L'arrivée de Kurasame

Où étais-je? Quel était ce lieu? Je ne comprenais rien de ce qui se passait. La lumière du soleil descendait dans le ciel. Le déclin ne faisait plus aucun doute. Je me réveillais daans une ruelle sombre, perdu et sans le moindre repère. Qu'allais-je devenir?

Je ne me rappelle quasiment plus de rien. Pourtant, il me semblait que la veille, j'étais encore à Rubrum. Une nouvelle guerre venait d'éclater et j'avais été réquisitionner par l'Etat Major pour diriger une escouade pour infiltrer les défense de Milites et de créer une ouverture pour l'armée du Pérystillum.

Puis plus rien...comme un énorme trou noir, seulement quelques flash flous et ddisparâtre qui me revenaient. Comme si un énorme vide s'était créé en moi. La peur me touchait le coeur et commençait à me donner l'envie de vomir. Quelle galère...

Je tentais, pour me calmer, de regarder autour de moi afin de repérer la ville où je me trouvait. L'architecture n'avait rien à voir avec une des nations de mon monde. Je n'arrivais pas à comprendre ce qu'il en était. C'est comme si tout l'univers dans lequel je vivait jusqu'à avait simplement disparu et qu'il fut supplanter par ce monde-ci.

Quelle étrange sensation. C'est comme si même les couleurs et la pesanteur n'étais plus les même...mais où suis-je?

Je pris mon courage à deux mains et commençais à tenter une exploration de ce "nouveau monde". J'entrepris de sortir de la ruelle.

La citée semblait s'éclairer alors. Enfin...quand je dis éclairer, rien à voir avec un beau soleil de printemps. La ville dans laquelle je me trouvais était plongée dans une lumière crépusculaire. Les couleurs tendais vers l'orange brun des soleils d'automne.

Mais où avais-je mis les pieds non de dieu...je ne reconnaissais rien de ce que je connaissais. Et mes chers alliés de la classe Zéro, où étaient-ils passés? J'avais beau me concenctrer, je ne comprenais rien aux images qui venaient subitement dan ma tête. Comme une bribe d'information sans queue ni tête.

Alors perdu dans mes pensées, je tentais tant bien que ma d'éclairer la situation. Je manquais alors de rentrer dans quelqu'un...quelque chose...ça quoi. Il était habillé étrangement et avait l'air d'avoir une putain de gastro....ou était-il déjà mort...

Bon, après quelque réflexions stupide faites à moi-même dans ma tête, j'avoue que je ne voyais rien d'autre de mieux à faire que de l'interroger sur le lieu où je me trouvais. Après tout, deux solutions : soit il vient d'ici et j'aurais des infos, soit il ne vient pas d'ici...et je ne saurais rien de plus. En gros, je ne risquais rien.

"Bonjour...soir...Salut quoi. Je m'appelle Kurasame, je suis un officier de l'armée de Rubrum. Pourriez-vous m'indiquer où nous nous trouvons et à quelle étrange monde nous avons à faire. Je ne reconnais rien ici."

Il semblait tendu comme un string et devenir encore plus blanc qu'il ne l'était....peut-être une envie pressante lié à sa maladie.

Je m'interrogeais de plus en plus sur cet individu. Il semblait très...étrange faute de meilleur terme, mais tentais malgré tout de m'aider. Dans toute mon existence au Perystillum, jamais je n'avais rencontré quelqu'un d'aussi atypique. Il semblait mort d'apparence, blême et livide, comme tout être revenu d'entre les morts que l'on pouvait s'imaginer. D'un autre côté, il semblait bien vivant et prêt à faire des efforts pour s'intégrer dans le monde "normal".

Après avoir entendu sa réponse, j'en déduisis qu'il s'était sentit obligé d'être aussi clair et concis. Peut-être me prenait-il pour un de ces officiers rotors que l'on pouvait rencontrer dans son monde. Mais il était bien loin du compte. Même si quand la situation l'imposait, je me devais d'être intransigeant, je me savais plus connu pour ma parcimonie et ma diplomatie. Comment le montrer maintenant...j'étais perdu et totalement désorienté dans cette ville.

Je n'avais effectivement jamais entendu parler d'une quelconque citée du Crépuscule. Qu'est-ce que j'avais fait pour me retrouver ici. Mes souvenirs semblaient de plus en plus confus dans mon esprit...je me demandais même si je n'avais pas été drogué par quelqu'un et envoyé par magie dans un autre monde...un autre univers.

