D'une jeune femme aux cheveux d'or... [PV : Yûki Aïshi]

[J’ai inscrit « PV : Yûki Aïshi » parce que j’ignorai quel personnage tu souhaitais jouer ; tu peux évidemment prendre ton autre perso.
Si la situation initiale ne te convient pas, préviens-moi pour que je la change.]



Senjougahara ne croyait pas en la malchance ; toutefois, il arrivait que la vie soit si dure avec lui qu’il se posait parfois des questions.

En l’occurrence, il avait commencé par une arrivée fracassante dans ce monde : le portail qu’il avait créé s’était ouvert à plusieurs mètres au-dessus du sol et ce n’était que grâce à ses excellents réflexes que le jeune homme ne s’était pas cassé quelque os ou tordu quelque articulation en tombant.
Malheureusement, le sol sur lequel il était tombé s’était avéré être en pente abrupte ; privé d’un équilibre stable, l’adolescent avait dévalé la pente tantôt sur le dos, tantôt sur le ventre, tantôt sur les genoux et tantôt sur la tête. Il avait, plusieurs fois, tenté de se réceptionner, avant qu’un arbre imposant ne mette un terme définitif à sa chute.

Lorsqu’il s’était éveillé de sa folle cascade, les tempes bourdonnantes et le crâne endolori, Senjougahara avait constaté avec horreur qu’il n’était plus libre de ses mouvements, attaché qu’il était à une sorte de mât étrange couvert de peintures grotesques et de statues d’oiseau. Sa migraine avait empiré par la suite lorsque les indigènes, des hommes vêtus de pagne et coiffés de plumes, s’étaient mis à battre leurs tambours de plus en plus fort.
Et, comble de la catastrophe, on avait dépossédé l’adolescent de la Clé Ailée d’Or, son précieux bracelet aux pouvoirs si utiles.

D’ordinaire, le jeune homme aux cheveux miel aimait visiter de nouveaux mondes ; mais, aujourd’hui, il considérait celui-ci comme étant le pire, et de loin.

[Non, c'est bien comme ça ^^]

Le Pays Imaginaire, l'un des seuls Mondes qui pouvais me faire rappeler à tant de souvenirs, c'est ici qu'il à commencé à mieux me parler à l'époque et même la première fois qu'il à voulu me montrer comment il envahissait les Mondes avec ces Nescients. C'était très amusant, ce monde est beaucoup trop enfantin et lumineux, un peu de Ténèbres ne fera pas de mal !

Mais bon il y avais aussi cet affreux moment où je me suis rendue compte que Terra, Aqua et Ventus s'en fichais complétement de moi, mais c'est finis, je n'ai plus aucun regret.

Un portail obscur s'ouvrit et se referma aussitôt sur moi, j'en dégageait une forte aura, marchant droit devant moi, voyant un totem au loin, seulement mes pas commença à s'arrêter, remarquant qui faisait ces horribles bruits de tambours, c'était ces hommes étranges, je ne les avais jamais vue auparavant... C'est alors qu'un sourire malicieux se dessina sur mon visage. Tiens, il y avais aussi quelqu'un d'attaché, un jeune homme...

- Eh bien ! Que faîtes-vous messieurs ? Ce n'est pas très polie d'attacher quelqu'un ainsi !

Hurlais-je d'un ton pleine d'arrogance, , je m'approcha d'eux, m'enveloppant de plus en plus de Ténèbres, je voulais faire ce que Vanitas m'avais appris. Être comme lui pour faire en sorte que le lien qui nous unis sois beaucoup plus fort qu'avant !

- Eh bien ! Que faîtes-vous messieurs ? Ce n'est pas très polie d'attacher quelqu'un ainsi !
Senjougahara ignorait s’il s’agissait réellement d’une question de politesse mais s’en moquait de toute façon : au moins, ses geôliers avaient cessé de marteler leurs tam-tams. Et pour cause : bien que ne parlant pas la langue de la nouvelle venue, ils avaient décelé, dans son aura, la promesse d’un danger aussi imminent qu’inéluctable. À présent, tous reculaient, en proie à une vive inquiétude.

En vérité, seul Senjougahara ne ressentait rien ; les auras, les émanations magiques étaient des choses que le jeune homme à l’écharpe écarlate ne percevait tout simplement pas, si bien, que pour lui, la nouvelle venue n’était autre qu’une femme, d’une vingtaine d’années peut-être, à la chevelure dorée et aux yeux bleus ciel.

D’ailleurs, le fait qu’elle inquiétât manifestement les indigènes n’intrigua nullement l’adolescent, qui ne ressentit aucune crainte à l’égard de la jeune femme. Il se contenta de l’observer en silence, une légère grimace de douleur sur son visage couvert d’hématomes.

J'étaie très satisfaite par ce qui viens de se passer, tout se déroule comme je l'avais imaginée et ça me faisait bien rire ! Tout en me dirigeant vers ce totem, je leurs jetais des regards noirs, les dévisageant complétement. Ils sont vraiment peureux ! Je constate aussi qu'ils ne parlaient pas de la même langue que moi, je suppose que donc j'ai pris la parole pour rien... m'enfin bon je m'en moquais.

Comme j'aimerais moi aussi lâcher quelque nescients, songeai-je, mais bon c'est pas possible, je le sais. De toute façons à quoi ça pourrait me servir si mon Coeur pure de Princesse arrivait à les faire fuir tout seul ? J'ai pas besoin d'invocation !

Une fois arrivée jusqu'au totem, une keyblade, Lux Fractum, apparut dans ma main sous une brume sombre, je regardais attentivement ce jeune homme à la chevelure de couleur miel et ces yeux bleus délavés, il avais l'air un peu plus jeune que moi, mais au moins j'étaie sûr que ce n'était pas Ventus. Je me demande maintenant s'il était fort...

D'un coup de keyblade, je lui arrachais ces liens, il pouvais enfin être libre.

Sitôt libéré, Senjougahara s’éloigna d’un bond du totem et entreprit de masser ses poignets endoloris. Il regretta aussitôt ses gestes brusques car ses muscles n’avaient pas encore tout à fait récupéré de leur brutale chute.
- Merci, lâcha-t-il, tout en s’époussetant afin de se donner une contenance. Ces mecs n’ont décidément pas le sens de l’hospitalité.
Pendant qu’il prononçait ces mots, l’adolescent aux cheveux miel chercha du regard le bracelet doré qu’on s’était permis de lui ôter.

S’il était incapable de jauger les auras des autres, il n’en avait pas moins reconnu l’arme de la jeune femme, à savoir une Keyblade. En outre, le long examen dont il avait été l’objet ne lui avait pas échappé ; et l’adolescent détestait qu’on l’observe ainsi, telle une bête sur le marché.
C’est pour cela qu’il ajouta, un peu abruptement :
- Tu ne viens pas d’ici, non ?

Ma Keyblade disparut après cela, tout en m'étirant légèrement je me suis mise à regarder le ciel.

J'avais décidé de le libéré, par compassion dans le fond, car je sais que ce n'est vraiment pas agréable d'être maintenu ainsi donc je le comprenais vue qu'il y a très longtemps, à La Nécropole des Keyblades j'étaie enchaînés pendant plusieurs jours pendant que Xehanort et Vanitas me surveiller comme si j'étaie une bête sauvage, même si au final ce dernier à finis par me libérer de ces chaînes car c'était aussi à ce moment là qu'on à finis par s'attacher et que j'ai enfin comprit que ma place était dans les Ténèbres.

La voix du jeune homme me retira de mes pensés, je me suis mise alors à secouer la tête de gauche à droite, le répondants calmement;

- Non, je vis dans la Citée du Crépuscule. Par contre je suis déjà venu dans ce Monde, il y a une décennie. Les choses ont pas l'air d'avoir changés ici...

- Non, je vis dans la Citée du Crépuscule.
- Ah, ouais, je connais, répondit tout simplement Senjougahara, en balayant le camp du regard. Partout où ses yeux se posaient, les visages des indigènes terrifiés se baissaient.
- Par contre je suis déjà venu dans ce Monde, il y a une décennie. Les choses ont pas l'air d'avoir changés ici... Poursuivit la jeune femme.
- Oh, tu veux parler de la sympathie manifeste des autochtones ? Lâcha ironiquement l’adolescent.

Son regard rencontra alors celui, sombre et farouche, d’une fillette. Vêtue d’une robe à franges beige et coiffée d'un ruban bleu orné d'une plume, la demoiselle, sans doute d’un ou deux ans plus jeune que Senjou, possédaient de longs cheveux noirs ébène noués en deux nattes, lesquelles tombaient le long de son visage fier.
- Où est mon bracelet ? S’enquit le garçon, en désignant son poignet nu. Il se tourna vers la femme blonde : tu parles leur langue ?

