Entre prophètes ! (PV Meiko)

Le couple de prophètes arriva au Jardin Radieux, choix logique pour Meiko, après avoir quitter les Ténèbres dans lesquelles la demoiselle avait été invitée par deux Simili de l'Organisation, et où Alizé fut libérer du Livre des Prophéties dans lequel il était endormi depuis tant d'année.
Après un ciel noir, le garçon découvrit un ciel bleuté, chose étrange pour lui qui n'avait connu que le ciel rose de la Bourgade de l'Aube. Il comprit donc qu'il n'était pas de retour dans sa province. Chose qu'il n'avait pas envisagé en traversant le passage qu'avait ouvert Meiko.
"J-, excusez moi, mais ce n'est pas mon monde, il y a erreur", qu'il dit en secouant la main de la Prophète qui l'avait emmené jusqu'ici. Presque les larmes aux yeux, le garçon semblait être bien sensible, ou plutôt extrêmement peureux et inquiet de ce qui pouvait se passer. Touché par le cassage de son train-train habituel. Alizé allait devoir prendre sur lui et apprendre à grandir, il n'était plus un petit enfant qui pouvait attendre gentiment les conseils et ordres de sa maman, il devra apprendre à faire les choses de lui-même, car même s'il n'est pas a douté qu'il arrivera à se faire de nouveaux proches et connaissances dans ses aventures, toutes les personnes et choses qu'il pouvait chérir par le passé, qui ne lui semblait pas si loin, n'existaient plus. Qu'est-ce que ce genre de perte ? Le passage à l'âge adulte, non ?

Enfin de retour à la maison, que pouvait penser Meiko une fois les pieds mise sur le Jardin Radieux. Après tout c'est le seul monde où elle pouvait l'emmener et en sécurité aussi.

Le jeune Prophète s'est mis alors à secouer la main de la jeune femme tout en expliquant comme quoi ce n'était pas son monde, puis son expression si perdu, presque les larmes aux yeux ce qui sensibilisais Meiko, eut des pincements au Coeur, elle le comprenait parfaitement puisqu'elle aussi avait perdu son monde pour ensuite atterrir dans celui-ci, c'est après que les gardes et Braig l'avait trouver à ce moment là, inconsciente. Meiko prit alors doucement les deux mains du jeune homme, des larmes lui montent aux yeux également.

- Écoute, Alizé....

Commença-t-elle d'une voix douce et presque tremblante.

- Je crains que, tout comme moi, tu ai perdue ton Monde, ou du moins peut-être qu'il en reste des morceaux mais qui se trouveront sans aucun doute au plus profond des Ténèbres, il n'est maintenant plus nécessaire d'y retourner dans ces anciens mondes plongé dans l'obscurité... Dit-elle, finissant par faire apparaitre son Livre. Tu vois ça ? Nous avons les mêmes, ils renferment de très grands pouvoirs, en particulier en ce qui concerne l'Avenir. Donc fait bien attention à toi, il pourrait bien avoir des personnes malintentionné qui y seront attirer et voudront te manipuler pour utiliser ce pouvoir. Tu es un Prophète, descendant de Léopardus, tout comme moi c'est de Vulpes.

A ces mots, la jeune fille montra l'insigne sur son voile où un renard doré est dessiné dessus, puis elle reprit, reculant d'un pas, les bras ouverts.

- Et sinon, moi c'est Meiko et je te souhaite la bienvenue au jardin Radieux ! Comptes sur moi, je pourrais te guider, si jamais tu as des questions. Hm, si tu veux je peux bien t'héberger dans le château, de toute façons... C'est pas comme si Braig allait refuser, après tout il n'est jamais là... Disait-elle en grognant légèrement, lâchant un gros soupir triste avant de croiser les bras. Après tout c'était vrai, cela fait depuis combien de temps la dernière fois qu'elle l'a vue ? Presque deux mois. Sauf que d'habitude il lui envoyait en moins des lettres, ou bien des objets mais cette fois-ci, pour la première fois elle recevait rien. Rien du tout de sa part. Ah, au fait... un petit conseil; N'ai pas peur des Ténèbres. Le mieux c'est d'accepter les deux, après tout aucun n'est méchant, ni gentil, je sais ce que je dis...

Finit-elle, affichant un grand sourire radieux

Alizé sentait l'émotion venir à la jeune femme, à son ton réconfortant bien qu'attristé de ce qu'elle allait annoncer, et il l'écouta. C'est ce qu'il demandait depuis qu'il s'était réveillé, des explications, à qui que ce soit et quoi que ce soit, du moment qu'il sache ce qu'il avait bien pu se passer après sa chute dans le Livre des Prophéties. Il le souhaitait, oui, mais est-ce que ce garçon déjà peu confiant et apeuré du monde le devait ? Il allait devoir faire avec, même si ce n'était pas quelque chose qu'il avait souhaité entendre. Son monde avait été plongé dans l'obscurité des Ténèbres. Alizé ne le croyait pas, et son palpitant en pris un coup. La Bourgade de l'Aube ne pouvait pas avoir été détruite, non, les gens de là-bas étaient bien trop puissants, tous de grands Maîtres de la Keyblade et mages qualifiés, et puis les Astres Divins n'auraient jamais laisser quelque chose comme ça arriver, leur lueur aurait banni les ennemis, aucun pouvoir ne pouvait renverser son monde. Aucun ? Même pas... le pouvoir d'un Livre des Prophéties ? Meiko entama la description de cet objet, ses pouvoirs puissants, et ses responsabilités. Alizé n'en voulait pas de ses responsabilités, il n'en voulait pas de ce pouvoir qui avait, de ce qu'il croyait, détruit son monde ! Et puis même, quelle folie, son monde ne pouvait être détruit ! Bien-sur que non !

