Au coeur de la peur [PV : Liliac]

Disney Ville... Bien des années auparavant, Liliac s'était déjà rendue dans cette ville. Loin d'être une véritable visite officielle, elle était surtout motivée par l'amitié entre les deux souverains et la dizaine de garde qu'il avait amené avec lui, donc Liliac faisait partie, n'était qu'une simple formalité. Pourtant, même pour cette "simple" visite, les habitants de la ville avaient décidé d'organiser un petit festival. Pourquoi ? Tout simplement parce les habitants de ce monde aiment partagé leur bonne humeur, ils ne pensaient même pas à la possibilité que quelque chose de mal pourrait arriver dans ce monde. Tout simplement parce qu'ils croient sincèrement que la famille royale les protégeras.

Faisons donc une simple hypothèse. Que se passerait-il si la Reine était souffrante et que le Roi était, disons, portée disparue à l'heure actuelle ? Que se passerait-il si les disparitions se multipliaient en ville et que peu d'information étaient donné aux citoyens ? 

Liliac n'est pas du genre laisser son imagination s'emballer mais sa demande d'audience avec la Reine lui a laissée quelques étranges impressions. La situation au Château était de toute évidence chaotique. On lui avait dit de revenir plus tard, que le Roi n'était pas là et que la Reine était en réunion avec le Chef de la garde et de la milice et de visiter la ville en attendant. Pourquoi la Reine tiendrait une réunion pareille ? De plus, il lui semblait évident qu'on ne voulait pas la voir dans les parages.

Elle fit donc ce qu'on lui a ordonné : elle visita la ville et elle ouvra ses oreilles. Malgré sa haute position dans l'échelle sociale, Liliac a toujours pris grande fierté de la facilité avec laquelle elle arrivait à se mêler à la populace : en les considérant comme ses égaux, contrairement aux autres nobles. Et elle savait très bien où trouver les meilleures informateurs : le marché couvert. Rien de plus facile que de laisser traîner ses oreilles en présence d'un couple d'amatrice de ragot. 

Un monstre qui ne s'attaque qu'aux enfants. Grand comme un géant ou arrivant à peine aux épaule de Jack. Être sans visage ou rictus flottant dans les airs. Certains prétendent qu'il s'agit de Chernobog, le Dieu Noir dont invoquer le nom impunément est de mauvaise augure. Une chose est sûr : Ce Chaos Rampant à mille et un visages.


Et puis vint la place public. Liliac fut abasourdi. La tension semblait être à son comble. La graine du chaos n'as pas pris son temps pour se transformer en fleur. Liliac décida de s'adresser directement aux protestataires et plus particulièrement à celui qui réagissait le plus violemment, une petite souris familière...

"Excuser-moi, monsieur, je ne suis pas d'ici. Pouvez-vous m'expliquez ce qui se passe ?"

"Hm ? C'est évident non, nous voulons savoir ce qu'il va advenir de notre monde. Vous n'êtes pas au courant des soucis que la Reine et le Roi semblent ignorer ? Où étiez-vous passer ces dernières semaines pour ne pas avoir connaissance de tout ça ?"

C'était bien ce que Liliac craignait... Les dirigeants de ce monde sont loin d'être capable de gérer des situations de crises comme celles-ci. Impossible que la menace soit un sans-coeur ou quelque chose du même genre : la Pierre angulaire est toujours là, aux dernières nouvelles et pourtant tout ceci est arrivé... Pas étonnant que des protestations éclataient quand la seule information qu'ils avaient à leur disposition était celle-ci... 
Mais pour le moment, ce qui la préoccupait était la réponse idéale aux questions qui pointaient sans s'en rendre compte des défauts critiques dans sa mission diplomatique.

"Et bien, comme vous l'aurez deviné, je voyage entre les mondes à bord de mon vaisseau gummi et ça fait plus d'un mois que je ne fais que m'arrêter pour me ravitailler avant de partir; vous comprendrez que je n'ais pas vraiment eu l'occasion de m'informer sur la situation actuelle."

Un mensonge prenant grandement ses bases sur la réalité est souvent le plus facile à avaler pour les deux parties. Il est vrai que Liliac n'as pas mis autant de temps pour se rendre à Disney Ville, mais il est tout aussi vrai que ces haltes étaient trop brèves pour glaner de vrais renseignements. Renseignement qu'elle décida d'arracher sans laisser le temps à son interlocuteur de s'interroger sur la part de vérité dans ses paroles en utilisant son charme naturelle. Elle se pencha vers la petite souris et lui murmura doucement à l'oreille :

"Mais ce que vous m'avez raconté, monsieur, m'intéresse beaucoup. Pouvez-vous m'en dire un peu plus ? Disons dans un lieu moins... bruyant."

