Prés' Alizé

Sujet: Prés' Alizé Jeu 31 Mar - 14:19

Moi

Enième compte d'Oswald xD
Quatrième "seulement", je me lance dans ce dernier compte vu que j'ai réussi à trouver un équilibre d'activité avec mes autres perso'.

Mon personnage

Nom: De Leopardus
Prénom: Alizé
Age: 16 ans, né il y a bien longtemps.
Groupe: Porteur de la Keyblade
Points forts:
Points faibles:
Ses traits physiques:
Alizé est un jeune héros à en devenir qui a des traits nous rappelant des personnages que nous connaissons tous. Non il ne s'agit pas que d'un simple recolor swap, Alizé partage vraiment des traits physiques avec Sora et Ventus et leurs camarades de faciès (bon ok cela en est un). Il est à parié qu'il sera confondu avec ceux là ! Alizé vient rejoindre cette grande famille de sosie, en apportant un côté un peu plus typé.
Le teins basané et les cheveux châtains en bataille, Alizé est un garçon lambda dans la populace de la Bourgade de l'Aube, à l'exception de ses yeux d'un rose très clair et pâle s'accordant très bien avec le ciel de son monde d'origine. Il porte des vêtements noirs dans l'ensemble. Un polo banal surmonté d'une petite veste à manche courte. Il a un pantalon légèrement bouffant d'un ton grisâtre, qui vient frôler des chaussettes noires dans des chaussures de la même teinte à la semelle dorée. Il porte des gants qui arborent à présent le logo des Avâle-Rêves, sans oublier le collier qui représente ses origines et sa famille, celui d'un vitrail qui présente une tête de félin jaune.

Son caractère:
Alizé n'a jamais été un garçon qui souhaitait se faire remarquer, et n'aime pas attirer l'attention sur lui. Il a toujours été simple, le genre d'élève assidu que l'on n'entends pas beaucoup, sauf pour répondre uniquement lorsqu'il est certain de sa réponse. De son éducation, à la fois familiale, scolaire et militaire, il a gardé de bonnes valeurs et un sens de la justice. Il est très attaché à son monde d'origine, même s'il n'en reste plus grand chose.
Il peut lui arriver d'être gêné et hésitant, mais ce n'est pas pour autant de la timidité, simplement un manque d'assurance et de tact, mais qu'il arrivera à surmonter avec le temps. Enfin, je l'espère pour lui.

Son arme:

Sa Keyblade:

Sa magie: Lumière / Livre des Prophéties
Invocation: Avale-rêves

Son passé:
"Al'! Lève toi !", hurla une petite fille en agitant le corps inerte de celui sur lequel elle était assise.
"Alleeeeer, viens vite, c'est ton zour !", qu'elle ajouta en le secouant de plus belle. Il y avait il quelque chose à faire pour réveiller ce paresseux ? La gamine allait devoir y parvenir, car cela était un jour vraiment important pour l'adolescent qui portait le nom d'Alizé, un jour qu'il ne pouvait se permettre de louper -oui, carrément, cela lui arrivait de "louper" des journées entières, à rester à dormir dans son lit-, il était une véritable marmotte, non pas par flemme ou paresser réellement, mais presque par handicape. C'était un garçon qui avait vraiment ce soucis, à dormir très longtemps, et peut-être même trop souvent. Une forme de narcolepsie ? Peut-être, sûrement même, mais dans sa famille, on le considérait juste comme un gros dormeur. Et puis bon, sa petite soeur, du nom d'Révoline adorait devoir le réveiller le matin, sautiller sur son grand frère, le secouer, le mordiller, le giffler.
C'est avec sa giffle matinale qu'Alizé se réveilla ce jour là. Le jour où il allait recevoir le Pouvoir de la Keyblade.

