Trois gamins et d'autres rencontres [Libre]

- Hey ! Attendez ! !
Trop tard, les enfants étaient déjà partis sur le grand rapace noir de Yume. Senjougahara gronda de frustration : sa curiosité dévorante lui hurlait qu’elle avait besoin de réponses, mais l’ado ne pouvait rien faire pour la rassasier !

Et puis il remarqua le regard de Chiyoko. Le regard de quelqu’un qui venait de voir son monde s’effondrer. Le regard de quelqu’un sous qui le sol s’était dérobé.
Le regard de la perdition.

Senjougahara voulut s’approcher de lui, mais il se rendit compte que sa main était si crispée sur le manche de son coutelas que ses phalanges en étaient devenues blanches. Avait-il été raisonnable ? Avait-il bien réagit, face à ces mômes ? Avait-il fait les bons choix ? Il avait eu peur, en vérité, peur de ces enfants, peur de ce qu’ils auraient pu lui faire, de ce qu’ils auraient pu leur faire…

Finalement, le jeune homme rangea l’arme, et posa une main hésitante sur l’épaule de Chiyoko. Il aurait aimé savoir consoler les autres… Mais on ne lui avait jamais montré les gestes rassurants, les paroles réconfortantes.
C’étaient les parents des autres qui faisaient cela.

Le regard de Senjougahara parcourut son assistance, en quête d’aide : Luchia somnolait paisiblement, Elysia attendait visiblement ses ordres, Civetta était encore en état de choc…
On attend de moi que je donne des ordres ? Que je prenne des décisions ? Mais je n’ai même pas de carte, ou d’indice !

- Senjou, je te jure que tu dois me croire, fit alors une petite voix dans le dos de l’adolescent. Tu as vu comment les deux garçons nous ont menacés ? Comment cette jeune enfant peut invoquer de pareilles magies ? Je t'en conjure, pour le bien de Chiyoko, celui de notre...Groupe...Je te conjure de ne pas aller voir cette Mei Misaki.
Senjougahara se retourna, et jeta un regard méfiant à Nero, puis risqua un coup d’œil en direction de Chiyoko.
N’avais-tu pas promis d’aider le garçonnet à retrouver la mémoire ?

- Et si… Commença l’ado aux cheveux miel. … Et si on continuait cette discussion dans un endroit plus sympa ? Il avait besoin d’une pause. Il avait besoin d’un endroit éclairé. Il avait besoin… d’un chocolat, tiens. Et le petit garçon aux cheveux noirs aussi.

Sans attendre l’avis des autres, il souleva la caisse de Luchia, prit doucement Chiyoko par le bras et l’entraîna vers la place de la Ville.

Il avait besoin de temps pour réfléchir.

Luchia avai donc décidé d'en profité pour faire une petite sieste. Pas forcément le moment, mais pourtant, elle n'eut pas à le regretté. La situation se résorba d'elle même et il n'y eut pas de bagarre, pas de fuite, pas de blessé. Mais... Eté ce pour autant une bonne nouvelle ? Je veu dire... Il y avait une blessure plus terrible qui grandissait dans le coeur de Chiyoko. Parfoi il suffit de bien moins qu'une baffe pour faire mal. Mais, d'autant plus quelle dormait, Luchia été au delà de tout ca, loin de se douté du trouble que cela pouvait causé. Et même si on lui expliquait elle n'y comprendrait rien ou alors, elle ne mesurerait pas la gravité de la chose.

Elle n'avait même pas entendu de quoi les gens parlait. C'est quelle aussi aurait pu se faire conseillé de rencontré cette Mei Misaki pour mieu comprendre son passé. Mais elle, elle n'en avait pas conscience et même elle été convaincu quil n'y avait pas de passé. Cela lui aurait surement fait autant de mal quà Chiyoko d'imaginé le contraire.

Croissant proposa de sortir des egout, riche idée que Luchia ne put aprouvé, étant endormi, mais quelle aurai surement appuyé. Il souleva la caisse. Quel force. Il trouva même le moyen dattrapé chiyoko par le bras. Luchia, elle, continuai à dormir, mais comme ca bougeai, elle releva la tête pour regardé ce quil faisait.

-On va ou ? Ou quil sont les copain de chiyoko ? La reine de la ramasse venait de parlé.

Nero fut ravi de voir que Senjou essayait de reprendre les choses en main. Le petit hoche de la tête positivement concernant l'idée d'aller discuter ailleurs, même si le chocolat ne serait que très peu bu par Chiyoko qui était vraiment pas très gourmand.

