas à être parents, mais on le deviens, j'aurais certainement développer ce fameux "instinct maternel" dont j'en entend souvent parler lorsque j'étaie petite, lors des discutions de jeunes mères dans les rues... Maintenant que j'y pense, le sourire de cette Sorcière de Lumière tout à l'heure... Même que ça me faisait une étrange sensation... On aurait vraiment dit le sourire d'une mère que fait à son enfant... Alors c'est ça ? ça m'avais l'air simple enfin de compte dans un sens... ça me semblait comme si je m'occupait de Vanitas quand je prenait soins de lui en étant douce, attentionnée et attentive à tout ces détails.

Il ne fallait donc pas baisser les bras et continuer de vivre heureux, il fallait tout arranger pour pas que nos enfants vivent une vie sombre, fallait qu'il sois radieux juste pour eux, pour nous tous.

Me blottissant contre lui je finit par reculer légèrement, regardant les étoiles.

- ça te dit qu'on visite la ville ? Pour qu'on puisse enfin connaître certain endroit et pouvoir appeler cette ville notre "maison" ! C'est un bon début, pour un tout nouveau départ qui je pense sera merveilleux pour nous ! c'est sûr !

Proposais-je en passant doucement ma main sous son menton pour lui caresser et de me retirer lentement, amusée.

Je n’étais pas vraiment inquiet quant à l’éducation que nous donnerons à nos futurs enfants. Même si nous n’avions jamais connu la joie d’avoir des parents, cela ne voulait pas autant dire que nous n’en ne serions pas de bons ! Les enfants apportaient tellement de bonheur dans une famille ! J’étais certain que nous allions bien nous occuper d’eux ! Il fallait arrêter que nous soyons si pessimistes, voire négatifs. Je ne voyais pas pour quelle raison nous n’arriverions pas à prendre soin d’eux et leur montrer la bonne voie qu’ils devaient prendre. Je ne savais pas si je détenais d’instinct paternel, cependant, je voulais vraiment avoir des enfants avec Yûki. Cela serait tellement bien qu’ils aient ses magnifiques yeux bleus.

Yûki proposa alors de nous promener à nouveau. Il était vrai que nous n’avions pas encore exploré la totalité de la Ville de Traverse parce que nous avions tourné en rond dans quelques quartiers, mais aussi à cause des petits imprévus plutôt agaçant… Elle évoqua le fait que c’était un nouveau départ. Je lui fis un sourire. Le départ qui allait tout faire changer dans nos vies, oublier tous nos malheurs.

Je pris alors l’une de ses mains pour la mener au bord du toit avant de la porter sur mon dos et fis un nouveau bond pour descendre de la boutique. Je pris ensuite de nouveau sa main après l’avoir posée sur ses deux pieds sur le sol.

"Eh bien, allons-y, ma belle !"

Et nous marchions de nouveau. Cependant, je commençais quelque peu à fatiguer. Avec tout ce qu’il s’était passé dans la journée, il était normal que je dévoilais petit à petit mon épuisement. Il s’était passé tellement de choses autours de moi que cela m’avait exténué car certaines situations s’étaient montrés ingérables pour moi, à mon grand désarrois.

Enfin, je fis tout de même des efforts pour ma belle, pour passer encore du temps dehors, car elle voulait sans doute continuer d’explorer toutes les ruelles de la Ville de Traverse… Cependant, je ne réussis pas à cacher un bâillement alors que pour tous les précédents, j’avais réussi à les camoufler.

Enfin descendue du toit, je me saisissait de la main de mon Héros tout en lui souriant.

Je me suis mise à encore songer aux enfants, ça devait être vraiment mignon... De les voir courir tout autour de nous car ils seront content de nous voir, mais aussi triste la nuit car ils vont devoir dormir tôt et donc ne plus nous voir, j'avais appris qu'un enfant ça n'aimait pas tellement la nuit à leur jeune âge, il devenait mélancolique parait-il. Puis en suite ils nous feront des tonnes et des tonnes de câlins ainsi que pleins de bisous ! De plus on aura des cadeaux aussi de leurs parts, surtout des dessins ! C'était vraiment adorable. Mais bon les enfants n'ont pas que des bons cotés bien sûr, ça pleure beaucoup également, c'est inconscient du danger, il fallait donc leurs apprendre, les éduquer aussi...

J'en secoua légèrement la tête, affichant un doux sourire, semblant avoir la tête ailleurs. Nous traversâmes plusieurs ruelles, de la Ville de Traverse, je commençais à sentir ce froid glacial qui faisait légèrement rougir mes joues, je ne sais pas quel heure il était, mais il devait faire très tard pour qu'il fasse cette température ainsi. Je m’empressai alors de me blottir contre son bras en serrant un peu plus sa main, j'en tremblait de froid, c'était tout de même ironique pour la Princesse du Magma que je suis, mais mes pouvoirs ne sont pas encore assez bien développer pour que je l'utilise sur moi et puis ça m'aurait épuiser à utiliser mes ressources de pouvoirs du feu.

Continuant de marcher, je remarqua que Vanitas s'était mis à bailler ce qui me fit stopper net, le regardant attentivement, je finissait par bailler légèrement à mon tour, essuyant mes yeux.

- Tu veux qu'on rentre à la maison ? Je me dis qu'enfin de compte... Notre chez-nous est beaucoup plus important à visiter que la Ville, on fera tout ça demain ! Avec tout ce qu'on à vécu aujourd'hui, toutes ces émotions ressentis et ce retrouvaille après une longue absence, je comprend que nous sommes tout les deux fatigués ! Par contre je pense que j'irais manger un peu une fois à la maison... J'ai pas trop pu manger tout à l'heure. En plus demain il faut absolument que je te montre un endroit !

Disait-je en lui tirant tout doucement la main, en direction de notre nouvelle maison. Traversant plusieurs rues, on finissait par arriver à ce qui semblait être le deuxième quartier d'après mes souvenirs, je pouvais entendre le sons que faisait la petite fontaine pas loin des escaliers, descendant des marches, je m'approchais d'un grand immeuble, en brique, avec des tons orangés et la porte était marrons foncé tout comme sa toiture, avec sa poignet qui était doré. Il y avais des petits escaliers de pierres qui nous permettais d'y accéder jusqu'à l'entré.