La jeune chauve-souris n'avait nullement besoin de charmer Mickey pour lui faire faire ce qu'elle voulait, dans tous les cas, il avait déjà dans l'idée de s'éloigner dans une ruelle sombre à l'odeur suspecte dans le but de faire d'elle ce qu'il voudrait.
"Je connais justement un endroit fort sympathique pour discuter, j'y emmène souvent ce que l'on peut considérer, à mon humble avis, comme mes humbles amis".

Prenant la demoiselle par la main, seulement pour l'instant, la souris qui avait une faim dévorante de fantaisies, toutes plus fantaisistes les une que les autres, emmena celle dont il ignorait encore le nom mais non pas la nature là où il serait plus appréciable de s'amuser. Mickey n'avait pas le même genre d'amusement que les autres personnes, mis à part Michael Jackson, mais selon lui cela n'avait jamais déplu à ses camarades de jeux, puisqu'ils n'eurent jamais le temps de dire non aux jeux de la souris. "Et hop, dans la souricière".

"Vous m'avez dit voyager entre les mondes, cela veut-il dire que vous n'êtes pas originaire de Disneyville ? Votre visage semble pourtant me rappeler quelque chose".

La chauve-souris nota rapidement que son interlocuteur étrange l'attirais dans une ruelle à l'aspect peu ragoutant sans véritable autre issue que la direction que l'optimiste bloquait. Elle sourit brièvement en pensant comment elle pourrait répliquer pour remettre le malotru à sa place.

"Vous m'avez dit voyager entre les mondes, cela veut-il dire que vous n'êtes pas originaire de Disneyville ? Votre visage semble pourtant me rappeler quelque chose".

Liliac se mordit la lèvre inférieur. Elle avait besoin de trouver quelque chose d'efficace pour changer de sujet. Une seule chose lui vint en tête : continuer sur sa lancée malgré le dégoût que la souris lui inspirait de plus en plus. Elle s'agenouilla donc pour se mettre à la hauteur du rat, faisant très attention à ne pas tâcher ses vêtements et l'embrassa sur la joue, avant de changer du tout au tout sa manière de parler.

"Je crois que c'est moi qui a posé les questions en première mais si tu veux, tu peux m'appeler Lilas."

HRP : Liliac utilise Boob's Power ! C'est très efficace !

Lilas ? Ce nom rappelait vaguement quelque chose à Mickey, comme un vieux goût d'amertume que pouvait provoquer une mauvaise blague. Peut-être était-ce le moment pour la souris d'arrêter de mentir, après tout, ils étaient maintenant bien éloignés de la masse, et dans le pire des cas, Mickey n'avait pas véritablement raison de se cacher des autres, ils s'en fichaient totalement de la populace que formaient les villageois de son royaume abandonné. Seulement, il avait envie de s'amuser encore un peu de cette manière plutôt que d'une autre. Jouer la comédie et porter le masque de quelque d'autre était joussif, encore plus lorsque l'on se cache derrière son propre visage, un voile fait de vieux souvenirs s'atteignuants, comme le serait le cri d'une banshee étouffée dans la nuit.
Et ce que Mickey avait envie d'étouffer, c'était bien cette chauve-souris aguicheuse, à l'aide de sa queue hardeuse et épineuse qui lui en boucherait un coin avant de lui couper le souffle. M'enfin, le rongeur préféra continuer de jouer dans le rôle qu'il s'était donné, avant qu'un coup de théâtre ne retentisse.

"Ce n'est pas faux, mais pas entièrement vrai non plus, qui vous dis que je ne me suis pas posé la question de savoir qui vous êtiez et d'où vous veniez avant que vous même ne me demandiez ce qu'il se passait ici ? Mais je ne vais pas jouer sur les mots de peur de me donner des maux. Que se passe-t-il à Disneyville, c'est bien cela ? Et bien, comme je vous l'ai dis, quelque chose semble roder dans la ville, ce qui a sûrement dû effrayer les grands du siècle qui ne se sont pas montrés depuis le début des évènements. Souhaitez vous une mise en bouche de ces... évènements ? A moins que vous ne préferiez une mise en joue ?", sur ces mots, Mickey fit apparaître sa Keyblade, transformée en un fusil à pompe, et la pointa vers son interlocutrice tout en sifflotant un air des plus agaçants.