Civetta se réveilla un peu de son état dépité quand elle vit Senjou prendre le bras de Chiyoko. Elle hoche elle aussi de la tête et suit Senjou. Elle était un peu amusé en voyant Luchia qui se réveillait doucement en étant complétement à la ramasse et ne sachant pas se qu'il s'était passé, ni qui était vraiment ses personnes. Mais elle ne lui en voulait pas. Après tout, il vallait mieux qu'elle ne sache pas tout. Et même si elle le savait, comprendrait-elle se qui venait de se passer ?

Quand à Chiyoko, il se laissa complétement faire, il n'opposa aucune résistance, mais ne fit aucun signe d'approbation à l'idée de Senjou. Les yeux vides, l'esprit embrumé par toutes ses idées...Il ne faisait que suivre tout en essayant d'assimiler tout se qu'il venait d'apprendre.

[Comme vous l'aurez deviné, j'ai peux de temps libre chez moi, et je les passe souvent à étudier, alors s'il vous plait, excusez moi >.<]

[Hors-jeu : pas de soucis, Elysia ^^
J'en profite pour vous dire que pour des raisons de connexion internet surveillée, je n’ai plus accès à Youtube, DailyMotion et tous ces sites de vidéos.
Du coup, je ne peux plus lire vos OST, et, de manière tout à fait logique, je ne peux plus en poster non plus ; c’est pour cela que, maintenant, je vous mettrai juste les titres des vidéos, si possible le site et la chaîne, comme ça vous pourrez aller les chercher par vous-même ^^’ Désolée pour le dérangement !
… Je pense que la situation s’améliorera dans le courant du mois.]


- Et maintenant, on fait quoi? On va parler où? Avait demandé Elysia.
Senjougahara n’avait pas eu à réfléchir longtemps : la place de la Ville de Traverse était un endroit des plus agréables ; chaleureux, illuminé, coquet tout en restant humble, et délicieusement parfumé par les émanations de sucre et de café s’échappant du petit troquet. Le garçon avait donc opté pour cet endroit, et, suivi de la petite troupe, s’y était rendu.

Senjougahara sentit sa bonne humeur revenir à mesure qu’il s’approchait des réverbères ; il se rendait compte, maintenant, qu’il avait vraiment besoin de vêtements secs, et son instinct lui soufflait que Chiyoko était du même avis.
- On va ou ? Ou quil sont les copain de chiyoko ? Avait demandé Luchia, émergeant à moitié de son sommeil si facile.
- Partis, avait répondu Senjougahara, évasif. Partis sur un énorme oiseau noir.
Où, exactement, j’en sais rien ; mais ils ont dit que, lorsque Chiyoko aura retrouvé la mémoire, il sera en mesure de retrouver son chez-lui… De les retrouver.

Senjougahara ne savait pas ce qui le démangeait le plus : était-ce le désir d’aider Chiyoko à surmonter cette épreuve et à retrouver son identité, ou bien était-ce juste l’envie dévorante de savoir qui était réellement le fragile garçonnet, quel que soit la terrible vérité ?
… C’était sans doute un peu des deux, après tout.

En tous cas, maintenant qu’il y voyait plus clair, le jeune homme pouvait pleinement savourer sa victoire sur Ratigan et son acolyte : non seulement il avait réussi à ramener Luchia chez elle, mais en plus la petite neko était désormais saine et sauve, et entre de bonnes pattes.
- Tu n’as aucune idée de qui peut bien être cette… Nyx, Luchia ? Tu ne l’as jamais vue, jamais rencontrée… Tu ne sais pas non plus ce qu’elle te voulait ? Elle n’a rien dit qui pourrait nous servir d’indice sur son identité, ou ce genre de chose… ?

***
Lorsqu’ils furent attablés, et que Senjou eut obtenu du patron qu’on leur apportât des serviettes, le jeune homme se tourna vers Nero et lui adressa son regard le plus inquisiteur.
- Alors ? Qui est Mei Misaki ? Tu la connais ? Pourquoi ne pas aller la voir ? Tu sais ce qu’elle a à nous révéler ?