La journée avait tellement paru longue avec tout ce qu’il s’était passé ! C’était bien la première fois que j’eus l’impression que les secondes s’étaient transformées en heures. Enfin, bref, nous continuions de marcher, cependant Yûki avait bien remarqué mon bâillement, de plus, elle en fit un à son tour. Etait-ce parce qu’elle aussi était épuisée ou c’était en me voyant bailler, puisque cela arrivait souvent lorsque quelqu’un voyait une autre personne bailler ? Mais en remarquant qu’elle essuya ses yeux, je compris rapidement qu’elle aussi, elle était exténuée par la journée. Elle me proposa par la suite de renter à l’appartement. Il était vrai que je n’avais aucune idée de l’endroit où nous allions loger. Et puis il était vrai qu’un lit ne serait pas de refus, car j’avais de plus en plus du ml à tenir debout sur mes deux pieds sans que je chancèle avec la fatigue des évènements, des explications, des combats, et toutes ces choses…

Ma belle proposa de finir la visite de la Ville de Traverse le lendemain, car il était vrai que nous avions tout notre temps. Et puis elle avait raison. J’avais hâte de voir quel appartement elle avait loué. Cependant, je ne m’attendais pas à en avoir un grand et luxueux, et si cela était le cas, je donnerais de l’argent à Yûki pour partager la paye. Sauf, que cela ne me dérangeait pas qu’il soit petit, car pour le moment, une seule chose m’importait : aller dormir. Ma bien-aimée ajouta aussi qu’elle mangerait quelque chose une fois arrivés, parce qu’elle n’avait pas pu calmer sa faim au restaurant à cause de l’attaque. Pour ma part, mon estomac ne réclamait rien, ces deux pauvres morceaux de rouleau de printemps abandonné sur la table lui avaient suffi.

La demoiselle finit par dire qu’elle désirait me montrer un endroit demain. Je hochais alors de la tête avec un sourire fatigué. Je n’arrivais pas à faire plus car j’étais réellement épuisé.
Nous finîmes par arriver dans le Deuxième Quartier de la Ville de Traverse, devant un immeuble aux tons crépusculaires. Cependant, je n’en fis pas trop attention, étant trop fatigué, je n’arrivais plus à retenir aucun bâillement. Et une fois à l’intérieur de l’appartement, je m’effondrais dans le canapé et fermai vite les yeux, somnolant légèrement.

Une fois à l'intérieur, Vanitas se laissa tomber sur le canapé qui comportais seulement deux places. Comme l'extérieur, l'appartement avait quelques tons crépusculaire mais moins, les murs étaient du papier peint il me semble et le sol du parquet. Il ne faisait ni trop clair, ni trop sombre, c'était donc parfait ! le salon faisait une taille assez moyenne, possédant une grande fenêtre avec de longs rideaux noir, qui donnait sur les étoiles, passant devant la grande table en bois qui se trouvait au milieu de la pièce, je caressais doucement les fleurs qui étaient magnifiquement entretenue et mise dans un vase.

Je me sentait tellement joyeuse et si rêveuse dans notre nouvelle maison ! Cela me plaisait vraiment beaucoup. Je m'imaginais déjà pleins de scènes puis en m'approchant vers le chevet à coté de la télévision, je voyais l'heure qui était inscrit. Il était pratiquement minuit ! En une journée, je trouvait qu'au final on à pas pu passer assez de temps...

C'est vrai en plus, on s'est retrouvé ce matin, mais une fois retrouvé, j'étaie repartie aussitôt à cause de ma stupide jalousie, en suite j'ai passé tout mon après-midi à trainer dans le Pays Imaginaire et puis rencontrer mon Gardien à la Citée du Crépuscule alors que je voulais de base rechercher Vanitas que j'avais perdue de vue, de plus il s'était tellement passé de choses avec Rin... Je m'en souviens qu'après il m'avais offert un porte-clef pour ma Keyblade, faudrait je l'utilise un jour... D'ailleurs je sortis l'objet en question de ma poche, il ressemblait à une petite flamme rouge-vif avec une chaine au bout. Peut-être que cela me donnerait un certain bonus pour ma capacité à manipuler le magma. Serait-elle puissante contre Xehanort, quand le jour viendra où on devra se battre contre lui ? Je l'espère. Pensais-je en serrant la petite chose dans ma main avant de le ranger dans une petite boite noir que je tenais précieusement contre moi.

Je jetais quelque coups d'oeil vers Vanitas, passant doucement, essayant de faire le moins de bruit possible pour ne pas le déranger, heureusement que le parquet ne craquais pas ! Il ne dois pas être si vieux que ça ! Me dirigeant vers la cuisine je me prit juste un petit bout de pain, je me dis qu'au final cela me suffirait, de toute façons demain matin on ira manger ! Puis après l'avoir entamer je reviens dans le salon, m'asseyant tout doucement sur le canapé au coté de mon bien-aimé, passant très doucement ma main sur son front, descendant sur sa joue pour la caresser, je lui chuchota à l'oreille d'une voix douce après avoir poser la boîte sur mes genoux.

- C'est bon... On peux enfin aller dormir, si tu veux je t'aide à marcher si tu a dû mal avec les escaliers à cause de ta fatigue...

Puis je remonta ma main à ces cheveux, déposant un petit baiser sur son front ainsi que ces lèvres avant de me relever.

