Un Pays bien trop joyeux [PV Phoenix]

En sortant du Portail, je redécouvris ce Pays. Le temps n'existait pas. Plusieurs images de mes souvenirs me revinrent. J'étais déjà passer ici il y a plus d'une décennie. Ce Monde n'avait pas changer d'une poussière.
Après avoir fait mon inspection, je regardais Ophine en lui disant :

"Bienvenue au Pays Imaginaire !"

Tout à coup, un garçon roux vêtu de vert vola à grande vitesse. Il passa si proche de nous, que j'avais faillis tombé. Quand j'eus retrouvé mon équilibre, je le regardai avec une grande colère dans les yeux. Il avait fait envolé ma gentillesse et mon sourire que je n'avais qu'avec Ophine.

"Eh ! Fait gaffe à ce que tu fais ! Gamin ! T'es pas tout seul à ce que je sache !"

Le garçon qui était dans le ciel me fixa longuement, puis descendu à notre rencontre.

"Pff... C'est toi qui mets tes pieds sur mon chemin !
-Pour qui tu te prends ?! Tu te crois meilleur que moi peut-être ?!"

Tout à coup, le crétin de garçon se mit à rire. Il avait les bras sur son ventre, et il était plié en deux, toujours suspendu dans les airs.

"Qu'est-ce qui te fais rire ?!
-Tu joues trop bien la comédie ! Je m'appelle Peter Pan !"

Il me tendit la main, et il affichait un grand sourire. Quant à moi, je fis de même, mais mes lèvres affichaient un sourire sadique, et le "pauvre" Peter Pan eut une main en feu.


"Je ne joue pas la comédie, idiot !"

Ce Peter était vraiment très bizarre. Je lui tournai le dos pour dire à Ophine :


"Viens, éloignons-nous de ce type !"

"Pourquoi partir ? Amusons nous avec ce vaurien", répondit Phoenix alors que Vanitas voulait s'en aller de la première personne volante que la Simili rencontrait. Cela n'était pas non plus un énorme choc, après tout elle avait déjà croiser des Sans-coeur et Simili volants, ou encore des monstres venus de son monde, mais jamais un humain n'avait planer sous ses yeux de la sorte. Peut-être ce don était dû au fait que ce garçon avait les oreilles pointus ? Ou encore le fait qu'il avait les cheveux oranges ? Dans tous les cas, Phoenix savait qu'il n'était pas des plus communs, et que le titiller un peu plus qu'avec une poignée de main virile et enflammée pourrait être intéressant. Kit à se prendre des petites vacances au Pays Imaginaire, autant s'y amuser.

"Alors, Peter, c'est ça ? Pourrais-tu nous parler de ce monde ou bien nous le présenter ?", demanda la Princesse au garçon tout de vert vêtu. 
"Vous ne me semblez pas aimables et et sans bonnes intentions, je ne vous fait pas confiance, et j'espère que vous allez quitter cette île au plus vite !"

Peter était toujours en colère. C'est son problème ! Et quand Ophine lui demanda un peu plus de ce Monde, le garçon roux fit son gamin en nous disant qu'on était mauvais et qu'il était pressé de nous voir partir. Son comportement m'agaça.


"Non mais sérieux ? T'as quel âge ? 2 ans ?"

S'il s'attendait à ce que je m'excuse, il pouvait toujours courir ! Le garçon croisa les bras et fit la moue. Qu'est-ce qu'il était énervant !


"Mais j'vous jure ! T'es vraiment pas intelligent toi !"

Peter ne bougeait pas. On aurait dit qu'il avait peur de descendre après que je lui ai cramé sa main.
Tout à coup, une petite lumière arriva et tournait autour de Peter. Le garçon chuchota alors :


"Ah tu tombes bien, toi ! Je t'ai cherchée partout ! Bon... Retournons dans notre cachette..."

Bien que ce ne fut qu'un murmure, j'entendis très bien sa phrase. Alors que Peter et cette Clochette commencèrent à partir, je soufflai à Ophine :

"Allons nous amuser un peu ! On les suit jusque dans leur cachette et on fout la pagaille !"

Mon côté obscur était de retour, bien prêt à donner une bonne leçon à ce crétin de Peter Pan !

On ne pouvait pas dire que Peter Pan allait devenir l'ami des deux êtres des Ténèbres, c'était mal parti, Vanitas ne semblait pas pouvoir le supporter. Mais cela importait peu Phoenix, elle n'avait pas décidé de venir au Pays Imaginaire pour se faire des amis, mais pour s'y amuser en compagnie de la seule et unique personne qu'elle avait envie de pouvoir considérer comme tel.

"Hihi, d'accord !", chuchota Phoenix à Vanitas, en attendant que Peter et Clochette s'éloignent plus. Il y allait sûrement avoir de l'action, mais cela allait être moins éprouvant que la petite bataille qui venait de se dérouler à la Cité du Crépuscule il y avait encore peu de temps.

La Princesse suivit de son gardien marchaient sur les traces du garçon et son acolyte, même si ils n'avaient pas vraiment laisser de traces à part quelques trainés de poussière de fée. Arrivée dans ce qui semblait être le repaire de Peter Pan et sa troupe, Phoenix invoqua une multitude de ses petits Sans-coeur évoquants visuellement des macarons de couleurs pastels qui se mirent rapidement à se balader et tout foutre en l'air sur leur passage, pour le plus plaisir de Phoenix. En entendant le vacarne que faisait la troupe des êtres des ténèbres, Peter et Clochette, accompagnés de plusieurs enfants dans des kugurimis en forme d'animaux, se mirent en position pour corriger les troubles faits.

"Vous ! Vous nous avez suivi jusqu'ici ? Vous êtes du côté de Crochet je pari ! Vite, donnons leur une bonne correction les amis", aussi tôt cela dit, les enfants rapidemment de quoi saucissoner Phoenix et tentèrent de faire de même avec Vanitas, ignorant à qui ils s'attaquaient.

