A la recherche de réponses (PV : Inscrit en MP)

Sans se soucier de ce que le majordome entendait ou non, Kavitchie et Flocon eurent une courte mais houleuse conversation concernant leur mission et surtout, la possibilité de glaner les informations par la force. C'était contradictoire avec l'invitation courtoise du majordome, rien ne semblait justifier cela, mais cela donnait le ton et le majordome en fut quelque peu chamboulé. Il sursauta et tout en se faisant aussi misérable et aussi futile que possible, il bredouilla:

-Ce... Cela ne sera pas nécessaire, vraiment. Ma maîtresse vous attend et se fera un plaisir j'en suis sûre de vous répondre. C'est... C'est par ici, veuillez me suivre.

Après maintes révérences, il se décida à tourner le dos à Kavitchie, probablement un peu nerveux à l'idée de se mettre en position vulnérable. Il jetait de temps à autre des coups d'oeil derrière lui pour être certain qu'on le lui faisait rien. Même un poisson d'avril accroché dans le dos lui aurait sûrement arraché quelques larmes de peur et d'indignation. Il se posta au côté d'une porte ouverte et s'inclina tout en levant le bras pour signifier qu'il les invitait à entrer.

A l'intérieur, était un petit salon rempli d'étagères eux-même remplies à ras bord de livres dont les titres étaient soit inexistants, soit gravés si petit qu'il fallait plisser les yeux pour bien les voir. Au centre, une table basse rectangulaire, de bois et de céramique finement ouvragée. Autour, il y avait un grand canapé ainsi que deux fauteuils, plus grands que la moyenne. Même un adulte se sentirait un enfant dans l'immensité de ces fauteuils.

Il y avait un piano sur le côté et une cheminée où un feu crépitait tristement. Il n'y avait personne. En tout cas, un court instant, il n'y eut personne jusqu'à ce que déboule un jeune garçon, à peine huit ans.

-M'man ! Pas là... Zut... Son regard tomba sur Kavitchie. Il s'immobilisa, fronça les sourcils. Puis, son regard tomba sur le thé et les biscuits posés sur la table. -Ah... OK... Fit-il d'un ton blasé comme s'il venait de comprendre quelque chose. -Ouais bah faites comme chez vous, enfin pas trop. M'man va arriver. Enfin... Quand l'autre groupe sera arrivé à son tour j'imagine.

On entendit soudain le son d'une jeune fille fredonnant un petit air joyeux. Elle entra en portant un plateau de petits fours et le déposa sur la table. Elle s'essuya les mains sur son tablier, c'était la fille de tout à l'heure. Elle paraissait un peu plus vieille que le garçon mais pas beaucoup plus. Douze ans peut être.

-Oh mais regardez qui voilà ! Kavitchie ! Et Flocon, oui. Désolé, on a souvent tendance à oublier les larbins, enfin je veux dire les invocations. Installez vous.

Pendant ce temps, Tweedle-Dee et Tweedle-Dum sortaient de la forêt, arrivaient dans la clairière et en choeur désignèrent la maison.

-Nous y sommes ! Ca pour y être, on y est. Des histoires ! Des histoires ! Frapper et entrer ! Jamais dans le sens inverse !

- Nous y sommes ! Ca pour y être, on y est. Des histoires ! Des histoires ! Frapper et entrer ! Jamais dans le sens inverse !
Cette dernière remarque arracha un sourire amusé à Senjougahara.
- On tâchera de s’en souvenir. Merci de nous avoir conduits, les gars ! Dit-il aux jumeaux, tout en frappant énergiquement à la porte. Puis il adressa un sourire radieux à ses compagnons. Ça y est, on va rencontrer Mei ! Tu vas retrouver la mémoire, Chiyoko !

… Son expression changea cependant lorsque le blondin s’aperçu que « Miss Grand-Frisson » et son invocation étaient là.
Super ; avec eux dans le coin, ça n’allait pas être évident de se retenir de frapper.

Senjougahara n’était pas un méchant garçon ; mais il était emporté, et prompt à se faire des opinions très tranchées.
Et malheureusement, ce genre de défaut le rendait incompatible avec les personnes qui l’avaient aussi.

Toutefois, afin de ne pas se montrer discourtois – ou, en tout cas, le moins discourtois possible – l’adolescent lança un « bonjour » à la cantonade, avant de reporter son attention sur le mobilier.

Des bouquins, des bouquins, des bouquins… Et puis des bouquins. Peut-être des livres avec des histoires dedans. Comment le dire, vu qu’il n’y avait même pas de titre ?
Son regard s’arrêta un moment sur le canapé. Le grand canapé. L’on devait s’y sentir perdu, assis dedans.


Ceci étant dit, cela ne surprenait pas vraiment le jeune homme : lentement mais sûrement, la logique étrange de ce monde commençait à imprégner son esprit. Sans aller jusqu’à dire qu’il la comprenait – il avait démontré toute l’étendue de sa capacité à résoudre les énigmes quelques instants plus tôt – il semblait au jeune homme qu’il était plus à même de la prévoir.
… Du moins, c’est ce qu’il croyait.

L’air enjoué de la petite blonde et les petits fours sur la table achevèrent de redonner un coup de fouet à la bonne humeur de Senjougahara, et ce fut avec un sourire franc – et une impatience quasiment palpable – qu’il demanda à la fillette :

- Vous êtes Mei Misaki ?
Ce genre de question reflétait typiquement le caractère de Senjougahara qui, s’il avait été un minimum attentif, aurait su que l’un des surnoms de Mei était « La Dame Qui Cache Son Œil ».

… Mais c’était déjà trop en demander à un être aussi turbulent et intenable que le blondinet à l’écharpe écarlate.

Luchia prit la main de Chiyoko, se releva et suivit la petit troupe qui se dirigeai dun pas allègre vers la maison de Mei. Seul Elysia peinait a marché et été moins joyeuse a lidée de se rendre la bas. Toutefoi, Luchia aussi avait quelque réserve. Elle aimait bien les deux jumeaux, mais elle arrivait quand même a peu près a suivre la conversation et comprenait quon allait chez Mei. Et ce nom lui faisait peur sans savoir pourquoi. Cela suffisait a lui faire pensé quelle ne devrait pas les suivre ou mieux les dissuadé dy allé.

Trop tard, Senjougahara, peut être le plus excité, été déjà entré. Luchia regarda la maison qui lui faisait peur. Elle geint un peu en portant les main sur sa tête pour signifié son total refus d'entré. Mais Croissant y été aussi alors au fond... Elle mit tout de même un premier pas sur le perron et passa la porte lentement, presque en trainant les pied.

A lintérieur, il y avait un petit garçon pas l'air joyeux du tout et une fille blonde qui été tout l'inverse et qui faisait des petit four. Pour l'estomac sur patte qu'est Luchia, c'été déjà un premier point positif. Il y avait aussi la femme rigolote qui se prenait la tête dans les arbres et son copain.

Luchia se mit à genou contre la table basse et fixa la nourriture avec envie en balançant la queu lentement, faisant tinté sa clochette.

Nous sortîmes tous de la foret,accompagnés des deux jumeaux, aussi étranges soient-ils. Moi, J'hésitais à l'arrière du groupe, légèrement distancée par Chiyoko (et ses deux invocations) et Luchia, puis venait Senjou, qui était rapide, il avait l'air exité à idée de rencontrer Mei Misaki. Quant à moi, cela ne m'emballait pas forcement, je voulais juste aider Chiyoko à retrouver la mémoire. Mais peut-importe, je les suivis donc, pas très rapidement, et les deux nouveaux venu nous désignèrent une étrange maison, où, sans même que je dise quelque chose, nous y rentrèrent. Mais, je vis la jeune femme blonde et son invocation, Flocon, je serrai les dents, ces deux là,... Je ne les appréciais guère... Garder son calme... Garder son calme... Souffler un bon coup et les ignorer...

Une fois rentrée, je gardais un œil attentif, car, après tout, on ne sait jamais ce qui pourrait nous arriver ici, et je fis de grands yeux en voyant Senjou demander à une jeune fille blonde, si elle était Mei. Je lui murmurai:

Je ne crois pas que ça soit Mei... Elle cache son oeil...

Ceci dit, je m'appuyai contre un mur pour me reposer, et souffler un bon coup. Si Mei Misaki était dans cette maison, nous étions enfin proche du but,... Enfin.