Luchia se demandait pourquoi tout le monde avai une tête de six pied de long. Elle n'avait pas l'impression d'avoir temps que sa dormi et pourtant, c'été comme sil s'été passé un tas de truc qui avait miné le moral de tout le monde. Elle agita ses oreille en guettant une réponse, un signe, mais il ny eut que senjougahara pour lui dire quils été parti sur un oiseau. Ironiquement, pour une fille qui avé un haut niveau de crédibilité, elle ne le crut pas, c'été trop invraisemblable, trop féerique. Elle eut un petit rire incrédule avant de se recouché.

Un peu plus tard, ils arrivèrent dans un endroit ou il purent se poser et se réchauffé. Luchia resta dans sa boite, elle ne voulait plus la quitté. Elle regardait le ciel pour regardé son étoile.

-Oui, tu m'as manqué. Lui dit-elle.

Luchia lécha le dos de sa main et frotta son oreille, c'été l'heure de la toilette à présent. Mais soudain Senjou lui demanda des question sur Nyx. Luchia fit des yeux rond mais fit un grand non de la tête comme unique réponse. De même, il demanda à Nero des renseignement sur une autre personne: Mei Misaki. Encore un autre nom qui ne disait absoluement rien à Luchia. Néanmoins, quant il prononça le nom, elle frisona et machinalement, par réflexe, se ramassa dans sa boite.

Chiyoko resta muet du début jusqu'à la fin. Aucun mot ne sortait de sa bouche, ni même de celle de Civetta qui resta aussi muette que son maître. Elle compatit à son angoisse et ne savait pas comment le raisonner de parler, d'exprimer ses émotions. Après tout, elle aussi avait perdu la mémoire et tout se qui venait d'être révélé en quelques heures pouvait néanmoins changé la vie de n'importe quel individu.

En revanche Nero était un peu plus causant que ses deux compères. Il répondit immédiatement à la question de Senjou.

- Je ne connais que de nom de cette Mei Misaki. Mais d'après les informations que j'ai, c'est une personne qui aurait énormément de connaissance sur beaucoup, mais alors Enormément de sujet. Se qui est arrivé à Chiyoko, elle doit sans doute le connaître aussi... commence le rat mal à l'aise.

Il savait qu'il pouvait, si le souhaitait déformer la réalité. Mais il y avait suffisament de complication comme ça, et par ailleurs, le rat sentait bien qu'il avait perdu un peu la confiance de Senjou. Et peut être aussi celle de Civetta. Pour Luchia, il se doutait que leur relation ne resterait que pacifique, car la demoiselle comprendrait peu l'importance des informations qu'il retient. Tandis qu'Elysia lui faisait clairement peur.

- Cependant je dois te prévenir de trois éléments Senjou. La première : Cette personne est étranges, bizarre. La rencontré pourrait aussi te faire perdre la tête. 

Il attendit quelque secondes avant d'enchainer sur sa seconde information.

- Secundo : Toutes informations aura sans doute un prix. Je ne serais pas étonné qu'elle demande quelque chose d'incroyable à faire. Voir trés dangereux, ou mortelle pour Chiyoko.

Sa voix s'était fait plus grave et obscure quand il désigna le danger mortel pour Chiyoko. Après tout, il voulait que Chiyoko vive...Mais ne retrouve pas ses esprits.

- Enfin Tertio : Si tu arrive à retrouver le passé de Chiyoko, sera-tu sur qu'il sera toujours ton allié ? Qu'il va apprécié se qu'il va découvrir ? Peut être est-ce mieux qu'il reste toujours aussi ignorant et...

- CA SUFFIT NERO!!!

Les premiers mots depuis ses événements étaient sortis de la bouche de Chiyoko. Il fixait son rat avec des larmes dans les yeux. Pas de colère, pas de haine, juste de la tristesse. Celle d'avoir été trahi. Pour autant, il ne voulait pas renier Nero. Il voulait qu'il reste avec lui. Mais il était blessé dans son coeur.

Chiyoko se leva de sa chaise et alla vers les toilettes sans piper un mot.

Aussitôt Civetta se mit à piquer la tête du rat qui se laissa faire cette fois ci, conscient qu'il méritait une punition.

J'écoutais attentivement Nero dans ces paroles sur cette Mei Misaki, je ne comprenais pas tout, n'ayant rien suivis depuis le départ, mais j'écoutais, penchée sur la chaise que j'avais prise pour m’asseoir dans un resto, je me faisais plus coopérative que toute à l'heure, qu'ils en soient heureux! Mais ma mauvaise humeur pouvait vite revenir au moindre pépin... alors qu'il allait commencer son "tertio", je lui dis:

~Mais ça ne dit pas pourquoi tu n'as rien dit à Ch...