"Comment j'ai pu me laisser avoir si facilement ?!", criait le Simili en se tortillant de façons ridicules, espérant pouvoir se défaire des cordes qui l'empêchait de bouger à son aise.

Et c'était partie pour une petite chasse discrète. Nous arrivâmes finalement devant leur cachette. C'était un arbre creux. A l'intérieur se trouvait des garçons vêtus en animaux. Les pauvres ! Ils ont perdus la tête ! Pensais-je avec un grand sourire.
Et une fois bien entré, on mit un désordre pas possible. Les habitants de l'Arbre vinrent alors nous corriger. Ils croyaient qu'on était du côté d'un certain Crochet.
Ils réussirent à piéger Ophine. Celle-ci cria son désarrois en essayant de se libérer. J'échappai de peu à leurs cordes. Ils veulent la guerre ?! Bande de bons à rien ! 
Je créai un barrage de glace autour des adversaires pour avoir plus de calme pour libérer Ophine.

Une fois ma protégée détachée, je me levai et voyais que nos ennemis essayaient de briser la glace. Je soupirai :

"C'est bon !... J'arrive !"

Ils me tapaient sur les nerfs, ils étaient nombreux, mais celui qui semblait être le plus fort était Peter.
Alors que je combattais le garçon roux, Clochette se mit à tourner autour de moi. Sa poussière de Fée ne faisais que de me ralentir ! Elle défendait son ami ! Rah la petite peste !

Je finis par la pousser avec un coup de Keyblade.
Je rentrai dans le sol, et ressortis au dessus de Peter, il reçu des salves de feu.

"Aïe ! Crochet a bien choisi son équipage pour un fois !
-Écoute abruti, on ne connait même pas ton "Crochet" ! Alors comment veux-tu qu'on soit avec lui ?! Et au fait... Je ne travail pour PERSONNE !"

Peter était sans voix. Il regardai autour de lui, ses alliés étaient tous à terre. Il était en mauvaise position et on était plus fort que lui, Ophine et moi. De plus, pour le menacer je fis apparaître des Nescients.

Nescients de Vanitas et Sans-coeurs de Phoenix réunis, les garçons perdus alliés de Peter ne pouvait plus faire grands choses. Et cela allait également être le cas de ce dernier, qui ne savait plus quoi faire à la vue de ses amis et protégés dans de sales draps. Il semblait être un bon combattant, mais sûrement pas de la trempe de Vanitas ni même de celle de la Princesse, bien que ces deux là n'utilisaient pas toutes leurs forces.

"Et toi Peter, travailles-tu pour quelqu'un ? Pourquoi penses-tu que nous sommes alliés à Crochet, qui est-il ?", Phoenix posa la question au garçon même si elle connaissait quelque peu la réponse, elle avait lu dans certains rapports de l'Illusiocitadelle quelques lignes sur Crochet, qui fût un allié de la sorcière Maléfique, mère d'Icy qu'elle croisa lors d'une de ses balades au Colisée de l'Olympe.


"Personne ne travaille pour personne ici. Mes amis et moi souhaitons seulement vivre notre jeunesse tranquilement, mais les gens comme vous et le Capitaine Crochet nous en empêchez ! Je dois toujours voler au secours des gens à travers le Pays Imaginaire", répondit le garçon, énervé et presque au bord des larmes.

"Dans ce cas là, quittez ces lieux ? Ou bien débarassez-vous une bonne fois pour toute de ce Crochet ? Nous nous sommes ici simplement pour nous amuser comme bon nous semble, nous pourrions donc peut-être s'en prendre à ce "Capitaine". Qu'en dis-tu Vanitas ?", ajouta la Princesse.

Peter ne savait pas quoi répondre, il ne pouvait pas faire confiance aux deux alliés des Ténèbres, mais il ne pouvait pas être contre une aide qui lui permettrai d'en finir avec Crochet. Mais de toutes manières, l'avenir du pirate était entre les mains de la Princesse et son Gardien, et non entre celle de Peter Pan.

Peter voulait donc vivre une jeunesse tranquille ? Mais il est plus crétin que je le croyais ! Il est éternellement jeune ici ! Il a tout son temps ! Le voyant sur le point de pleurer, j'émis un gros soupir. C'qu'il m'énerve !

Ophine proposa alors de s'en prendre à ce fameux "Crochet".


"Ouais pourquoi pas ?"

Un grand sourire ténébreux s'afficha sur mon visage. Cela ma faisait du bien de me défouler sur des inconnus. Peter ne bougeait pas, il était dans ses pensées.

"Eh l'abruti ! Nous on y va ! Mais fait gaffe à toi."

Sans dire un mot de plus, je sortis de l'arbre. On entendit un brouhaha léger dans la cachette.
Puis, on alla vers le bateau de Crochet.
Au bout d'un petit moment, nous arrivâmes devant un vaisseau pirate.


"Mhh... Serait-ce là où demeure notre victime ?"

On entendit alors une plainte venant du pont.


"Mouuuche !
-Oui, mon Capitaine ?
-Notre prisonnière est bien surveillée ?
-Oh oui Capitaine ! Les Sans-Cœur ne la lâchent pas des yeux !
-Parfait ! Il faudra annoncer la nouvelle, discrètement, à ce vaurien pour qu'il aille la sauver ! Et là... on le capturera !"

Puis, le Capitaine rit tout en rentrant dans sa cabine. Je réfléchis. Ils utilisent les Sans-Cœur ? Ils sont fous... Tôt ou tard, ces créatures dévoreront leurs cœurs... Autre chose m’intriguait aussi, il parlait d'une prisonnière et de piéger un vaurien... Sans doute Peter... 

"Hey Ophine ! J'ai deux propositions à te faire... Soit on "aide" Crochet à piéger Peter Pan et là, on se marra bien ! Soit, on libère la prisonnière -qui est sans nul doute une amie de cet abruti- et là, Peter nous fichera la paix ! Alors ?"

Ne connaissant rien aux règles de ce Monde -qui est le gentil, qui est le méchant-, "aider" l'un ou l'autre pouvait être une véritable partie de plaisir.