Chiyoko suivit sans aucune hésitation son amie Luchia. Au départ la demoiselle eut du mal à rentrer à l'intérieur de la maison qui lui semblait effrayante. Egalement pour le Petit Chiyoko et pour Civetta. Nero ne semblait pas être inquiet. Non, il semblait être...Embarassé.


Mais en voyant Senjougahara rentré dans la bâtisse, il se dit qu'il ne sera pas en danger. Après tout, il n'était pas seul. Il y avait son grand-frère, Luchia et puis Elysia. Tout allait bien se passer. Alors qu'ils pénétrèrent dans la pièce, Luchia s'élança vers les friandises préparés par la demoiselle dont il ne connaissait encore rien d'elle. Mais dans un sens, une personne qui prépare des petits plats ne pouvait qu'être gentil. Du moins, c'était se que son petit cerveau se disait puisqu'il aimait lui aussi préparer des bon petits plats.


Mais la joie fut de courte durée quand il vit Kavitchie et Flocon dans les parages. Il se rappelait d'avoir été éloigné des autres et par ce fait d'avoir été confronté à un combat avec Elysia contre les cartes et la reine de Coeur.


Rapidement il tourna la tête vers Luchia qui faisait tinté sa clochette et parti en sa direction. Il préférait de loin la compagnie de la jeune Neko à la Générale de Glace.


-Bonjour mademoiselle, je me nomme Chiyoko.

Se présenta Chiyoko à la jeune fille au tablier.

Kavitchie observa sans sourciller l'arrivé des différents participants : D'abord une jeune fille au tablier portant un plateau avec des petits fours. D'après sa morphologie, Kavitchie estima son âge à une douzaine d'années. Du moins en apparence, elle se méfiait toujours des apparences trompeuses du à la magie. Dans tous les cas, la demoiselle savait déjà qui elle était et qui était son invocation. A l'intérieur de sa tête, la générale se doutait qu'elle avait face à elle, une personne qui avait la connaissance et donc posséder un pouvoir important. Contrairement à la rencontre des cartes et de la reine, Kavitchie ne tenta aucune approche, préférant le silence à la provocation.
Flocon allait répondre à la provocation de la jeune fille quand arrivèrent Tweedle-Dee et Tweedle-Dum dans la clairière en chantonnant qu'ils allaient écouter des histoires. Flocon laissa la place et se positionna prés de sa maîtresse.


Se fut au tour de Senjougahara d'arriver en saluant tout le monde d'un bonjour, dont Kavitchie hocha la tête pour le saluer


Puis les deux plus jeunes de la bandes arrivèrent, Luchia qui se précipita sur les friandises et Chiyoko qui semblait être effrayé, avant de partir à nouveau vers la Neko.


Enfin, Elysia arriva et les observa tous les deux. Elle semblait essayer de garder son calme en serrant les dent en respirant et soufflant fortement. Avant d'être surprise par la question de Senjou pour savoir si la demoiselle était Mei Misaki.

Sa réponse se fit rapidement puis se fut à Chiyoko de faire sa présentation à la demoiselle.


- Je crois qu'elle sait déjà comment chacun de nous s'appelle. répond la général de glace avec un ton froid, avant de se corriger en regardant la petite Luchia. Elle se rappela qu'elle lui avait déjà fait peur avec sa manière de parler et se corrigea automatiquement


- Ah...Désolé. Je ne voulais pas dire cela méchamment.

Dans la maison, tout le monde était à présent réuni. Sauf peut être l'hôtesse. La personne que tout le monde semblait chercher. Sacrée assemblée. Autant dire que certains ne semblaient pas forcément très enclines à une garden-party, et s'avéraient impatients, à la limite d'incapable de patience. Pour certains seuls importaient les réponses et ce qui ressemblait fort à un petit jeu de patience pouvait agacer. Surtout que certains, Kavitchie en particulier, semblait avoir compris que la jeune fille au tablier les connaissait déjà et donc, savait probablement la raison de leur venue. Si c'était le cas, nul doute que tout ceci n'était qu'un jeu pour mettre leur patience à rude épreuve.

Bref, d'autres comme la petite neko avait déjà trouvé leur compte et était probablement bien plus jouasse d'avoir trouver la nourriture que l’hôtesse. En tout cas, ça ressemblait à une tea party, cela n'en avait clairement pas l'ambiance.

La jeune fille écouta chacun d'entre eux en émettant de petits rires guillerets. Puis, elle écarta les bras lentement et désigna les fauteuils et canapés.

-Je vous en prie, installez vous. Mère ne tardera pas à nous rejoindre. Nous savions que vous alliez arriver. Servez vous, il y en a bien assez pour tout le monde. En effet, je ne suis pas mère, je ne suis pas Mei Misaki, pardon. Je m'appelle Elizabeth et voici Petit Jean. Oh et vous avez dû croiser notre majordome Grell. C'est un charmant garçon. Un certain manque de confiance peut être et un rien gaffeur.

L'instant d'après, un petit enfant d'environ huit ans lui aussi entra dans la pièce à quatre pattes. Il était difficile de discerner si c'était une fille ou un garçon. Il avait le visage bouffi, les cheveux roux coupés courts en bataille, des taches de rousseur, deux paires de dents qui dépassaient comme celle d'un lapin et un regard pétillant de malice. Il entra mais ne sembla pas remarquer les visiteurs. Il semblait chercher quelque chose en silence.

-Oh, et voici La Bille. Qu'est ce que tu cherches ?

Il soupira, ce qui siffla entre ses dents comme une taupe, et il déclara d'un air déconfit et en même temps restant optimiste, comme si ce n'était pas la première fois et que cela en était presque devenu une petite blague, dont il faisait les frais:

-*soupir* J'ai perdu mes billes... Le "j'ai" siffla lui aussi entre ses dents. Puis, il retourna chercher.

Elizabeth le regarda faire en ayant un petit sourire. Elle se pencha en avant et leur chuchota:

-Il n'a jamais eu de billes mais ne lui dites pas, d'accord ? Ca vaut mieux, dit maman. Oh bon sang, y a encore quelqu'un ici que je ne vous ai pas présenté. Grell, va chercher oncle Albert.

Grell s'inclina et se retira un instant. L'instant d'après, un petit couinement de roulettes métalliques précéda son retour et l'entrée d'un étrange personnage. Sur une chaise roulante, Grell ramena un squelette. Elizabeth le salua et déposa une tasse de thé entre ses fémurs.

-Dites bonjour, oncle Albert. Voulez vous jouer aux cartes ? Ou au ping pong ? Ou aux osselets ?

Inutile de dire que le squelette ne répondit jamais.

Senjougahara n’eut pas le courage de s’assoir : il était beaucoup trop tendu pour ça. Il aurait remué sur les coussins disproportionnés à la manière d’un chat cherchant désespérément une position confortable.
Ou un poisson que l’on aurait sorti de l’eau.

À chaque anecdote que leur racontait la blondinette, le jeune homme devait se retenir – à grande peine – de demander « oui, mais… Et Mei ? ».

Son anxiété grandissait avec les minutes, motivée et renforcée par la curiosité quasi-maladive.
C’est ta mère ? Et pourquoi elle est pas là ? Et pourquoi il n’a jamais eu de billes ? Et vous êtes sûrs que vous êtes pas tous fous, dans cette bicoque ?
C’était insupportable, cette attente, pour lui qui voulait savoir.
Qu’y avait-il de plus frustrant qu’une question sans réponse, un phénomène sans explication, une rétention d’information ? À ce moment précis, et pour Senjougahara, « rien ».

L’arrivée du squelette fut la goutte de trop dans le vase de l’ado. Ou plutôt l’étincelle qui mit le feu aux poudres : parce que le jeune homme explosa littéralement.

- Mais c’est super-glauque ! Pourquoi vous avez un squelette chez vous ? ! S’écria le blondin. Mais on est chez les fous, ici, on s’est plantés d’adresse, c’est pas possible autrement !

Luchia été bien contente de pouvoir se remplir la panse. Non quelle avait très faim. Le petit repa a la ville de traverse lui avai déjà bien rempli l'estomac. Mais c'été un estomac sur patte et par la même elle aimait mangé. En plus, ca avait lair bon. Alors a peine lui avait on dit de se servir quelle le fit et quelle se gava. Elle sourit à Chiyoko les joue bombé de petit four. Elle avait de la chance davoir un copain comme lui. Elle aimait beaucoup Chiyoko parce quil été tendre avec elle, très proche. Croissant lété aussi mais un peu moins. Moins calinou, moins proche physiquement.