Je me coupai net, ou plutôt je sursauta, faisant légèrement bouger la table, je fis un quart de tour de moi même pour poser mon regard sur Chiyoko d'un air interrogateur, bon sang, c'était la première fois que je le voyais comme ça! Mais il partit vers les toilettes, et je reporta mon regard vers le petit groupe qui était assis, l'ai un peu perturbée, mais ce silence ne me plaisait pas, alors, je réinterrogea Nero:

~Alors, pourquoi tu ne lui as rien dit?

Je le regardais d'un air interrogateur, et je me retournais de temps en temps pour voir que Chiyoko reviendrait...

La brusque réaction de Chiyoko eut l’effet d’une bourrasque glaciale sur le petit groupe. S’ensuivit un lourd silence, qu’Elysia finit par rompre :
- Alors, pourquoi tu ne lui as rien dit ?

La question, adressée à Nero, flotta un instant dans le cerveau de Senjougahara, sans parvenir à atteindre son entendement.
Lui aussi voulait savoir, lui aussi voulait des réponses ; lui aussi avait eu envie de réagir aux affirmations de l’invocation, de gronder qu’il ne perdrait pas l’esprit, que c’était impossible, et que, quel que soit le prix, il serait prêt à aider le garçonnet et à le protéger. Que la question de savoir s’ils resteraient amis ne se posait même pas, parce que leur groupe avait tissé quelque chose de spécial dans les égouts.
Mais cet incendie avait été éteint par les larmes de Chiyoko.
- Je reviens dans un instant, murmura Senjougahara, se levant à son tour et se dirigeant vers les toilettes.

L’adolescent pénétra le lieu d’aisance avec appréhension. Et maintenant, je fais quoi ? Il avait, une fois de plus, suivi son instinct, sans savoir où cela allait le mener.
- Chiyoko… ? Appela-t-il doucement, n’osant avancer davantage.
Que disait-on aux gens pour les réconforter ? Que disait-on aux gens dont le monde venait de s’effondrer ? Que disait-on à ceux dont le cœur venait d’être transpercé, déchiré, brisé ? Quels étaient les mots qui chassaient la souffrance ?
L’adolescent n’en savait rien ; jamais, de toute sa vie, on lui avait dit ces mots.
… Alors qu’aurais-tu aimé qu’on te dise à toi, Senjougahara ?

Senjougahara s’adossa au mur percé de portes, toutes fermées.
- Je suis désolé, commença-t-il, sans être sûr de la suite de son discours. Je sais ce que ça fait d’être… De se sentir trahi, mais…
Qu’aurais-tu aimé qu’on te dise, quand ta gorge s’est nouée au point que tu ne puisses plus respirer ?

- … Quoi qu’en dise Nero, tu sais qu’on est là, nous… Luchia, Elysia, Civetta… Et on ne t’abandonnera pas, quel que soit la vérité sur ton passé… Ça sonnait affreusement creux aux oreilles de Senjougahara, mais le jeune homme n’arrivait pas à trouver ses mots. Je ne fais même qu’empirer les choses, si ça se trouve…
L’adolescent à l’écharpe écarlate inspira un grand coup, et reprit :
Enfin, si ça peut te consoler, j’ai pas peur de cette Mei Misaki, et s’il faut l’affronter, et bien je le ferai ! Je ne te laisserai pas y aller tout seul, Chiyoko ! On sera à tes côtés, quelle que soit ta décision ! … Tu sais que tu peux compter sur moi… Sur nous…

Le jeune homme baissa d’un ton, conscient qu’il s’emportait.
… Et puis Nero peut bien dire ce qu’il veut : si ton passé te plaît pas, ben t’as qu’à changer et bâtir quelque chose de nouveau. C’est pas ça qui va ruiner notre amitié…

Luchia n'écoutait pas. A croire que c'été une caractéristique des neko de ne rien écouté. Après la raison à ça varie, distraction, têtu, méchant, stupide... Bref. Cependant, ne nous trompon pas, Luchia été aussi difficilement capable de demeuré attentif et de comprendre le sous discour comme on l'appelle. Comprendre des phrase, des mot ok, mais elle n'avait pas les sous entendu, le sens réel... Elle ne saisissait pas la gravité de la situation. Toutefois, elle avait quand même une perception des sentiment poussé.