"La cité du Crépuscule? Un portail? Que voulez vous dire? Je ne suis plus dans le Perystillum de Rubrum, ma contrée, ça, c'est une certitude...mais je ne connais aucun endroit par chez moi ou alentour qui ressemble à ici. C'est comme ci, je n'étais plus dans le même monde. Serais-ce une réalité alternée ou parallèle?"

Je le regardais, perplexe et emplis d'inquiétude, qui sembla alors se dissiper au vu de ma réponse. Qu'en était-il de ce monde...suivait-il les mêmes règles que chez nous? La magie et les conventions étaient-elles régis par les cristaux? Quels dangers inconnus m'attendaient ici. Je n'aurais su répondre à toute ces questions seuls. Il me fallait faire confiance à quelqu'un, et...faute de mieux pour le moment, ce serait cet individu loufoque qui se trouve face à moi.

"Je pense que je vais grandement avoir besoin d'aide. Mais méfiez vous, je ne suis pas dupe et malgré le trouble qui m'habite en ce moment, je suis parfaitement en mesure de me défendre et de déceler traîtrise et fourberie. En dehors de ça, si vous respectez les règles de confiances de base, nous pourrions apprendre à mieux nous connaître et peut-être avancer ensemble dans cette ville, afin que j'y découvre les mystères et peut-être, trouver un moyen de retourner chez moi. Ah! Et j'allais oublié, ne soyez pas si formel, ça me met très mal à l'aise. Je ne suis qu'un Homme parmi tant d'autre, inutile de faire valoir les rang militaire ici, vous êtes un civil, vous n'avez donc pas à vous y conformer, tant que vous me respectez en tant que personne. Une dernière chose, puis-je connaître votre nom? Vous connaissez le mien, mais vous ne vous êtes pas présenté."

J'attendais sa réponse, tout en me tenant sur mes gardes. Malgré son aspect nonchalant et simple, je ressentait chez lui la force d'un combattant. Je ne devais pas baisser ma garde et ne me fier qu'aux apparences.

Je n'en croyais pas mes oreilles...un "autre monde"? C'était une chose tout à fait improbable. Le plus dingue était la continuité de ces souvenirs diffus dans mon esprit qui m'empêchait de me rappeler clairement tout ce qui s'était passé avant mon arrivé dans ce "monde" : La Cité du Crépuscule.

Il m'invita à le suivre. La méfiance que j'éprouvait envers lui semblait largement réciproque...il y a des signes qui ne trompe pas. Ces gestes et posture ne m'indiquait cependant pas de menaces imminentes. Il est fort probable qu'il ne fallait probablement pas le sous-estimer. Dans tout les cas, je m'évite tout jugement simple et rapide; je reste sur mes gardes jusqu'à acquérir une confiance totale en mon jugement sur la personne que je côtoie.

"Hel?! Quel nom intriguant...dans une langue ancestrale par chez moi, cela signifie "Enfer". Vous avez quelques liens avec la grande famille royale démoniaque de nos légendes...ou n'es-ce là que le souhait de parent à l'ironie bien affûté?"

Je tentais d'étirer un léger sourire en coin pour lui montrer que je ne souhaitais aucunement l'offenser par mes paroles. Mais bon, je me connais, l'ironie et l'humour mal placés m'ont souvent valus d'être mal jugé et compris. Après tout, je suis un militaire, je ne cherche aucunement à plaire de base, mais seulement à remporter des batailles.

"J'avoue être largement perturber par cette notion d'autres mondes dont vous venez de parler. Le seul soucis, c'est que les souvenirs sont flous. Pardonnez moi à l'avance de cette méfiances des plus poussées, mais qu'est ce qui me prouve que vous n'êtes pas à l'origine de mon arrivé ici, et que tout ceci n'est pas un décor monté de toute pièce pour me faire cracher des informations cruciales sur nos défenses et stratégies?"

Même si j'étais bien déstabilisé, je tentais de ne rien laissé paraître. Je ne voulais pas lui montrer qu'il pourrait profiter d'un moment de vague et de bug "cervicale" pour me planter un couteau dans le dos. Même si de prime abords je ne jugeais Hel comme un ennemi potentiel, rien ne prouvais qu'il ne l'était pas ou qu'il ne pouvait pas le devenir.