Je ne suis pas fait pour ça, je ne suis pas un Prophète, De Leopardus n'est qu'un rang de noblesse qu'il se disait, mais il savait ses propres pensées fausses, Alizé connaissait sa nature. Sa Keyblade avait été la seule à pouvoir déverrouiller le coffre qui contenait cette relique, Alizé était l'héritier du Livre qu'il avait entre les mains, c'est ce que son Magnat lui avait dit et cet homme ne pouvait mentir. Qu'il se dit. Avant de se rappeler ce qu'il se passa après avoir ouvert le coffre maudit. Il avait été trahi. NON, ce n'était pas possible ! Le Magnat était un homme responsable et de confiance, tout cela ne pouvait être vrai !
[► Musique ♪]
La demoiselle se présenta sous le nom de Meiko. Pourtant, Alizé avait souvenir que l'homme en noir situé dans les Ténèbres l'avait appelé Xemiko. Mentirait-elle sur son identité ? Est-ce qu'Alizé pouvait faire confiance à cette Prophète...
Tout cela devait être un complot, se dit le garçon ! Il se retenait de montrer son angoisse, même si des gouttelettes de sueur coulait le long de ses tempes, mais il arriva à en douter de la sincérité de la demoiselle. Elle qui prétendait que le monde du garçon avait été détruit dans les Ténèbres... une menteuse ! Rien ne pouvait arriver à la Bourgade de l'Aube, Alizé en était certain.

Alizé fit un sourire à la jeune femme lorsqu'elle lui dit qu'elle pouvait l'accueillir "au château", là-bas, probablement l'imposante bâtisse qui trônait dans les hauteurs de la ville ensoleillée qu'était le Jardin Radieux. Il avait envie de faire bonne impression, même si son sourire était crispé, il avait dans l'intention d'éviter de dire la moindre chose, de peur que la demoiselle ne se rende compte qu'Alizé avait compris tout le "complot" qui se cachait derrière ce qui lui arrivait. Cette Prophète devait être alliée à l'homme en noir des Ténèbres, elle était là-bas avec lui assise tranquillement sur des sièges de sucrerie. Ces gens étaient peut-être même ceux qui ont détruit la Bourgade de l'Aube, qu'il craignit. L'homme aux bras difformes avaient un air de son Magnat, peut-être qu'il avait pris sa place à la Bourgade de l'Aube et qu'il força Alizé à répandre les Ténèbres avec ce maudit Livre ! Oui ! Cela devait être ça !

Alizé était loin de la vérité, même si cette théorie du complot qui venait s'abattre sur lui dans sa tête n'avait rien de merveilleuse, cela était plus simple pour lui que d'accepter la déchéance de son monde et de ses valeurs. Alizé n'était pas encore près. La peur était bien trop présente. Et le sourire de la jeune femme vînt glacer le sang du garçon après que celle ci lui dit de ne pas avoir peur des Ténèbres, de quoi confirmer ses craintes.
Une véritable paranoïa s'installa dans le crâne du descendant de Leopardus, et malgré son stress, il décida de parler après tant de silence, pour ne pas paraître trop suspect aux yeux de celle qu'il craignait à présent.

"H-hum je, j'aimerai bien hum", qu'il balbutia, cherchant ses mots, "un château vous avez dit ? je-", il se dit que là-bas il trouverait peut-être de l'aide, ou des informations sur ce monde "radieux, "s'il vous plaît", qu'il ajouta même si sa phrase n'était pas vraiment terminée.
A peine quelques pas faits, l'adolescent eut des vertiges, le stress n'arrangea pas la faim qui se faisait sentir même s'il ne l'avait pas remarqué jusqu'à présent. "Jupiter, aide moi", qu'il murmura, versant une larme, avant de s'évanouir sur les pieds de Meiko.

Elle le voyait que le garçon n'était pas bien,, comme si il avait peur... Craignait-il Meiko ? Non, ce n'est pas possible, après tout la jeune fille n'a jamais pu faire du mal à qui ce soit, enfin, Meiko était différente de son ancienne vie avant sa 'Mort'. Puisque en effet, la jeune fille n'est plus comme avant, autrefois elle n'était pas si timide que ça et avait un fort caractère, et Braig pouvait très bien en témoigner, après tout, les nombreuses claques qu'il avait reçu de la part de la demoiselle qui s'énervait souvent facilement, en particulier quand il s’absentait longtemps et qu'il ne lui expliquait rien car sois disant c'était "top secret". Mais elle était violente avec lui parce qu'elle s'inquiétait énormément, mais maintenant elle avait beaucoup changé depuis sa renaissance et heureusement que ça semble déranger personne.

Enfin bon, Meiko secoua légèrement la tête pour éviter d'y penser à ces souvenirs. Ce qui est dans le Passé dois y rester après tout, ce n'est pas en agissant ainsi qu'elle pourra avancer, pensa-t-elle. La voix tremblante d'Alizé ce fit enfin entendre seulement, à peine qu'elle eut le temps de se tourner vers lui, qu'il s'est mis à tomber au sol, évanouit. Ce qui faisait paniquer la jeune Prophète, les lèvres tremblante.

- A-Alizé !!

Hurla-t-elle s'empressant d'attraper ces chevilles afin de tenter de le transporter, mais seulement elle n'y arrivait pas, ayant aucune force dans ces bras, elle soupira alors un grand coup et fit apparaitre une barrière de protection autour du jeune homme avant de marmonner.


- Je reviens, je te le promet... Je vais chercher de l'aide !

Suite à ces mots, elle accouru dans les rues du Jardin Radieux, tentant de trouver une personne pour de l'aide. Certain des habitants de ce monde regardait d'un air surpris Meiko, se demandant bien pourquoi leur "Princesse" semble si... Inquiète et pressée.

La demoiselle parti aux alentours pour trouver de l'aide, enfermant Alizé sous un dôme de protection. Malgré son état végétatif, Alizé parvint à entrouvrir les yeux à plusieurs reprises, et pris conscience qu'il était enfermé, même s'il ne savait pas que cela avait été fait pour son bien et avec des bonnes intentions. La demoiselle avait-elle enfermé le garçon pour qu'il reste à mourir ici ?! C'est ce que ce paranoïaque d'Alizé cru, et l'adrénaline lui redonna de la force pour se redresser à l'intérieur de la bulle de magie.