J’étais tellement épuisé que je ne fis pas attention à ce qu’il se passait autour de moi, ce que faisait à ce moment-là Yûki pendant que je roupillais sur le canapé. J’étais tellement fatigué que je pris peu de temps avant de m’endormir. Et bien que je ne faisais rien paraître, parce que je ne bougeais pas d’un pouce, je faisais un rêve, plus précisément un cauchemar. Je n’arrêtais pas de revoir la journée défiler sous mes yeux, mais elle était totalement différente de celle que j’avais passé… Le matin, à la Nécropole des Keyblades, au lieu de nous battre seulement quelques secondes, Yûki et moi nous nous acharnions l’un sur l’autre jusqu’à ce que nous soyons totalement épuisés, bien que nous ayons remarqué depuis quelques minutes déjà qui nous étions. Ensuite, je l’avais vue entrer dans une folie lorsqu’elle apprit que j’avais une Princesse de Cœur sur qui j’avais la charge de veiller, et qu’il ne s’agissait pas d’elle. Je savais bien que tout ceci était faux, mais pourtant, je ne pouvais m’empêcher d’être terrorisé par le regard que me lançait Yûki, je ne la reconnaissais pas du tout… Ensuite, elle m’insulta de traître et que je ne la méritais pas. Puis, finalement, tout ceci se calma. La scène suivante m’amena à la Citée du Crépuscule, comme nous l’avions fait… Cependant, au lieu d’assister à un petit combat entre Phoenix et Yûki, je voyais les deux tenter de se tuer, et je ne pouvais rien faire pour les arrêter, ayant tous mes membres paralysés. Elles ne cessaient de se lancer des insultes et des coups accompagnés de sort. Puis, vint le soir… Dans la Ville de Traverse… Sauf qu’au lieu de vaincre Xehanort, celui-ci réussit à prendre entièrement possession de moi, au point d’en être entré dans mon corps pour combattre Yûki !

Toutes ces visions étaient trop dures pour moi ! Je ne pouvais plus les supporter ! Ce fut pour cette raison que j’ouvris faiblement les yeux en lâchant un petit soupir. Heureusement que rien de ce que j’avais eu en rêve n’était réel !

Je vis ma bien-aimée s’assoir tout près de moi, je lui fis un faible sourire, n’ayant pas récupéré toutes mes forces de mon sommeil agité. Sa main sur mon front était très rassurante et cela me fit du bien. Tout en l’ayant déplacée jusque ma joue, elle m’indiqua que nous pouvions aller dormir, puis elle me proposa de m’aider, cependant, je refusais gentiment, ne voulant pas l’encombrer. Je pouvais marcher sans soucis, si j’y mettais du mien pour me relever du canapé.

Suite à deux baisers, je me levais du canapé et pris la main de Yûki, et nous allâmes ensembles dans notre chambre. C’était bien la première fois en plus de dix ans que nous allions passer la nuit ensembles, dans la même chambre, dans le même lit…

Monter les escaliers m'a assez épuisée davantage ! Mais nous étions enfin arriver dans la petite chambre ! En entrant dans la pièce je fermait doucement les rideaux, rangeant au passage la boite dans un tiroir et je me mit à contempler le lit qui m'avais l'air assez grand ! J'en rougissait légèrement en pensant que ça serait notre première nuit ensembles, dans le même lit... Puisque autrefois, même si j'étaie "captive" à la Nécropole des Keyblades et que je pouvais voir Vanitas toute la journée, je ne pouvais pas dormir avec lui, car même si l'autre vieux avait deviner pour nous, on préférait ne pas trop se coller si il était dans les parages, déjà qu'il se fait un malin plaisir de nous "séparer" en demandant à Vanitas d'aller dans un monde quelconque, dans la journée, et bien sûr il devait obéir, même si parfois ça lui arrivait de pas le faire tandis que moi je devait rester dans ce désert, seule au monde à attendre désespérément son retour. C'est aussi pendant ces moment là, où je me faisait petit à petit affaiblir moralement par le maître, puisque c'était encore à cette période là où j'étaie encore quelque peu effrayé par les Ténèbres à cause de toute ces conneries qu'on ait pu me raconter, et bien sûr Xehanort en profitait donc pour m'en parler sachant que je n'aimais pas ça. C'était assez ironique, j'aimais pourtant Vanitas, qui était de pure Ténèbres ainsi que moi même je suis de pure Ténèbres, mais bon pour moi je ne savais pas à ce moment là.

Après ces nombreux réflexions, je finis par soupirer en secouant la tête, j'étaie vraiment fatiguée, je recommençais à bailler. Je ne m’attardai pas à m'installer dans le lit, me faufilant sous une couette, elle était chaude au moins ont était sûr de ne pas avoir froid avec ça ! Tout doucement je me blottissait dans les bras de Vanitas, posant ma tête contre lui, prête à m'endormir

- B-bonne nuit...

Mes yeux se refermaient petit à petit, j'étaie tellement fatiguée que dormir me ferait du bien -même si pendant plus de dix ans je n'ai presque rien fichue sur ma plage sombre- mais justement, je n'était plus habituer de vivre toute ces situations que j'ai eu en une journée mais cela me rendait totalement heureuse, il fallait que je m'endurcissait, retrouvant ma force d’antan, il le fallait absolument pour Vanitas et Rin, d'ailleurs en pensant à cette dernière... Lui aussi il me semblait aussi gentil que moi pour un être des Ténèbres... Peut-être que son espèce de ver de terre avait raison, dans ce cas je l'aiderait aussi à l'endurcir quand il faudra et surtout qu'il fallait pas s'inquiéter de mes sautes d'humeurs, je ne savais jamais comment réagir depuis ce matin et du coup y a des moments où j'éclate en sanglot sans vraiment savoir pourquoi réellement, certainement des reste de ce chagrin qui est dans mon coeur pendant tant d'année, ça me dégoutée de me savoir aussi faible qu'avant... J'étaie avec l'être le plus fort qu'il sois et il fallait que je sois faible et fragile. Même si il me promettais de me protéger pendant plusieurs jours, le temps que je me réadapte et il dois supporter mes sautes d'humeurs... Je ferait tout pour aller mieux.