La fille été aimable. Un peu bavarde, mais aimable. Et puis il y eut encore un autre enfant. Celui la Luchia l'aimait bien. Il été bizarre, mais il faisait pitié à Luchia. Elle le fixa avec un grand air étonné, ses oreille pulsèrent. Elle se mit à quattre patte a son tour et chercha les bille avec lui. Elle passa sous la table basse, en rampant. Ou ces bille pouvait bien etre ? Elle avait très envie de les trouvé et ensuite les lui rendre pour pouvoir s'en faire un copain.

Mais lorsque Luchia sortit de la table, ce fut pour tombé nez à nez avec un squelette. Luchia senti les poils de ses oreille se dresser. Elle poussa un grand NYAN et retourna se caché derrière Chiyoko en tremblant.

[je passe mon tour, faute de temps, sorry. o/]

Que ce fut un jeu ou pour du vrai, il est clair que ce n'était du goût de personne d'autre que les hôtes. La neko et le gamin étaient terrifiés, un vent de fraîcheur avait parcouru le Flocon et l'indignation et l'impatience éclataient dans la bouche de Senjougahara. Ironiquement, la seule qui sembla rester de marbre et garder son calme c'était Kavitchie.

Les vociférations de Senjougahara jetèrent un grand froid dans la salle. Les enfants fixèrent le garçon d'un air presque sévère. Elizabeth porta doucement son index tendu devant sa bouche et poussa un long "chut" tandis que, comme soufflé par le très léger souffle d'Elizabeth, le feu dans l'âtre venait de baisser d'intensité, plongeant la pièce dans une ambiance tamisée. On entendit soudain le vent monter et siffler lugubrement dans la cheminée.

Soudain, un bruit sourd contre le parquet résonna et sembla couper court à ses sifflements sinistres. Puis il y eut le silence. Puis, des pas résonnèrent à nouveau sur du bois craquant. Un escalier. Puis sur le parquet. Tous les deux pas étaient précédés d'un bruit plus aigu, plus claquant comme une canne au bout de fer. Plus ces pas s'approchaient, plus les enfants souriaient, le regard levé vers le ciel, le sourire jusqu'aux oreilles, la bouche grande ouverte.

Quelques temps après, une canne au pommeau serti d'un rubis, précéda l'arrivée d'une jeune fille aux cheveux noirs. Elle marchait en s'appuyant sur cette canne de nobliau, la tête penchée vers le bas, les cheveux lui tombant devant le visage, de profil à eux. Elle était frêle et pâle, une brindille que le vent casserait en une simple brise matinale.

Lorsqu'elle entra, ce fut comme si l'atmosphère un peu chaude et pesante de la pièce s'était soudainement refroidie, que toute joie s'en allait et un frisson glacial parcourut la pièce. Elle alla s'installer en silence dans un fauteuil au centre, face à l'assemblée, croisa les jambes et découvrit son visage. Une fille avec un bandeau sur l'oeil, au regard plus hautain que ne l'aurait laissé présager sa démarche fragile et pesante. Son seul oeil était perçant. Lorsqu'il se posait sur une personne, c'était comme se faire passer au rayon X. Et elle le posa sur chacun, ne laissant transparaître que peu d'émotions.

Elle se pencha ensuite en silence vers les petits fours, mais comme si elle ne pouvait les atteindre, elle resta là, le bras tendu, le corps plié avant de crisper ses doigts et de remonter lentement. D'une voix monocorde et lasse, froide et traînante, elle commença:

-Qu'est ce que la folie... Sinon une divergence d'opinion ?Cela fait longtemps que je n'ai pas eu autant de visiteurs. Ils sont venus... Pour savoir... Mais ont-ils toutes les questions ? Que vous m'ayez tous trouvé en même temps, ne peut être une coïncidence, vous êtes... liés. Elle porta la main à son cache oeil d'un geste vif, un de ses premiers gestes très rapides qui était surprenant au vu de sa lenteur jusqu'à présent. Elle retint sa propre main qui tremblait, était prise de convulsions. -Un garçon... Du sang... Il faut... Et pourquoi pas ? Ici, ils sont couverts de sang... Ils sont... Peut être... Pas vraiment... Et pourtant... Amusant... La ferme... Marmonna t-elle pour elle même jusqu'à ce que sa main semble se calmer et redescendre. -Bienvenue.

Le vide.
Là où fourmillaient, habituellement, les mille et une questions que se posait Senjougahara régnait le vide total.
Mei avait beau être une créature chétive, maladive et handicapée, elle n’en restait pas moins terrifiante, et le blondin était terrifié.
Pourquoi ? Qu'est-ce qui pouvait, chez elle, valoir la peine de s'inquiéter à ce point ?
Il avait souhaité la rencontrer pour enfin mettre un terme à ses doutes ; maintenant, et plus que jamais, il souhaitait partir.

L’inquiétant monologue de la jeune femme n’arrangea en rien cette impression d’oppression, et, en dépit de ses efforts pour rester stoïque, Senjougahara se sentit se renfoncer dans son écharpe. Il n’osait même plus parler, lui qui était pourtant si prompt à donner son avis sur tout.
Il détestait qu’on l’analyse. Il détestait qu’on le scrute ainsi.

Par égard pour Chiyoko et Luchia, il se força à ne pas baisser les yeux, espérant ainsi donner l’impression d’une certaine maîtrise de soi.
Et puisqu’aucun son ne semblait vouloir sortir de sa bouche, il attendit, silencieux, que quelqu’un prenne la parole.

Luchia s'été caché derrière Chiyoko et tremblait de tout ses membre. Mais la présence de son ami la rassurait et le choc passait petit a petit. Après tout, ce n'été quun squelette hein ? Un squelette qui ne bougeait pas. C'est sur que ces gens été bizarre d'avoir un squelette chez eux, mais bon... Elle reprit petit a petit confiance mais d'un cheveu.

Surtout lorsque soudain, elle vit que la lumière baissait et quune sensation de froid et de noirceur emplissait la pièce. Luchia baissa les oreille, ayant soudainement limpression que quelque chose de terrible allait arrivé. Elle se remit à tremblé. Ses oreille se redressère lorsquelle entendi des pas. Ca l'inquiéta encore plus.

Une fille avec un cache oeil, une canne, entra. Elle été... Bizarre. Plus que les autre, elle faisait peur. Elle avait une façon de parlé, des mimiques inquiétante... Luchia se tassa sur elle même en la voyant tendre la main. Cette même main qui se mit a bougé bizaremment. Elle n'aait pas franchement envi de voir ce qui se cachait derrière le cache oeil.

Et cette sensation davoir déjà vu cette fille... Et que chacun de ses regard la perçait, lui refroidissait l'âme... Si c'été pour elle qu'ils été la, alors franchement, elle regrettait de les avoir suivi. Elle tira sur la manche de Chiyoko en émettant de petit bruit plaintif, lui signifiant: "Chiyoko, allon nous en, vite..."

Je m'assis sur un canapé pour reposer ma jambe "souffrante" et regardai tous les événements se dérouler devant mes yeux. Parfois bouche bée, donc étonnée, parfois peureuse, parfois rieuse. Tout ce qui se passait ici était louche, bizarre, étrange... Mais je laissais tous ceci passer, bien que j'avais parfois envie de parler, je m'en empêchais pour ne rien rater, pour tout comprendre. Si cela est compréhensible...! Puis vint ce moment... Où la lumière diminua, où l'on commença à attendre le parquet crier sous le tapotement d'une canne et deux pieds, puis la porte s'ouvrit, et elle apparut; Mei Misaki. Ses yeux, dont un invisible derrière un cache-œil, ses cheveux noirs... Tout s'assemblent pour qu'elle aie l'air sinistre, et sa voix n'y changeait rien...! Je me mis sur le qui-vive, et écoutai ce qu'elle dit, j'eus comme un frisson dans le dos, et mes dents se serrèrent. Je dis, d'une voix affaiblie par la douleur et la peur:

Tu es donc Mei Misaki... Tu connais le passé de Chiyoko, n'est-ce pas?!

Mon unique œil qui voyait se ferma un instant, comme si quand j'allais le rouvrir, tout allait disparaître et j'allais me réveiller sur un tout de Traverse, comme à mon habitude... Mais non, l'humaine, si c'en était vraiment une, me faisait peur. Oui. Peur. De nature, j'ai peut des humains, alors des humains ainsi...