"Je dois sortir de là !", qu'il dit en faisant apparaître sa Keyblade par instinct. Il essaya de briser le sort en martelant les parois avec son arme, mais rien à faire, c'était un sort plus fort que les capacités physiques d'Alizé. Un homme en uniforme arriva, interpellé par les appels de la Princesse du Crépuscule, et qui se demandait ce que le porteur de la Keyblade pouvait bien essayer de faire.
"Doucement gamin, tu vas te blesser", qu'il lui dit. Alizé n'avait pas confiance en cet homme non plus, il faut croire que sur le coup il ne pouvait avoir confiance en personne, alors il continua à s'acharner sur le dôme qui l'entourait.
"Tu vas t'épuiser", cria l'homme, "tu n'as déjà pas l'air en forme, attends le retour de Meiko et je pourrais te conduire en lieu sûr". "Lieu sûr", "lieu sûr", Alizé ne le croyait pas, on allait le ramener dans le Domaine des Ténèbres oui ! Il s'acharna de plus belle, jusqu'à ce que dans un éclat de lumière, il parvînt à briser le sort de Meiko, mais son corps ne pu continuer bien plus longtemps, et le garçon ferma les yeux avant de tomber à nouveau, rattraper par l'homme en uniforme. Ce dernier parti rapidement au château du Jardin Radieux, il devait certainement en être l'un des gardiens, pour pouvoir mettre Alizé au repos dans une chambre toute propre comme si elle avait été préparé au cas où un cas du genre venait à arriver en pleine ville. Le gardien sorti sur le balcon de la chambre et siffla pour attirer l'attention, avant de dire bien fort "Meikooooo ! J'ai embarqué ton pote, il est à l'abri, vient prendre soin de lui moi j'ai du travail !", de quoi bien se faire attendre à travers toute l'étendue du Jardin Radieux.
Alizé entendit ses paroles à travers son sommeil, et souhaitait au fond de lui que cela soit vrai, qu'il était "à l'abri" et qu'on allait venir lui porter soin. Il n'était pas contre un bon repas pour reprendre des forces, qu'importe le cuisinier.

Elle avait beau à courir dans tout les sens, elle ne trouvait rien, allant de jardins en jardins qui ont était reconstruit puis passant dans les commerçantes. Seulement, quelque chose lui frappa l'esprit, elle crut avoir aperçu au loin, un uniforme qu'elle ne connaissait que par coeur pour avoir autrefois travailler au château et avait actuellement le droit de commander les gardes ainsi, c'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle les habitants du Jardin Radieux la considérait comme la 'Princesse de ce Monde' juste parce qu'elle vivait dans un château et dirigeais des gardes, souvent pour la sécurités des gens. La pauvre jeune fille qui à l'époque voulait à tout prix renier son vrai rang de Princesse royale de la Ville de l'Aube la rattrapera toujours, où qu'elle aille, Meiko se ferait toujours appeler "Princesse", que ça soit par le sang, le Coeur ou ce Monde. Mais maintenant, cela ne la dérangeait plus

La Prophète de Vulpes se décide donc à suivre le garde qui lui semble encore si loin, dos à elle, il marchait, se dirigeant vers un endroit qui semble mener à Alizé justement. Plus elle marchait et plus elle croyais avoir un vertige, puis elle eu comme un souvenir, une impression de déjà-vu, qu'elle trouve au final, étrange


C'est après une longue et dur journée passé dans le laboratoire que Meiko errait dans le couloir, planté devant les grandes portes d'entré, menant vers l'extérieur, les jardins... Elle semblait si agacée, mais aussi inquiète, les bras croisés, ces joues se gonflant légèrement. Le bruit du tic-tac de la grande horloge accroché sur le mur l'agace, mais aussi cela voulait dire que le temps passe et donc l'inquiète. Et plus le temps passait, et plus son état s'empirer de plus en plus. Le petit Ienzo qui passait par là, avait jeter un regard curieux vers la blonde qui ne bougeait pas, il s'était sentis pour une fois, mal à l'aise, en premier lieu, lui qui avait pour l'habitude la voir sourire lorsqu'elle le gardait quand il n'y avais pas Even dans les parages et tant mieux, parce que dans un sens, ces deux là ne s'entendaient pas, suffit que Meiko le croise pour la mettre de mauvaise humeur.

Vers 21 heures, les deux gardes; Dilan et Aeleus entrent dans le château, ayant finis leurs ronde, ils demandent si elle va bien, qu'elle n'est pas fatiguée et Meiko leur répond en secouant légèrement la tête, affichant un léger sourire alors ils la laissent toute seule, néanmoins Aeleus est revenue vers la blondinette trente minutes après, inquiet pour la jeune fille qui pourrait limite dormir debout.

- Je suis désolé, Meiko mais je crains qu'il puisse venir ce soir. Il fait tard maintenant, tu devrait te reposer je pense. Si tu veux je pourrait t'accompa-
- Merci, Aeleus mais... Je vais encore attendre, juste un peu.

L'auburn baissa légèrement les yeux, puis ne voulant pas trop la brusquer, il s'en alla du couloir, laissant encore une fois Meiko toute seule dans le noir. Après une heure, voir même deux heures, elle se retrouve sur le sol, à genoux, à moitié en train de dormir jusqu'à qu'elle entende la porte qui commence à s'ouvrir, ce qui la fit se redresser brusquement, se mettant directe sur ces deux pieds, un grand sourire attendrit fleurissait sur son visage.

- Braig...! Tu es enfin rentré...! Je--

Elle se stoppa net en voyant le visage de celui-ci, il avait des cicatrises qu'elle n'avait jamais vue auparavant puis il avait un oeil bandé, ce qu'elle voyait en face d'elle était bien trop horrible. Qu'est-ce qui t'arrive...? Qu'elle aimerait chuchoter, mais n'arrivait pas, ces lèvres tremblaient beaucoup trop et sa bouche ne voulait produire aucun sons, mis à pars un petit choquetement de surprise. Le borgne regardait longuement la blonde sans dire un mot et s'avança jusqu'à coté d'elle puis s'en va, lui tournant le dos. Mais c'était la chose qui ne fallait pas faire, réalisa-t-il après s'être retourner pour voir l'état de sa belle qui rougissait de colère mais qui aussi s'était mise à éclater en sanglots, lui courant après pour le rattraper, retombant à genoux tout en l'attrapant par les poignets, puis elle chuchota entre ces sanglots, marmonnant des choses la plupart incompréhensible que Braig pouvait tout de même deviner dans le genre ;
"Tu m'as fait peur Braig !", "Qu'est-ce qui t'es encore arrivé...?", "Ne me laisse plus seule"

Il soupira doucement, la releva et la prit fort dans ces bras, afin d'essayer de la calmer.