- Hm, ces types là je ne les ai jamais vue lorsque Vanitas m'as emmené ici...

Marmonnais-je, perdue dans mes pensés, quand je les regardait ils avaient peur de moi, voulant à tout prix fuir de mon regard, j'ignorais vraiment que je faisait cet effet là à ce point mais c'est ce qui me rendait très fière ! Alors qu'un sourire malicieux fleurissait sur mon visage, je voyais une fille avec deux nattes, je n'aimais vraiment pas son air fier.

Alors comme ça cette fille faisait sa rebelle et n'avait pas peur de mes Ténèbres ?! Intéressant, je me demande si moi aussi je peux envahir son Coeur et le remplir de Ténèbres et pouvoir la contrôler ! M'approchant dangereusement d'elle, je répondit en même temps au jeune homme derrière moi.

- Non, je ne parles pas du tout leur langue ! Tout ce que je sais c'est qu'ils ont peur de moi !

- Non, je ne parles pas du tout leur langue ! Tout ce que je sais c'est qu'ils ont peur de moi ! Fit-elle en s’approchant de la fillette aux cheveux noirs. Cette dernière réprima un sursaut et, en dépit de sa peur, resta droite et silencieuse face à la femme.
- Squaw laisser Lili la Tigresse en paix, fit alors un homme, plus grand et plus imposant que les autres ; la coiffe de plumes aidait bien sûr beaucoup. Nous rendre bracelet et vous partir.
Cette fois, la fillette ne put rester de marbre et jeta à l’homme un regard désespéré.

Senjougahara sentit alors que quelque chose n’allait pas. Il regretta de ne pas avoir son bijou favori autour du bras mais fut malgré tout rassuré de sentir le poids de ses autres précieux gadgets.
Celui qui semblait être le chef s’en alla quelques instants dans sa tente, avant d’en sortir avec la Clé Ailée d’Or. Senjougahara s'avança alors vers lui, se plaçant involontairement entre les indigènes et la femme blonde, tendit le bras vers le précieux bracelet…
Mais la dénommée « Lili la Tigresse » ne l’entendait pas ainsi. Sa petite main s’abattit sur la Clé, la faisant tomber au sol, sous les regards choqués des indigènes.
- Hey ! Gronda Senjougahara avec colère.

Voilà qu'un autre arrive, plus imposant que les autres pour m'ordonner de laisser tranquille la fillette, zut alors ! Moi qui voulais en faire un jouet afin de m'amuser avec, c'est raté !

Je fit quelques pas en arrière en soupirant, j’acceptai à contre coeur de la laisser tranquille afin que le jeune homme que j'ai délivré reprenne ce fameux bracelet qu'il avais l'air de chercher depuis un moment, toute façons j'allais changer de zone, ce n'est pas du tout drôle ici.

Alors que la fillette abat sa main pour faire tomber l'objet, je me suis mise à créer un grand nuage ténèbreux qui recouvrais le ciel, faisant en sorte que cette petite zone sois plongé dans l'obscurité, tandis qu'un gros coup de tonnerres venait de gronder.

- Il n'est plus l'heure de jouer ! Vous lui rendais gentiment son bracelet ou vous allez le regrettez !!

Je ne sais pas pourquoi j'étaie gentille avec ce jeune garçon, je l'ignore complétement, peut-être à cause de ce qui s'est passé à la Citée du Crépuscule, j'avais besoin d'un peu de gentillesse et de réconfort, dans le fond.

- Il n'est plus l'heure de jouer ! Vous lui rendais gentiment son bracelet ou vous allez le regrettez !! Cette fois, les indigènes terrifiés s’en furent,  paniqués par cette nouvelle magie.
- Ça va, du calme, lança alors Senjougahara à la jeune femme blonde. Autant la colère de la petite indienne lui semblait injustifiée, autant la réaction de l’inconnue lui paraissait aussi excessive qu’inquiétante. En outre, son instinct de jeune garçon fier n’aimait pas qu’on le prenne pour un assisté.

Il ramassa le bracelet, sans quitter la jeune femme des yeux. Il fut bien content de sentir à nouveau  le poids du métal sur son bras, le cuir épais du gant sur sa main.
- Tu veux bien ranger ton nuage ? Gronda-t-il, sur la défensive.
Non, il n'avait pas peur d'elle ; mais la méfiance commençait doucement à croître en lui.

Je me rendit compte de ce que je venais de faire, voilà que ça recommence... Je pensait que sa serait calmer depuis tout ce temps, mais non ce pouvoir continue de me hanter, il faut que je me calme, ces Ténèbres me fait vraiment faire n'importe quoi...

Le nuage disparut aussitôt, je releva la tête en regardant ce jeune homme, je comprend parfaitement sa réaction. On pouvais y voir comme une sorte de mélancolie profonde dans mes yeux qui brillait légèrement, je finit par lui dire doucement et tristement :

- Excuse moi de m'être comportée... Si bizarrement faut dire que je ne suis pas bien aujourd'hui, je ne me rendais pas compte de mes gestes. Faut dire que j'ai eu une grosse dispute, voir même j'ai perdue quelqu'un de très cher alors bon...

Je ne finissait pas ma phrase, détournant le regard

Thème musical ♪ Traces of rage :

- Excuse moi de m'être comportée... Si bizarrement faut dire que je ne suis pas bien aujourd'hui, je ne me rendais pas compte de mes gestes.
… Disait-elle alors que, la minute d’avant, elle jouait la femme sûre d’elle et sur le point de jouer un sale tour, songea Senjougahara en haussant un sourcil, sceptique.  Il espéra très sincèrement qu’elle n’allait pas se mettre à pleurer en plus…
- Faut dire que j'ai eu une grosse dispute…
… Ou à déblatérer sur sa vie. L’adolescent inséra une gemme d’un geste impatient dans l’encoche de son bracelet. Bien entendu, il lui arrivait d’avoir des sautes d’humeur ou de se montrer agressif lorsqu’il était en colère ; mais, dans le cas présent, la femme blonde lui apparaissait simplement comme lunatique.
- Voire même j'ai perdue quelqu'un de très cher alors bon...
Qu’essayait-elle de faire, un numéro de charme ? Senjougahara n’arrivait pas à savoir si elle était honnête. Il était sur le point de lui envoyer une de ces remarques acerbes dont il avait le secret lorsqu’il remarqua son expression.
Les yeux brillants, le regard bas, la voix brisée… Si elle jouait la comédie, elle jouait très bien. La colère de Senjougahara s’estompa un instant, au profit e souvenirs. Des êtres chers perdus…
Il ne se souvenait plus vraiment de l’état dans lequel il avait été suite à sa première « grosse dispute » ; il lui semblait justement avoir agi de manière étrange, d’avoir fait bien des sottises sur une impulsion dictée par la rage. En revanche, il se souvenait de la rage en elle-même. Une haine si puissante qu'elle anéantissait tous les autres sentiments, une fureur dévastatrice qui inondait le cerveau entier et laissait abattu et abruti lorsqu'elle s'en allait.

Ne sachant quoi ajouter, il dit simplement :
- Allons-nous en.
Les indigènes n’attendaient, en effet, qu’une seule chose : leur départ.

Parfois j'aurais bien souhaitée de rester enfermer pour toujours dans ce Domaine des Ténèbres, mon existence aurait dû s'arrêter depuis si longtemps et pourtant me revoilà avec cette seconde chance, que je regrette profondément, cette petite peste de princesse... Tout est de sa faute depuis le début.

J'étaie certes un Être des Ténèbres, une Princesse de Coeur... Mais j'étaie tout de même sensible et parfois même au mauvais moment, serais-ce le peu de Lumière que j'ai dans mon coeur qui est resté encré en moi ? Malgré ma haine que j'ai maintenant envers eux, Aqua, Terra et Ventus m'ont offert une très grande amitié et prirent soins de moi... Est-ce eux qui m'ont alors donnée cette Lumière ?  Peut-être qu'au final, ils ne m'ont pas fait que de me mentir... Au final ce n'est pas drôle de semer le Chaos, toute seule...

Silencieusement, j'écoutai le jeune homme et prit le chemin pour m'éloigner de cette zone, laissant ces pauvres gens tranquille dont j'ai semer la terreur.

Mon Coeur est un champs de bataille, dont je n'arrivais pas à contrôler mes émotions.

