Chapitre 1:Oswald s'était perdu après son arrivé à Disney-Ville, perdu dans son ombre. Il s'était fait happé par celle-ci, après s'être évanoui. Il ignorait pourquoi lui était-il arriver cela, lui qui voulait tant trouver Kairi et l'aider, grâce à elle, il aurait pu résoudre certains problèmes...
Flottant dans un vide absolu, le lapin n'était plus véritablement conscient. La lumière ne l'habitait plus, il savait que la fin était proche pour lui. Son coeur ne se faisait pas absorber par les Ténèbres, mais par le Sommeil. Le Sommeil, c'était sans doute le plus ennemi d'Oswald. Il était tombé dans une forme de stase qui le fit disparaître de l'espace temps lui et son monde, il ignorait totalement la raison de cet évènement, et c'est pour cela que désormais il voyageait à travers les mondes. Mais peut-être ne trouverait-il jamais de réponse...
Le lapin était d'un naturel malchanceux, et le serait probablement toujours. Même la matérialisation de son coeur et de ses rêves, une variante de lui qui fut créer durant son état de stase, avait connu un destin mauvais.
Malchance et Sommeil, Oswald n'était que ça.
Oswald se sentait disparaître. Sa conscience allait se faire absorber par le Sommeil. Mais il n'en était pas question pour le Roi d'OsTown. Il se concentra, afin de pouvoir ouvrir les yeux et de reprendre du poil de la bête. Il le devait, pour ceux lui étant lier mais surtout pour lui, se réveiller et mettre fin à ces douleurs qui tourmentaient son coeur.
"Je suis chanceux" Se disait-il,
"Je suis Oswald le lapin chanceux"...
[...]
Le lapin réussit à reprendre conscience et l'aptitude à mouvoir son corps. Il se releva doucement ou plutôt faiblement dirons-nous. Lorsqu'il réussit à se mettre debout, il regarda autours de lui.
"Noir... Vide... Un vide noir et sans vie..."Il remarqua également que le sol bougeait lorsqu'il marchait, cela provoquait le même mouvement que celui d'une goutte d'eau qui tombe dans une flaque. Ce n'était donc pas si vide que ça. Ce n'était pas le néant, ni les Ténèbres. Ce qui se trouvait autours de lui, c'était de l'encre. Une encre plus noire que jamais, remplis de négativité. Oswald compris alors où il était...
"Mon coeur... Je me trouve... sur... mon palier de l'éveil..."