Mei Misaki avait forte impression. Le silence s'était installé, le silence que seul les geignements de Luchia, la question d'Elysia et la réponse sèche de Kavitchie vinrent briser. Comme quoi, ça faisait encore suffisamment de bruit. Ironiquement, s'ils étaient là pour poser des questions, ils étaient bien silencieux et ce fut Elysia qui posa la question pour Chiyoko. Bien qu'elle les regardait depuis le départ avec cet air hautain, on put sentir que très subtilement, Mei avait eu une réaction à la remarque d'Elysia. Elle avait paru rapidement offensée de cette question. Comme si elle détestait que l'on brise ce silence.

Pour autant, la voix d'Elysia avait presque du mal à sortir ces mots semblait-il. Comme si sa voix était douloureuse et effrayée. Elle cessa de regarder Elysia et tourna son oeil vers Luchia. Une autre neko. Les nekos n'étaient pas à proprement parler monnaie courante. Alors, deux nekos dans la même pièce c'était un peu étonnant, voir une coïncidence un peu grosse. On aurait presque pu penser qu'elles étaient de la même famille, même si mei savait qu'il n'en était rien.

La petite était l'une des plus effrayées, à n'en pas douter. Son caractère de gamine effrayée par son ombre... Et pourtant, Mei s'amusait de penser que cette jeune fille était tout autre chose autrefois. Tout autre chose. Elle aurait pu en révéler des choses sur elle, peut être encore plus qu'à Kavitchie et à Chiyoko. Et pourtant, ce n'était pas elle qui avait des questions. Parce qu'elle était si convaincue de sa fausse identité, qu'elle ne se posait pas de questions.

-Ceux qui n'ont pas de questions sont souvent qui gagneraient le plus à avoir des réponses... Fit-elle à mi voix, comme pour elle-même.

Elle tourna encore son regard sur Senjougahara qui s'efforçait de se donner bonne contenance. Fierté ou altruisme ? Il prenait son rôle très à coeur. Mais il était aussi tellement ridicule à se forcer à aller au delà de lui-même. Mei sourit mais ce n'était guère un sourire chaleureux. Loin de là. Si le but était de le rassurer, ce qui n'était probablement pas le cas, ça ne marcherait pas, bien au contraire. Ce sourire était carnassier, froid et narquois.

Elle se tourna vers Chiyoko, trop paralysé pour dire un mot et entendre les supplications de son amie. Elle sentit qu'il était déjà pratiquement inutile de répondre à la question d'Elysia. Le destin de Chiyoko suivait son cours et il aurait sa réponse par lui-même, et ce plus il resterait face à elle. C'est comme si sa seule présence faisait tout remonter petit à petit. Ses invocations tentaient de le soutenir, mais c'était peine perdue.

Enfin, elle se tourna vers Kavitchie. Elle l'avait gardée en dernier à dessein car elle savait que Kavitchie soutiendrait son regard indéfiniment. Il y avait une fierté plus tenace encore que celle de Senjougahara. Celle de ce dernier était toute puérile, mais celle de Kavitchie était forgée par des années d'expérience, une haute estime d'elle-même et en même temps, cette forme de misanthropie et d'aveuglement causée par la haine, la méfiance et le goût du sang. Elle savait qu'elle pourrait la regarder des heures sans qu'elle baisse le regard. Peut être, et même sans doute, Kavitchie pensait qu'ainsi elle se montrerait forte et impénétrable, qu'elle ne laisserait rien transparaître. Que nenni, elle n'en était que plus claire encore à lire.

Elle finit par laisser aller son regard un peu partout, un léger sourire, jetant un oeil en l'air comme si elle s'amusait de leur insignifiance.

-Charmante compagnie... Trois gamins, une neko et une femme de glace que le sang excite... Sans oublier un assassin et les animaux de compagnie... On croirait le début d'une blague... Mais j'ai plutôt l'impression que voici venir les personnages d'une tragédie classique. Et dans une tragédie, ceux qui savent sont rarement écoutés. Ou quand ils le sont, c'est en essayant d'échapper à leur destin que les héros tombent. Avons nous vraiment besoin de parler ? Restez ici, dans cette pièce, attendez, laissez faire, et vous aurez vos réponses.

- Charmante compagnie... Trois gamins, une neko et une femme de glace que le sang excite... Sans oublier un assassin et les animaux de compagnie... On croirait le début d'une blague... Mais j'ai plutôt l'impression que voici venir les personnages d'une tragédie classique. Et dans une tragédie, ceux qui savent sont rarement écoutés. Ou quand ils le sont, c'est en essayant d'échapper à leur destin que les héros tombent. Avons nous vraiment besoin de parler ? Restez ici, dans cette pièce, attendez, laissez faire, et vous aurez vos réponses.

Senjougahara leva alors les yeux au ciel.
Dans la vie, il y avait les choses simples, et les choses complexes.
Les premières étaient les plus faciles à comprendre, parce que formées d’un seul élément.
Les secondes étaient plus dures à saisir, parce que formées de plusieurs éléments, parfois simples, et parfois eux-mêmes complexes.

Mais les complications, c’était l’art de s’ajouter des difficultés à comprendre et résoudre une chose simple à la base, et de voir de la complexité là où il n’y avait qu’un seul élément.

Pour Senjougahara, c’était inutile et ça faisait perdre du temps. Et cette Mei lui semblait être, à l’image de tous les autres habitants de ce pays, une personne non pas complexe mais compliquée.


- Si les réponses venaient toutes seules, on ne serait pas venu vous voir, lâcha le blondin avec dédain, s’arrachant à son mutisme. On n’est pas dans une tragédie, et si vous savez quelque chose, on vous écoutera. À condition que vous parliez, bien sûr...
Senjougahara sentait que poser des questions ne servirait à rien. Il voyait bien que Luchia était terrifiée, que Chiyoko ne valait guère mieux et qu'Elysia et n'en menait pas large non plus.
Quand à Kavitchie, elle semblait, finalement, la seule apte à tenir tête à la femme borgne.
La belle affaire !
Ils étaient venu pour le garçonnet au cheveux noirs et, en fin de compte, la plus tenace était celle qui n'avait rien à voir avec leurs histoires.

Senjougahara posa une main sur l'épaule de Chiyoko, lequel était devenu livide et avait les larmes aux yeux. Le blondinet regretta de les avoir emmené ici : leurs mines apeurées et empreintes de souffrance le mettait mal à l'aise, lui nouait l'estomac.
Peut-être valait-il mieux partir et chercher de l'aide ailleurs.

Peine perdu pour Luchia... Chiyoko été lui aussi effrayé et du cou, il ne semblait même pas la voir, ni même l'entendre couiné. Ce qui eut pour effet de l'inquiété davantage. Elle tira un peu plus fort en couinant plus fort mais cela ne semblait pas le faire revenir. D'autant plus convaincu quil ne fallait pas resté ici, elle se tourna vers Croissant alors que celui-ci répondait à Mei. Enfin quelquun qui se dressait un peu contre elle...

En même temps, que Croissant se fache avec Mei, cela l'inquiété. Luchia se disait que c'été peut être mettre le feu au poudre. Toutefois, le bon coté, c'est quelle se dit que lui été encore en pleine possession de ses moyen et donc quil pourrait l'écouté.

Elle rampa jusqu'à lui et refit le même cirque. Elle tira sur les plis de son pantalon tout doucement (histoire de pas le déshabillé non plus quoi, juste attiré son attention) et émit des geignements plaintif, réitérant sa demande simple: partons d'ici, j'ai peur, peur que quelque chose de grave arrive.

Luchia tremblait. Elle n'aimait pas cette femme. Elle allait leur faire quelque chose, c'est sur. Elle l'avait regardé en murmurant quelque chose... Ceux qui n'ont pas de questions sont souvent qui gagneraient le plus à avoir des réponses... Mais quest ce que cela voulait dire ? Ca avait un rapport avec elle ? Pas futé et surtout trop inquiète, elle ne sy attarda pas. Mais cela renforçait encore si c'été possible son sentiment d'être observé et de terreur.