- Dis moi... Que fais-tu ici au juste ?

- Dis moi... Que fais-tu ici au juste ?
- Je t’en pose, des questions… Répliqua Sejougahara, plus agacé que véritablement agressif. En vérité, il ne savait que penser de cette jeune femme dont il ignorait jusqu’au nom. Son instinct de survie lui intimait de s’en méfier et sa méfiance naturelle à l’égard des adultes lui criait de s’en débarrasser au plus vite.

D’un autre côté, cependant, l’impulsif adolescent avait bien conscience d’avoir le cerveau noyé par la bile, phénomène dû à sa chute, à ses muscles endoloris, à sa récente capture et au spectacle si particulier auquel il venait d’assister. Partant de ce postulat, il était essentiel de ne pas prendre de décisions hâtives ou de rester sur des opinions prématurées.

- Je visite, finit par répondre Senjougahara. Je visite, je me promène, je fouille.
Et, en ce moment précis, le jeune homme cherchait une chose bien précise : un panorama. Un endroit dégagé, parmi les arbres et les herbes, qui lui permettraient de visualiser clairement l’endroit où il était tombé.

Ce n’était guère la première fois que l’on lui subtilisait son bracelet ; mais surtout, ce n’était guère la première fois que l’on le reconnaissait, non sans crainte. Jamais l’adolescent ne s’était réellement questionné quant à l’origine de la Clé Ailée d’Or, mais une chose était sûre, désormais : il s’agissait d’un objet connu et redouté de certains.
Et pour réfléchir plus en détail à cette question, il fallait que Senjou prenne de la hauteur et ait la vue dégagée. C’est pour cela qu’il avait entreprit la montée de la côte, se demandant ce qu’il allait trouver au bout.

Calme toi Yûki, il n'a juste pas envie de parler. Pensais-je en regardant mes mains, qui commencent à se serrer, il est hors de question que je quitte ce monde, tant que je n'ai pas réussit à me calmer entièrement depuis la dispute qu'il y a eu à la Citée.

J'en suis sûr que maintenant mon coeur pesait très lourd, d'ailleurs c'était très étonnant, comment ai-je fait pour survivre cette fois-ci ? Pourtant, il y a dix ans de cela, la première fois que j'ai eu accès à ce pouvoir beaucoup trop fort et dangereux pour moi, ça m'a emmené directement dans le Domaine des Ténèbres, comme si c'était une punition en fait d'avoir fait un abus avec les Ténèbres, mais là cette fois il ne s'est rien passé j'ai juste dû partir très loin pour cesser cette malédiction et mon portail m'a emmené ici, par hasard. Mais bon j'en conclus que je suis encore une fois partie sur un coup de tête comme ça, faut que j'arrête d'être si impulsive... Je ne me souviens pas d'avoir était comme ça avant, peut-être que je n'était plus habitué à avoir des gens autour de moi et que inconsciemment je me cherche un endroit pour être seule, c'est ce que je faisait après tout dans les Ténèbres, après que j'ai battu quelques Sans-coeur, comme tout les jours en fait, je courrai souvent à un endroit pour être au calme et pouvoir réfléchir....

- Je m'appelle Yûki...

Marmonnais-je aléatoirement, j'avais réussit à l'aider et d'après mes anciens souvenirs qui me sont revenu, mes anciens meilleurs amis se présentaient à chaque fois qu'ils voyaient une personne, donc je me dis que c'est une des meilleure chose de dire mon prénom après tout à quoi sert de trainer avec une personne quand on connais pas son prénom ? A rien. On aurais dis un fantôme...

Ils avançaient depuis près de cinq minutes et n’avaient encore croisé aucun Sans-Cœur, lorsqu’elle murmura :
- Je m'appelle Yûki...
Cette fois, Senjougahara se retourna, et la toisa de la tête aux pieds : vêtue d’un simple haut noir et d’une jupe fendue assortie, les bras ornés de rubans rouges et les mains de mitaines  de soie sombre, la jeune femme possédait un visage rond dont les traits, délicats et juvéniles, contrastaient avec sa tenue de femme fatale. Elle avait tout l’air d’une enfant sage qui voulait se faire passer pour un fauve.
Peut-être n’était-elle pas vraiment dangereuse, après tout ; juste parfaitement lunatique. Ou peut-être essayait-elle en permanence de renvoyer aux autres une image qui ne lui correspondait pas, de porter un masque qu’elle ne parvenait pas à garder. Peut-être essayait-elle de jouer quelqu’un d’autre mais que ses sentiments réels l’en empêchaient.

- Moi c’est Senjougahara, répondit l’adolescent. Et puisqu’elle semblait tenir à engager la conversation, il ajouta : et toi, pourquoi t'es là ?

Sentant son regard, je me suis mise à fixer le ciel pendant un moment, n'aimant pas trop être observée mais bon... Puis regardant les alentours je me suis rendu compte que au final, je ne reconnaissait plus l'endroit, ça dois tellement faire longtemps et puis je ne pouvais pas faire confiance à ma mémoire, mes souvenirs mettent vraiment du temps à me revenir des fois.

Maintenant je me posais beaucoup de questions... Pourquoi suis-je "méchante" ? Je n'ai pourtant pas de raison à en vouloir tout le monde, surtout à des inconnus, je ne les connais pas, tout comme eux ne me connaissent pas. Après c'est certainement ce cliché de être quelqu'un des ténèbres dois être forcément méchant, non, je ne pense pas... Ou peut-être que j'ai était influencé moi aussi ? Ou alors encore cette force mystérieuse qui persiste encore dans mon Coeur qui contrôle mes gestes...

Je l'ignore. Mon regard finis par se diriger vers ce jeune homme à l'écharpe écarlate, il venait de se présenter, j'affichai un léger sourire sincère quant à sa question...

- Mon portail m'a emmené ici, aléatoirement...

Commençais-je en croisant les bras, d'un air pensive. Je finis par m'arrêter de marcher, soupirant.

- Mais c'était voulue. Comme je l'ai dis précédemment, je me suis "disputée" on va dire ça comme sa et.... j'ai voulue m'isoler dans un monde au hasard pour me calmer. Je ne sais pas comment j'ai fait, mais j'ai accéder à un pouvoir trop dangereux et il fallait donc que je me calme. Et le pire c'est pour une raison totalement.... Idiote...

- Mon portail m'a emmené ici, aléatoirement...
Senjougahara ne put retenir une mimique de compassion : il s’agissait là d’un phénomène qu’il ne connaissait que trop bien.
La jeune femme s’arrêta soudain, pensive.
- … Mais c'était voulue, continua-t-elle, après réflexion. Comme je l'ai dis précédemment, je me suis "disputée" on va dire ça comme sa et.... j'ai voulue m'isoler dans un monde au hasard pour me calmer. Je ne sais pas comment j'ai fait, mais j'ai accéder à un pouvoir trop dangereux et il fallait donc que je me calme. Et le pire c'est pour une raison totalement.... Idiote...
Là encore, c’était un phénomène que le jeune homme à l’écharpe écarlate ne connaissait que trop bien. Même si, dans son cas, il n’avait encore jamais « accédé à un pouvoir trop dangereux » ou, du moins, de manière consciente. Il lui semblait néanmoins commencer à cerner la jeune femme et son étrange pouvoir.
- Ça arrive, commenta-t-il en se remettant en marche. En tant que pur bagarreur au sang chaud, Senjougahara avait vite fait de se disputer avec les autres et, le plus souvent, pour des raisons parfaitement idiotes. Mais lui ne regrettait jamais… Par conséquent, il lui semblait extrêmement dur de prodiguer des conseils adaptés à sa situation.  
- Quand je suis énervé, perso’, j’aime prendre de la hauteur. Toi aussi, peut-être…
Le sommet de la côte n’était qu’à quelques mètres. Les conifères commençaient à faire place aux palmiers, les bruyères à d’étranges plantes ornées de feuilles violettes. Au loin se dressait un immense arbre tordu et dénudé que Senjougahara avait pris comme point de repère.

Ce ne fut que lorsqu’ils sortirent enfin de la forêt que toute la colère de Senjougahara s’estompa. L’adolescent écarquilla les yeux, incrédule. Perchés sur le haut d’une falaise, le duo assistait à l’un des plus beaux spectacles qui fût.