Vanitas était plutôt partant à l'idée de changer de cible, s'en prendre à un vieux moustachu aigri est sans-doute plus amusant que de chercher des ennuis à un rouquin avec un peu trop de répondant. Phoenix aimait bien qu'on lui tienne tête, mais pas trop, si les choses se passaient comme elle le souhaitait, cela était bien plus agréable pour elle ! ♥

"Ooooh", arrivée sur les lieux du "domicile" du Capitaine, la demoiselle des Ténèbres ne pue s'empêcher de s'émerveiller devant le bateau. C'était la première fois qu'elle voyait un engin de ce genre, il faut dire que là d'où elle vient, l'eau n'est pas abondante au point de créer des mers, ni même de simples lacs ou rivières, l'eau n'était disponible que pour les adeptes de la magie qui pouvait en faire naître. Ses yeux étaient remplis d'étincelles, la joie ? Peut-être, ou plutôt l'envie de monter à bord de ce navire, d'en prendre le commandement, et s'envoler avec vers les Entremondes pour découvrir de nouvelles distractions, elle imaginait déjà ses Sans-coeur par millier s'accrocher au mat et se balancer de cordes en cordes. C'était une simple envie qui lui passait par la tête, mais elle se questionna à savoir si elle pouvait vraiment réaliser ce genre d'envie soudaine, après tout, elle fait parti de l'Organisation, cela voudrait-il dire qu'elle n'est pas totalement libre ? Cela est complètement contraire à ce que Phoenix, enfin, Ophine voudrait vivre maintenant qu'elle n'était plus sous la tutelle de La Sorcière. Mais tout cela ne lui apparaissait pas encore clairement, toutes ses réflexions étaient bien trop complexes pour elle, alors elle profitait simplement du moment avec son ami malveillant. Et ce dernier fit une proposition à sa princesse après avoir analyser la situation de Crochet.

"La première est plutôt amusante, la deuxième n'est pas totalement inintéressante, je n'ai pas envie que mon voyage au Pays Imaginaire soit gâché par ce gamin aux oreilles pointues, mais je préfère m'amuser et lui faire payer le fait de m'avoir attacher tout à l'heure, je déteste ne pas être libre de mes mouvements. Alors, hmmmm... ce qu'on pourrait faire, c'est s'occuper de Crochet et lui en faire voir de toutes les couleurs, libérer l'hypothétique amie du rouqin mais... enfin, la "libérer", l'enlever de Crochet, mais la garder avec nous, histoire que Peter, lui, voit surtout noir ! On pourrait lui raconter que Crochet la détient toujours même, histoire de voir ces personnages ridicules s'entrechoquer~"

HS : Encore désolé du temps de réponse, j'espère pouvoir profiter de ce rp avec toi durant les vacances. ^^

J'observais depuis ma place le vaisseau pirate. Il était plutôt imposant et il était facile de savoir qui occupait ce bateau grâce au drapeau noir orné d'un crâne blanc symbolisant la piraterie. Le vent faisait onduler le morceau de tissu si important pour les voleurs marins qui ne pensaient qu'à piller, boire du rhum et explorer de nouveaux horizons. Mais ces pirates qui se présentaient à nous ne semblaient pas aussi cruels que ce que pouvait raconter sur eux. Ils étaient même ridicules. Ils étaient vêtus comme la plupart des habitants du Pays Imaginaire : haut aux couleurs, chantant, et éveillant plus de la pitié pour leur personne que de la peur. Bref, il s'agissait d'un Monde enfantin et ces pirates n'avaient pas leur place ici. De plus, c'était un univers pour les gamins rêvant d'évasion et non pas un environnement fait pour des adultes. D'ailleurs, je me demandais comment ils s'étaient retrouvés dans ce Monde.

Ophine me sortit de mes observations et réflexions en répondant à ma question. Son idée me séduisit. Nous allions créer une véritable pagaille entre les deux camps tout en ayant une grande satisfaction. Après tout, nous étions des êtres des Ténèbres, nous n'étions pas là pour aider un camp pour le plaisir "d'aider" et se faire des amis ! Créer un grand désordre à chaque pas que nous faisions était la moindre des choses. Je n'aimais pas être une personne aimable et souriante, ça, c'était bon pour les êtres de la Lumière !

Ophine et moi semblions prêts à faire cette grande pagaille. Il était vrai qu'assister à un combat entre les deux adversaires de toujours pouvaient se montrer divertissant.

Peter ne semblait pas être au courant que l'une de ces précieuses amies soit prisonnière de Crochet.
Je souris à ma Princesse et dit :

"Eh bien, qu'attendons-nous pour passer à l'action ?"

Il fallait tout de même réfléchir à un plan avant de se jeter sur le pont du navire. Après tout, nous ne connaissions pas le bateau au grand contraire du Capitaine et de son équipage qui vivait 24h/24 dans le vaisseau et ne le quittaient que lorsqu'il y avait le besoin de venir sur terre.
Nous devions passer discrètement, et si nous désirions que Crochet croit que Peter Pan était le sauveur de la prisonnière, il fallait ne pas se faire repérer. Attendre la nuit serait la meilleure solution. Je me tournais pour voir où se trouvait le soleil. Le ciel était à présent comme celui de la Citée du Crépuscule bien qu'il était moins impressionnant que ce dernier. Le soir n'allait pas tarder à venir. Mais patienter ne semblait pas être la meilleure solution. J'eus soudain une idée.

"Ophine ! J'ai un plan ! Nous avons affaire à des pirates, or, ces derniers ne pensent qu'à la richesse ! Je vais donc monter sur le pont et leur parler d'un trésor. Je vais les guider vers la forêt. Pendant ce temps-là, tu chercheras la prisonnière. Une fois cela fait, on se retrouve près du camp indien ! Ne t'inquiète pas pour moi, je vais m'en sortir."