Est-il possible de comprendre l'imposssible? Ou alors l'impossible est-il possible? En somme, non, alors, si l'impossible est impossible, il ne devrait pas y avoir de chose impossible, mais là, entre les étranges paroles de l'étrange femme, Mei Misaki, et Chiyoko qui était... Disons... Étrange , c'était bien bizarre, et pour moi, incompréhensible, impossible, en somme... J'abandonnais toute compréhension impossible, ou possible. Tout ce que je faisais de résumais à m'inquiéter pour Chiyoko, qui était donc bizarre, regarder Senjou essayant de comprendre et avoir pitié de Luchia qui avait visiblement très peur. Quand à moi, le calme me revenait et la peur disparaissait peu à peu que les minutes passaient, sans toute fois s'évanouir complètement...! Je fis un minable sourire en voyant que Senjou, lui non plus, n'avait l'air de comprendre, et pourtant, il s'acharnait, tant bien que mal, il s'acharnait à avoir des réponses. Parfois, j'aurais aimé avoir autant de volonté, mais ce n'est malheureusement pas le cas... Je finis par complètement tourner le visage, et donc le regard, vers Chiyoko. On aurait dit qu'une vague de tristesse s'était abattue sur ses yeux, mêlés à des... Des souvenirs! Il retrouvait donc ses souvenirs! C'était bien étrange de retrouver des souvenirs ainsi, mais je n'en dis rien, je restais prostrée, la bouche bien fermée, sur le fauteuil où j'étais donc assise...

[HRP: je pense que je vais passer mon tour, je répondrais ptet après Elysia, si je suis pas assez rapide ou que tu peux répondre direct après qu'Ely ait posé sa réponse, fais le. Mais je vais laisser tourner un tour.]

Senjougahara fixa la scène, ahuri. Il n’avait guère eu le temps de réagir, et encore moins de comprendre.
Le fragile garçonnet aux cheveux noirs qui se faisait appeler « Chiyoko » s’était soudainement mué en un froid et mystérieux adulte, et menaçait désormais Kavitchie de son arme à feu.

En un premier lieu, l’adolescent à l’écharpe écarlate songea que tout ce maléfice était l’œuvre de Mei Misaki, car il s’agissait là d’une explication rationnelle – quoique totalement injustifiée.

Dans un même temps, Senjougahara plaça rapidement Luchia derrière lui, dans un geste naturellement protecteur.

Et enfin, le jeune homme arma sa Clé d’un geste sec, et la braqua sur Chiyoko et Kavitchie.
Il ignorait s’il visait la froide manieuse de glace, ou le jeune danseur  – ou plutôt ce qu’il était devenu. Senjougahara était perturbé par cette situation qu’il n’était pas en mesure de comprendre.
Pourquoi Chiyoko était-il devenu un adulte ? Pourquoi son regard était-il si menaçant ? D’où sortait-il son pistolet ? Que se passait-il ?

Tout en se campant bien devant la petite neko aux cheveux noirs pour la protéger, Senjougahara appela d'une voix rendue agressive par la nervosité :
- … Chiyoko ? Baisse ton arme…
Le jeune homme n’éprouvait aucune sympathie pour Kavitchie ou pour son bruyant compagnon aux cheveux bleus ; cependant, l’idée de voir cette arme à feu braquée sur la tête de la Générale le mettait mal à l’aise.
Et le pire était peut-être de savoir que cette arme meurtrière était dans la main de celui que Senjougahara avait juré de protéger.

Luchia essaya dattiré lattention de Croissant mais les évenement apparurent trop tot pour que cela fut utile a quoique ce soit. En gros, le mal été déjà fait, et le pire arrivait déjà. Chiyoko réagit bizaremment aux mots de Mei et péta les plomb. Luchia sursauta en lentendant crié et réagir ainsi aussi vite et aussi brutalement. Il n'été pas nécessaire dettre une flèche pour comprendre que Chiyoko avait une arme, été devenu violent et dangereux.

Elle se ramassa sur elle même en tremblant et en mettant ses main sur sa tête. Elle ne comprenait pas ce qui se passait mais elle été terorisé a lidée que son meilleur copain soit en fait un vilain pas beau hyper méchant. Elle été toute déçu que son copain quelle aimait tant se mette a faire du mal meme si c'été a la vilaine madame de glace qui faisait peur.

Pourquoi pas a cette Mei ? Cette Mei que Luchia redoutait et quelle voyait comme une menace pour elle et son petit groupe. Bon, elle naurait pas aimé non plus en fait que Chiyooko agresse Mei, mais quand même, ca aurait été plus compréhensible pour elle.

Elle rampa sous la table basse en priant que tout finisse bien et que Chiyoko revienne. Le Chiyoko quelle aimait.

Sorry!!! Là ce n'était pas faute d'activité mais je n'avais pas vu le post de Luchia... N'hésitez pas à m'envoyer un mp si je prends trop de temps :V

À la la recherche de réponses...

Voyant bien que la certaine Kavitchie me regardait, je la foudroyai du regard, je savais très bien ce qu'elle pensait. Que j'étais l'assassine, n'est-ce pas?! Je ne dis rien, mais je n'avais jamais tuer. Enfin, pas des personnes, seulement pour me nourrir. Je détournais le regard assez vite, n'aimant pas fixer les gens, et vice versa... Je réfléchissais toujours à l'état de Chiyoko, et quand je vis du mouvement, je pris "peur". Ma fourrure sur ma queue de hérissa, et je feulai légèrement,.... Que c'était-il passé?! Chiyoko avait prit je ne sais combien de centimètre, il était devenu adulte, en somme. Je repris mes esprits, confuse, après quelques secondes, et fis lui signe de mes mains de se calmer, et de ne passa s'assigner Kavitchie, bien que je la déteste. Assassiner... C'était lui, l'assassin.

Chiyoko? Mais... C-calme toi!

Lui dis-je, épouvantée... Mais bon sang! Quel était son passé?! Rien de bien beau, à mon avis, et il aurait préféré ne pas le savoir, également...

Codage By Bloody, NLDD!

Vraisemblablement, on n'avait plus besoin de Mei. Son rôle était déjà rempli. Quelle perte de temps. Toutefois, il restait encore une personne digne de son intérêt. Il fallait laisser ceux là se débrouiller avec leurs problèmes. On ramasserait les cadavres après.

Mei fixa Luchia de son unique oeil, cachée sous la table. Elle était bien en dehors de tout ça, et même n'avait pas à être dans cette histoire. Déjà qu'elle avait sa propre histoire dont elle ignorait tout... Finalement, c'était peut être elle qui avait le plus besoin de Mei à présent.

Mei s'adressa mentalement à Luchia:

-Tu devrais venir avec moi dans l'autre pièce. Tu y seras à l'abri et tu pourras manger tout ce que tu veux. Nous avons à discuter.

Cela dit, Mei se leva et quitta la pièce sans mot dire, lentement, comme si rien ne se passait, que la pièce respirait le calme et la sérénité.

Dans la pièce où elle se rendit, il y avait un lit, une cheminée, un bureau. C'était peut être la chambre de Mei ou pas. En tout cas, c'était assez obscur. Elizabeth ramena les biscuits et le thé à l'intérieur et s'installa à même le sol, suivi du garçon un peu rabat joie, puis de La Bille. Petite réunion entre enfants... Qui somme toute était assez jovial, assez chaleureuse. Il y avait de quoi se sentir... Comme à la maison.

La dernière chose que vit Senjougahara avant que la barrière de glace ne se referme, ce fut le visage, déformé par la haine et la folie meurtrière, de Chiyoko, et le regard, froid et implacable, de Kavitchie.
Cela le dépassait. Cela le dépassait totalement et cela le rendait fou.
Le jeune homme  avait beau essayer, il ne comprenait pas.
Il avait envie que quelqu’un lui explique, il avait envie d’avoir une explication : pourquoi Chiyoko était-il devenu ainsi ?
Une fois encore, il était tenu à l’écart. À l’écart et dans l’ignorance.
Sans un mot, il échappa à la surveillance de Flocon, se rua sur la barrière et y colla son oreille. Que se passait-il de l’autre côté ? Peu importait la morsure du froid contre sa peau.  
Tout cela l’enrageait tellement ; comment diable pouvait-il être coincé ici alors que les choses intéressantes se passaient de l’autre côté de la glace ?

Le regard délavé de Senjougahara glissa vers Flocon. Puis, toujours silencieusement, le jeune homme s’en fut. Il escalada le canapé gigantesque, bondit agilement dans les étagères, et fila tel un écureuil vers le lieu de combat ; par chance, la barrière n’avait pas encore bloqué tous les accès, et ce fut en se glissant sous le plafond que le jeune homme parvint à se faufiler de l’autre côté.

Et de son perchoir, il observa la scène.
Chiyoko contre Kavitchie.
Allaient-ils s’entretuer ? Allaient-ils survivre ?
… Y avait-il encore une chance pour que Chiyoko redevienne comme avant ?