Reprenant ces esprits, Meiko avait les sourcils froncés, les poings serrer. Elle se trouvait pas loin du château et pouvait donc très bien entendre la voix qui hurlait de venir pour prendre soins le jeune homme et pour gagner du temps, celle-ci fit apparaitre un portail de Crépuscule pour apparaitre à la porte de la chambre, les mains posés sur ces hanches, regardant le garde, sans expression

- Ah, tu pars déjà...? Dit-elle en entrant complétement dans la chambre, jusqu'à arrivé auprès du garde Je ne veux pas que tu partes, aller, reste encore un peu, j'ai besoin de toi. Poursuit-elle en lui tenant par le poignet cette fois, avant de commencer à avoir des larmes aux yeux ...S'il te plait...

Supplia-t-elle, détournant maintenant le regard, regardant Alizé, se demandant si il avait faim et qu'il aurait donc besoin d'un bon grand repas

HRP : j'vais te faire plaisir en faisant un peu Braig :p

Au lit, le garçon arrivait à entrouvrir les yeux de temps à autre, et observait les alentours. Il ne savait pas où il se trouvait, au château du Jardin Radieux certes, mais il n'était pas encore dans un assez bon état pour arriver à cogiter et savoir que cela était bien le cas. Néanmoins, il était allongé, dans un lit. Chose qu'il appréciait certainement le plus. Mais son ventre gargouillant ne pouvant le tromper, et sa faim se faisait plus grande que sa fatigue.
"S'il vous plaît..." qu'il réussi à dire du bout des lèvres, mais ne fut pas entendu par le garde et Meiko qui était arrivé auprès de ce dernier qui fixait trop devant lui sans vouloir poser le regard sur la demoiselle.
"Je suis comme ça, j'en suis navré. J'ai besoin de bouger, de vagabonder un peu partout tu vois, histoire de me trouver un intérêt. J'ai été à la ramasse tant de temps, tu dois me laisser un moment pour m'y retrouver. Je ne suis plus des Ténèbres, mais ne suis pas non plus dans la Lumière. Je ne suis pas la nuit, ni les étoiles qui l'illuminent", qu'il lui répondit, en regardant toujours droit en face de lui, puis il se retourna, affichant un sourire sur son visage balafré, en disant "j'crois que je suis une comète qui va très très très vite, ignorant tout sur son passage... Ouais, ça c'est cool, ça sonne bien ça. Non ?".

Un petit sourire triste apparut sur le visage de Meiko lorsqu'elle voyait qu'il lui tournait encore une fois le dos, comme toujours, mais maintenant elle en était habituée, c'est comme ça qu'elle l'a rencontré à nouveau après tout. En fait il ne s'est pas vraiment inquiété de la revoir... Si ça ce trouve... Il à connu Xemiko et l'aurait aider à retrouver le Coeur de Meiko ? C'est la seul chose qui pourrait être possible et que donc il savait qu'elle sera vivante du coup il ne devait pas s'en faire. Lorsqu'il se tourna vers elle, lui affichant un sourire, Meiko en fit de même, un doux sourire sur ces lèvres, toujours les larmes aux yeux puis elle dit calmement;

- Oui, c'est vrai tu es une comète... Je respecte tes choix, seulement, ne l'oublie pas que je suis toujours là avec toi d'accord ? J'aurais bien aimé te suivre, mais je suppose que tu veux pas me remettre en dangers, je le comprend. A ces mots, elle posa juste doucement sa main sur sa joue droite et la laissa un moment. Fait attention à toi.

Puis elle tourna la tête vers Alizé, affichant pour la première fois un sourire maternelle

- Je vois que tu as faim, je vais t'apporter à manger.

Puis elle laissa tomber sa main

"Pas de soucis ma princesse", répondit le borgne à la triste demoiselle en essuyant les larmes du bout de ses gants blancs. Après cela, Meiko repris attention au garçon qu'elle avait sauvé du Sommeil, même si ce dernier était toujours dans les vapes. Elle parti chercher ce qu'il fallait pour pouvoir nourrir et prendre soin de celui-ci, et le gardien resta seul un instant avec le garçon.
"Alors belle au bois dormant, t'es plus à l'aise ici non ?", demanda l'homme en uniforme à Alizé. Ce dernier, faiblement, eut envie de sourire pour remercier le fait d'avoir été mis ici, mais il n'était toujours pas sûr que cela était avec de bonnes intentions.
"La miss va te ramener de quoi manger", qu'il ajouta en regardant bien le visage du garçon. Il ne l'avait pas remarqué sur le premier coup, mais Alizé lui rappelait quelqu'un, plusieurs personnes mêmes. Se rappelant de certains souvenirs, l'oeil unique du gardien repris une lueur ambrée qu'il mit du temps à se débarrasser. Se rendant compte de cela, il secoua la tête pour se remettre les idées en place, et son oeil repris sa teinte habituelle et normale.
Braig pris la direction vers la porte, et avant de quitter la pièce, il ajouta "fais vraiment gaffe à toi gamin, t'as une tête à t'attirer les ennuis".
De quoi ne pas rassurer le garçon une fois de plus. L'homme quitta la chambre, laissant la porte ouverte derrière lui, et dans le couloir ajouta en parlant fort "mais Meiko sera là pour t'aider ! Haha !". Était-ce sincère ? Ce petit rire à la fin mit le froid dans le dos du garçon, qui ne pensait qu'à une chose : au moins il n'était pas enfermé, la porte était ouverte, fallait-il mieux qu'il s'en aille ? Pourtant il était si faible et avait besoin d'un peu de nourriture... mais si la nourriture était empoisonnée ?! Alizé ne pouvait prendre ce risque ! Difficilement, le garçon retira les couvertures bordées qui se trouvaient au dessus de lui, et mit ses deux jambes sur le côté du lit, avant de faire un petit saut pour en sortir. A peine debout, il tomba net au sol. Il n'avait pas assez de force dans les jambes pour marcher, alors il tenta de se mouvoir jusqu'à la porte en rampant, en vain, il ne pouvait le faire bien longtemps, et n'avait pas moyen de remonter sur son lit faire comme si de rien n'était.
"Qu'est-ce que je fais ? Qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire lorsqu'elle va être de retour ?", qu'il se dit, amorphe au sol. "Elle va savoir que j'ai tout compris, et me renverra dans les Ténèbres sur le champ", qu'il pensait.