Je lui souris pour montrer que j'étais confiant. Si le plan fonctionnait bien, Crochet rentrerait dans son navire, suite à une petite fuite de ma part et découvrirait que la prisonnière n'est plus présente. Il penserait donc que Peter l'avait récupérée et irait l'attaquer. Je me présenterais au Capitaine casqué afin qu'il ne sache pas qui je suis. Tout ceci n'était qu'une théorie mais il y avait peu de chance que cela échoue.

La partie allait commencer. Ce plan était parfait, le mécanisme était en marche. Nous allions créer une grande guerre entre les deux camps. J'espérais que ce serait un grand massacre et que beaucoup de sang serait versé pendant la bataille. J'en avais assez de ce Monde trop joyeux où une existence dans ce Pays n'était guère intéressante. Rajouter un peu de "piquant" dans la vie de chacun ne leur ferait aucun mal. Un sourire malicieux se dessina sur mon visage, mais il s'effaça lorsqu'Ophine me poussa dans le dos par surprise. Je me retournais pour lui faire face et lui lançai un gentil sourire. Elle possédait un petit caractère enfantin amusant. Pour éviter de la faire plus patienter, je posai sur ma tête mon précieux casque afin de conserver mon anonymat comme je l'avais pensé.

Je montais à bord du navire. Je fus reçu par un accueil "très chaleureux" de la part des pirates qui sortirent rapidement leur lame pour me menacer avec. Ne cherchant pas la guerre, et désirant voir notre plan fonctionner, je levais mes deux mains en signe de paix.
Le Capitaine sortit de sa cabine en compagnie de son fidèle second, plutôt rondouillard, soucieux de la santé de son cher supérieur. Le duo était plutôt comique. J'avais déjà eu le droit à un "petit échantillon" de leur voix lorsque nous étions arrivés Ophine et moi, et eux aussi, ils me faisaient pitié. J'étais encerclé par des pirates, mais ces derniers se décalèrent pour former un petit chemin pour leur capitaine tout en me gardant "prisonnier". Arrivé assez proche de moi -comme pour "s'imposer"-, le Capitaine prit la parole :

"Qui êtes-vous, jeune homme ? Comment osez-vous monter sur mon navire ?"

Je décidais de prendre le rôle d'un personnage mystérieux, calme et posé. Je n'allais aucunement énoncer mon prénom, j’avais quelques idées en tête pour ce "personnage", je jouais une véritable "pièce de théâtre". En parlant de cela, des souvenirs de la Ville d'Halloween me revinrent en esprit. Je secouais légèrement le crâne pour me sortir ces idées. Je pris le temps de répondre à ces questions :

"Je suis un ami. Je viens vous apporter une grande nouvelle, mon Capitaine. Je sais, ô combien, les trésors sont importants pour vous. Or, je sais parfaitement où en trouver.
-Comment pourrais-je faire confiance à un inconnu ?
-Je viens de vous le dire, mon Capitaine, je suis un ami. Ne faîtes-vous donc point confiance en vos amis ?
-Ma foi...
-Mon Capitaine, je vous promets richesse, si vous prenez la peine de me suivre, vous et votre équipage."

Il y eut ensuite un grand moment de silence. Tout l'équipage me laissa seul et entrèrent dans la cale pour discuter. Au fil des minutes, ils revinrent et ce fut le Capitaine qui parla au nom de tout ses matelots :

"Nous avons réfléchi, et nous pensons que nous devons vous faire confiance. Amenez-nous à ce fameux trésors."

Je souris derrière mon casque. Ces crétins de pirates avaient mordu à l'hameçon. Nous descendîmes du navire. A présent, c'était à Ophine de jouer, je lui faisais entièrement confiance. Nous partîmes "en excursion ", moi en tête de groupe, suivi de près par le Capitaine et son second. Heureusement, trois pirates étaient restés à bord pour surveiller le bateau, tout le reste était avec moi, et c'était mieux ainsi pour ma Princesse.

J'emmenais les pirates vers la forêt tropicale. Je zigzaguais par-ci, par-là, sans but précis. Les matelots ne se doutaient de rien. Plus le temps passait, et plus mes pas s'accéléraient. Ils avaient du mal à me suivre. Puis au bout du compte, j'étais trop rapide pour eux.  Je venais de les semer. Je me pressais de rejoindre Ophine dans le camp indien comme à l'endroit prévu que je lui avais indiqué. Je savais parfaitement qu'elle ne connaissait pas ce Monde, c'était pour cela que je lui avais donné un lieu plutôt facile à repérer.

Lorsque j'arrivais au camp, je vis rapidement les indiens qui encerclaient ma Princesse. Je me décalais un peu dans le fond pour ne pas être vu. Puis, quand je fus assez près de l'un des leurs, je fis un saut majestueux avant d'atterrir sur ma cible qui se retrouva cloué au sol. Tous les autres arrêtèrent de viser Ophine pour prendre moi pour "victime". Je fis apparaître un brasier à ma main et le plaça près de la tête de mon prisonnier, je dis alors :

"Vous nous laissez partir, sinon, je n'hésiterai pas à le brûler vif ! Alors ?"

Le chef, qui venait de sortir de son tipi se mit à faire des gestes étranges, et à la suite, les siens s'écartèrent d'Ophine. Je pris sa main et lui murmurai à l'oreille :

"Vite, allons-nous en d'ici !"

Vanitas apparu tout feu tout flamme pour sauver sa demoiselle en détresse, même si avec un peu de motivation elle aurait pu s'en sortir facilement, elle avait beau jouer la gamine par plaisir, elle n'en restait pas moins un Simili avec de grands pouvoirs, une sorcière plus que qualifié, et surtout une Princesse des Ténèbres, enfin, de "base". Mais c'est surtout son côté enfantin qui ressortait la plupart du temps, et notamment à ce moment là.