Thème musical ♪ Anything Like This:

Le soleil d’ambre avait presque atteint l’horizon, et colorait la plage et la baie en contrebas de ses derniers rayons dorés. Là, un fier navire arborant des voiles noires remuait doucement au rythme des vagues. Sur la gauche du duo, une superbe cascade approvisionnait un charmant lac, entouré de fleurs et de plantes chatoyantes qui se balançaient sous la brise marine. Cette dernière transportait avec elle les effluves du sable chaud et l'odeur de l'iode. Plus loin encore, l’on pouvait apercevoir un magnifique lagon, dans lequel l’eau scintillait tel l’or fondu. Un ciel orné de nuages rosés et de rayons miel parachevait cette œuvre idyllique.

Pendant quelques secondes, Senjougahara oublia totalement la présence de sa partenaire, la raison pour laquelle il était venu ou même ses ambitions quant au mystère de la Clé Ailée d’Or. Et qui qui pensait que l’Île du Destin était le plus bel endroit qui lui avait été donné de voir.

Je le suivait silencieusement, hochant légèrement la tête à ces mots.

C'était la première fois que j'ai eu une dispute depuis si longtemps, je ne savait donc pas comment m'y prendre, il ne faut plus jamais que j'agisse sur un coup de tête même si je sais que je ne peux rien promettre malheureusement...

Je me demande si il me pardonnera après ce qui s'est passé, bien que même si je ne doute pas de ces sentiments, je pense qu'il est normal si il ne veux plus me voir pendant un moment en plus qu'il à sa princesse adorée avec lui... La jalousie. Quel stupide sujet pour une dispute. Supeeeer.

Alors que nous étions en train de quitter la forêt, je fut sortis immédiatement de mes pensés négatives, émerveillée par ce paysages qui m'était offert. Mon regard se posa sur le bateau à voile noir, de bon souvenirs me sont revenus, il était amusant d'embêter ces pirates autrefois. En suite je regardais le lagon d'un air attendrit en suite la plage. Quand j'étaie enfant je me rappelle que je rêvais qu'un jour j'irais enfin à la plage de la Citée du Crépuscule, je pense que maintenant il peux s'exaucer à moitié, y avais enfin une plage ! Le sons des vagues me fait rappeler à des souvenirs qui me sont drôlement familier.... C'est bizarre. A pars dans le Domaine des Ténèbres, je n'ai jamais était à la plage.

- J'oubliai à quel point le Pays Imaginaire est magnifique...

Je m'installa au bord de la falaise, balançant doucement mes jambes dans le vide, je suis enfin apaisée oubliant presque toutes mes craintes.

[N’hésite pas à prendre le scénario en main ; je suis un peu à cours d’idées, ces temps-ci…]



- J'oubliai à quel point le Pays Imaginaire est magnifique…
Senjougahara tiqua, autant à cause de l’étrange sonorité de la phrase qu’à cause du nom évoqué. Le Pays Imaginaire… Cela signifiait-il que ce pays n’existait pas réellement ? Était-il le fruit d’un rêve collectif ? Si tel était le cas, il s’agissait des d’un doux rêve.
- Ouais, répondit l’adolescent.
Ce monde semblait plein de promesses. Tant de beauté, tant de lieux à visiter, tant de choses à voir… Et, pourquoi pas, tant de trésors à dénicher et dérober.

Peut-être pourrait-il commencer par rendre visite aux pirates. Peut-être pourrait-il converser trésor avec eux ? Sans doute pourraient-ils le renseigner sur ce monde. Dommage que le bateau fût si loin ; Senjougahara regretta de ne pas avoir d’ailes pour le rejoindre...
- C’est typiquement dans ces moments que je me dis que la vie n’est pas si mal fichue. Finalement, il est plutôt sympa, ce monde ; tu me conseillerais quel coin, toi ? Demanda l’adolescent en croisant ses doigts derrière sa nuque.

- J'aimerais bien aller voir ce bateau !

Déclarais-je en pointant du doigt le navire, alors que je me relevais du sol quand tout à coup, un garçon roux vêtu de vert vola à grande vitesse. Il passa si proche de nous, que j'avais faillis tombé. Quand j'eus retrouvé mon équilibre, je le regardai en fronçant les sourcils.

- Non, mais ça va pas toi ?! J'ai faillit tomber de la falaise !

Le garçon qui était dans le ciel me fixa longuement, puis descendu à notre rencontre.

- Sauf que tu n'est pas tombée.

Répondit-il d'un air amusé, je le regardais de haut en bas en serrant les poings, ohh je ne supportais pas son air enfantin, il va vite m'agacer. Je lui tourna donc le dos en croisant les bras, regardant ailleurs, il à de la chance que je ne sois pas seule sinon je lui aurait fait regretter !

- Vous êtes perdus ? Je m'appelle Peter Pan !

J'ignorais ce "Peter Pan", haussant légèrement les épaules, remarquant par la suite quelque chose de minuscule et lumineux qui vole jusqu'à nous, émettant des petits sons de clochettes, ce bruit était énervant à force, qu'est-ce que c'est encore ?

Par réflexe, Senjougahara se jeta sur le côté, se réceptionna en une roulade avant, puis se redressa sur un genou, la Clé Ailée d’Or braquée sur leur assaillant.
- Non, mais ça va pas toi ?! J'ai faillit tomber de la falaise ! S’écria Yûki, plus de peur que de douleur.
- Sauf que tu n'est pas tombée, rétorqua le nouveau venu, un garçon dont les cheveux étaient aussi roux que ses collants étaient verts.
- C’est pas grâce à toi, gronda Senjougahara en se relevant. Il ne put s’empêcher, malgré tout, de fixer le garçon avec admiration : ce dernier voletait et virevoltait tel un flocon léger dans une brise d’hiver, nageant et dansant les airs.

- Vous êtes perdus ? Je m'appelle Peter Pan ! Continua le rouquin d’une voix fluette.
- On n’est pas perdus, siffla Senjougahara qui, en dépit de sa fascination pour le garçon volant, détestait paraître perdu, déboussolé ou en détresse. On est ici en exploration.
- En « exploration » ? Pourquoi faire ? Questionna l’adolescent, sincèrement intéressé.
- Je t’en pose, des questions ! Riposta Senjougahara. Son agressivité parut choquer Peter.
- Hey, ici c’est mon monde, donc quand je pose une question, tu me réponds !
- J’aime pas recevoir des ordres, surtout de la part d’un type en collants verts !
- Qu’est-ce qu’ils ont, mes collants ? S’enquit alors Peter, que la remarque plongeait dans la stupéfaction.

Senjougahara voulut lui répondre, mais un flash de lumière l’aveugla quelques instants. Lorsqu’il recouvrit la vue, ce fut pour être de nouveau harcelé par la lumière vive, comme si quelque importun doté d’un miroir s’amusait à lui renvoyer la lumière du soleil dans les yeux. Chose étonnante, la lumière était accompagnée de sons de clochette, chose prodigieusement agaçante pour l’adolescent aux cheveux miel.

Je regardais de travers ce jeune homme en vert ainsi que la petite chose qui est de plus en plus lumineux, volant autour de ce type. Franchement en voyant ces vêtements, je me demande si il s'est pas habillé avec la lumière éteinte tellement je trouvais sa moche. De plus il m'a l'air prétentieux et n'arrêtais pas de parler pour rien dire au final !

- Ah te voilà Clochette ! Je t'ai cherché partout !

Alors comme ça cette petite boulette s'appelait "Clochette" ? ce n'est pas étonnant tiens, franchement, très recherché le nom, je lui donnerait bien une médaille. Elle m'agace, j'avais envie de lui donner un coup de Keyblade pour la faire tomber afin qu'elle cesse ces bruitages, cependant je la voyais qu'elle tirait sur les vêtements du garçon en vert, totalement affolée.

- Eh bien.... On dirait que ton petit truc volant poussiéreux à un problème.

Ai-je dit d'un ton moqueur. Toujours les bras croisés. Sa Lumière est vraiment affreuse pour les yeux.

- Eh bien.... On dirait que ton petit truc volant poussiéreux à un problème.
Ah, Yûki était donc repassée en mode « méchante », songea Senjougahara.
- « Poussiéreux » ? Clochette n’est pas poussiéreuse ! Enfin… C’est de la poussière de fée ! Et le problème, c’est vos grands airs supérieurs et la manière dont vous me parlez ! Je vous préviens tout de suite, si vous êtes là pour créer des problèmes, vous aurez affaire à moi ! Je suis Peter Pan, le chef des enfants perdus ! Et autant vous dire que j’en ai maté des plus balèzes que vous !
- Ah ouais ? Lança Senjougahara en bombant le torse. Ben descend donc par-là et… Attends, les « enfants perdus » ?
La colère avait fait place à l’insatiable curiosité de l’adolescent. Une fée ? Senjou regarda plus attentivement la petite luciole qui virevoltait autour de Peter, incrédule : en fait d’un insecte lumineux, il s’agissait d’une petite femme à la peau dorée, aux cheveux couleur citron et vêtue d’une courte et robe verte ainsi que d’élégants chaussons à pompon. Et cette dernière semblait ne pas avoir apprécié du tout l’insulte.