Passant une bonne partie dans la cuisine, Meiko prit grand soins de la nourriture qu'elle choisissait pour le jeune homme, en faisant ça, elle semblait si... Différente que d'habitude, rien qu'en voyant son petit sourire maternelle il y a peu de temps pouvez le prouver. Une fois prête, elle retourna dans la chambre, portant un plateau, remarquant par la suite que Braig était déjà partis, la jeune fille eut alors un petit sourire triste et s'est mise à rire légèrement, pensant certainement à un souvenir.

Mais son air nostalgique se changea directement, devenue plutôt inquiète, elle posa directement le plateau sur le bureau pour accourir jusque Alizé et le faire s'assoir contre le mur.

- ça va Alizé ? Tu ne t'es pas fait du mal ?

Demanda-t-elle après avoir repris le plateau et le dépose par terre auprès de lui, s'asseyant à son tour à coté de lui.

- J'ai demandé aux meilleurs cuisiniers du château de te faire à mangé et ils ont proposé de te donner trois entrés et plats, au cas où si tu avais vraiment faim et que tu aimerait un truc plus que les autres nourritures, ah et tu as un fruit, du fromage et un yaourt au moins aussi, ainsi que du pain. J'espère que c'est suffisant pour toi.

A ces mots, elle lui affiche un grand sourire qui ne dura que quelque secondes, la demoiselle finit par tenir sa tête avec sa main en grimaçant légèrement de douleur.

Comme si elle s'inquiétait véritablement pour lui, Meiko demanda à Alizé s'il allait bien en l'aidant à se redresser. Quel bon jeu d'acteur se disait le garçon paranoïaque. Néanmoins, le repas somptueux qui l'attendait dans un plateau bien fourni n'aurait pu que le faire prendre confiance, ou dans tous les cas, il ne pouvait résister à cela. Son estomac en avait besoin.

"Hm, oui, désolé. Merci, merci b-beaucoup", qu'il répondit, même s'il avait envie d'ajouter un petit "est-ce que c'est empoisonné ? Est-ce que je peux manger sans avoir la crainte de savoir qu'il s'agit de mon dernier repas", juste pour demander hein, mais Alizé n'avait pas assez de répondant et de caractère pour demander ce genre de chose à une personne qui en voulait peut-être à sa vie. Et puis, dans le pire des cas, s'il mourrait, ce n'était pas si grave que ça pour lui, cela serait probablement moins douloureux que de vivre dans la crainte et le mensonge, qu'il se disait. Mais voyons, Alizé, il ne fallait pas être aussi timbré, mange à ta faim, c'est tout bon sang. Le garçon se rassie sur le lit, et pris en tremblant légèrement le plateau sur ses cuisses, et commença à manger timidement.

Tout en mâchant, il remarqua la jeune fille dans un air patraque. Était-ce du cinéma à nouveau ? Voulait elle qu'Alizé ait pitié d'elle et ne se méfie plus ?

"V-vous n'allez pas bien non plus... ?", qu'il demanda timidement, "est-ce que vous avez été blessée par l'homme en noir dans les Ténèbres ?", qu'il voulu savoir, même s'il n'allait sûrement pas être convaincue par la réponse.

Elle essuya le filet de sang qui coulait de sa bouche à l'aide d'un tissu, tremblante.

- ça-ça pourrait aller...

Fit-elle en souriant difficilement.

- Hm... Blessé par l'homme en noir ? Ah nan, il m'a juste parler. A vrai dire, c'est la première fois que je le rencontre lui et sa collègue, je ne l'ai jamais connue en revanche lui à l'air de connaitre mon Simili; Ximeko mais j'en ai aucun souvenir.

Un gros soupir franchit ces lèvres puis se leva en s'approchant de la fenêtre pour regarder à l'extérieur. Il faisait si beau dehors, les fleurs rayonnaient en pleins soleil mais pourtant Meiko avait un mauvais pressentiment, comme si quelque chose de menaçant allait faire son apparition, prêt à attaquer les deux Prophètes, cela lui rappelait à cette forte présence lorsqu'elle avait visiter la Nécropole des Keyblades. Pourtant, rien d'anormal semblait se produire, il faisait si beau...

La revoilà encore perdue dans ces pensés mais pas sur son passé cette fois-ci.

Du sang ? Alizé avait horreur de ça, et même s'il avait en partie peur de Meiko, il se sentait attristé pour elle. La demoiselle précisa qu'elle n'avait pas été blessée pour autant, et dit le peu qu'elle en savait au jeune Prophète de Leopardus. Néanmoins, un mot retenu l'attention d'Alizé, celui de Simili. Il n'avait pas connaissance de cela. Terminant son festin, il observa la demoiselle se lever et rester à observer le monde par la fenêtre. Comment Alizé pouvait avoir crainte de cette jeune femme aux allures pures et bienveillantes, au sein de ce monde illuminé de beauté ? Franchement, il avait eu de sacrés idées par la tête. Elle avait l'air inquiète, et le garçon craignait que cela soit de sa faute.

"Hm, hum, excusez moi Meiko, mais... dites moi, qui êtes-vous, réellement ?", il avait décidé de franchir le pas. Si la demoiselle le lui en voulait vraiment, il aurait été empoisonné et serait déjà à l'agonie. Même s'il ne croyait pas que son monde puisse avoir été détruit, il avait mit ça de côté dans sa tête et était un peu plus serein, mais toujours perturbé.
"Qu'est-ce que nous faisions dans les Ténèbres, avec "ces Simili" comme vous dîtes, le Gekkou et la fille qu'il avait dans les bras ?", qu'il ajouta, souhaitant des informations plus précises maintenant qu'il se sentait moins faible et avait repris un peu plus de confiance.

Surprise qu'on lui pose ce genre de question, Meiko eut un léger sursaut.

Qui je suis...?

Répéta-t-elle, incertaine, comme si elle-même ne savait pas et aurait aimé savoir ce qu'elle était vraiment. C'est vrai après tout, personne n'a était là pour elle, pour lui dire ce qu'elle est réellement. Sans se retourner, elle se reprit.