"Nah, je veux m'amuser avec ces hommes rouges, c'est la première fois que je rencontre de vrais indiens, je n'veux pas partir de suite !" qu'elle répondit à son chevalier casqué à haute voix lorsqu'il lui murmura de s'en aller. La miss aux cheveux de la couleur des blés fit une petite tête grognon en gonflant ses joues, pour tenter de faire comprendre ses "émotions" à Vanitas. Elle ne pouvait pas savoir ce que Vanitas en pensait sur le coup, puisqu'il portait son casque noir totalement opaque, ce qui déstabilisait quelque peu Phoenix d'ailleurs.
"S'il te plaît, on s'amuse avec eux un peu, je te donne le feu vert pour faire rôtir tout ses plumés, je te demande de les rendre aussi chaud que mon chocolat préféré, allez s'il te plaîiiiit".

Pendant que la princesse sans coeur faisait sa petite crise infantile, une jeune indienne qui avait couru un peu plus loin en voyant le garçon masqué arrivé commença à faire des signaux de fumée pour demander de l'aide, et l'un des nuages noires ressemblait drôlement à la petite fée que Phoenix avait, sous vide, avec elle. De quoi alerter certaines personnes en particulier...

Je m'apprêtais à tirer ma petite Princesse pour l'emmener loin du camp et se diriger vers une cachette non loin de l'arbre de Peter et ses acolytes pour observer le futur spectacle qui allait s'offrir à nous, mais elle refusa en jouant les gamines. Elle voulait rester encore un peu avec les Indiens, elle désirait même que j'utilise un Brasier pour les "rôtir" -comme elle le disait-. Je poussai un long soupire. Nous n'étions pas là pour embêter les Indiens mais créer une guerre entre Crochet et Peter Pan entourés chacun de leurs précieux alliés. Mais nous avions du temps devant nous : entre le moment où les pirates retrouveraient leur chemin, qu'ils rentrent dans leur navire, que le Capitaine découvre que Clochette a disparu et qu'il décide de déclarer la guerre à son ennemi juré... Oui, il y avait largement plusieurs minutes devant nous.

Je souris derrière mon casque, mais il s'effaça tout de suite lorsque je vis une Indienne faire un feu avant d'agiter un drap par-dessus pour faire des signaux. Je regardais les nuages noires s'élever dans le ciel. Mon visage exprima alors de la haine. Si Peter Pan -car on voyait bien que c'était pour lui ces signaux- les découvrait, cela gâcherait entièrement notre plan. Je levai ma main droite jusqu'à ce que mon bras soit bien droit et je lâchai un bon Glacier X sur le petit feu pour l'éteindre, ce qui surpris la jeune fille.

Sans faire un seul mouvement, je me téléportais directement près d'elle. Un sourire malsain s'afficha sur mon visage malgré le fait que mon casque dissimule toute ma tête. Elle allait faire un mouvement mais je m'emparais de son poignée d'un geste sec, et de l'autre main, je bougeais mon indexe de droite à gauche.

"Eh bien ma jolie, que fais-tu donc ? J'avais pourtant dis que nous allions partir gentiment, et toi qu'est-ce que tu fais ?... Tu préviens cet autre abruti de Peter Pan ! Tu sais ce qu'on devrait faire ?..."

Un rire sadique s'échappa de ma bouche, il était si profond et intense que tout le camp en eut des frissons. Je fis de nouveau apparaître mon Brasier à la main, et soulevai la gamine par ses vêtements avant de placer mon poing sous son menton. Je regardais tous les autres Indiens et lançai :

"Bon... Je vois que tout le monde veut jouer, pas vrai ? Dans ce cas..."

Et sans crier gare, je donnais un bon coup dans la tête de la jeune fille avec mon poing enflammé. Je me tournais vers les autres et utilisais mon Barrage de Glace* sous tous ces êtres à la peau en terre-cuite. Ils furent tous projeter dans les airs avant d'atterrir lourdement sur le sol. Du moins, pour les hommes. Ces derniers eurent peur de ce que j'allais faire aux femmes et enfants, mais je repris la main d'Ophine après avoir jeter sur le sol la gamine. J'emmenais ma protégée un peu plus loin du camp et invoquais des centaines de Nescients qui attaquèrent le camp.

"Partons."

Ma phrase rapide montrait que les gamineries étaient finies à présent. Je m'étais bien acharné sur ces Indiens. C'était amusant, mais la guerre allait l'être encore plus !

*Barrage de Glace : Crée des blocs de glace sous les ennemis pour les projeter dans les airs

Il en fallait peu pour que Vanitas laisser aller sa véritable nature, et ce pour le plus grand plaisir de Phoenix qui rigolait aux éclats pendant que son monstrueux prince lui montrait à quel point il pouvait être impulsif et dangereux. Bien que cela fut court et qu'elle ne pue pas apprécier le spectacle des Nescient de Vanitas, elle était ravie de savoir qu'ils allaient laisser un "bon" mauvais souvenir à la troupe de plumés qui avaient oser pointer leur flèche vers la protégée du garçon masqué. Parfois, il pouvait apparaître comme de la gentillesse en Phoenix, comme lorsqu'elle entoura le cou de Vanitas avec ses bras pour le remercier de lui avoir fait "plaisir" -même s'il avait agit avant tout pour faire cesser les signaux furtifs de la jeune indienne-, mais ce genre d'agissement n'était poussé que par l'envie de discorde, et c'est ce qui allait se dérouler au sein du Pays Imaginaire, Phoenix voulait en faire un véritable "Pays Cauchemardesque" !