- Hum...

Fis-je seulement en réfléchissant, mon regard se concentrant sur l'individu en vert et la petite "fée", étant un peu plus attentive, je la voyais bien et je la trouvais vraiment mignonne ! Ce qui est dommage, c'est qu'elle soit beaucoup trop lumineux, mes pauvres yeux clairs ne supportant pas vraiment cela... De plus elle avait l'air vraiment en colère par ma remarque, ce qui me faisait sourire.

- Attend... Tu es donc ce type dont Vanitas m'avais parler l'autre fois...!

Cela me surprenait beaucoup de revoir ce gamin, il n'a vraiment pas changé ! Est-ce que les habitants de ce monde, ne grandissent pas donc....?

- Ouais, les Enfants Perdus ! Et je suis leur chef !
Cela ne répondait pas à la question mais comme cette dernière n’était pas explicite et que le garçon roux avait désormais toutes les raisons de se méfier d’eux, Senjougahara ne lui en voulut pas outre mesure. En revanche, l’idée qu’un pareil énergumène puisse être chef l’agaça. Les personnes qui élisaient les chefs n’avaient-elles donc aucun sens critique ?

- Attend... Tu es donc ce type dont Vanitas m'avais parler l'autre fois...! S’exclama alors Yûki. Senjougahara se tourna vers elle. Il n’avait pas la moindre idée de ce dont elle parlait.

En pleine réflexion, je me demandait alors si il avais déjà gagné contre mon Héros des Ténèbres, ce qui m'étonnerait vraiment beaucoup. Vanitas ne perdais jamais, encore moins contre un tel vaurien ! Puis je ne crois pas qu'un tel être comme lui puisse gagner de toute façons contre des porteurs de la Keyblade, pensai-je, secouant légèrement la tête de gauche à droite.

Je ne savais quoi dire, ni quoi en penser de tout ça, ne supportant pas du tout ce jeune homme, ce qui ne m'aide pas non plus. Voir ces pirates serait vraiment beaucoup plus intéressant et amusant ainsi. Je suppose. Ma Clé apparut alors dans ma main, commençant à tourner le dos.

Yûki n’écouta même pas la réponse de Peter concernant le dénommé « Vanitas » : la jeune femme tourna brusquement les talons et invoqua sa Keyblade, marquant ostensiblement son désir de partir. Senjougahara, pour qui la conversation donnait l’impression de n’aller nulle part, se demanda s’il ne valait pas mieux en faire autant ; d’autant plus que le bruit incessant de la petite fée lui portait autant sur les tympans que sur les nerfs.
Qu’avait-elle donc à lui tourner ainsi autour, à la fin ?

- Clochette, finit par lâcher Peter, je parle ! Tu veux bien cesser ?
Frustrée, la petite fée eut alors un geste d’humeur et se mit à tirer avec frénésie sur l’aile de la Clé Ailée d’Or, ce qui eut pour effet de faire tiquer et l’adolescent à l’écharpe écarlate et le garçon aux collants verts.
- Où as-tu eu ce bracelet ? Demanda Peter, la mine grave.
- Qu’est-ce que ça peut te faire ? Rétorqua Senjougahara. Et pourquoi tout le monde semble en vouloir à mon bracelet, ici ?
- Il y a longtemps, un type est venu ici et il en avait un similaire…
- Et alors ? Quelque chose, dans l’air, s’était tendu ; ce qui n’était qu’une légère agressivité due à la méfiance s’était brusquement changée en un sentiment plus insidieux. La main de Peter s’était rapprochée de sa dague, celle de Senjougahara avait glissé vers le régulateur de puissance de la Clé.
- Et alors il avait la même attitude hautaine que toi.
- Si ça se trouve, il aimait juste les bijoux fantaisistes, lança l’adolescent de manière peu constructive.
- Il représentait un danger pour le Pays Imaginaire, alors je l’ai chassé.
- Comme c’est triste.
- Et mon petit doigt me dit que tu es de la même espèce que lui, hautain, malintentionné et dangereux !
- Tu sais ce qu’il te dit, mon doigt à moi ? Riposta le blondin en joignant le geste à la parole.

Ce fut la remarque de trop. Peter dégaina son arme, prêt à attaquer.

Bon, on dirait bien que Senjougahara ne voulais pas suivre. Soupirai-je, alors que j'allais partir, quelques pas après je me stoppa net, j'avais comme une mauvaise impression, surtout en écoutant la conversation des deux jeunes hommes qui me semblait partir un peu dans tout les sens, je me tourna aussi brusquement que tout à l'heure, les sourcils légèrement froncés.

- Hey le Vert ! Tu devrais pas te fier des apparences de plus, ce n'est qu'un bracelet, laisser-le donc tranquille avec ça !

Lançais-je en posant mes poings sur les hanches.

- A ta place, je me méfierais plutôt d'une autre personne.

Reprenais-je en m'interposant entre les deux hommes, me mettant en garde, tenant fortement ma Keyblade. Cependant la petite Fée Clochette commença à me tirer les cheveux, voulant me faire du mal, je me débattais légèrement.

- Hey le Vert ! Tu devrais pas te fier des apparences de plus, ce n'est qu'un bracelet, laisser-le donc tranquille avec ça !
- Ce n’est pas qu’un bracelet, répondit Peter Pan, la mine sombre. C’est le même bracelet que celui de ce type venu autrefois !
- A ta place, je me méfierais plutôt d'une autre personne.
Cette fois, ce fut à Senjougahara de hausser les sourcils. Mais quelle prétentieuse ; il n’y avait vraiment que les mégalomanes pour se croire plus dangereux que tous les autres, songea-t-il. D’autant plus qu’avec son visage de pisseuse, Yûki n’effrayait vraiment personne.

Toutefois, son intervention eut le mérite de faire réfléchir un minimum Senjougahara quant à l’étrangeté de la situation. La Clé Ailée d’Or était un objet ancien. On en trouvait des pièces un peu partout, notamment dans les ruines de temples séculaires, voire plus vieux. C’était donc un objet doté d’un caractère sacré. Il avait effrayé les indiens et préoccupait désormais Peter.
La pensée de Senjougahara n’eut, hélas, pas le temps de se développer davantage : avec souplesse et agilité, le garçon aux collants verts survola Yûki et chargea l’adolescent aux cheveux miel.
- Je ne te laisserai pas mettre le Pays Imaginaire en péril !

Thème musical ♪ Battle for Good Intentions:

Tout ceci relevait vraisemblablement du malentendu ; mais le cerveau du jeune homme à l’écharpe écarlate lâcha les commandes au profit de l’instinct et ce dernier lui hurla de se battre.
Un bond propulsa Senjougahara hors d’atteinte de la dague ; une roulade arrière lui permit de se rétablir. L’adolescent pressa le régulateur de vitesse de son arme favorite. La Clé Ailée d’Or vibra, et se mit à tirer une salve de Boules d’Énergie sur l’adolescent au chapeau vert.


Attaque utilisée : Boules d'énergie/ Mitraille - Tire une rafale de boules d'énergie à l'aide de la Clé Ailée d'Or

Bien sûr je n'avais plus l'humeur de me battre, surtout en pensant de ce qui s'est passé ce matin mais bon. J'ai tenter de dire qu'il fallait pas se méfier du jeune homme ou moi, mais plutôt quelqu'un d'autre encore plus méchant et puissant, mais rien à faire. J'étaie pourtant sûre que mon camarade n'était pas une mauvaise personne, sinon je l'aurais ressentis comme à mon habitude, mais je ne sais pas pourquoi. Je n'en ressentais rien.

Argh Yûki, tu devrais rester un peu plus discrète, en temps que Princesse de Coeur, il fallait toujours faire attention à tout. Pensais-je, émettant un petit soupir.

La Fée Clochette finit par me relâcher, suivant de près son ami Peter Pan. Enfin libre de sa Lumière aveuglante, je me suis décidée de m'en aller d'ici, faisant un bond hors de la falaise. Je planais pour descendre doucement tout en bas sur mes deux pieds, j'espère qu'il s'en sortira.