Les chose nallait pas mieux et Luchia tremblait sous la table, seul. C'est souvent comme ca quant on a peur, on est souvent seul. Et personne ne trouvait comment réglé le problème. En même temp, que voulait vous faire ? Ce n'été certainement pas Luchia qui trouverait la solution en tout cas.

Un long instant passa et Luchia eut limpression que ce fut une éternité ou elle resta à attendre et a tremblé de tous ses membres. Les bruit de bagarre accentuait son anxiété et elle nosait pas regardé. En même temps, lorsque cela se calmait un peu avant de reprendre, elle avait encore plus peur car elle nosait pas regardé si cela voulait dire que quelquun venait de se faire blessé ou pire.

A un instant, elle entendit une voix dans sa tête. Elle reconnu la voix de Mei, la fille qui lui faisait tant peur et que Luchia aurait préféré que ce soit elle quon attaque, ca lui aurait paru logique. Mei lui disait de laccompagné. A labri ? Mangé ? Discuté ? Pour les deux premier point, c'été plutot alléchant. Mais Luchia été t elle naif à ce point ?

ELle ouvrit les yeux pour voir les gens de la maison quitté la pièce et allé dans une autre. Un instant, elle hésita. Mais quelque chose la poussait a suivre la voix de Mei. Alors elle se faufila de sous la table et courut se réfugié dans l'autre pièce.

La, les enfant faisait un petit gouter par terre. C'été plaisant car elle préféré mangé par terre. Elle hésita mais sassit docilement avec eux et mangea les petits gateau.

-Pas faire bobo a Luchia hein ? Luchia peur... Enfants avoir maman ? Maman Mei ? Comment être maman Mei ?

 

 

La petite Luchia avait suivi Mei Misaki malgré sa peur de la "sorcière". A croire qu'elle était véritablement plus faible d'esprit qu'elle en avait l'air. Il n'empêche qu'elle était objectivement plus en sécurité ici que dans l'autre pièce. De plus, Mei ne lui voulait aucun mal. En fait, elle avait même quelque chose derrière la tête, quelque chose de pas si terrible. Enfin... Je crois... Bref, la petite accepta de s'installer parmi les autres enfants et de dévorer tout ce qu'elle pouvait.

Mei ferma la porte à clé derrière elle et traversa la chambre sans donner un regard à Luchia ou aux enfants. Elle alla s'asseoir dans le fauteuil de son bureau et regarda les jeunes parler, manger, jouer... Ils avaient tout l'air d'une joyeuse et agréable compagnie. Et Mei semblait au dessus de tout ça comme un aigle au dessus de son nid d'aiglons.

La petite neko se mit à poser plein de questions, attestant de son inquiétude. Elle n'était pas non plus totalement sotte, et n'était pas prête à se laisser totalement aller tant qu'elle ne serait pas certaine d'être en sécurité même auprès du conseil des ombres. Mei ne répondit pas et continua à la fixer froidement, la main gauche levée, le coude sur l'accoudoir. Elle semblait bien avoir un réel intérêt à cette petite neko.

Elizabeth fut celle qui se porta volontaire pour la rassurer. Elle mit une main sur la jambe de Luchia et lui répondit sur un ton chaleureux:

-N'aie pas peur. Il n'y a que des amis ici. Nous ne te voulons aucun mal, au contraire. Nous voulons te protéger de ceux que tu appelles "amis" et qui sont en train de s'entretuer à côté. Ils sont dangereux et aime le sang, le combat. Tu ne dois pas traîner avec de tels barbares.

Elizabeth caressa la tête de Luchia et se rapprocha de son côté pour lui faire un câlin.

-Mei est notre maman, en effet. Elle nous a adopté et veille sur nous. C'est une grande dame. Comme nous devons remplir quelques travaux pour elle, elle peut être froide et stricte, mais au fond d'elle, elle nous aime et prend bien soin de nous. Tu sais, si tu voulais, tu pourrais venir avec nous, tu ne manquerais de rien et tu serais à l'abri du danger. Si tu le veux, tu pourrais même apprendre à t'en défendre.

Mei regardait la scène avec grand intérêt. Nul doute qu'elle était très intéressée de savoir ce que la neko allait répondre. Elle avait aussi très envie de lui dire des choses sur son passé, mais elle se doutait que la neko était trop naïve pour comprendre ou accepter la vérité toute crûe. Et finalement... Si elle devait les rejoindre... Son passé n'avait alors plus aucune importance...

- Il faut peut être faire quelque chose pour les arrêter !
« Peut-être », ouais. Merci pour cette brillante idée, Nero. Vraiment, merci. C’est vrai qu’on n’y aurait pas pensé nous-mêmes.
Senjougahara se dégagea brutalement de l’étreinte de Flocon ; il détestait qu’on le colle ainsi, qu’on l’étreigne, qu’on l’entrave.

Ce combat n’était pas le sien. L’adolescent le savait bien.
Mais cette femme venait de se faire tirer dessus… Senjougahara avait beau savoir qu’il n’était pas de taille, qu’il n’avait pas le « niveau requis », il ne pouvait s’empêcher de vouloir intervenir. Il ne pouvait rester coincé de l’autre côté de la barrière en observant deux personnes s’entretuer, c’était au-delà de ses forces.

Et puis, une fois que Chiyoko en aurait fini avec Kavitchie, que ferait-il ? S’attaquerait-il à lui ? À Luchia ? À Elysia ?
Et que penser de cette femme aux cheveux couleur sang ? Combien de temps avaient-ils avant qu’elle ne tue quelqu’un ?
… Il fallait peut-être faire quelque chose pour les arrêter, alors pourquoi personne ne faisait rien ?

Mais Senjougahara resta collé à la barrière de glace, immobile ; lui non-plus n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait faire.
En fait, il savait même qu’il n’avait, justement, rien à faire.

Luchia se goinfrait de patisserie. Déjà quelle mangeait beaucoup en général, l'angoisse et la peur lui faisait mangé davantage encore. Elle regarda tout ces gens autour et elle les trouve de plus en plus aimable. Bon, la fille au cheveu noir, Mei, été toujours aussi flipante à la fixé comme ça, mais au moins la fille au cheveu blond qui lui parlait et donnait à mangé, été vraiment sympa.

Elle l'écouta, mais elle ne comprit pas tout bien sur, comme dhabitude. Elle comprit malgré tout la quasi totalité et sembla un peu confuse, un peu hésitante. Elle se disait que si Mei voulait bien être sa maman, alors Luchia aurait trouvé une famille comme voulu. Bon, elle avait cherché un papa au départ et la elle aurait une maman, c'été déjà ça.

Mais de la a abandonné choyoko et croissant... De la a les considéré comme des barbare... Bon déjà barbare elle savait pas trop ce que ca voulait dire mais par déduction elle comprit quelle voulait dire quils été méchants et brutaux, ce qui semblait pas loin de la vérité. Il fallait admettre quelle s'été même senti un peu seul parmi eux; car personne ne l'avait écouté alors quelle leur avait bien dit que ca allait mal finir...

-Croissant et Chiyoko sont mes ami... Je crois... Mais peut être avoir raison... Eux se faire bobo... Chiyoko plus Chiyoko... Faire peur a Luchia.

Luchia se tourna vers mei. Elle ne savait pas encore tro comment réagir avec choyoko et croissant, elle avait presque envi de la supplié de les aidé. Mais avant toute chose, elle été davantage sur dune chose... Mei pouvait être sa maman vu quelle le proposait... Et peut être quelle pouvait aidé si elle choisissait mei comme mère...

Elle s'approcha a quatre pattes de Mei et s'assit sur ses genoux devant elle et d'un air très innocent elle lui demanda:

-Madame na quun oeil... Vous pouvez être ma maman ?

 

 

La petite Luchia semblait comprendre et même plus ou moins adhérer aux arguments d'Elizabeth. Elle se dirigea vers Mei et à genoux, comme un gentil petit chat attendant une caresse, elle lui demanda humblement de devenir sa mère en lui trouvant un petit sobriquet. Mei la fixa, son coude sur le rebord du siège, le doigt entre ses lèvres, dans une attitude de réflexion, de considération sérieuse. Elle avait toujours cet air un peu blasé, d'un aigle veillant sa portée, d'un chef réfléchissant à sa prochaine action au dessus d'un jeu d'échec.

Elle finit par sortir de sa réflexion et se pencha vers Luchia. Elle avança la main lentement et froidement, posa la main sur les cheveux de la neko, puis les caressa lentement.

