The Package [PV: KURAI TOGO]

The Package.
« Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait. »

Après sa rencontre avec Natsumi, la gardienne de la lumière, Liam louvoyait de monde en monde en espérant trouver d'avantage de réponses sur l'état actuel des choses, et sur cette légende des princesses de lumière et de crépuscule. Néanmoins, il semblait trouver un certain réconfort dans cette liberté, dans un réel toujours plus riche, plus intéressant et plus surprenant que ce dont il avait pu imaginer il y a quelques mois, avant la destruction de son monde.
Grâce à ce périple, Liam était parti physiquement, réellement. Si certains voyages immobiles, purement imaginaires peuvent emmener au loin, en rêvant sur un récit ou sur une carte, ce voyage de monde en monde demeurait aussi dangereux que splendide. Maintenant, Liam voyait en cela une chance immense. De plus, si ses capacités ne semblaient pas l'autoriser à tomber malade, à avoir faim ou soif, alors il avait une opportunité immense qu'aucun autre de ses semblables ne pouvaient bénéficier : celle de voir les mondes changés. Tôt ou tard, il devra s'y résoudre : sa course effrénée pour espérer un jour voir sa planète se rétablir, mourra dans un lointain futur. Il pouvait agir contre des ennemis, contre les ténèbres, mais il ne pouvait pas agir contre le temps.

Et alors ? Voyager ne serait que finalement la recherche d'un rêve, la rencontre d'un ailleurs concret ? Ce second périple avait ébloui Liam, qui voyait alors en ces voyages immobiles une forme de vanité, ne débouchant par conséquent sur rien, si ce n'est que sur une sorte de consolation. Jamais il n'aurait pu imaginer tout ce qu'il avait vu : les Similis, les Heartless, les maîtres de la Keyblade. Il savait également que l'intensité de ses rêveries étaient sans doute pour beaucoup dans cette apothéose : celle de jouir de l'immortalité et d'une arme quasiment indestructible. C'est pourquoi il lui fallait voyager, encore et encore; et même après avoir découvert la cité du Crépuscule et désormais la Ville de Traverse, il avait l'impression de n'avoir que goûter aux délices de l'imagination, qui travaillait et idéalisait ses prochaines destinations. Il s'émerveillait devant l'infinie richesse d'un monde qui réussissait le tour de force de dépasser les rêveries de l'imagination.

Et pourtant, Liam n'était qu'assis sur la terrasse d'un café/restaurant. De la chaise où il était assis, les coudes posés sur une petite table carrée, il pouvait contempler une place sublimée par la nuit et par les lumières qui l'éclairait. Il restait assis là, à observer, à ouvrir son esprit et ses sens face à la radicale nouveauté de ce qui se présentait face à lui. Bref d'être curieux, bien disposé ou disponible pour toutes sortes de rencontres, il scrutait ici et là. Il se dépouillait de ses certitudes, et acceptait la remise en question d'une vie antérieure dont il avait saisi la relativité. C'était son devoir de voyageur.

Ici, la saison battait son plein et il fallait que tout soit prêt pour les arrivants des autres mondes : il y avait de la joie et de la tristesse. La Ville de Traverse était une sorte de frontière pour quiconque n'avait pas de domicile. Alors, tout vivait. Des tensions ou des joies, des peines ou des retrouvailles. La synesthésie époustouflante dont était pourvu Liam l'aidait à tout comprendre. Tout observer. Elle aidait son autre capacité : celle à hyper-intensifier chaque sens pour parvenir à comprendre énormément de choses se déroulant autour de lui. Il savourait alors, à sa juste valeur, ce moment délicieux : l'affairement, l'activité des autres, absorbés par leurs occupations. Ces faits lui offraient la prise de conscience par contraste, de sa liberté. Pourtant, il était l'un d'eux avant de venir ici, lorsque des occupations l'interdisaient de penser aux autres.

Et pourtant, Liam – Serval, savait à quel point il souffrait encore de sa désertion brutale. Il avait encore la mort de Lauryn sur la conscience. A chaque fois qu'il fermait les yeux, il voyait sa chute et son sang. Et à ce moment, il serrait toujours les poings pour se préserver de son courroux. Il ne devait pas sortir. Pas encore. C'est alors qu'il se jura de contrôler cette haine latente qui ne demandait qu'à sortir. Si par ailleurs ses pouvoirs eurent un énorme impact sur son mental, alors il se devait de s'en préserver, de ne les utiliser qu'en cas d'extrême nécessité. En cela, il ne pouvait plus se permettre de se lancer dans n'importe quelle quête pour n'importe qui. Il devait désormais se fier à cet instinct grandissant, fruit de l'évolution de ses pouvoirs et de l'évolution de l'ensemble de ses capacités sensorielles.

Avec des certitudes et des idées clairs, Liam se redressa sur sa chaise, détourna son regard de la peuplade, pour continuer à siroter son cocktail. Soudain, il sentit un coup derrière lui. Rien de douloureux, juste de quoi faire bouger sa chaise, le surprendre et faire tomber son verre. Fermant un instant les yeux et expirant tranquillement, il se retourna alors nonchalamment vers celui qui venait de causer l'accident : un enfant d'environ une quinzaine d'année, de taille normale. Il était le propriétaire d'une grande faux, peu pratique pour celui qui décide de se frayer un chemin entre les tables et les chaises.

En vue de cette arme et de l'aura ambivalente que l'inconnu présentait, Liam préférait se lever.

« Eh, mon pote. Range-ça. » Demanda-t-il posément, en ayant posé sa main sur l'épaule du garçon, pour s'emparer de son attention. Cette fois peu enclin à en découdre pour peu de choses, Liam sentait toutefois que si refus il y avait, il pourra difficilement s'empêcher de ravaler son courroux.

Kurai avait réussi à trouver un passage qui le ramena au présent, mais pas le présent du bon monde en vérité: au lieu de se retrouver dans le monde d'où il était plusieurs années plus tard, il se retrouva dans la ville de traverse, mais ce qu'il ne savait pas, c'est que justement, les deux mondes était différent...
En passant un rapide coup d’œil, il vit que la ville était de nuit et les habitations et es boutiques du coin était assez spécial, ais sympathique, pour Kurai, on aurait dis un lieu touristique....
C'est a ce moment là que Kurai pris en comte qu'il commençait a avoir faim, depuis son départ, il n'avait rien du tout manger, et la faim commençait a peser lourd....

Il trouva alors ce qui semblais être un restaurant vu les tables à l’extérieur, mais aussi à l'odeur  que l'on pouvait sentir de l’extérieur et qui était presque une invitation a manger.Il decida de se frayer un chemin a travers les client, mais un bruit de métal qui cogna quelque chose se fit entendre et il vit alors que s a faux avais donner un coup à un homme de grande taille et d'une musculature assez développé. 

« Eh, mon pote. Range-ça. »


Mais au moment où il aurais pus passer en lâcher un désolé, son autre lui pris le contrôle de la bouche de Kurai et se mit à parler à sa place....

Eh, entre nous deux, c'est toi qui devrais faire attention, tu n'vais pas qu'à te mettre dans la trajectoire de ma faux.

Kurai aurait bien voulu frapper son autre lui intérieurement,mais malheureusement, il préférait rester concentrer, a cause de la gaffe de son autre lui, il pourrais bien ressortir avec des bleu avec cette personne qui était déjà levé d'ailleurs.....