♫ A Fleeting Dream ♫:

Il fallait que je réfléchisse, à un sorte de but pour ma second vie, mais je n'ai pourtant rien trouvée que la vengeance. Moi et Lui, on voulais se venger à tout prix mais... Est-ce que on y arrivera ? Et si c'est le cas, que ferions-nous juste après ? Le Lien qui nous reliait était tellement fort, tellement qu'on se comprenaient et c'est certainement ça qui nous rend encore plus attachés à l'autre.

Alors qu'il y avais que de l'eau, je me mit à faire des sauts sur des petites pierres pour joindre la zone qui s'y trouvait de l'autre coté, marchant maintenant sur du sable je continuait ma route, remarquant un gros bateau au bord de la mer, mais je n'y prêta pas attention, étant dans mes pensés, mon regard était rivé sur la mer, écoutant les vagues qui m'apaiser tant, ce sons m'est tellement familier comme si pendant mon Sommeil, dans un monde parallèle, j'ai toujours vécue sur une plage... Peut-être lorsque j'étaie dans le Coeur de ce garçon...? Je secoua légèrement la tête, regardant loin à l'horizon, ce soleil doré qui commençais à se coucher, donnant au ciel une lueur orangé. Même ici le Crépuscule est magnifique.

- Il faudrait que je trouve un trésor pour en faire une surprise à Vanitas ce soir... J'espère que sa baissera la tension de ce matin...

Marmonnais-je à moi-même, joignant mes mains, ce doux vent et frais faisait virevolter ma chevelure doré ce qui me donnait l'impression d'être légère, alors qu'il y avais que les vagues que j'entendais, je cru entendre des bruits de pas derrière moi, peut-être même des bruits de sabres. Baissant légèrement les yeux, des ombres se dessina sur le sol, des silhouettes de personnes. Je me retourna alors vivement pour faire face à un groupe, des pirates il me semblait, l'un d'eux semblerait être leurs capitaine. Je fronça légèrement les sourcils, ils étaient moqueurs.

[Que fait-on ?
Ton personnage est parti ; on continue le rp, ou on s'arrête là ? Tu peux me répondre dans ce topic ou par MP]

[On peux continuer si cela te dérange pas ^^
Je m'était dit qu'ils pouvaient se séparer un peu avant de se retrouver à nouveau.]

[Je t’avoue que ça me fait toujours étrange de rpg avec quelqu’un sans que nos personnages ne se côtoient, mais soit]

Thème musical ♪ Battle for Good Intentions :

Le rouquin était rapide mais Senjougahara était habile. La Clé Ailée d’Or, docile et puissante, tirait boule d’énergie sur boule d’énergie à une cadence élevée, ne laissant au garçon tout vêtu de vert que peu de répit. Malheureusement, le combat était compliqué par les interventions répétées et prodigieusement agaçantes de la petite fée : tantôt elle venait éblouir le jeune homme aux cheveux miel, tantôt elle tirait sur son écharpe pour lui faire manquer sa cible.

Peter Pan, pour sa part, enchaînait acrobaties et cabrioles, la dague brandie ; le garçon aux oreilles pointues alternait plongeons, fondus et vols en rase-motte dans le but de poignarder ou de renverser son opposant, l’acculant au bord de la falaise.  Sa principale difficulté était d’éviter les boules crépitantes et grésillantes que lui envoyait, non sans adresse, le blondin. Toutefois, ses doutes étaient confirmés : il s’agissait bien de l’arme employée par l’homme venu autrefois. Elle était reconnaissable dans ses motifs or et verts, dans ses mécanismes de cuivre, dans ses lames d’acier et jusque dans la douleur aigue et fulgurante que provoquaient ses projectiles.

L’un comme l’autre, les deux garçons devaient faire preuve d’agilité et d’habilité pour ne pas risquer de laisser l’autre prendre l’avantage.

[Moi aussi faut dire, mais bon ^^ c'était une idée comme ça, pour pas qu'elle reste planter à regarder le combat vue que je ne savais plus quoi y faire x')]

- Alors comme ça tu cherches toi aussi un trésor, jeune fille ?

Questionnais l'un des pirates, se mettant à rire en suite, qu'est-ce qu'il y avais de drôle en sa ? C'est bon je ne suis pas une pirate donc je n'avais pas le droit de faire ma propre chasse aux trésors ? C'est pas eux qui vont me faire la loi, encore moins comme cette Princesse de Coeur de ce matin,rien que d'y penser, je regretter déjà de l'avoir croisé et subis cette horrible dispute enfin bref. Alors qu'un des hommes me proposait de les aider à chercher des trésors j'eus un mouvement de recul, affichant un sourire malicieux. Je veux bien me faire avoir par mes propres illusions lorsque j'étaie à peine réveillée, mais jamais par des pirates ! Ma Clé apparut sous une brume dans ma main, me mettant en garde, la Keyblade tenue en l'air et mon bras vers l'avant.

- Tiens, ce n'est pas la première fois que je vois ce genre d'arme là... Tu ressembles étrangement à ce garçon à tête d'hérisson noir !

Je lui répondit par un ricanement, cela ne m'étonnait pas beaucoup qu'on me compare à Vanitas après tout, à force de l'avoir côtoyer assez longtemps j'avoue avoir quelques mimiques similaire mais ça me plait. Je ferma les yeux sur le 'Tête d'hérisson noir' étant donné que je n'aimais pas du tout quand on l'insulte de la sorte mais bon je n'avais pas trop envie de m'énerver cette fois-ci, non ce petit capitaine m'amusait beaucoup.

Je voulais tester un truc, pour voir si je n'avais pas perdue la main durant mon sommeil, c'est alors que je plonge dans le sol, formant un cercle de ténèbres puis réapparut derrière le petit groupe pour m'élancer dans les airs et envoyer des petites boules de feu, certain on été touchés.

- Oh, excusez-moi mais je ne vais pas coopérez avec vous. Je ne suis pas comme un certain porteur de la Keyblade, stupide et faible qui avais peur de ces Ténèbres autrefois.

Lançais-je avant de leur tourner le dos et m'en allant vers un couloir obscur que je venais de créer, pour aller rejoindre mon partenaire de voyage et monsieur-tout-vert...

[Elle pouvait aussi y participer]


L’agilité et l’habileté, dans un combat où les deux adversaires en disposaient de manière égale, ne servaient finalement pas à prendre l’avantage ; ils permettaient, tout au plus, de ne pas se laisser distancer. La force brute ne servait pas contre un opposant totalement insaisissable ; la vitesse, à l’instar de l’agilité et l’habileté, ne constituait pas un avantage suffisant. La chance était une chose sur laquelle Senjougahara avait appris à ne pas miser, restait donc la stratégie.

Lorsque le garçon aux collants verts entreprit un nouveau fondu sur son opposant aux cheveux miel, ce dernier fit mine de lui tirer dessus ; mais, au lieu de la traditionnelle boule d’énergie, ce fut tout un portail lumineux qui s’ouvrit devant Peter Pan. Ce dernier n’eut pas le temps de réagir et s’engouffra dans l’ouverture, avant de ressurgir par le Portail Jumeau qu’avait ouvert Senjougahara juste en face d’un arbre. De la même manière que Peter n’avait pu esquiver le Portail, il ne put esquiver l’arbre et s’écrasa violemment contre l’écorce, voleta maladroitement dans une tentative pour se rétablir avant de dévaler la pente que Yûki et Senjougahara avaient précédemment escaladée.

Senjougahara se rua vers le bord de la pente afin de constater l’étendue des dégâts : à en juger par le nombre de branches cassées et de buissons écrasés, le garçon au chapeau vert avait dû faire une belle chute. Chacun son tour de se prendre des arbres, mec, songea Senjougahara en s’époussetant les mains.
Lors de son atterrissage forcé contre l’arbre, le Chef des Garçons Perdus avait perdu quelques munnies ainsi que quelques autres curieux matériaux de métal, que Senjougahara alla ramasser. La Fée avait visiblement suivi son maître jusqu’en bas, puisque les tintements de grelot avaient fait place à un agréable silence.

Yûki semblait avoir, elle aussi, déserté la place, si bien que Senjougahara se résolut à faire route seul. Peut-être allait-il trouver des indices intéressants sur la Clé Ailée d’Or. L’adolescent se mit à longer le bord de la falaise, les yeux rivés sur la plage en contrebas et l’esprit encore éblouit par les prouesses aériennes de son adversaire volant.