-Si tel est ton désir. Je peux t'appeler ma fille et te faire entrer dans notre grande famille. Mais tu ne verras plus tes amis, en tout cas, bien moins souvent. Mais ne t'en fais pas, je m'occupe de ça.

Elle s'agenouilla et prit la petite neko dans ses bras, sans aucune chaleur, sans que ce geste paraisse affectueux ou que Mei ne semble faire preuve d'amour et de plaisir maternel à le faire. Elle sembla comme absorbé quelque chose en elle. Quand ce fut fini, Mei lâcha une Luchia qui se sentirait sans doute un peu déboussolée et un peu amorphe, comme sortie d'un long sommeil, et pas du tout réveillée, la tête vide, la conscience brouillée.

Puis, Mei se releva et se dirigea vers l'autre pièce. D'un coup d'un seul, elle leva la main et des petits sceaux magiques apparurent sur le trajet de chaque pics de glace sanglants. Les pics s'y engouffrèrent et y disparurent. Seul un pic resta et se dirigea vers le visage de Mei. Au moment même de l'atteindre, le pic tomba, comme stoppé dans sa course. Mei n'avait pas bronché, et semblait toujours aussi blasée. Puis, elle frappa le sol de sa canne. Aussitôt, tout le décor disparut, hormis la pièce où se trouvait Luchia et les autres enfants. Ce fut comme si la maison se disloquait et il ne restait que cette pièce. Les revoici ainsi dans la plaine.

-Fin. Acheva t-elle d'un ton monocorde.

Le peu de la maison qui restait s'envola. Toutefois, Mei resta là à les fixer de son unique oeil froid, au rayon X.

-Vous avez outrepassé mon hospitalité en amenant le sang et la violence.

Elle tourna sa canne dans le sol, comme on tourne le manche d'une toupie, et comme on enclenche un mécanisme en tournant le levier, un sceau magique apparut en dessous de Kavitchie, diffusant des éclairs et ayant pour but de l'immobiliser dans un étau d'électricité.

Ce fut, finalement, Mei Misaki en personne qui mit fin au duel.

Senjougahara avait regardé la scène avec impuissance. Ses yeux s’étaient écarquillés lorsque Chiyoko, par miracle, avait commencé à se retransformer en fragile garçonnet ; le jeune homme aux cheveux blonds avait alors ressenti de l’espoir, il s’était surpris à encourager mentalement son jeune ami. Et puis, il avait vu les pieux ensanglantés fuser de Kavitchie ; il avait pris peur, et avait eu un mouvement de recul. Il avait vu les projectiles filer vers sa tête, celle d’Elysia, celle de Chiyoko, celle de Flocon.

Et Mei était arrivée. Les pieux de glace s’engouffrèrent dans ce qui ressemblait de petits portails aux motifs ouvragés. Puis, sur un ordre silencieux de la femme borgne, la maison se disloqua puis disparut totalement, laissant place à la plaine du Pays des Merveilles.

Senjougahara cligna des yeux, ébloui. Et ébahi : c’était bien la première fois qu’il voyait disparaître une maison ainsi. Oh, bien sûr, il ignorait encore, à ce moment-là, qu’il verrait des choses bien plus incroyables par la suite ; mais, ne disposant d’aucune faculté de préscience, l’adolescent fut juste éberlué.

- Vous avez outrepassé mon hospitalité en amenant le sang et la violence, lâcha alors Mei Misaki, tout en les scrutant de son œil unique.
Et elle était loin d’avoir tort ; si Senjougahara était venu, au départ, sans exclure la possibilité d’un combat, il n’avait pas envisagé une seconde que la situation pût empirer à ce point.
Toujours sans prononcer un mot, leur hôte emprisonna Kavitchie dans une cage dont les barreaux crépitaient dangereusement.

Ne restait plus que Chiyoko, a demi transformé et désarmé. Chiyoko le tueur. Senjou n’était pas du genre à se remettre en question, ou à regretter ses actes ; mais, pour une fois, il éprouva un remord : celui d’avoir poussé l’enfant à retrouver la mémoire.
Oh, sans doute aurait-il voulu la retrouver de toute façon ; mais si Senjougahara avait su, peut-être aurait-il plutôt tenté de dissuader le garçonnet d’une telle expédition.
Et en même temps, comment aurais-tu pu savoir ? Siffla une voie exaspérée, quelque part, dans son inconscient : pour lui, et jusque très récemment, Chiyoko n’était qu’un môme de quelques années, d’à peine dix ans ! Comment aurait-il pu prévoir que cet enfant n’en était pas un ?  Comment aurait-il pu se douter qu’il existait des enfants qui se changeaient en adulte, en tueur, en monstres assoiffés de sang ?

Et comme à chaque fois que la peur ou le doute s’emparait du jeune homme, la colère revint, comme un rempart, une défense contre la souffrance ; elle choisit ses cibles, et frappa : pourquoi Nero n’avait-il pas lutté ? Pourquoi n’avait-il rien dit ? Pourquoi avait-il tenu à garder le silence ? Pourquoi Mei n’était-elle pas intervenue avant ?
… Parce qu’elle s’en fiche, répondit la voix de la raison. Elle s’en fiche et Nero a préféré taire l’affaire parce que, de toute façon, s’il l’avait révélé, tout serait arrivé quand même.

C’était sans issue. De toute façon et quoiqu’il advienne, Chiyoko serait devenu un monstre. Quoi qu’il advienne, il l’aurait perdu.
Alors le remord se transforma, doucement, mais sûrement ; la colère, la frustration, la tristesse et la peur fusionnèrent lentement dans son cerveau pour former une nouvelle pensée, obscure et mauvaise : cela aurait sans doute été bien plus simple s’il n’avait pas tenté d’aider Chiyoko du tout…

Mei acepta de devenir sa mère. Elle en fut... Bah ni heureuse, ni efrayé. Elle sentait bien que ca serait bizare davoir une mère comme Mei, mais en même temps, bah c'été mieux que rien. Et même elle se disait que sa quête été fini. Elle été donc intérieurement contente, et ne se souciait plus de rien. Elle allai vivre, simplement, dans cette petite famille

Lorsquelle lui parla de ne plus voir ses ami, elle fut triste cependant. Elle trouvait que c'été cher payé. Mais en même temps, rien ne l'importait plus qu'une famille et comme a présent, ses ami semblait lavoir oublié et quils semblait plus dangereux que Mei ne lui avait semblé... Bah au fond...

Alors Luchia se laissa faire. Mei lenlaça. Elle en fut contente. Mais soudain, elle senti que quelque chose séchappait delle. Brièvement. L'instant d'après, elle ne pensait plus.

Elle n'avait déjà pas beaucou de souvenir, mais là, Mei venait de lui avalé le peu de souvenirs quelle avait glané ces dernier jour. Chiyoko, croissant, elysia, la dame rouge... Nyx et les autre, elle avait oublié. Elle avait oublié quelle été en recherche dune famille, quelle avait une rue ou elle avait habité, oublié ses tristesse, ses peur, ses angoisse...

C'été comme si elle avait toujours été dans cette famille.

Mais pour le moment, elle été incapable d'atrticulé un mot, ou de pensé correctement. Elle ne pouvait que resté là, comme une folle a qui on a mis des cachet la rendant amorphe, un filet de bave sur le coté de sa bouche.

(hrp: on a dscuté avec mei pour l'histoire)

[HRP: on passerai pas le tour d'elysia, nyan ? ^^" ca va faire un moi quon attend]

[Allez y, je suis en vacances et je passe pas souvent sur les forums, désolée... o/]

//DP// > finalement, j'ai eu le temps de repondre... Excusez-moi pour cette longue absence! Vous pouvez passer mon tour si ça se reproduit, ne vous inquiétez pas... :c

Les larmes aux yeux faces à ce que je venais de voir, je regardais Chiyoko à travers la dôme... Il me parla... Je ne pus décrire l'émotion que je ressentis à ce moment... Moi qui haïssait les humains pour ce qu'ils avaient fait à mon monde, j'avais finalement trouvé des amis... Donc un qui braquait son arme sur moi. Je tremblai un moment, ne sachant que faire à part m'apprêter à la mort... Finalement, je hoquetai de surprise en voyant le bras du tueur de transformer en celui d'un garçon que je connaissais bien... Chiyoko, le vrai, reprenait le contrôle! Je souris très légèrement, encore sous le choc...