- J'étaie autrefois une Princesse Royale de la Ville de l'Aube, qui à finit par être plongé dans les Ténèbres, mais je suis surtout, la Prophète de Vulpes. Ce qui est marrant, c'est que quand j'ai atterris au Jardin Radieux, j'ai voulue renier à mon rang de Princesse et de Prophète, même si ce dernier rang est impossible à ignorer en revanche en ce qui concerne du statut de «Princesse» eh bien, il me reviens toujours. Car les gens de ce monde me considère comme telle et j'ai appris que je suis une Princesse de Coeur du Crépuscule, ce qui veux dire que j'ai un Coeur de Lumière et de Ténèbres en parfaite harmonie...

Finit-elle en se reculant de la fenêtre et se tournant face au jeune garçon, l'air pensive.

- En ce qui concerne de ces Similis eh bien... A vrai dire, au début j'ai rien comprit mais apparemment ils ont créer un portail afin que j'y entre pour m'attirer dans mon monde natal. Ils disaient que j'étaie la seule à pouvoir redonner vie à ton Livre et du coup par la même occasion grâce à moi tu es réveillée. La fille voulait juste savoir un truc sur l'Avenir et du coup, par compassion j'ai acceptée, car j'ai voulue aider ces pauvres êtres, je ne les connais pas du tout, mais eux en revanche semble me connaitre, du moins une autre partie de moi et ainsi d'une personne que je recherche depuis un moment.

Meiko semblait bien chargée dans sa vie, avec un passé important et un avenir qui le sera tout autant, au vu de la destinée de Prophète qu'elle ne peut renier, et de ses statuts de Princesse qui ne faisaient que la rattraper. Alizé ne voulait pas être réduit à son rôle de Prophète, il ne souhaitait pas avoir ce don, mais... avait-il le choix ? Il compris sur le moment qu'il ne pourrait sans doute pas retourner à la normale. Heureusement, lui, il n'avait pas le soucis d'être une Princesse du Crépuscule. Il ne connaissait pas ce que cela était, et l'explication de Meiko le rassurait un minimum. Si les Ténèbres étaient en harmonie avec sa Lumière, il n'aurait sans doute rien à craindre d'elle. Dans son monde, l'on raconte qu'à une époque il y eut plusieurs jeune fille aux coeurs de Lumière Pure à la Bourgade de l'Aube pour repousser les Ténèbres. Quant aux êtres des Ténèbres, ils étaient considérés comme une malédiction pour la Bourgade et devait être abandonner dans les plaines arides et la forêt de marbres. Est-ce qu'Alizé avait été banni de la Bourgade après avoir libéré le pouvoir des Ténèbres qui était enfermé dans le Livre ?, c'est ce qu'il se demanda, et préféra se dire plutôt que de comprendre ce qui était arrivé vraiment à son monde. Même si la suite des paroles de Meiko mit le point sur quelque chose d'autre, le réveil d'Alizé. Il comprit également que les Ténèbres dans lesquelles il s'était réveillé était le reste de la Ville de l'Aube dont parlait la demoiselle, en espérant que sa Bourgade n'ait vraiment pas été dans le même cas.

"Vous dîtes m'avoir réveillé, est-ce que j'ai dormi longtemps ?", qu'il demanda. Il s'attendait à avoir dormi un bon moment, mais pas aussi longtemps que la vérité, "où est-ce que vous m'avez retrouver ?", qu'il voulu savoir, n'ayant pas compris qu'il avait bel et bien été enfermé dans son Livre de la Prophétie, celui qui le perturbait à se trouver à son chevet.

Pourquoi les Prophètes existent encore ? Pensa-t-elle, elle qui pensait être la seule depuis tout ce temps, voilà qu'elle s'est trouver un deuxième compagnon, alors est-ce que ça voudrait bien dire qu'il y en à encore d'autres ? Disparut ? Endormie ou tout simplement mort ? Elle ignorait. En fait Meiko aurait tellement voulue ne pas être une Prophète tout court, mais le destin à choisit que c'était ainsi et pour bien lui mettre la pression, la pauvre fille est une Princesse de Coeur. Heureusement qu'elle à rencontré son Gardien depuis peu... D'ailleurs, elle se demandait comment il se porte maintenant, il n'y a plus un seul chat dans le château, sans vouloir faire de jeux de mot, il est vrai que sans les deux frères Nekos, la forteresse semble si... Vide et calme. Pas de crie, pas de gros boum d'une explosion qui aurait exploser involontairement, pas de dispute et pas du petit chat qui avait constamment faim.

Il n'y avais qu'elle, Alizé et quelques personnels ainsi de gardes qui sont dans le château. Le jeune homme posa une nouvelle question, demandant combien de temps aurait-il dormis... Qu'est-ce qu'elle en savait ? Elle n'avait malheureusement pas les réponses à tout, Meiko se contenta donc que de hausser les épaules sans dire un mot. En revanche à sa deuxième question, qui était plus "facile", elle répondit directement;

- Apparemment tu était enfermés dans ton Livre, j'ai donc juste utiliser ma Keyblade pour te libérer et réveiller. Voilà tout, je ne sais rien d'autre de toi. Mais c'est à supposer que tu as dormis pendant bien longtemps

Elle espère d'avoir était claire, pour pas que ce pauvre jeune homme sois perdu même si Meiko aime beaucoup raconter certaine choses aux plus jeunes qu'elle, qui semble si perdue, après tout, derrière son apparence de simple jeune fille, se cache tout au fond d'elle une femme qui est âgée vers la trentaine. Ce qui expliquerait souvent aussi ces airs maternelle qu'elle pu évoquée, que ça soit face à ces élèves, son Gardien et maintenant Alizé. Qui sait, peut-être c'est aussi pour ça qu'elle s'est sentis d'être obligée d'aidé la petite Phoenix.