A peine quelques pas vers le Portail, les pirates ont finis par vite m'entourer, décidément je ne pourrais pas quitter cette plage de sitôt, moi qui en rêvait tellement d'aller à la plage depuis mon plus jeune âge, je vais être encore servis pour y rester encore un long moment. Ma Clé réapparut dans ma main, les fixant tous un par un, je me remis en garde. Certain avaient l'air de reculer mais d'autres restés sur place, armés sois d'un sabre ou d'un fusil.

Cela me fait rappeler à mon périple dans le Domaine des Ténèbres, pendant une décennie j'étaie habituée à me battre contre des vingtaines de Sans-Coeur qui apparaissaient tout à coup, mais cette fois, c'était différent. Je ne voulais pas les tuer, ce n'est pas dans mes devoirs ça.

Est-ce que les leçons de maître Eraqus me sont rester en mémoire ? On dirait bien, même si actuellement je les hais lui et ces élèves, je me dis que dans un sens ce n'était pas vraiment leurs fautes et qu'après tout, j'ai quand même était leur meilleure amie pendant un moment... Je me demande comment j'ai fait pour être avec eux et "tomber" dans les Ténèbres, si on ignore la nature de mon Coeur, surtout que c'est vrai. Je ne savais pas que de tel Princesse existais à l'époque, donc je ne savais pas que mon Coeur était pur...

En pleine réflexions je reçu un coup que je n'ai pas su paré, me faisant reculer de quelques pas. Il fallait que je prévienne Senjougahara, mais comment ? Avec mon autre pouvoir ? ça va me prendre du temps....Mais bon il fallait que je tente ! je n'ai pas peur d'eux ! En tant que Manipulatrice des Rêves, il faut juste que je créer une vision, un sorte de rêve, court de préférence qui pourras le prévenir... Déterminée, je m'enferma dans une sorte de boule cristallisé, en espérant qu'elle résistera longtemps aux coups des pirates... Je me mit à me concentrer tandis que mes adversaires enchainés coups d'épées et de balles sur ma barrière, qui commençait déjà à se fissurés, j'y suis presque, je pense avoir réussit à me 'Connecter' au jeune homme et transférer le message comme quoi je serais sur la plage.

Reprenant enfin mes esprits ma barrière explosa en plusieurs éclats, repoussant certain, je leva ma Keyblade au ciel puis leur envoya une grosse boule de feu noircis qui explosa près d'eux, faisant par la suite un salto en arrière, directement, pour esquiver une de leurs attaques. Les Ténèbres recommençais à entourer mon corps, recouvrant ainsi mon arme.

Il y avais comme de la lave qui commençais à se former en dessous de mes pieds, formant un cercle qui ne tarde pas à couler petit à petit vers eux.

La vision surprit Senjougahara qui manqua de tomber de la falaise sur laquelle il déambulait. Par chance, l’adolescent parvint à se rétablir juste à temps, s’épargnant ainsi la terrible chute et la probable mort qui en aurait découlé.
Yûki. Pourquoi diable avait-il eut cette vision ? Le jeune homme aux cheveux miel l’ignorait ; mais sa curiosité le poussait à aller voir.

Il tourna les talons et entreprit de dévaler la pente pour arriver à la plage. Cependant qu’il courait, il se demanda pourquoi la jeune femme ne l’avait pas attendu ; pourquoi elle était partie sans prévenir. Avait-elle eut peur de Peter Pan ? Et à quoi cela avait-il servi de laisser Senjou en plan si, au final, elle le rappelait au moyen d’une vision quelques minutes plus tard ?

Senjougahara bondit par-dessus un buisson.
Il avait beau réfléchir, il ne comprenait tout simplement pas cette fille. Il avait côtoyé bien des jeunes femmes depuis sa fugue et, pour la plupart, il était parvenu à les cerner, même quand ces dernières lui semblaient peu malignes, voire parfaitement stupides. Mais dans le cas présent, il lui semblait avoir affaire à un être parfaitement imprévisible. C’était déroutant.

L’adolescent espéra malgré tout ne pas arriver trop tard.

Cette fois-ci ils avaient l'air d'avoir peur. Marchant sur le magma que je venait de créer, le liquide continue de s'étendre pour les faire s'éloigner de moi. C'est la première fois que j'ai ce genre de situation quand même... En fait, j'ai l'impression que depuis mon Réveil je ne fait que de grosse conneries, je n'était pas comme ça avant et il faut que j'arrête aussi d'agir sur un coup de tête pour ensuite faire marche arrière juste après.

Ou alors peut-être depuis ce qui s'est passé ce matin, j'agis d'une manière imprévisibles ? Certainement, je dois être vraiment perturbée aussi.

Au bout de quelques minutes, je m'arrêtai devant l'adolescent, soupirant légèrement.

- Je sais que j'aurais pas dû faire ça, mais c'était plus fort que moi il fallait vraiment que j'aille voir cette Plage. C'était comme si.... Quelque chose m'attirai et contrôlait mes mouvements à ce moment là... Et il fallait absolument que je m'éloigne de ce Peter Pan... Le plus vite possible...

Ai-je dit d'un ton beaucoup plus calme qu'avant, détournant le regard vers la mer.

- ça dois être à cause de la grosse dispute que j'ai eu qui me fait réagir étrangement... ça me perturbe et me fait peur de perdre quelqu'un qui compte pour moi... c'est la première fois je crois en une décennie que je me "dispute" avec quelqu'un.

Reprenais-je, il ne fallait pas que je dévoile tout, cachant quelques vérités, j'avais peur de la réaction des autres dans le fond, il fallait que je garde tout pour moi, personne ne devait découvrir cette chose que je tente tout pour cacher. Même si deux personnes l'ont vues ce matin, il ne fallait pas que ça recommence...

Senjougahara surgit des buissons tel un diable hors de sa boîte, la tenue débraillée et la chevelure en bataille, égayée de petites branches et de feuilles involontairement arrachées lors de sa course.
La plage, enfin !
L’adolescent se trouva cependant coupé en plein élan lorsqu’il manqua de percuter de plein fouet Yûki : le sursaut provoqué par ces retrouvailles inattendues fut tel que Senjougahara en tomba à la renverse, le dos sur le sable et la main crispée sur le cœur.
- Je sais que j'aurais pas dû faire ça, mais c'était plus fort que moi il fallait vraiment que j'aille voir cette Plage. C'était comme si.... Quelque chose m'attirai et contrôlait mes mouvements à ce moment là... Et il fallait absolument que je m'éloigne de ce Peter Pan... Le plus vite possible... Commença alors Yûki, pendant que Senjougahara tentait de se remettre de ses émotions. Mais de quoi parlait-elle ? Elle continua : ça dois être à cause de la grosse dispute que j'ai eu qui me fait réagir étrangement... ça me perturbe et me fait peur de perdre quelqu'un qui compte pour moi... c'est la première fois je crois en une décennie que je me "dispute" avec quelqu'un…
L’adolescent l’interrompit brutalement, trop choqué par ce qu’il voyait pour prêter l’oreille à ce qu’il considérait comme des élucubrations :
- Yûki, t’as de la lave sous les pieds !

Étant donné que j'étaie à fond dans mes paroles et perdue dans mes pensés, je finis par remarquer un peu plus tard que Senjougahara était tomber à la renverse, ce qui me fit un léger sursaut, alors que je finissait ma phrase il m'interrompit aussitôt d'un air choqué. Que se passe-t-il ?

Je baissa légèrement le regard, ah oui mon Magma ! Il valait mieux que je l'arrête de suite avant d'incendier toute la plage. D'un simple geste, la lave commença à sécher et à se solidifier petit à petit, je soupira de soulagement avant de relever la tête en affichant un léger sourire.

- C'est bon, c'est finis. Cela fait partie de mes pouvoirs. Je contrôle la lave, à volonté...

Je regardais derrière moi la trainé de lave que j'avais laissée, tout m'avais l'air sec et solide maintenant, tant mieux. Mais bon, pauvre Plage, je l'ai salie...

Je tendit doucement ma main vers mon camarade pour l'aider à se relever.

- Ce "Don", si on peux appeler ça comme ça, permet de me donner d'autres capacités.

- C'est bon, c'est finis. Cela fait partie de mes pouvoirs. Je contrôle la lave, à volonté… Ce "Don", si on peux appeler ça comme ça, permet de me donner d'autres capacités.
Senjougahara se releva, les sourcils froncés ; il n’en revenait pas du nombre de personnes ayant des « pouvoirs » dans ces mondes. Pour lui qui n’en avait aucun et qui venait d’un monde où, a priori, tout le monde était comme lui, c’était relativement étonnant.
- D’autres capacités, répéta-t-il en regardant la plage recouverte de magma durci. Il lui sembla également distinguer des silhouettes au loin, du côté de l’étrange caverne en forme de crâne. C’est particulier, comme « don », termina-t-il, ne sachant que dire d’autre. Il ne voulait pas passer pour un parfait inculte mais tout de même : comment diable se faisait-il que tout le monde aient des pouvoirs si variés ?