Ce n'est pas faux, mais pas entièrement vrai non plus, qui vous dis que je ne me suis pas posé la question de savoir qui vous êtiez et d'où vous veniez avant que vous même ne me demandiez ce qu'il se passait ici ? Mais je ne vais pas jouer sur les mots de peur de me donner des maux. Que se passe-t-il à Disneyville, c'est bien cela ? Et bien, comme je vous l'ai dis, quelque chose semble roder dans la ville, ce qui a sûrement dû effrayer les grands du siècle qui ne se sont pas montrés depuis le début des évènements."

Pour résumer, Liliac venait de faire du charme à cet odieux personnage afin d'obtenir des informations qu'elle détenait déjà. Autant dire qu'elle se retenait difficilement de faire taire définitivement ce malotru capable de tâcher sa réputation. Elle l'aurait bien fait depuis longtemps si sa position l'obligeait à faire preuve d'une certaine finesse; qu'est-ce qu'elle détestait la politique par moment !

"Souhaitez vous une mise en bouche de ces... évènements ? A moins que vous ne préferiez une mise en joue ?"

Apparemment, le rat n'avait pas terminé et commençait à répondre plutôt "positivement" à ses insinuations précédentes. Elle n'aurait fait que partir de cette ruelle si il n'avait pas sorti un fusil à pompe... Ou plutôt fait apparaître une keyblade sous cette forme ! Liliac n'avait pas besoin de réfléchir, ses connaissances tactiques lui dictaient de surprendre son adversaire avant qu'il pense à tirer. La réaction ne se fit pas attendre, son poing se dirigea rapidement vers le rat qui fit tomber son arme et cogna violemment sa tête contre le sol. Elle sorti sa rapière de son fourreau avant d'immobiliser le rat de son pied. Il était temps de lui montrer qu'elles étaient leurs rôles respectifs...

"Qui es-tu paysan ? Le fantôme qui hante ce paradis ? Et pourquoi possède-tu une Keyblade ?"

Allongé et piétiné par Lilas après un enchaînement auquel Mickey aurait pu s'attendre, ce n'était pas la première fois qu'il se faisait avoir après avoir montrer son arsenal à une femme portant ce prénom là. Il avait la possibilité de de se remettre dans une position plus favorable à sa domination et pour son égo, mais ce dernier n'étant plus des plus existants depuis longtemps, il ne songea même pas à se défaire de la bottine de la chauve-souris qui était sur son torse et de la pointe de sa rapière qui effleurait son nez.

"Paysan ? C'est vrai que je sème mes graines dans la tête des enfants, mais cela n'est pas mon activité professionnelle, même si je ne serai pas contre d'être payer pour un tel passe-temps. Tu es tout de même fortement perspicace, à moins que je ne sois pas très doué dans les cachoteries ? Pourtant Minnie n'a jamais découvert mes petites sauteries. Quand à ma Keyblade, si tu la veux, je te la donne volontièrement", aussi tôt dit, la Keyblade de Mickey, toujours sous la forme d'un fusil, lévita et se braqua contre le crâne de la Sublime Bretteuse.

Le rat semblait avoir encore quelques cordes à son arc, si pas plusieurs de rechanges. Liliac elle-même ne savait pas comment faire face à la menace qui se présentait. Elle était complètement sans défense face à la folie de l'abomination de Disney ville, à la Keyblade auréolé de jaune. Ses petits yeux brillaient d'une joie malsaine en passant sur son corps. Liliac redoutait et s'impatientait de voir la suite, que cette horreur finisse le plus rapidement possible mais le monarque à la langue sanglante semblait vouloir prendre son temps avant de commencer avec sa victime. 
Au bout d'un moment, Liliac remarqua que la Keyblade avait de plus en plus de mal à stabiliser sa position dans les airs. Providence ? Peut-être bien, car c'est ce détail anodin qui permet à la bretteuse de reprendre son calme. Ce qu'il fallait s'était un nouveau coup, bien plus puissant que le précédent afin d'avoir le temps de le terminer de le transpercer d'un coup d'épée, même si elle commençait à douter de l'efficacité d'une telle attaque.
Elle prit encore quelques secondes pour rassembler son courage et lança son pied droit de toute ses forces dans le visage du monstre, avant de recommencer, comme assailli par la soif de sang qu'on associe fréquemment aux membres de son espèce. Elle s'arrêta en haletant pour vérifier si l'ignoble rictus étais toujours là. 
Le papillon est sorti de sa chrysalide semble-t-il, prêt à voleter parmi les fleurs qu'il a lui même planter. 
Elle hurla.