Mais tout n'était pas rose, au contraire... Kavitchie, enfin, l'autre drôle de personne, envoya des pics de glace partout en notre direction... Je reculai, me baissai pour les éviter, mais un événement perturbateur les fis disparaître... Je me relevai et me retournai pour apercevoir Mei Misaki! Elle n'avait pas l'air hyper heureuse... Mais quelque chose d'autre me perturba... Je ne voyais pas Luchia... Et la maison venait de disparaître, bon sang! Luchia devait sûrement être dans la seule pièce encore là, et je ne pus faire autre chose que de m'inquiéter....

" Où... Où est Luchia...?! "

Dis-je en la foudroyant du regard, méchamment. Très méchamment.

[HRP: bon bah comme Kavitchie a dit de passer son tour (bien que ça va être dur tout tourne autour d'elle^^"), et qu'Elysia vient de remettre Luchia sur le tapis, je vais tâcher de poursuivre]

Mei fixait ce petit monde perdu, désabusé. Il y avait Senjougahara qui devait se poser de nombreuses questions, se remettre en question, qui ne devait plus savoir à quel saint se vouer. C'était pour lui sans doute avant tout que son petit monde s'écroulait. C'était là sans doute inévitable pour celui qui dans le groupe faisait office de gardien, de protecteur et quasiment de tête pensante. Il avait pris trop d'importance, de responsabilités et le voilà remis plus bas que terre. Parce qu'il avait failli mais pire, parce qu'il ne savait plus ce qu'il protégeait.

Elysia, elle, se préoccupa avant tout de sa camarade neko. Elle demanda où se trouvait Luchia, sentant peu à peu la moutarde lui monter au nez, sentant bien que Mei y était pour quelque chose. Logique puisqu'elle n'était plus là alors qu'on ne l'avait pas vu sortir de la maison et la maison avait disparue, sauf la pièce où était allé Luchia (pour peu que certains avaient noté qu'elle s'y était réfugiée).

La rage devait être d'autant plus difficile à contenir qu'elle devait être poussée par l'urgence. En effet, la maison s'envolait dans le ciel, emportant son petit colis. Si Luchia était dedans, ils n'avaient que peu de temps avant que cela soit totalement impossible de faire quelque chose, et à vrai dire, déjà là, il était impossible d'y accéder.

-Navré de briser une autre de vos certitudes quant à votre groupe, mais Luchia a besoin de parents avant tout, pas d'amis. C'est ce qu'elle cherche depuis le début, et je me suis donc porté volontaire, à sa demande, pour être sa mère. Et de mon point de vue, vous faites de très mauvais amis pour la petite, ce pourquoi il vaut mieux que vous ne la voyez plus.

Qu'est ce qui poussait Mei à rester ? Pourquoi les avait-elle "sauvés" de Kavitchie ? Pour les narguer ? Pour leur donner malgré tout des nouvelles de Luchia, croyant peut être que cela leur permettrait de ne pas s'inquiéter ? Hmm, sans doute pas ce dernier point, enfin pas totalement. Pour couvrir leur fuite alors ? Je veux dire, ça y est, elle l'avait dit, mais elle restait encore devant eux, droite et raide. Peut être ne serait-elle satisfaite qu'une fois qu'ils auraient bien compris leurs erreurs ?

- Navré de briser une autre de vos certitudes quant à votre groupe, mais Luchia a besoin de parents avant tout, pas d'amis. C'est ce qu'elle cherche depuis le début, et je me suis donc porté volontaire, à sa demande, pour être sa mère. Et de mon point de vue, vous faites de très mauvais amis pour la petite, ce pourquoi il vaut mieux que vous ne la voyez plus.
La colère gonfla encore dans le ventre de Senjougahara. Mais, en dépit de cette rage folle, de cet insupportable désir d'exploser encore et encore, les oreilles de l'adolescent perçurent un message, qu'elles transmirent au cerveau ; ce dernier l'analysa, et mit un frein immédiat à la frénésie qui rongeait l'estomac du jeune homme.

À sa demande. Luchia, qui redoutait Mei depuis le début, qui rechignait à aller la voir, qui frissonnait dès qu'elle entendait son nom, avait demandé à cette femme de devenir sa mère ? Cela n'avait pas de sens, c'était en désaccord total avec son comportement, avec son caractère. Était-elle donc naïve à ce point ? Était-ce de la bêtise pure et simple ?
Non, c'est moi qui ai été naïf, songea Senjougahara. Il ne connaissait pas ces gens. Il ne les avait rencontrés que deux jours auparavant, et n'avait rien appris sur eux. Il avait pensé s'être trouvé des amis, mais, visiblement, il s'était trompé.
Chiyoko était un tueur déguisé en garçonnet, Luchia un chaton déguisé en humaine. Peut-être qu'elle aussi était une tueuse, d'ailleurs. Quant à Elysia, ils ne s'étaient jamais vraiment adressé la parole.

En fait, leur groupe n'avait plus ‒ ou peut-être n'en avait-il jamais eu ‒ de raison d'être : Senjougahara avait promis d'aider Chiyoko à retrouver la mémoire ; c'était chose faite. Luchia se cherchait des parents ; c'était chose faite. L'un était assez fort pour se sauver tout seul, l'autre avait trouvé une mère pour la couver. Mei se cherchait un autre enfant pour vivre dans sa maison de fou ; elle l'avait trouvé. Et, du haut de ses quinze ans, Senjougahara n'allait tout de même pas materner des lardons pour le restant de ses jours, n'est-ce pas ? Pas avec l'éducation qu'il avait reçu, en tout cas.
Tout le monde s'y retrouvait.

- Je m'en fous, de ton point de vue, siffla l'adolescent à l'adresse de Mei, optant pour un soudain tutoiement. La peur semblait l'avoir quitté, de même que la colère ; ne restait qu'une amertume teintée de hargne.

Il ouvrit un portail d'un geste sec. Il ne prononça pas le célèbre "qui m'aime me suive", car il en résultait souvent une solitude bien plus grande encore. Il s'engouffra dans le portail crépitant, lequel se referma quelques secondes plus tard.
Il avait rempli ses engagements : ces gens n'avaient plus besoin de lui.
Et lui n'avait pas besoin d'eux.

[HRPG : Je quitte le RPG, bonne continuation]

Luchia été dans les vape. Ca fait quoi quant on a pas beaucoup de souvenir et quon les perd... Une seconde foi ? Et bah... Ca, mes ami, cest une bonne question. En fait, bah c'est juste ironique et ça ne fait aucun effet particulié, parce qu'il faudrait déjà se souvenir de ce que l'on a oublié pour se rendre comte de la quantité. Donc quelque souvenir ou beaucoup...

Elle resta longtemps à regardé dans le vide, le regard tout aussi vide. Elle été amorphe, agarde. Elle commença petit a petit a reprendre ses esprit.

-Ouh... Luchia avoir trop fait dodo... Tête lourde...

En bas, croissant avait abandoné Luchia. Il avait bu le discours de Mei et en été arrivé à la conclusion quil nété plus utile. Certes, mei n'avait pas menti, Luchia avait demandé, certes, dire que mei ly avait forcé ou l'avait hypnotisé aurait été un peu exagéré. Mais avec une personne aussi naive que Luchia... A quel moment pouvait on parlé de manipulation ou de forçage ?

La ou c'été le plus grave, c'été bien sur la façon de mei de repoussé les ami de luchia, des les éloigné, de les détruire dans son esprit, comme si elle se doutait quautrement Luchia ne serait plus à elle.

Il ne restai plus que elysia et chiyoko pour décidé si comme croissant, ceci mettait fin à leur histoire avec luchia. Allé dabord savoir sils croiraient mei sur parole.

Mais soudain, le ciel sassombrit, pas menaçant, pas comme pour un orage, juste comme la nuit bleuté plonge la plaine dans la nuit. Et soudain aparut Nyx, la femme qui avait sauvé Luchia bien que lon la suspectait aussi davoir essayé elle aussi den profité pour lenlevé à son tour.

Elle désigna Mei dun air de défi:

-Mei Misaki ! Rend immédiatement Luchia ! Ou il ten coutera !

Elle tira son bâton de mage, avec un croissan de lune creuse sur le sommet.

[HRP : Désolée. ^^' En ce moment je suis vraiment prise par mon travail et donc je n'ai ni le temps ni l'inspiration pour formuler une réponse satisfaisante ; je préfère donc passer mon tour pour une durée indéterminé, d'autant plus que mes persos ne sont pas en état d'agir. Amusez vous bien. HRP]