S'en allant de la réserve des indiens en tenant Vanitas par la main, elle secouait Clochette dans son bocal pour qu'elle se cogne de l'autre. "Tu es trop mignonne quand tu as mal", qu'elle disait en l'agitant de plus en plus fort. Vraiment, Phoenix se lassait aller, comme si les Ténèbres de son coeur manquant répondaient tout de même à l'appel du mal. La Simi fini par s'arrêter près d'une souche d'arbre sur laquelle elle déposa ses petites fesses de princesse, et était prête pour les véritables hostilités.
"Comment on se répartie les tâches pour que le pirate et le rouqin se cognent ? Il faudrait que l'un de nous retourne voir ce gamin en culotte verte pour lu-", elle aurait bien voulu pouvoir songer à son idée plus longtemps, mais elle ne pu, le plan initial venait de tomber à l'eau, puisque Peter Pan se dressait dans les airs devant Phoenix et Vanitas, poignard de sortie.
"Clochette ! Je me doutais bien que j'aurais du me méfier de vous ! Vous n'êtes que des vermines comme Crochet, je le savais !" qu'il disait en s'énervant.
"Cette saleté a tout gâché avec ses signaux de fumée" que grognait la princesse, terriblement déçue de ce qu'il venait de se produire, mais elle avait plus d'une idée derrière la tête. Pendant que Peter essayait de prendre le bocal où se trouvait son amie en virevoltant entre Vanitas et Phoenix, cette dernière pris le temps de faire apparaître des Sans-coeur qui tenaient des coffres remplis de pièces en chocolat dans les alentours, afin qu'ils puissent appâter les pirates perdus en route jusqu'où se trouvaient les deux fauteurs de troubles et leur ennemi juré, Peter Pan.
"Hop hop" qu'elle disait en faisant des passes à Vanitas, afin de narguer Peter, qui n'arrivait pas à récupérer son ami qui tapait de toutes ses forces contre le couvercle de sa prison de verre. Phoenix sentait Crochet près d'ici, mais elle en avait marre d'attendre, "plus vite", elle fit apparaître un Portail de Ténèbres devant le Capitaine Crochet et ses troupes qui ne purent le contourner ni même l'éviter, et les fit venir directement sur les lieux de l'hypothétique futur crime.
"Où est mon trésor ?! Et pourquoi cette satanée fée est-elle ici ! Vous nous avez rouler mon garçon !" s'écria Crochet en comprenant, bien que trop  tard, que Vanitas s'était fichu de lui et il sorti, lui et ses hommes, également leurs lames qu'ils pointèrent vers les deux êtres des Ténèbres.
"Hé ! C'est pas nous que vous étiez supposé attaquer ! Vous deviez vous battre avec Peter !"
"Pas besoin de vos tromperies pour ça, j'affronte Crochet presque tous les jours et je lui met toujours sa raclée"
"Mais je suis toujours là pour te tendre un nouveau piège, qui finira bien par fonctionner Pan !"
C'est vrai qu'en sachant que ces deux là ne faisaient que se chercher des poux à longueur de leur existence éternelle, le plan de Phoenix -qui dans tous les cas n'était plus réalisable- paraissait bien ridicule. Grognon, ou du moins donnant l'impression qu'elle l'était, Phoenix fit apparaître un portail des Ténèbres.

"C'est même pas rigolo. Ces types sont nuls. Si j'étais prête à rire, j'aurais même dit qu'ils étaient casse-bonbons. Amuse toi avec eux si tu le souhaites Vanitas, moi je m'en vais, ils m'ont fatiguées, ils ne valent même pas la même que je déverse mes sucreries sur eux", qu'elle dit d'un ton tout penaud, après avoir lancer le bocal et ainsi donc Clochette au loin, prête à emprunté son portail.

Tout en gardant la main d'Ophine dans la mienne, je fixais droit l'horizon ne gardant en tête que notre plan et rien d'autre afin de rester concentrer sur notre objectif. J'espérais que les signaux de l'Indienne n'avait pas été assez haut pour signaler un danger. Je m'étais bien déchaîné dans le camp. Ma haine s'était bien déchaînée sur eux, je n'avais pas eu une seule petite hésitation. Cela m'avait fait un bien fou de me relâcher un peu sur tous ces imbéciles heureux qui me faisaient tous pitié. Les Mondes où régnaient la joie, la Lumière et toutes ces choses m'énervaient à un haut point ! Le Pays Imaginaire était un endroit pour les gamins. Je me souvenais alors des rencontres que j'avais pu faire là-bas il y avait plus d'une décennie de cela. Je m'étais bien amusé avec Aqua : j'avais brisé cette petite Keyblade de bois ridicule qui comptait aux yeux de ce cher Ventus, tendrement donnée par Terra. Comme c'était mignon... Ce qui me faisait penser que je n'avais pas revu ces trois "Guerriers de la Lumière" depuis que j'étais de retour... C'était dommage, car j'aimerais bien les battre de nouveau, surtout que mes pouvoirs s'étaient renforcés !

Pendant que nous marchions, j'entendais vaguement Ophine qui semblait bien s'amuser avec la pauvre petite et misérable Fée Clochette. Nous finîmes par nous arrêter et ma Princesse s'installa tranquillement sur les souches d'un arbre. Elle parla alors de notre plan, se demandant comment attiré nos deux "proies" dans notre piège. Mais elle fut interrompue par l'arrivée d'un certain Peter Pan, avec sa petite dague à la main. Il fit la remarque qu'il aurait dû se méfier de nous. Ouah ! C'est seulement maintenant que tu l'remarques ? Bien joué... Je levais les yeux au ciel bien que mon casque dissimulait mon visage. Ophine se plaint en accusant l'autre idiote d'Indienne. Pas faux... J'aurais dû réagir plus tôt... Ma protégée fit apparaître des Sans-Cœur en forme de coffres, ces derniers partirent dans la forêt. Sans doute était-ce pour attirer le Capitaine Crochet ? Je pensais que ce n'était peut-être pas le bon moment pour le faire... Après tout, j'avais aussi attirer ce cher pirate dans un piège et il devait m'en vouloir, or, s'il me verrait, il penserait plutôt à m'attaquer en premier que Peter Pan qui était un vieil ennemi alors que moi, j'étais un récent...

