^^Moi^^
Hey, pour bien fêter cette année 2015, voici mon nouveau perso (et accessoirement mon deuxième compte) !
Hâte de jouer !
signé :
Senjougahara ^^Mon Personnage^^
Nom : ?
Prénom : Hel
Âge : 17 ans
Groupe : Maître de la Keyblade
Points forts :
- cultivé
- dessinateur
- épéiste chevronné
- mémoire eidétique
Points faibles :
- amnésique
- cardiaque
- peu résistant physiquement
- solitaire
Ses traits physiques :
Avec sa peau lisse, son teint pâle et ses traits délicats, Hel évoque davantage une fragile poupée de porcelaine qu’un jeune homme de dix-sept ans : ses grands yeux violets, bordés de longs cils noirs, surplombent un petit nez pointu et retroussé, et ses lèvres sombres s’ourlent en une gracieuse moue boudeuse, laquelle n’est pas sans rappeler celle d’un jeune enfant. Ses cheveux, coiffés avec soin et retenus par un casque décoré d’une tête de loup blanc, sont violets, à l’exception d’une mèche, autrefois décolorée par un traumatisme.
Cette image de poupée frêle, cependant, contraste avec la tenue, plutôt connotée, du jeune homme : Hel arbore, avec fierté, des piercings à l’arcade sourcilière gauche et à la lèvre, ainsi que divers anneaux à ses oreilles. Une redingote noire épouse sa silhouette élancée, et ses pieds sont chaussés de bottes cloutées. Des cernes noires ornent ses yeux, et des points de suture, ses membres aux muscles allongés.
Enfin, Hel s’exprime d’une voix grave et profonde, laquelle achève de briser l’illusion que génère son visage poupin.
Son caractère :
Hel est un jeune homme silencieux et plein de retenue ; il ne parle jamais de lui, car il considère que sa vie ne regarde ni n’intéresse les autres, et il n’exprime que très peu ses sentiments : ses craintes, ses joies et ses souffrances sont passées sous silence, et jamais ne viennent troubler son jugement.
Par ailleurs, Hel est incapable de s’attacher réellement à autrui, et encore moins de s’
émouvoir pour autrui ; cette insensibilité l’affecte d’ailleurs sincèrement, et est souvent la cause de son dégoût pour lui-même. Aussi, plutôt que de feindre des sentiments, Hel préfère la solitude ; toutefois, lorsqu’il est forcé de converser, il sait se montrer conciliant et amical.
Hel est également très cultivé, car il adore apprendre, et est curieux de tout. Il aime tout particulièrement la lecture, et le
dessin : Hel peut passer des heures entières à dessiner, qu’il s’agisse de représentations de ce qui l’entoure ou de fantaisies nées de son esprit.
Hel espère pouvoir un jour retrouver son passé, mais n’apprécie guère que l’on vienne l’aider sur ce point.
Ses armes : La Keyblade « Rêveur Lucide »
De par sa forme aérodynamique et sa légèreté, Rêveur Lucide est une Keyblade facile à manier, et idéale pour les combos et les attaques aériennes. Elle permet également de s’introduire dans les rêves et de les influencer.
Sa magie : pas pour l’instant.
Son invocation : La Chimère Tank
La Chimère Tank est une immonde créature sortie tout droit des cauchemars de Hel. Son visage est celui d’un gigantesque fœtus à la tête proéminente, aux yeux tuméfiés et clos, et au nez aplati et morveux. Cet hideux faciès, de chair flasque et grise, est perché sur un immense corps d’araignée, dont les pattes, suintantes et glabres, sont terminées par de longues lames acérées. La Chimère Tank n’attaque jamais à proprement parler : elle sert surtout à déstabiliser l’adversaire pour permettre à Hel de frapper. Elle est également très résistante aux attaques physiques.
Son passé :
Journal d’Hel, page 1 :
« D’aussi loin que je me souvienne, on m’a toujours appelé « Hel » ; c’est le nom de la déesse des morts dans la mythologie viking. Et d’aussi loin que je me souvienne, cela ne m’a jamais dérangé de porter le nom d’une femme. Je me souviens de bien des choses, en vérité : de ma cité natale, de ses bâtiments gris et lugubres, de ses ruelles sombres et tortueuses, de son vieux musée côtoyant sa zone industrielle désaffectée. Je me souviens de longues promenades nocturnes, de virées entre amis dans les souterrains condamnés, de soirées passées sur les toits à boire soda sur soda tout en rêvant à notre avenir incertain. Je me souviens de tant de choses, de tant de détails, que les médecins qui m’ont testé ont parlé de
mémoire eidétique ; et pourtant, il manque trois années à mon passé.
Trois ans, ce n’est rien ; mais pour moi qui n’en ai que dix-sept, c’est plus d’un cinquième de ma vie. Je me suis éveillé un matin dans une chambre blanche et aseptisée ; une perfusion était plantée dans mon bras, un masque à oxygène recouvrait le bas de mon visage, et mon corps était lourd comme le plomb. Mais le plus douloureux était ce vide, affreux,
gargantuesque, au fond de ma poitrine et dans ma tête.
Ils ont dit que j’avais vécu une expérience traumatisante.
Ils ont dit qu’ils n’avaient pu me sauver que de justesse, et qu’
ils ignoraient si mon amnésie n’était
que passagère. Et
ils m’ont annoncé, avec un profond désarroi, qu’ils n’avaient pas pu sauver mon amie.
…
Cette fameuse amie dont je n’ai aucun souvenir.
Ils m’ont donné des médicaments,
ils m’ont gardé en observation quelques semaines ; ma mémoire n’est jamais revenue, mais mes habitudes, si. J’en reconnais certaines, d’autres, non. Certaines me paraissent logiques, d’autres semblent ne pas avoir de fondement. Quant à mes nuits, elles ne sont que silences ou cauchemars.
Le psychologue a suggéré que je quitte la ville quelque temps, afin de me
ressourcer ; il m’a également conseillé de rester dans un milieu familier, par exemple un milieu citadin, dans l’espoir que ces trois dernières années manquantes reviennent. Sans un mot, ma mère a emballé mes bagages ; sans un au-revoir, l’on m’a jeté dans un train.
Aujourd’hui, j’habite à la Cité du Crépuscule, une cité aux murs propres de tout graffiti et aux rues dégagées.
…
Une vraie chambre d’hôpital. »
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