Puis là je m'était plongée petit à petit dans l'Avenir, j'y réfléchissait à quoi ça pouvait y ressembler et à quel point on pourrait être heureux, libre et tranquille... On mènera une vie tranquille dans cette Ville paisible, guidés par ces magnifiques étoiles, la seul lueur de Lumière qui nous apprécie et que nous aussi on l'aime, la Lumière de l'Espoir... En suite on devrait essayer de s'entendre un minimum avec les habitants de cette ville, il le fallait pour pas qu'on ai une mauvaise base comme je l'ai eu à la Citée du Crépuscule, même si au passage je n'avais jamais rien fait de méchant, c'est juste les gens qui se sont mis à dire des choses sur moi, qui étaient complétement assez étrange, avaient-ils peur de moi...? Mais au moins grace à eux j'ai pu changer de monde et rencontrer Vanitas, d'ailleurs je me demandais d'où venait cette étrange portail de Lumière... Serait-ce ma grand-mère, qui à réussit, m'en envoyer un depuis là où elle est, pour me protéger et me guider vers ma destiné ? Dans ce cas j'aurais aimer la remercier... Plusieurs fois, de tout mon Coeur sombre... Je me demande d'ailleurs comment elle réagirait qu'enfin de compte je n'étaie qu'une Princesse de Ténèbres et manie la Keyblade... Serait-elle vraiment fière de moi ? Les gens craignaient les Ténèbres après tout... Mais peut-être qu'avec elle, c'était différent ? J'étaie sa petite-fille après tout, je sais que les grands-parents sont complétements gaga de voir leurs petits-enfants la plupart, ils se montraient souvent aussi gentils, protecteur et offrait pleins de cadeaux bon y a des fois ils peuvent être un peu chiant à souvent nous couver je le sais mais ça me faisait rien. Je comprenait ce que ressentais ma mamie après tout, mon grand-père j'ai dû le connaitre à un très jeune âge vue que je me souviens pas bien du temps passé avec lui, mais il à finit par mourir avant elle, malheureusement et c'était triste, j'étaie donc la seule compagnie de la vieille femme, j'étaie comme son nouvel enfant, son nouvel Espoir, son 'rayon de soleil' comme dirait certain parents à leurs progénitures. Elle était heureuse de m'avoir, et j'en fut alors heureuse d'avoir était à ces cotés, elle à toujours était là quand ça allait pas et moi aussi j'étaie là pour elle, même si au début j'en savais rien, mais elle cachait son chagrin. Jusqu'au bout, jusqu'à la fin...

Maintenant il ne me restait plus que Vanitas à mes côtés, bientôt une famille apparemment, il était pour moi un merveilleux cadeaux qui m'a été offert. Il fallait penser à notre Avenir ensembles, le Passé fallait oublier à pars les bons souvenirs, même si les mauvais nous servirais à nous encourager et avoir la force... Mais ça, on l'utilisera certainement contre ce vieux fou !

Cela fait maintenant des heures que je me suis endormie dans ces bras, j'étaie bien au chaud et sans utiliser mon don du magma !

Lentement je tombe petit à petit dans un Rêve qui me semblait si doux, si lointain... ça me semblait se passer à la Ville de Traverse, je ne me reconnaissait pas, j'avais des cheveux plus long que actuellement et bouclé, portant un sorte de diadème et une grande robe blanche accompagnée de Vanitas, cela me faisait supposer que j'étaie mariée dans mon rêve ! C'était merveilleux, absolument merveilleux... On se baladais dans les rues, mains dans la mains sous les étoiles, se dirigeant vers un endroit que je reconnaissait, cette fameuse fontaine en forme de coeur.... C'était si beau et l'eau semblait briller grace à la Lumière des étoiles, ça faisait pétiller mes yeux. On s'asseyait sur le rebord de cette fontaine, en discutant de tout et de rien, le quartier était calme, jusqu'à qu'une présence sombre faisait sont apparition... Quelque chose de fort, qui m'était très familier, je pouvais me voir en train de secouer les épaules de Vanitas pour lui prévenir du danger mais ne semblait pas réagir, mais moi je le voyais ! c'est lui ! y avais Xehanort derrière lui qui s'approchais ! Au moment où je m'y attendait le moins mon chéri s'est pris un coup de Keyblade qui lui avais était fatal, je regardais la scène en tremblant et sanglotant, en hurlant. Les Ténèbres commençaient à m'étouffer et m'engloutir.

Revenant à la réalité, je pleurais, semblant être agitée, tout en serrant les poings, ma respiration était difficile. Je me réveilla alors en sursaut, toute tremblante en regardant autour de moi.

Il était déjà huit heures du matin...

En montant les escaliers, je n’arrêtais pas de bailler, et je faisais une sorte de tête d’enterrement. Je n’arrivais pas à sortir ces images de mon rêve de ma tête. Tout ceci ne venait que du fruit de mon imagination, mais justement, pourquoi avais-je fait un rêve tel quel ? Après tout, un rêve était fondé sur les pensées, les sentiments et le passé, alors, comment avais-je fait pour me retrouver dans un pareil songe ? Je ne voulais que le bonheur de Yûki, que notre Avenir soit radieux, en contrepartie de notre sombre passé, et pourtant, j’avais vu des images horribles, comme si je n’arrivais toujours pas à me convaincre moi-même que vivre dans la joie était possible. Pourtant j’y croyais dur comme fer, j’étais prêt à tout pour que ma belle soit enfin heureuse et hors de danger, bien qu’elle était une Princesse de Cœur et que cela impliquait de devoir la protéger des Gardiens de la Lumière. Etait-ce parce que Xehanort n’avait pas encore été anéanti que mes pensées ne suivaient pas exactement ce que je voulais faire ? Possible. Il était la source de nos malheurs, de nos souffrances, de nos faiblesses, et pourtant, il était encore en vie, et il avait l’air d’être en pleine forme, ce qui m’énervait vraiment. Il n’avait pas le droit de vivre ! Ce n’était qu’un fou furieux qui avait besoin d’une bonne correction pour le remettre à sa place ! Et ce que je ferai, non sans un malin plaisir à le faire souffrir, à le déchirer pour montrer à quel point il nous avait fait souffrir.
Puis, le jour où je retrouverais Ventus, je ne me gênerais pas d’en faire de même pour lui. Cependant, quelque chose me stoppa dans ces pensées de tuerie pour le blondinet naïf. Je ne pouvais pas le tuer, à vrai dire, je ne pouvais pas lui permettre de mourir… Je le savais très bien en plus… Lui et moi étions indépendants l’un de l’autre… Si l’un mourait, l’autre aussi… Je le savais pourtant… Puisqu’il y a une dizaine d’années plus tôt, lors de notre dernier combat au face-à-face, lorsque Ventus m’avait menacé de m’éliminer, ainsi que la X-Blade, je m’étais moqué de lui en disant que cela le tuerait aussi, mais il s’en était moqué, pensant très fort à Aqua et Terra… J’étais donc condamné à supporter le fait qu’il était vivant, et qu’il le serait aussi longtemps que moi.