"Enfermé... oui, c'était bien ça", que se dit le garçon dans un moment de lucidité, se souvenant de ses dernières secondes à la Bourgade de l'Aube. Néanmoins, il ne savait pas combien de temps cela avait duré, et la demoiselle n'en avait pas l'information non plus. Mais à en juger à l'état dans lequel se trouvait son Livre...
"Dans mes souvenirs, il n'était pas aussi abîmé, même s'il s'agissait d'un ouvrage antique, il était plutôt bien entretenu, et même si j'ai essayé de lui déchirer ses pages, il en restait tout de même plus", qu'il dit en songeant à ce qui avait pu se produire, fixant la relique. Alizé s'étira timidement, et sorti du lit pour prendre l'ouvrage dans ses mains qui tremblaient déjà moins qu'auparavant. Il osa le faire, même si l'objet ne lui inspirait rien de bien. Toutefois, il n'avait à présent plus envie de s'en débarrasser, il se disait que c'était un Livre appartenant à l'histoire de son monde, et qu'il devait y retourner. En espérant que l'ouvrage ne libère pas à nouveau les Ténèbres du futur.
"La "Simili" a voulu y voir l'avenir... ", qu'il se dit. Y avait-elle vu des choses rassurantes ? Autre chose que la destruction et l'ombre ?
"Ce Livre peut-être utilisé avec de bonnes intentions ?", qu'il demanda en se rapprochant de la jeune femme. Il faut dire que pour l'instant, tout ce qu'il avait vu en sortir étaient les Ténèbres, et il fut même absorbé par l'ouvrage, alors pour Alizé l'item n'avait rien de bénéfique.

- Exactement ! Tant que tu as de bonnes intention, le Livre te montrera ou fera apparaitre de bonne chose. Répondit-elle en faisant le tour de la chambre, pour récupérer son Livre à elle et l'ouvrit devant Alizé. Mais c'est lorsque tu veux voir de mauvaise choses, ou des trucs de ce genre...

Une brume ténébreuse commença à se former au dessus du Livre, commençant à envahir petit à petit la chambre mais fut stopper immédiatement par Meiko qui ferma violemment son Livre, faisant disparaitre les Ténèbres du Livre.

- Nos Livres peuvent ramener quelque choses provenant du Futur, ici...

Meiko posa doucement sa main dans la chevelure du jeune homme pour lui caresser le haut de sa tête, attendrit.

- Je crains bien que la dernière fois que ton Livre à était utiliser à provoquer une destruction à ton Monde natal, ce que je ne souhaite pas, mais malheureusement, j'en sais rien... Mais je ne pense pas que ça soit pour rien que tu ait finis par être enfermé dedans...

Finit-elle, d'une voix douce.

"Exactement !", que Meiko répondit avec enthousiasme, de coin rendre le sourire à Alizé qui s'attendait à ce que la demoiselle lui montre quelque chose de magique lorsqu'elle alla chercha son propre Livre. Toutefois, même s'il devait le voir pour le comprendre, il aurait préféré que Meiko ne lui provoque pas une telle frayeur en faisant apparaître de la fumée, le faisant tomber sur les fesses en se reculant. Comme à un enfant, elle lui caressa le crâne, ce qui fit rougir légèrement le garçon timide, même si ça ne se voyait pas vraiment sur son teint mat. Le jeune Prophète était rassuré quand à son Livre, jusqu'à ce que Meiko relance le sujet du monde d'Alizé.
"J'aurais détruit... mon monde", c'était de sa faute selon lui, même si il ne fut en rien responsable de ce que le Magnat voulu y chercher. Et même lui, il n'avait pas fait dans de mauvaises intentions, non ? Il avait voulu l'avenir de la Bourgade de l'Aube, pour protéger ses habitants ! Cela ne pouvait être que dans ce but, cela ne pouvait être que ce qu'Alizé voulait croire. Ce qui ne rassurait pas le garçon, c'est que l'avenir de la Bourgade de l'Aube semblait être les Ténèbres dans tous les cas. Même si ce jour là il n'avait pas aidé les Ténèbres à s'y installer, elles auraient fini par le faire d'une autre manière. Seulement... Alizé songea à quelque chose.
Le Simili croisé dans les Ténèbres avaient une apparence qui correspondait clairement au trait des habitants de la Bourgade, et même, il su qu'Alizé était un enfant de Jupiter et l'appela ainsi. Cela voulait donc dire que la Bourgade existait peut-être toujours ?
"Oui... i-ils ont du repoussé les Ténèbres...", qu'il balbutia, en pensant à tous les maîtres de la Keyblade qui habitaient son monde. Ou bien... il avait été détruit il y a encore peu. Il le sentait au fond de lui, même s'il ne pouvait l'admettre, son royaume, ses proches, sa vie, tout lui semblait si loin. Il se sentait même presque abandonné des Astres Divins de la Bourgade de l'Aube....

"J-je ne voudrais pas vous déranger p-plus longtemps", dit le garçon en se redressant maladroitement, s'appuyant contre le lit pour cela. Il avait dans l'intention de retrouver son monde, ou au moins savoir ce qui c'était produit, et pour cela... il devait retrouver l'homme au manteau noir, le Simili.
Alizé allait prendre la porte, près à s'en aller, mais d'un pas bancale, espérant que Meiko le retienne en réalité.

Déranger ? Non, bien sûr que non qu'il ne la dérangeait pas ! Pourquoi veut-il partir ? Sans tarder une minute de plus, Meiko le rattrapa vivement par le bras, le faisant s'arrêter de marcher.

- Non, attend ! Reste... Dit-elle, ne relâchant pas son bras de suite Tu ne me déranges pas du tout au contraire, je me sens toujours seule, il y a jamais personne dans ce château... Tu es comme chez toi ici, si tu veux, tu peux même te permettre de vivre ici !

Au final, elle le relâche tout doucement, affichant encore et toujours un sourire. En cherchant un peu plus dans ces anciens souvenirs, elle avait trouver la réponse du pourquoi elle est si maternelle envers ces jeunes gens. Elle s'est enfin souvenue de ce que son Coeur avait stocker, il y avais la plupart de ces souvenirs, que seul son Coeur connaissait encore, et pas elle.
Cet affreux et triste souvenir dont elle commence à s'en rappeler, représentais cette scène où elle découvre qu'elle attendais un enfant depuis 4 mois environs, avec Braig, mais que au final elle l'avait tout simplement perdue en mourant malheureusement.