Le contrôle de Mickey sur sa Keyblade n'était pas des meilleurs, ses envies malsaines l'empêchaient peut-être de se concentrer sur son arme. C'est pour quoi la chauve souris qui s'accaparait le nom de Lilas passa à nouveau à l'attaque, redonnant un coup de pied au rongeur.
Après un coup sur la poitrine, se fut un coup dans la mâchoire. Le visage de Mickey semblait se tordre de douleur, alors que celui ci ne faisait que rigoler. La "véritable apparence" de celui qu'on appelait Roi se montrait finalement aux yeux de la fleur qu'il espérait pouvoir butiner. Ses yeux suintaient un étrange liquide qu'on aurait pu prendre pour du miel et son regard tordu ne pouvait qu'accompagner parfaitement le sourire horrifique de la souris noire. Il n'y avait pas à se voiler la face, Mickey n'avait et n'aurait jamais plus rien de ce qu'il était autrefois, même la magie ne pouvait cacher sa vraie nature démente et démentielle. 

"Il semblerait que mon masque de chair ne soit plus que des atomes de rongeurs parcourant le ciel de mon royaume", dit il avant de rire comme le ferait une poupée de sang lorsque Liliac hurla devant le chaos rampant qui se trouvait sous son pied. Ce dernier disparu dans une flaque de noirceur, traînant la demoiselle avec lui au plus profond de sa folie, là où même la raison ne pouvait donner naissance à une étincelle d'espoir.
"Ça ne devait pas se passer comme ça, n'est-ce pas ?", qu'il demanda à celle qu'il avait sous les yeux. Malgré la nature de chauve souris de Liliac qui lui permettait de voir dans l'obscurité, elle n'avait pas la possibilité de voir la souris qui se trouvait en face d'elle, car en ces lieux, rien n'a d'intérêt aux yeux des personnes s'y trouvant.

C'était la première fois que Liliac était aussi effrayé, loin de la honte qu'elle éprouvait quelques secondes plus tôt, face à son impuissance. La peur qu'elle éprouvait était quelque chose de... primaire : la peur du noir. Aussi ridicule que celui puisse paraître pour une chauve-souris, elle éprouvait une peur irraisonnée face à sa situation. Ce roi... il ne faisait pas que lui ricaner dessus, bien à l'abris dans sa douce noirceur. Cette chose, n'était pas les Ténèbres, elles ne sont que la douce plaisanterie de quelques personnes qui tentent d'imiter une telle folie. Ou peut-être que tout-ceci n'est qu'une parodie sordide des Ténèbres, créer par le roi des fous. Une chose est sûre, ces "Ténèbres" ne faisaient pas qu'entourer sa victime, elles portaient atteinte à sa dignité, jouait avec son esprit et il ne lui restait plus qu'à tourner la clé dans la serrure pour jouer avec son coeur.

Au comble de l'horreur, Liliac déverrouilla elle-même, quelque chose dans son coeur. Et c'est ainsi que la lumière de la Lune perça les épais nuages.

La proie du prédateur avait réveiller en elle comme une capacité pour contrer la noirceur, comme un instinct de survie. Un pas vers l'évolution ? Non, quelque chose qui était là depuis longtemps, par contre, la souris elle... Au fil du temps, Mickey changeait, tant dans son apparence que dans son esprit. Il n'était plus lié à son corps, plus lié à son coeur, et même son âme commençait à le quitter. Il se transcendait vers un état de pur noirceur. LA Noirceur. Alors que lui faisait comme un pas vers une évolution destructrice, Liliac était l'incarnation d'une chose salvatrice qui existait depuis longtemps : Une princesse de coeur. 

"Gnuh, je n'aurais pas pu tomber sur un meilleur choix. Tu lui seras lié il semblerait, ou plutôt semblera. Sais-tu ce qu'est le Crépuscule ?" dit Mickey, visage apparent, tandis que la chauve souris repoussait sa noirceur grâce à la puissance et pureté de son coeur.