Tout en continuant de monter les escaliers, je lâchais un soupir. Je devrais trouver un autre moyen de montrer ma haine envers lui, et non plus le tuer… Pourquoi n’y avais-je pas songé plus tôt ? Finalement, je ne pourrais réellement me venger sur Xehanort. Dans ce cas, je déchaînerai toute ma haine sur lui, pour lui faire ressentir ce que nous avions ressenti quelques années plus tôt ! Bien que ce qu’il subirait ne serait sans doute pas assez puissant par rapport aux cicatrices que nous portions. De toute façon, je comptais bien le tuer, il ne pouvait rester plus longtemps en vie…
Nous arrivâmes dans la chambre. La petite ambiance qu’elle dégageait m’apaisa et me fit quelque peu oublier toute mes réflexions précédentes. Cela me faisait du bien car je devais me détendre, surtout si je ne voulais pas avoir le sommeil agité, comme celui d’il y a à peine quelques minutes. A vrai dire, je n’avais pas du tout envie de rêver… Parce que si je refaisais un songe comme le précédent – puisque cela m’étonnerait que j’en fasse un radieux avec la conclusion que j’avais faite – je ne pourrais pas le supporter…

Nous nous couchâmes dans le lit, ensembles… Je m’installais sur le dos, tandis que Yûki s’approcha de moi et se blottit auprès de moi, je posais alors gentiment une main sur son dos et lui posa un baiser sur le front avant de m’endormir, ne pouvant plus tenir une minute de plus.

Étrangement, je fis un bon rêve… Je voyais l’Avenir dans la joie, la bonne humeur, l’ambiance familiale. En effet, dans ce songe, je me trouvais dans une vaste demeure dans la Ville de Traverse. J’avais quelque peu changé ; je paraissais plus grand de quelques centimètres, avec un peu plus de cheveux hirsutes sur ma tête, et un visage plus adulte. Je me trouvais dans ce qui semblait être le hall d’entrée. Je tournais la tête et vis alors une petite fille qui me faisait un sourire d’ange. Je lui en faisais un en retour. Ce fut alors qu’elle m’appela « Papa » ! Elle était vraiment adorable avec ses yeux bleus hérités de sa mère, avec sa belle et longue chevelure brune détachées lui arrivant au bas du dos. Ma fille ressemblerait réellement à cela ? Après tout, tout ceci n’était que mon imagination…

Cependant, toute belle chose avait une fin… La fillette disparut dans un nuage de poussière, et les lumières s’éteignirent une par une, me laissant dans le noir total. Puis, une silhouette apparut derrière moi, dans un bruit de projecteur s’allumant. Je me tournais et vis Ventus qui n’avait plus l’air d’être le même qu’il y a 10 ans. Il avait toujours la chevelure blonde, cependant, elle était moins vive qu’auparavant, ses yeux bleus étaient devenus à présent entièrement rouges, avec des larmes de sang. Il était vraiment pâle ! Il tenait là quelque chose… Ou plutôt quelqu’un… Qu’il cachait derrière son dos. Un sourire sadique se dessina sur le visage de mon opposé… Il parla d’une voix étrange, et je ne compris rien de ce qu’il me dit, puisqu’il marmonnait. Je voulais m’avancer pour voir qui il tenait, cependant, mes jambes étaient comme figées… Cependant, en faisant quelques efforts, je pus enfin voir une longue chevelure blonde, légèrement tâchée de sang. Je compris avec effrois que Ventus venait de tuer la seule personne que j’aimais le plus. Il ne me restait plus rien à présent… Je pouvais le tuer, je n’avais plus rien à perdre !

Lorsque j’ouvris les yeux en revenant ainsi à la réalité, je regardais l’heure, il était environ 9 heures… Il n’y avait plus Yûki près de moi… Elle devait être réveillée depuis un moment car son côté était devenu froid… Je me redressai légèrement pour être assis, ma tête était quelque peu lourde, mais sinon, tout allait bien…

Je descendis lentement du lit avant d’en faire de même pour les escaliers. Je vis alors Yûki, et vins la prendre par derrière dans mes bras en lui déposant un bisou sur sa douce joue avant de lui demander :

"Bonjour mon Amour…"

A présent que j’étais avec elle, j’allais mieux.

Tourmenté par ce que j'ai vue dans mon cauchemars, je m'étaie installer dans le salon, sur un fauteuil d'un pensif, ou plutôt soucieux... Je n'arrivais pas à retirer toutes ces horribles images, je m'étaie mariée et voilà que Vanitas était mort devant moi. Et si cela se réaliser ? Non, c'est impossible... Vanitas ne peux pas mourir et puis, il à dit que quand nos problèmes seront réglés, c'est à ce moment là seulement qu'on pourra faire notre mariage et fonder une famille. Il n'y avais donc pas de soucis en réalité, on ne se fera pas attaquer par ce vieux crétin... Je l'espère !

Mais quand nos problèmes vont-elles se régler ? Tel est la question, c'est plutôt de ça que je m'en soucierais, si jamais on arrivait pas à se venger ? On pourras jamais faire ce qu'on voudrait alors ?

Une nouvelle fois je me plongea dans mes objectifs... A pars Xehanort, je disait je voulait me venger du trio, de ce qu'à fait Ventus mais... Je ne pouvait pas lui faire quoique ce soit, ni lui en vouloir. Il avait toujours était gentil avec moi et il était une partie de ce qu'est Vanitas... Le tuer nous aurait était fatal, et si Vanitas devait disparaitre, je me serais décidée à mettre fin à mes jours alors. Je ne pourrait plus supporter une seconde de plus sans lui, ces années interminables dans les Ténèbres m'ont beaucoup assez souffert comme ça, il est hors de question que cela recommence.