C'était peut-être donc pour cette raison que la jeune fille se préoccupe autant de ceux qui l'entourent, peut-être qu'en chaque enfant, chaque adolescent elle pouvait y voir l'enfant qu'elle aurait rêvé, qui lui à était retirer, faucher... Et c'est certainement un rêve qui ne se réalisera jamais

Reprenant ces esprits, la Prophète lâcha un petit soupire triste et reposa encore une fois, sa main sur la chevelure du châtain, lui caressant.

Ne t'en fait pas, je te protégerais et prendrais soins de toi, cette fois...

Marmonne-t-elle doucement, sans pour autant s'adresser réellement à Alizé.

Vivre ici ? Alizé ne pouvait se le permettre, ses parents et frères et soeurs l'attendai- ... enfin, il l'espérait. Meiko dit ensuite quelque chose que le garçon ne parvint pas à comprendre, autant parce que cela était dit faiblement, qu'il n'en comprenait pas le sens.

"H-hum, merci. Je vous remercie vraiment, mais j'aspire à retrouver mon monde, où qu'il soit et ce qu'il en reste. J'aimerais... au moins savoir ce qui lui est concrètement arrivé...", indiqua le garçon en regardant dans le vide, les larmes aux yeux. Le stress était descendu pour Alizé, et cela se transformait en tristesse, en crainte, non pas de ce qui lui arrivait ou bien de son avenir, mais du passé, du passé qu'il n'avait pas pu vivre, du passé que tout le monde connu, sans lui. Était-ce trop tard ? Il le craignait, oui, réellement.
"Je souhaiterais votre aide, une fois de plus", qu'il commença à demander, "vous avez dit avoir connu, enfin, que votre Simili a connu celui qui se trouvait dans les Ténèbres ? Savez-vous où est-ce qu'il pourrait se trouver actuellement ? Il aura sans doute des réponses à mes questions...", ce Simili à l'apparence d'un Gekkou en savait peut-être même plus sur la Bourgade de l'Aube qu'Alizé lui même, et c'est pour ça que le garçon voulait le trouver. C'est pour cette raison qu'il s'apprêtait à partir, même s'il n'en était pas très serein et qu'il craignait le pire en croisant cet homme, c'était sans doute son seul moyen, il n'avait peut-être plus rien à perdre.

Alizé voulait vraiment à tout prix retrouver son monde et elle le comprenait parfaitement puisqu'elle aussi, au début elle à toujours voulue le retrouver mais ne l'avais jamais trouver justement, jusque là. Meiko aimerait tellement aider ce pauvre garçon...

Et elle n'avait pas besoin de proposer son aide puisqu'Alizé le faisait par lui-même, souhaitant encore l'aide de la prophète qui s'était mise à lui sourire. Tiens ? Parlait-il encore de Longinux ? On dirait bien, puisqu'il à mentionner en suite le Simili de la jeune fille. Meiko ne pouvait que connaitre cet endroit où la plupart de ces êtres du Néant vivaient, Ximeko était là-bas pendant quelques longues années avant de disparaitre, c'est donc une chose impossible de l'oublier et surtout qu'il y avais le Simili de l'être cher à son Coeur qui y vivait aussi également.

Oui, je pense connaitre l'endroit où il pourrait se trouver. Commença-t-elle, pensive. Mais il faudra être prudent, on ne sait jamais, ce n'est pas un endroit qui est censé être sûr. Je viendrais avec toi, car j'ai aussi des questions à poser à ce Longinux...

"Vraiment ?!", qu'Alizé avait voulu dire de joie aux premiers mots de Meiko, mais il fallait bien se dire qu'il y allait avoir un "mais" dans l'histoire. Mais Alizé s'en était douté, cet homme avait bien donné rendez-vous à Meiko dans les Ténèbres alors, il ne pouvait que vivre dans un lieu tout aussi dangereux, cela paraissait évident pour le garçon.
"Merci, vraiment merci, p-Princesse", qu'ajouta Alizé en serrant les mains de la Prophète, reconnaissant de pouvoir compter sur elle, et surtout rassuré de ne pas avoir à s'aventurer dans quelque chose d'effrayant tout seul.
"Comment allons nous y aller ? Est-ce loin d'ici ?", demanda le garçon, pensant simplement qu'une bonne journée de marche allait être suffisant, lui qui n'avait avant tout cela jamais quitter son monde natal. Et puis, même, on le lui avait fortement déconseillé. A son époque, les Maîtres de la Keyblade de la Bourgade de l'Aube ne quittaient le ciel rosé que pour aller combattre des forces extérieures qui pouvaient nuire à la paix du royaume, dans le fond, Alizé pensait même que tous les autres mondes n'étaient que remplis d'immondes créatures et d'être malfaisants craignant la Lumière. Il n'aurait jamais pu penser qu'un monde comme le Jardin Radieux, où pouvait vivre une personne comme Meiko, pouvait existé. Une bonne surprise, peut-être la seule bonne chose et point positif dans toute cette histoire.

La Prophète fut tout d'abord surprise qu'il l'appelle ainsi "princesse" et s'était même mise à rougir très légèrement, alors qu'il lui tenait les mains. Mais cela lui faisait maintenant plaisir de le voir enfin heureux, d'ailleurs il ne semblait plus être effrayer par elle non plus, ce qui était une très bonne chose !

Elle s'est mise à rire légèrement quand Alizé demandait comment y aller et si c'était loin, ce genre de question le faisait tellement ressembler à un petit garçon innocent et naïf, curieux, qui ne demande qu'à découvrir des nouvelles choses

Oui, bien sûr que c'est loin ! Plaisanta-t-elle, amusée, en fait on ne pouvait pas trop donner d'avis sur la distances des mondes, après tout elle n'avait pas de vaisseau gummi contrairement à son amie, Hana, avec qui elle voyageai à bord du vaisseau de monde en mondes, là en revanche c'était long. Mais depuis que Meiko savait faire des portails, rien n'était long, c'est pratique, rapide et efficace tout simplement. Mais ma magie peux nous y emmener directement là-bas, ça prend même pas une minute !

En ouvrant son Livre, un portail de Lumière et de Ténèbres apparut devant les deux personnes, mais y avais pas que le portail qui apparaissait, Meiko crut avoir vue une jeune fille aux cheveux blonds apparaitre devant elle mais avait disparut, elle déglutis.

Bon, bah... On y va....