"Bien le bonjour Révoline, bien dormi ? Tu es réveillée depuis longtemps ?", que le garçon marmonna en se frottant les yeux, encore somnolant, repoussant sa petite soeur qui tentait de l'étouffer sous des câlins.
La gamine, grognonne, tapa à l'arrière de la tête de son frère qui bayait bêtement, en lui répondant : ""bah oui que ça fait longtemps, maman m'a déjà fait mon manger", et une fois de plus, Alizé avait être en retard. Comprenant cela, les yeux tout ronds en fixant l'horloge qui trônait au dessus de son armoire, le futur porteur de la Keyblade se leva de son lit et sorti de son état comateux.

***

"Bienvenu à tous, enfants nés sous le signe de l'Astre Jupiter du 32e cycle. Vous avez étudié, montrez vos connaissances, prouvez votre valeur et réussit tout vos tests. Vous avez été convoqué, en ce jour de lueur, pour recevoir le don de la Keyblade"

Un discours qui fit frissonner tout les jeunes apprentis présents, alignés dans les rangs, y compris Alizé qui avait réussit à arriver à tant, même s'il avait encore la trace de son oreiller sur le coin de la joue. Il écoutait les paroles du Magnat de la Bourgade de l'Aube, fier de son monde et de son avenir, même s'il n'avait pas l'intention de devenir un soldat, il serait fier de détenir le pouvoir de la Keyblade pour la protection et la gloire de son monde. Un sentiment que tout le monde partageait, la Bourgade de l'Aube, un monde constamment sous un ciel rosé, constitué d'un immense désert entouré de forêts d'arbres de marbre, où la cité est située autour d'une oasis où l'eau claire coule à flot le long d'escaliers de sable. Un monde à l'apparence magnifique, que ses habitants aimaient pour sa beauté, son calme et sa sûreté. Mais aussi parce que cela faisait parti de la culture, de l'éducation même, de forger des êtres fiers de leur nation et fiers de naître sous les Astres Divins qui illuminaient le monde. Que sont ces astres ? Peut-être de simples lunes et étoiles, qui apparaissent et disparaissent du ciel, mais ils étaient considérés comme des entités supérieures depuis des millénaires à travers la Bourgade de l'Aube. Il existait constamment deux lunes, qu'on appelait les Jumelés, dans le ciel, qui éclairait constamment le monde et ne le faisait jamais passer dans la nuit, ni dans le jour. Le ciel restait à l'aube, d'où le nom de ce royaume. Il y avait aussi d'autres astres, plus particuliers, dont Jupiter, une sphère luminescente qui apparaissait par cycle dans le ciel, et dont les enfants nés sous sa lueur étaient prédestinés à une grande réussite dans la vie. Un mythe, certes. Mais ces astres offraient de réelles particularités, des dons particuliers.
Alizé était l'un de ces enfants, et sa destiné allait être encore plus spéciale que celles de ses camarades.

Il attendait grandement son tour, voyant un par un ses collègues de classe et voisins se faillent appeler pour pouvoir toucher la Keyblade du Magnat Gekkou, et recevoir le don. Le fait de pouvoir maîtriser la Keyblade n'était pas une chose qu'y arrivait aussi simplement que de toucher cette arme légendaire, sauf pour les habitants de la Bourgade de l'Aube, ils avaient été forgés pour cela, pour devenir des Porteurs, il n'y avait aucune chance qu'aucun d'entre eux ne puissent le devenir. Après tout, ils étaient tous enfants de Jupiter.
Stressé, Alizé fut le dernier appelé, une fois que tout le monde était déjà parti admirer sa lame obtenue.