- Hm, au moins c'est efficace et ça me permet de me défendre. Même si je préfère largement utiliser ma Keyblade et mes autres pouvoirs mais bon... C'est souvent celui du Magma qui réagit mais au moins grâce à ça, je peux supporter à de grande chaleur.

Vue son état, je pense que ce garçon viens d'un monde où les pouvoirs n'existe pas on dirait. Mais ça existe ? D'où venait-il ? Je ne savais pas qu'un tel monde existais. Dans tout les mondes où je visitais, y avais toujours de la magie. Quoique remarque je m'en souviens à mon plus jeune âge, j'ignorai tout ces pouvoirs là lorsque je vivait à la Citée du Crépuscule, c'est depuis que ce type pas net qui m'a poursuit j'ai découvert mon premier portail magique et qui m'a emmené dans mon premier nouveau monde, puis j'ai eu ma Keyblade beaucoup plus tard. C'était ça qui m'avais beaucoup surprise en fait, je ne me pensais pas capable d'obtenir des pouvoirs, moi qui pensait être une simple jeune fille sans pouvoir qui était condamné de rester éternellement à regarder mes anciens meilleurs amis s'améliorer dans leurs maniement de Keyblades et pleins d'autres choses spécial...

Je pouvais donc comprendre son choc dans un sens, affichant un sourire attendrit.

- Hm, au moins c'est efficace et ça me permet de me défendre. Même si je préfère largement utiliser ma Keyblade et mes autres pouvoirs mais bon... C'est souvent celui du Magma qui réagit mais au moins grâce à ça, je peux supporter à de grande chaleur.
- Uh… fit Senjougahara en hochant la tête. Tout le monde possédait également une Keyblade, dans cet univers. Le jeune homme aux cheveux miel se demanda s’il en aurait un jour une, lui aussi. Après tout, cette arme semblait plus répandue que n’importe quelle autre.
Son regard revint aux silhouettes qui s’approchaient de plus en plus ; en plissant les yeux, Senjougahara s’aperçu qu’il s’agissait de pirates. Ou, plutôt, de l’idée qu’un enfant pouvait se faire d’un pirate. Ils étaient loin du panache de Barbossa ou du style de Sparrow et semblaient cruellement manquer d’armes ; toutefois, ils n’étaient pas dénués d’agressivité pour autant.
- T’as rencontré les pirates ? Questionna l’adolescent en désignant la horde qui les chargeait.

Je hoqueta de surprise avant de me retourner vers la horde qui arrivait de plus en plus vite vers nous, je passa ma main dans les cheveux, un peu perdue.

- Ah euh oui, je l'ai ai rencontrés et ils ont même voulu m'attaquer en fait lorsque j'ai parler de trésor... Héhé... je ne savais même pas qu'ils étaient là en fait au début.

D'un mouvement de recule, je fit apparaitre ma Keyblade à ma main, me mettant ensuite en garde, au moins j'étaie prête à pouvoir parer quelques coups et il fallait que j'évite d'utiliser mon magma cette fois-ci avec Senjou dans les parages. Les pirates n'avaient pas l'air content et sa se comprenait.

- Ah euh oui, je l'ai ai rencontrés et ils ont même voulu m'attaquer en fait lorsque j'ai parler de trésor... Héhé... je ne savais même pas qu'ils étaient là en fait au début.
Yûki se mit en garde, prête à en découdre. Senjougahara fit de même, toujours partant lorsqu'il s'agissait d'un combat. Il palpa sa bandoulière de Gemmes à la recherche d'une pierre à insérer dans son arme mais eut la désagréable surprise de ne sentir que le cuir bouilli du ceinturon sous ses doigts. Un coup d'œil rapide sur sa poitrine lui fit comprendre que la Clé Ailée d'Or n'allait pas tarder à tomber en panne et qu'il n'avait plus de cartouches.
Damn ; il fallait vraiment qu'il se rationne davantage. Où qu'il trouve une batterie de rechange.
Faute de munitions, le jeune homme se résolut à n'employer que la lame sur le côté de son arme.

Je jeta rapidement un regard vers mon camarade; que se passe-t-il ? Il y a un truc qui va pas avec son arme ? Enfin bon, j'ai confiance en lui, je sais qu'il s'en sortira.

Serrant mon emprise sur ma clé, je fit face aux pirates avant de me plonger dans le sol comme tout à l'heure, sauf que au lieu de réapparaitre derrière au cas où si ils devineraient, j’apparus au dessus d'eux, créant un barrage de glace qui s'éclate en plusieurs morceaux, les faisant projeter en l'air.

Certain avaient réussis à esquiver, prêt à tirer sur nous avec leurs armes à feux. Restant pendant un moment dans les airs, j'atterris sur le sol.

[Sorry, ai bugé ><]


Il était vraiment dommage que la Clé Ailée d'Or fût tombée en panne à ce moment précis car les pirates possédaient, pour leur part, des armes de poings dont ils n'hésitaient pas à se servir. Toutefois, Senjougahara avait pu observer, auprès de Jack Sparrow, que de tels pistolets ne pouvaient tirer balle sur balle et devaient être rechargés en poudre et en munition entre chaque coup. C'était un avantage dont il fallait se servir.

L'adolescent aux cheveux miel bondit sur le côté pour esquiver les mortels morceaux de glace générés par sa coéquipière temporaire. Concrètement, il n'avait aucun moyen de se défendre contre des balles : le tissu fin de son t-shirt ne lui était d'aucune utilité, la Clé risquait surtout d'être endommagée par un projectile, il ne possédait ni bouclier, ni plastron, ni quelqu'autre protection que ce soit. Senjougahara roula sur le sol, esquivant une salve de tirs. Les sifflements des balles non-loin de sa tête le firent frémir. Quelque part, il n'ignorait pas qu'un tir bien placé pouvait le tuer. Mettre fin à sa vie. Cela lui paraissait pourtant tellement improbable !

Ce fut lorsque les pirates voulurent recharger qu'une tornade blonde leur fondit dessus. L'acier de l'Aile Tranchante fendit l'air, sectionnant les canons de fusils sous le regard ahuri des truands. Sous l'écharpe écarlate, un sourire dément était apparu. La peur de la mort était comme une décharge électrique dans le corps de l'adolescent : elle hérissait ses poils, crispait ses muscles, faisait battre son cœur. La Clé Ailée d'Or dansait au bout du bras du jeune homme, parfois secondée par un pied ou un poing avide de rencontrer, non sans fracas, un ventre, une joue ou un entrejambe.

[Je n'avait pas vue que j'avais une réponse >//<]

Je m'ennuyait de ce combat, ou bien c'était certainement parce que je m'étaie trop combattu pendant plus d'une décennie que je m'en lassait, je voulais que ça en finisse et vite ! De plus ils étaient vraiment lent à charger puis à tirer ensuite.

Je jetais quelques coups d'oeil envers mon camarade de voyage pour voir si il allait bien, ce qui me semblait l'air d'aller, il arrivait à esquiver, d'ailleurs j'eus un petit sourire désolé, puisque ma glace s'était éclaté en plusieurs morceaux, mais au moins il ne s'est pas fait toucher, ouf.

Alors qu'une balle allait m'atteindre, j'eus vite le reflex de faire réapparaitre ma Keyblade pour parer ce projectile, un peu plus et j'en aurait pris très cher, et ce n'est pas ma tenue actuel qui allait me protéger ça c'est sûr. Il aurait fallut que j'ai mon armure, mais je l'ai quelque peu... Salement amoché ce matin à mon retrouvaille avec Vanitas après qu'on se sois battu, puisque jamais on aurait cru qu'on allaient enfin par se réunir après tant d'années de séparations, enfin bref, faut pas que je me laisse distraite par ce genre de pensés sinon je serait bien morte avant même d'avoir fait un seul geste !

Seulement, j'avais l'impression de m'affaiblir, certainement parce que j'ai abusé de la magie, surtout du magma tout à l'heure ainsi que les Rêves, ce qui me donnait l'impression d'avoir les membres lourds.

Faisant quelque pas en avant, je tendit ma main vers eux et envoya une onde ténébreuse afin de les projeter dans la mer.