Tracassée, je me releva du fauteuil en faisant les cent pas dans la salle, je pense que notre seul et unique priorité est Xehanort, les trois autres, on devrait y mettre une croix dessus, si j'étaie pour eux une amie, peut-être qu'ils m'écouteront si je leurs raconterait tout ? Qu'ils laisseraient une dernière chance à Vanitas en voyant que je m'étaie attachée à lui et que tout ce qu'il voulait c'est d'être avec moi ? J'en sais rien, je ne suis pas dans leurs tête et j'en comprenait à rien en l'amitié... Je suis trop pessimiste, ça ce trouve ils ne m'ont jamais détesté en réalité, c'est juste moi qui à très mal prit les choses, peut-être en me parlant de la Lumière comme si j'étaie un enfant de deux ans c'était pour me protéger, ou tout simplement parce que c'est comme ça que Maître Eraqus les à éduquer, je le connaissait très bien, il était pour la Lumière, mais totalement contre les Ténèbres, aucun Ténèbres n'a sa place selon lui, mais c'est faux, ces deux éléments ont besoins d'être ensembles en réalité... Mais si ils découvrent que je suis une Princesse de Coeur ? Vont-ils finir par me détester au final ? J'en aurais jamais la réponse, comme d'habitude.

En soupirant je leva ma tête pour voir l'heure, ça fait à peine trente minutes que je me suis levée, je pense que Vanitas ne devrait pas tarder non plus. C'est alors que je me dirigea vers la cuisine pour préparer à manger, ouvrant les placards pour sortir des bols, des verres, une demi-baguette ainsi qu'un pot de confiture pour les ranger sur la table, revenant dans le salon. Puis je fit des aller retour pour poser un paquet de céréale, du jus et du lait

Quand soudainement, alors que je me tenait en face de la table, je sentis des bras me prendre par derrière j'en sursauta mais sentant un bisou sur ma joue je fut rassurée, je me retourna vers lui en souriant légèrement :

- Bonjour chéri, tu as bien dormis ?... Je préparait le petit-déjeuner... Tu as faim j'espère ?

Je me disais que tout ce que j’avais vu en rêve ne pouvait être possible. Tout simplement parce que j’avais promis à Yûki que nous nous marierons une fois que tous nos problèmes seraient réglés. Et par-là je voulais bien évidemment dire la mort de Xehanort, quant à Ventus… Ce fut à ce moment-là que je me fis une réflexion. Dans le fond, pour quelle raison le haïssais-je tant que cela ? Après tout, lui aussi avait subi des souffrances à cause du vieux Maître… Et puis, lui et moi étions une seule et même personne… Bon, il était vrai que notre dernière bataille m’avait laissé un goût amer dans la bouche, cependant, cela pourrait être réglé en un simple combat qui mettrait un terme à toute cette histoire entre nous… Un dernier combat, pour que je puisse me venger de ma dernière défaite face à lui… Cependant, qu’est-ce que je lui reprochais ? Pourquoi lui en voulais-je tant ? Je me disais alors qu’au lieu de chercher indéfiniment à le faire souffrir, sans avoir aucune réelle raison, nous devrions plutôt nous allier contre Xehanort. Par contre, il était hors de question qu’Aqua et Terra se mêlent de cela ! Cela ne les regardait pas tout simplement parce qu’ils avaient eu la malchance d’être tombé sur le chemin de mon ennemi juré, bien que Terra avait été utilisé comme réceptacle pour Xehanort, aussi… Il s’était montré faible face au vieil homme, il l’avait cru aveuglément, était devenu son élève naïvement… Pourtant, tout le monde, même un nouveau-né, en voyant l’expression faciale qu’affichait tout le temps Xehanort, et sa façon de parler, pouvait facilement comprendre que ce n’était pas un type de confiance. Et pourtant, lui, ce cher « fils » d’Eraqus, s’était tout de même fait avoir ! Pour ma part, je n’avais pas eu le choix, de même pour Yûki, mais lui… Il était décidément trop faible…

Enfin, je ne savais pas où étaient passés les trois, et je m’en moquais bien… Bon, je m’inquiétais légèrement pour Ventus, mais ceci n’était que pour ma propre personne…

Je fus sorti de mes pensées par Yûki qui me sourit suite au petit bisou que je lui avais fait et me demanda si j’avais passé une bonne nuit et si j’avais aussi faim. En entendant cela, je sentis mon ventre légèrement gargouiller. Il était vrai que je n’avais pas mangé grand-chose la veille, alors qu’il s’était passé tellement de choses qui m’avaient épuisé ! Donc, il était normal que j’eus faim ce matin. Je lui répondis alors avec un doux sourire :

"Je crois bien que mon estomac réclame plus qu’hier !"

Et je ris un peu. Puis, je me souvins de ce que ma belle avait dit avant que nous allions nous coucher. Elle voulait me montrer un endroit… Mais quel endroit ? Un lieu dans la Ville de Traverse ? Un autre Monde ? Une petite cachette dans l’appartement ? Au lieu de chercher à deviner qu’est-ce que cela pouvait bien être, je décidais de poser la question à l’intéressée directement :

"Oh fait, avant d’aller nous coucher, tu as dit que tu voulais me montrer un endroit… Qu’est-ce que c’est ?"

Je gardait toujours ce sourire attendrit pendant qu'il me parlait, je su directement sa réponse d'avance vue que j'ai cru entendre son ventre gargouiller, je hocha donc la tête, amusée et me retourna vers la table afin de finaliser la préparation du petit-déjeuner.

Alors qu'il me posa une question à propos de ce que j'avais dis hier soir, avant d'aller dormir, j'eus un petit sourire aux lèvres, me tournant vers lui, je m'y approcha, me collant le plus possible à son corps et posa un doigt sur ces lèvres en souriant.

- Oh, tu aimerais le savoir hein ? Mais c'est une surprise, tu verras ça après manger, ce n'est pas loin d'ici en plus... J'espère juste que ça va te plaire...