"Mon garçon... ", dit le Magnat en s'approchant d'Alizé. Ce dernier ne savait pas vraiment comment réagir, avait-il fait quelque chose de mal ? Pourquoi le Magnat, roi de la Bourgade, se déplaçait vers lui, descendant les marches, alors que tous les autres avaient eu à les monter ?
"Ton tour est venu, Alizé", qu'il lui dit en apposant sa Keyblade sur l'épaule du jeune garçon.
"M-merci, Magnat", qu'il répondit, hésitant et gêné.
"Tu n'as pas à me remercier, c'est la Bourgade de l'Aube qui est heureuse de t'avoir, c'est à nous de te remercier, à moi particulièrement".
"Que v-voulez vous dire par là ?"
"Alizé De Leopardus, ne sais-tu pas que tu es celui qui nous apportera l'avenir ? N'as-tu pas déjà rêvé de notre futur ? Tu ne l'as sans doute pas encore compris, mais tu es particulier, plus que les autres enfants de Jupiter. Tu cumules plusieurs titres, et dons".
"Je-", le garçon ne savait quoi répondre, il ne comprenait pas réellement les dires de son souverain. Il fut conduit dans une salle particulière, une salle vide et dorée, où seul un coffre enchaîné et noir se trouvait, se fondant dans le décor malgré le noir intense et mal qu'il arborait.
"Seule ta Keyblade à la capacité d'ouvrir ce coffre, scellé depuis des siècles oubliés".
"Mais... je viens à peine de recevoir votre don, je ne sais comment faire cela-", Alizé se devait d'avoir confiance en lui, il arrêta de douter et essaya de faire apparaître son arme.
Une lame jaune, d'un ton presque doré, avec des motifs rappelants ceux qui se trouvaient incrustés sur le coffre.
"Prophète. C'était donc bien toi, nous en étions certains".
"Un prophète ?, qu'est-ce donc ?"
"Ce que tu es, ce que tu vas devenir. Un Prophète, être perdu depuis des années centenaires. Utilise ta Keyblade, ouvre ce coffre, et profite de ton don".
Alizé exécuta la demande de son roi, et retira les chaînes du coffre qui s'ouvrit et libéra comme un hurlement de Ténèbres.
"Qu'est-ce que c'est ?!", s'écria le jeune porteur.
"N'est crainte, ce n'est que le bruit du passé, et l'appel du futur..."

A l'intérieur du coffre se trouvait un livre, un Livre des Prophécies, ouvrage antique, hors du temps et de la réalité, qui était enfermé à l'intérieur de la petite malle noire depuis presque toujours.
"Tu es le seul qui pouvait ouvrir ce coffre, merci Alizé, fils de Jupiter".
"D-de rien Magnat, j'imagine que je suis le seul à pouvoir... le lire ?"
"Loin de là, à présent, il est à moi, en mon pouvoir", répondit sèchement et d'une voix plus grave l'homme noble. Il attrapa le bouquin violemment des mains d'Alizé qui l'avait pris soigneusement, et commença à fouiner dans ses pages. Il cherchait quelque chose de particulier, un pouvoir venu de l'avenir.
"Libère ta puissance ! Montre moi la gloire future de la Bourgade de l'Aube, je veux notre force militaire dès maintenant, je veux notre future magie à présent !"

Les pages s'agitèrent, et des Ténèbres en sortirent. Des lueurs noires, accompagnées de créatures obscures.
"Magnat ! Magnat !", criait Alizé après s'être fait projeter par la force que dégageait l'ouvrage. Il essaya de s'en rapprocher, mais le souverain se fit ensevelir par les Ténèbres et ses sbires, disparaissant et laissant au sol le bouquin qui libérait l'avenir de la Bourgade de l'Aube : la destruction.
Le garçon utilisa sa Keyblade par réflexe pour repousser les créatures, dégageant de la Lumière du bout de son arme pour les effrayer, il parvint à s'approcher du recueil fou et l'attrapa. Le Livre des Prophéties continuant son malheur, et Alizé craignait pour son monde qui commençait à s'assombrir, chose impossible dans ce royaume de l'Aube. Ne sachant quoi faire, pris de panique, le jeune porteur se mit à déchirer des pages du livre, pages qui s'envolèrent dans la bourrasque des Ténèbres. Le cyclone s'accentua, et le livre aspira le garçon apeuré dans ses textes.

Le temps passa, et cette légende du Livre des Prophéties disparu, et le jour où le ciel de la Bourgade de l'Aube devînt noir s'oublia.
Où était Alizé à présent ? Mort depuis des siècles ? Non, il était endormi, dans ce qui restait du livre qu'il avait déchiré, du livre perdu qui ne demandait qu'à être retrouvé...

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