Une chose étrange était en train de se passer : le Coeur de Liliac et ses pouvoirs étaient en train de prendre momentanément toute la charge de ses capacités cognitives lui rapportant un équilibre mental qui avait été sérieusement mis à mal et annihilant complètement les tentacules mentaux déployés par "l'esprit" de la chose autrefois connus sous le nom de Mickey Mouse.  
Le masque de rongeur flottant dans les airs semblait amusé par la façon dont les choses tournaient, murmurant des mots n'ayant pas grand sens avant qu'une pensée furtive pour son propre Roi se transforme en une certitude. Intuition féminine ou clairvoyance autorisé grâce aux liens partagés entre le Roi et sa fidèle servante ou plus exactement, entre ceux qui lient la princesse et son chevalier. 
La dernière phrase du monarque à la cape tissée de cauchemar recentra l'esprit de la Chauve-souris sur la situation : il ne semblait plus intéressé par l'idée de lui faire du mal; peut-être que la pensée de la voir danser une valse avec celui qui était autrefois son meilleur ami, conduisant à la baguette un orchestre de cauchemar. Peu importait pour le moment, car il semblait d'humeur à répondre à quelques questions, contrairement à tout à l'heure. 

"Le... Crépuscule ? J'en ais entendu parler, mais je ne sais pas ce que c'est... Ceux de mon espèce parlent plutôt de l'Aube. Mais ce qui importe, c'est que vous connaissez mon Roi ! Qui êtes-vous donc à la fin, et qu'est-ce que vous vouliez dire ?"

Le Roi de Liliac n'était autre que Oswald, le lapin chanceux, fils d'Oswalt le lapin sans peur, souverain du monde d'OsTown qui avait ressurgi du vide. La demoiselle vampirique était donc l'une de ces personnes, habitants d'OsTown, qui restèrent prisonnier d'une inexistence qui aurait pu s'avérer être éternelle. Personne n'avait la réponse à la question simple qu'était "Pourquoi ?". Mickey n'en su rien et n'en savait rien non plus, il avait lui aussi subit les effets de la disparition d'OsTown en perdant une grande partie de ses souvenirs qui furent remodeler inconsciemment par Oswald qui, lui, parvint à sortir de l'état de stase dans lequel était son royaume, bien qu'il l'ignorait en ce temps passé.
D'une certaine manière, on pouvait penser que "Lilas" était ici, en danger, à cause de son Roi. Après tout, il était facile de penser que la folie de Mickey avait eu lieu à cause des troubles qu'Oswald avait causer à son coeur, même si en réalité cela dépassait énormément une chose aussi "simple" que cela.

"On peut dire que tu es une enfant de l'Aube, alors. Ou même peut-être une incarnation de celle ci, je suppose. Moi et ton Roi partageons beaucoup en commun, nous sommes grandement liés lui et moi, mais la demoiselle de "l'Aube" se trouvant sous mes yeux partage encore plus avec son souverain, même si elle semble l'ignorer.
J'aimerai pouvoir te répondre que je suis ce qui existe et ce qui n'existe pas, mais cela serait ironique que je te le dise, sachant que tu es mieux placée que moi pour dire cela. Ton Roi aurait pu le dire également, surtout s'il est le responsable des problèmes d'existence que subbit ton monde".

Liliac avait eu tort de garder espoir : ce rongeur semblait loin d'être décider à éclaircir son discours cryptique. Hormis peut-être sur ce qui concernait son existence, qui ne pouvait qu'être un paradoxe, une représentation "anthropomorphique" de quelque chose d'étranger à cet univers. Doublement paradoxale, les pouvoirs de Liliac peuvent être aussi considéré comme tel mais ils reposent sur un concept compréhensible par des gens n'ayant pas atteint la clairvoyance d'un esprit libéré de ses contraintes. 

"Co... Comment osez-vous sous-entendre que le Roi est responsable de tout ça ?! Et comment le connaissez-vous, à la fin ? 

"Ton Roi et moi avons été de grands amis et camarades d'études, nous partagions les mêmes buts et le même avenir. Mais il a été cherché certaines choses trop loin, toujours trop loin. Il a beau paraître un bon Roi, il a en lui une soif de pouvoir et de superiorité qui peut se reconnaître dans sa personnalité", la souris, dans l'obscurité, se mouva et se glissa derrière Liliac. Effleurant son cou avec sa queue épineuse, il avança sa machoire tout aussi répugnante près du visage de la Princesse du Crépuscule qui ignorait sa nature, et il lui murmura : "Cris. Ton Roi viendra peut-être te chercher".
Mickey fit apparaître sa Keyblade, l'invocation de celle ci produisit un rayonnement qui fut court dans l'éternelle noirceur de Mickey. Alors que l'on aurait pu penser qu'il s'en servirait pour attaquer la jeune demoiselle, il préféra ouvrir un portail.
"Hurle de tout ton coeur. Appelle à l'aide celui que tu cherches, et peut-être, sortira-t-il de ce passage pour venir à ton secours. Tu n'es qu'une petite princesse qui a besoin d'un gardien, fille de l'aube".