Ophine et moi jouions ensuite avec la petite fée toujours prisonnière en nous faisant des passes, énervant de plus en plus Peter qui essayait de récupérer en vain sa précieuse amie. Puis à un moment, la Princesse eut l'air de perdre patience, tandis que je venais de recevoir la fée dans sa boîte dans ma main, elle fit apparaître un Portail de Ténèbres et il y sortit Crochet et sa bande de joyeux loufoques. Le Capitaine s'énerva en comprenant tout seulement maintenant et lui et ses pirates sortirent leurs lames pour nous menacer, Ophine et moi. La jeune fille était très frustrée devant une telle réaction qu'elle dévoila indirectement notre plan. Mais Peter et Crochet ne semblaient pas d'humeur à s'affronter pour une énième fois, néanmoins, ils l'étaient pour nous affronter. Elle me dit alors qu'elle était fatiguée, fit apparaître un Portail de nouveau, et s'apprêtait à le prendre lorsque je la stoppais en lui prenant doucement son bras. Je la pris ensuite dans mes bras telle une Princesse -puisque dans le fond elle l'était- et fis un bond majestueux pour atterrir dans les branches les plus hautes de l'arbre. Je retirais mon casque et le fis disparaître afin d'avoir les mains libres. Je murmurais à Ophine :

"Nouveau plan. Ne bouge pas."

Je descendis de l'arbre et me plaçais entre Crochet et ses pirates et Peter Pan accompagné de ces fidèles amis. Un sourire malicieux aux lèvres, je toussotais afin d’éclaircir ma voix avant de lever le ton afin que les deux camps m'entendent :

"Vous ne voulez pas vous entretuer ? Et bien soit. Dans ce cas-là, je vais changer de jeu..."

Je pris un moment de silence afin de les laisser dans un sentiment d'oppression, de leur laisser le souffle coupé.

"Serez-vous donc capable d'allier vos forces pour vaincre une menace ? Personnellement, j'en doute..."

Je levais un bras et tous les Nescients qui apparaissaient dans le Pays Imaginaire apparurent pour encadrer les habitants de ce Monde. Des Inondeurs, des Griffeurs, des Écorcheurs, des Pili-Pilis, des Sels de mer, des Moutardes fortes, des Recéleurs, des Écorcheurs sauvages, des Triples démolisseur, des Triples élémentaires, des Fioles sournoises, des Mandragores, des Médusards et des Médusores. Tous répondaient présent à l'appel. Je refis un bond pour rejoindre Ophine et lui dit avec un grand sourire :

"Admire le spectacle, ma Princesse !"

Et j'ordonnais à tout ce beau monde de les attaquer sans répit, jusqu'à mort s'ensuive même !

Face aux ténèbres qu'elle avait fait apparaître, elle songeait déjà retourner à l'Illusiocitadelle faire un petit break. Elle se serait allongée sur son lit dans sa chambre personnelle, serrant l'un de ses sans-coeur le plus fort possible, jusqu'à ce qu'il finisse écraser, en se souvenant de sa vie passée. "Pourquoi suis-je triste maintenant alors que je n'ai plus de coeur ?", qu'elle se serait demander, même si cela aurait peut-être été un peu trop surjoué. N'empêche qu'elle aurait pu réellement se poser cette question, lorsqu'elle vivait dans la Dure Forêt avec sa mère la sorcière, elle n'était jamais déçue puisqu'elle y vivait une petite routine qui ne présentait ni bonne ni mauvaise surprise.
Mais non, Phoenix ne pourra pas faire cela à l'Illusiocitadelle, elle ne pourra pas prendre un Sans-coeur dans ses bras puisque c'est Vanitas qui la pris dans les siens, afin qu'elle ne quitte pas ce monde ainsi.
"Pas besoin de me porter..." qu'elle murmura, appréciant le geste de la part de son chevalier qui agissait plus comme un prince pour le coup. Mais pas n'importe quel prince, le prince du mal. Il ne fallait pas perdre ses "bonnes" habitudes, si les choses ne se passaient pas comme prévues, autant les rendre encore plus désastreuses, c'est pourquoi Vanitas mis la crainte dans les yeux de Crochet et sa clique ainsi que Peter, et réjouit autant que cela était possible Phoenix en faisant apparaître toutes sortes de ses créatures. Et c'était véritablement un magnifique spectacle, auquel Phoenix avait envie de participer à sa manière.
"Allez-y mes doux Sans-coeur sucrés remplis d'amertumes, rejoignez les Nescients !~ ♥", que la Simili dit en faisant apparaître ses Sans-coeur favoris.

Les pirates courraient dans tous les sens, par peur et surtout par pure idiotie, ne sachant pas vraiment comment réagir face à toutes cette vague de Ténèbres et d'émotions négatives sous forme physique qui se dressaient face à eux. Et de toute manière, ils n'avaient certainement pas les moyens de les vaincre, mais ce n'était pas le cas de Peter et Crochet, qui malgré tout étaient de bons manieurs de dague et de sabre respectivement.
"Tu crois vraiment que j'ai besoin de toi pour m'en sortir Crochet ? Je pourrais très bien m'envoler et te laisser tout seul face à eux".
"Mais ça voudrait dire laisser ton île sous leur pouvoir, je sais très bien que tu ne le feras pas avorton ! Alors aide moi à les faire couler".
"Rah, j'ai pas le choix, c'est d'accord Crochet".
"C'est CAPITAINE Crochet, moussaillon !"

L'union de ses deux là étaient plutôt efficace puisqu'ils arrivaient, non pas à résister aux nombreuses créatures, mais bien à en détruire un bon nombre. Cela ne devait pas se produire ainsi, la discorde ne pouvait régner tant qu'il y avait un moment de "bonne entente" entre le pirate et le rouquin. Il fallait plus d'épices, mettre un enjeu autre que leurs vies pour lesquelles au final ils n'avaient pas tant à craindre. En un claquement de doigts qui résonna jusqu'au Domaine des Ténèbres, Phoenix fit réapparaître la petite fée, toujours enfermée et à l'aspect inconsciente, dans ses bras et invoqua un énième Sans-coeur.
"Celui qui arrivera à donner le coup fatal à celui-ci aura le microbe. Le temps de cuisson est terminé, dresse toi Cruel Sweets !"