Lui dis-je en faisant la moue, croisant les bras suite à ma dernière phrase, j'étaie en train de rêvasser, si cela allait plaire à Vanitas mon cadeau... mais bon au pire ce n'était pas bien grave, le fait qu'il m'aimait me suffisait tout simplement.

Délicatement alors, je pris ces mains pour le diriger vers une chaise et je le fit s'assoir, toujours aussi attendrit et rêveuse, c'est la première fois en une décennie que j'avais cet état là envers lui. Du moins, autant. Parce que sinon la plupart du temps, j'ai toujours était aussi attentionnée avec lui, voulant faire de mon mieux pour prendre soins de lui, sans trop le brusquer, comme si je protégeait un enfant, voulant lui éviter tout les malheurs du mondes, les dangers... J'étaie comme une Lumière, mais bien sûr c'est ironique, je n'était que de Ténèbres. Alors je serais son étoile, tout comme lui il est le miens. C'était exactement ce que je disait en plus hier soir en parlant de nous comme si on était des étoiles... Nos âmes étaient guidés par notre lueur lors des nuits sombres qui représenterais notre Ténèbres, nos malheurs, nous brillions ainsi de mille feux même si c'est difficile, essayant d'éclairer tout nos plus beaux souvenirs et faire de l'ombre aux mauvaises, afin d'en créer un avenir radieux et étoilés.

Me reprenant un peu, je soupira et m'installa à mon tour sur une chaise à coté de lui, commençant enfin à me servir d'une tartine et versant du jus de fruit dans mon verre.

- Tu aimes bien la maison ? Je l'aime bien moi en tout cas, sa taille est sympa pour nous deux, ou une toute petite famille avec un animal de compagnie... Puis ces tons légèrement crépusculaire ne donne pas une impression d'être dans l'ombre, ou à la lumière, c'est parfait ! Puis à l'étage il y a une grande baie vitrée avec un balcon, qui donne la vue sur les étoiles... D'ailleurs cette salle est magnifique, la lumière de la nuit y entre facilement et ça donne un air assez apaisant.

Allait-elle me dire l’endroit où elle voulait m’emmener ? Ou ferait-elle sa mystérieuse ? Elle pouvait au moins me donner un petit indice, non ? Pour au moins que je sache si cela se trouvait dans la Ville de Traverse ou dans un autre Monde… Enfin, je n’allais pas faire le gamin – ce qu’était Ventus en y repensant – pour savoir à tout prix ce qu’était cette fameuse surprise. Et puis, de toute façon, je ne pouvais pas « jouer à faire le gamin » puisque je n’avais jamais eu d’enfance et aucun contact avec ces petits êtres ayant vu si peu du monde, ne connaissant pas grand-chose, étant très naïf. Sauf, que j’allais plus ou moins connaître cela grâce à la famille que nous allions fonder Yûki et moi. Avoir de merveilleux enfants qui seraient notre fierté, leur apprendre comment se passait la vie, guider leurs pas pour les mener vers la meilleure des voies qu’ils avaient à suivre, avant de les laisser continuer leur chemin seuls, en ayant confiance en eux pour se dire qu’ils étaient devenus assez mature pour être maîtres de leurs décisions.

Cela me fit alors songer à ce qu’il s’était produit l’après-midi après que Yûki décide de s’éloigner, à la Citée du Crépuscule… L’attaque de Mickey… Ce fameux roi qui avait bien changé depuis toutes ces années et qui n’était plus du tout la petite souris se battant pour la Lumière contre qui je m’étais battu… Il m’avait dit que j’étais devenu plus humain… Seulement, était-ce réellement possible pour quelqu’un qui n’aurait jamais dû exister, n’ayant pas un cœur propre à lui et qui était dépendant d’une autre personne ? Certes, lorsque j’étais avec Yûki, je n’étais pas cet être qui ne pensait qu’à faire répandre les Ténèbres partout où il passait, cependant, était-ce pour autant la même chose avec les autres ? Je devrais sans doute l’être avec mes futurs enfants, c’était une évidence, mais quant au reste… Je n’aimais pas être trop entouré, avoir des gens que je pouvais appeler "amis".

Je fus sorti de mes pensées quand Yûki déclara que c’était une surprise, tout en s’étant collée à moi en ayant posé un doigt sur ma bouche, donc je n’en saurais rien de plus. Suite à cela, elle prit mes mains puis me fit assoir sur une chaise avant qu’elle ne s’installe elle-même à mes côtés. Tandis qu’elle préparait son petit déjeuner, j’en faisais de même, l’air un peu ailleurs. Étais-je réellement en train de changer de personne ? Pourtant, au fond de moi, j’avais l’impression d’être toujours le même… Après tout, j’arrivais toujours à créer des Nescients, or, ils n’étaient faits que de sentiments négatifs, ce qui prouvait bien que je n’avais pas tant changé. Oui, ce n’était qu’en la présence de Yûki que je ressentais des sentiments positifs, quant à Phoenix, étant son Gardien, il était normal que je sois protecteur envers elle, puisque c’était ma mission de veiller sur elle, bien que cela ne m’empêchait pas d’en faire de même pour ma belle, sauf que pour elle, c’était un devoir que mon sombre cœur me dictait de faire, et non pas une mission. Et quand j’étais en la présence des autres, je redevenais sombre, sans afficher de joie sur mon visage…

Yûki me demanda par la suite si j’aimais l’appartement, tout en donnant son opinion de ce qu’elle en pensait. Pour ma part, j’étais étonné de me retrouver dans un duplex, pensant qu’il serait plus petit que cela. Cela signifiait que ma bien-aimée avait fait un gros investissement dedans, et cela me gênait beaucoup. La prochaine fois, je devrais faire quelque chose pour elle, non pas parce que je me sentais obligé de le faire, mais pour la remercier, non pas seulement pour l’appartement, pour la remercier de tout ce qu’elle avait là pour moi…

Je répondis alors à sa question, après avoir bien écouté tout ce qu’elle avait à dire :

"Je l’aime bien, mais ce que j’aime le plus, c’est que tu l’as choisi en pensant à notre confort… Peu importe qu’il fut petit ou grand, cela me touche beaucoup ce que tu as fait… Cependant, pour fonder notre petite famille, je pense qu’il serait mieux que nous devenions propriétaires d’une maison pour une meilleure éducation pour les enfants. Enfin, nous avons encore tout notre temps…"

… Puisqu’il nous reste tant à faire… Je ne dis pas ces paroles à voix haute, cependant, je supposais que Yûki avait parfaitement compris la fin de ma phrase que je ne prononcerais jamais.