"Kihihi. Ne le trouves-tu pas adorable Vanitas ? Ils n'arriveront jamais à s'en débarrasser, il a déjà porté préjudice à beaucoup de personnes, même les héros de l'Olympe n'ont pas réussis à en venir à bout", qu'elle disait en ricanant, se blottissant contre son prince du mal. "Oh, j'oubliais, cette Clochette que je viens de faire apparaître est faite en pâte d'amande, la vraie a peut-être atterrie en mer et est sur le point de se noyer qui sait, ça serait vraiment chouette", qu'elle ajouta en ayant sa tête posée contre le torse de son gardien, "que dirais-tu de les laisser sous les pattes de nos créatures ? On pourrait revenir plus tard voir dans quel état à fini ce monde, ils m'ont trop énervé pour que j'assiste à leur mort, cela n'aurait aucune saveur".

Le carnage allait enfin commencer ! Certes, ce n'était pas une tuerie entre Peter et Crochet comme nous l'avions prévu au départ, mais ce petit "retournement de situation" ne m'avait aucunement empêché de trouver un nouveau plan pour voir un carnage. La question se posait à présent : seraient-ils assez intelligents pour accepter de laisser leurs différents de côté et s'allier afin d'affronter les nombreux Nescients qui se présentaient à eux. De plus, Ophine appréciait finalement ce que je venais de faire -bien qu'elle avait semblé légèrement gênée lorsque je l'avais prise dans mes bras- et invoqua à son tour ses belles créatures sucrées qu'étaient ses Sans-Cœur. La difficulté pour les habitants du Pays Imaginaire ne cessait de croitre avec tous ces ennemis. Il y en avait un qui était détruit, et deux autres apparaissaient.
La joyeuse bande du Capitaine Crochet était en total panique face à tous ces êtres étranges. Ils faisaient penser à des pauvres petits insectes, on menaçait leur petite fourmilière et ils ne pouvaient rien faire à part paniquer et tenter de se fuir, malheureusement pour ces pirates, il était impossible de s'échapper face au grand nombre des Nescients et Sans-Cœur.

Finalement, Peter Pan et le Capitaine Crochet décidèrent d'unir leur force à contrecœur, voyant bien qu'ils n'avaient aucune chance s'ils n'en faisaient qu'à leur tête et qu'ils continueraient de se battre chacun de leur côté. Au début, je me disais que cela allait être de courte durée en entendant leur dialogue -j'avais presque même failli mourir de rire-, mais ils furent très efficaces ensemble, se serrant les coudes l'un et l'autre. Je serrais les dents, ils ne pouvaient pas gagner la partie trop facilement, ce ne serait pas amusant. Ophine semblait du même avis que moi, et décida de monter le niveau. Elle fit apparaître dans sa main la fée Clochette. Cela me fit pensé que la dernière fois que nous l'avions vue -avant qu'elle ne réapparaisse-, j'avais de nouveau lancé la cage de la petite demoiselle à Ophine avant qu'elle ne la jette au loin pour prendre le Portail qu'elle n'avait pas pu franchir -finalement-.
Bref, ma protégée fit apparaître un immense Sans-Cœur. Elle me demanda si je le trouvais "mignon". Ce n'était pas réellement mon genre de jugement. Auparavant, je me moquais de tout le monde, je ne m'attachais à personne. Je me moquais même totalement des ordres de Xehanort -ce vieux fou ! Il n'y avait pas de gens sur qui je comptais, sur qui leur amitié représentait tout pour moi. Je n'avais pas besoin de cela. Un point mort qui pouvait être tué à tout moment juste parce que vous l'aviez lâchés des yeux pendant une seconde et qu'un énorme vide se creusait dans votre cœur. Je n'étais pas apte à ressentir des sentiments positifs, joyeux, avoir ces fameux "amis". C'était mieux pour les autres, les créatures de la Lumière. Alors dire qu'un être était "mignon", "adorable" et tout ce genre de chose, là encore, ce n'était pas mon rôle. Néanmoins, pour faire plaisir à ma Princesse, je hochais de la tête tout en continuant de regarder ce qu'il se passait au sol.
Elle ajouta qu'il était très puissant puisque les Héro de l'Olympe n'avaient pas réussi à le vaincre. L'Olympe... Le Colisée de l'Olympe... Un lieu où se réunissait les personnes les "plus puissantes" pour s'affronter lors des Jeux. Un Monde qui était sous la "protection et bienveillance" de Hercule. J'y avais laissé quelques Nescients là-bas mais certains étaient devenus des adversaires pour ces fameux "Héros".

Je fus sorti de mes pensées lorsque je sentis un contact physique sur mon corps. Ophine était contre moi. Je la regardais avec un petit sourire au coin des lèvres. Elle me prévint ensuite que la petite Clochette qu'elle avait était en réalité une fausse, fabriquée de la même façon que ses Sans-Cœur. On ne savait donc rien du sort de la vraie mais qu'est-ce que cela pouvait bien nous faire ? On s'en moquait totalement ! Tout comme de leur sort ! Ma Princesse posa sa douce tête sur mon torse et elle m'expliquait qu'elle désirait voir ailleurs. Ce qui me fit penser qu'au départ, nous étions venus ici pour visiter ce Monde. Mais tout ceci avait changé avec l'arrivée de ce très cher Peter Pan qui nous avait montré une étrange prestation.
Ophine désirait aller ailleurs et revenir sur nos pas pour voir les résultats ? Eh bien nous allions faire ceci. Partir faire une vraie visite du Pays Imaginaire tout en laissant au passage quelques "gentilles petites" créatures pour embêter toujours ses habitants. Nous n'avions aucune idée de ce qui allait se passer, même s'ils avaient peu de chance d'après ce qu'Ophine avait sous-entendu. Néanmoins, il n'y avait pas toutes les personnes de ce Monde qui combattaient nos invocations. Répandre un peu de Ténèbres ne leur ferait pas de mal. Après tout, c'était notre mission. Nous devions éliminer la Lumière, ou du moins l'anéantir.

"Viens, allons semer la zizanie ailleurs."

Je la pris de nouveau dans mes bras pour la poser doucement sur mon dos ensuite -comme à la Citée du Crépuscule- et fis un grand bond pour nous éjecter quelque part au hasard... Loin de tous afin que nos Ténèbres s'éparpillent un peu partout dans ce Monde enfantin, joyeux et coloré qui aillait vite changé.