J'écoutais attentivement sa réponse, le bras accoudé en supportant ma tête avec ma main, j'étaie touchée par ces paroles, cependant... Mon sourire joyeux s'effaça de la surface, me redressant sur ma chaise en posant mes mains sur mes cuisses tout en baissant la tête.

...Nous avons encore tout notre temps... cette phrase continue de résonner dans mon esprit... Oui, c'était sûr tant que ce problème ne seras pas régler on aura pas la vie qu'on voudras et si on à pas cette vie qu'on veux, on pourras pas se marier, ni avoir d'enfants, ça devait être normal. Pourtant, plus le temps passe, et plus j'acceptais d'être prête d'avoir des enfants, je n'avais plus cette peur que j'avais hier soir. Mais bon... Tant que Xehanort est là... Rien de tout ça va se dérouler, on continuera de vivre dans ce désespoir et puis c'est comme ça. C'est tout. Les miracles n'existaient pas, du moins pas pour nous, c'est souvent les êtres de la Lumière toute façons qui vivent heureux pour toujours nous, en tant que "méchant" ça n'existe pas, on à aucun droit...

Finissant mon repas pendant que j'étaie perdue dans mes pensés, je me leva brusquement de ma chaise en prenant les plats afin de les débarrasser. J'étaie perdue... Complétement perdue... Puis les larmes me montèrent aux yeux, je courra monter dans la fameuse salle vide et illuminé par la lumière des étoiles, je m'installa au bord de la fenêtre, me collant contre la vitre afin de me calmer.

Le désespoir... J'ai cette maudite impression qu'on va jamais y arriver ! Jamais on pourra vaincre ce vieux fou une bonne fois pour toute ! Il sera là, toujours... Je continuerait à être hanter... A jamais...

Continuant de sangloter j’entendis soudainement une voix venant de nulle part m'adresser la parole, je tournai la tête dans toute les sens, espérant quand même chercher d'où venait-elle mais y avais réellement personne.

- Qui êtes-vous !?
- Une très vieille connaissance... Yûki...

Je hoqueta de surprise, une connaissance...? Était-ce un ancien ami ? mais ça m'étonnerait j'en avais pas et c'était étrange, mais ça me rendait triste de ne pas pouvoir m'en souvenir. Je serrais les poings.

- Eh bien je vois que tu m'as oubliée... Mais si tu veux j'ai la bonne solution... afin de te rafraichir la mémoire un peu...

Hum ?! Je releva brusquement la tête que je vit une boule lumineuse aveuglante arrivé devant mon visage, qui me piquaient énormément les yeux puis elle entra en moi, me faisant voir toute sorte d'image... C'était étrange ce que je voyais, ce que je ressentais... Un lieu... Un lieu que je ne reconnaissait pas, des personnes dont j'en ai oubliés certainement l'identité, puis là une vive douleur aigüe apparut à mon Coeur, je souffrait, tenant ma tête entre mes mains et poussa un crie de douleur

Au vu de la réaction de Yûki, je devinai rapidement qu’elle avait compris ce que je voulais dire par le fait que nous avions encore du temps. Car il était vrai que si n’avions pas encore Xehanort sur les bras, et dans la conscience, nous aurions pu fonder là, maintenant, notre famille, je l’aurais demandé en mariage en ayant déjà tout préparé d’avance. Mais la situation dans laquelle nous étions était beaucoup délicate pour que nous puissions nous contenter simplement d’ignorer cela. A tout moment, le mariage pouvait être gâché par la venue du vieil homme. Et s’il n’avait pas fait cela, il mettrait la vie de nos futurs enfants en danger, en tentant de les manipuler pour qu’ils soient à leur service. Lâche comme il était, il serait capable de menacer leur vie pour nous empêcher de les récupérer. Je le connaissais que trop bien, à mon grand malheur…

Une fois qu’elle eut fini son petit déjeuner, Yûki se leva de table en débarrassant la table. Je vis bien dans ses gestes qu’elle était à nouveau blessée. Elle devait se dire des choses affreuses. Pensant sans doute que nous n’arriverons peut-être pas à obtenir ce futur que nous désirions tant. Elle était vraiment faible, je le savais, cependant, je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter pour elle. Elle laissait ses émotions prendre le dessus trop facilement sur elle. Si cela continuait ainsi, elle n’arriverait jamais à redevenir forte, c’était surtout cela qui m’angoissait. Elle finit par monter à l’étage, semblant pleurée. Je décidais, sur le coup, de ne pas la rejoindre. Je le pensais souvent, la solitude pouvait nous permettre de faire le point dans notre tête car nous faisions le vide, et pouvions réfléchir tranquillement, sans que nos opinions soient influencées par les autres. Je lâchais un triste soupire. J’encourageais en tout cas Yûki à reprendre le contrôle de ses larmes.

Je ne savais pas trop quoi faire, en attendant, étant seul à présent dans le salon. J’entendis cependant Yûki parler. Mais avec qui ? Il n’y avait personne d’autre que nous dans l’appartement, comment cela se faisait-il qu’elle discutait ? Elle ne se parlait tout de même pas à elle-même ! Elle n’a jamais fait ça avant ! Ce fut alors que je l’entendis hurler. Ni une, ni moins, je fonçais à l’étage à mon tour et la vis les mains sur la tête ; elle souffrait. Je m’approchais alors d’elle et posais mes mains sur ses épaules, très inquiet pour elle, je lui demandais avec un ton angoissé dans ma voix :

"Yûki ! Que t’arrive-t-il ?"