Ca parlait un peu de tout, de Mei Misaki particulièrement et chaque fois que le nom été prononcé, ses oreille se dressait d'un cou avant de se rabattre tranquillement sur les cotés. Et pis soudain, Chiyoko cria, apparemment triste. Luchia fit de grand yeux rond, se redressa (ainsi que ses deux oreille). Elle cligna des yeux en fixant Chiyoko s'éloigné. 

Pour le cou, elle ne pouvait ignoré que quelque chose troublait ses ami, que quelque chose n'allait pas. Mais qu'est ce quelle pouvait faire, elle qui ne comprenait pas un broc à tout ce qui se disait ? Elle se rabattit dans sa caisse visiblement attristé. Elle se mit à sangloté aussi. Fallait dire quelle été très sensible, très empathique. 

-Chiyoko triste. Pas bien. Luchia pas aimé. Nero avoir dit quelque chose méchant ?

Après un court instant, elle décida de se redressé et vint posé son menton sur les genou d'Elysia.

Luchia posa son menton sur mes genoux, -et posai une question, à laquelle je lui répondus d'écouter Nero- je souris, et lui caressai les oreilles, j'adorais que l'on me fasse ça, quand j'étais plus jeune, je n'en ai plus la chance maintenant... Mais bref, je me concentrai sur les paroles de Nero, quelqu'un de plus dangereux que ces petits gamins aux pouvoirs ténébreux?! Et c'est qui au juste, car il ne nous en dit pas beaucoup, la!:

~Mais Chiyoko a le droit de savoir, c'est son passé, et qui est cette personne dont tu veux le protéger?

J'avais légèrement augmenté ma voix en prononçant le "son", c'est vrai, il avait tous les droits sur son passé, moi, je suis triste, fâchée, et j'ai de très mauvais souvenirs, mais je les accepte tels qu'il sont, à lui d'en faire autant, pour la part, je trouve que ce serait plus juste pour Chiyoko. Mais, malgré la distance entre notre table et les toilettes, on pouvait entendre Chiyoko crier, enfin, ça, c'était sûrement car je m'étais retransformer deux minutes plus t'y en belote, en ayant marre de ne pas balancer ma queue, et donc, que grace a mon ouïe fine, je pus l'entendre, mais peut importe, je tournai la tête dans cette direction, mais ne me levai pas, je regardai juste Luchia, Nero et Civetta d'un œil interrogateur...

Senjougahara fut bien démuni face à la virulence de Chiyoko ; silencieusement, l’adolescent tourna les talons, et s’achemina vers la sortie. Très bien, je te laisse. Tu veux être seul, je te laisse seul.
…
… Tu te sens seul, et parce que tu te sens seul, tu fais le vide autour de toi ; et lorsque tu seras réellement seul, tu en voudras à ces gens que tu as chassé. Je connais tellement ça… Ne nous repousse pas au moment où tu as le plus besoin de nous, Chiyoko !

… Mais qui est-ce, « nous » ? Y avait-il seulement un « nous », en vérité ? Le garçonnet aux cheveux noirs n’avait pas tout à fait tort : chacun poursuivait ses propres objectifs, chacun avait ses buts ; certains les avaient plus ou dissimulé aux autres, d’autres avaient encore besoin de les affiner un peu. D’autres encore savaient, depuis le début, ce qu’ils voulaient. Mais dans tous les cas, personne ne voulait la même chose.
C’est vrai, où était le « nous » ? Quel était le lien entre les différents membres du groupe ? Ils s’étaient rencontrés le matin-même, à la Cité du Crépuscule – et plus tard pour Elysia ; pouvaient-ils vraiment se considérer comme « amis » ?
… Et qu’est-ce que tu en sais, toi qui n’en as jamais eu ? C’est sans doute vrai, tu t’es trompé : il n’y a rien, rien, qui justifie que tu t’acharnes à l’aider, lui, elle, ou les autres. Pas de lien, pas d’amitié. Finalement, nous ne sommes peut-être rien d’autre que « trois gamin et une autre rencontre ».

En outre, c’était véridique, Senjougahara avait prévu d’aller à la Ville de Disney. C’était son but, le sien, à lui, pour y trouver des réponses à ses questions, pour voyager, et pour y retrouver quelqu’un, aussi ; un ami…
Un ami qu’il avait vu, en tout, une heure, peut-être moins. Et avec lequel il avait tissé des liens solides et étroits. Le temps n’était pas entré en compte, tout avait été une question d’intensité.
Intensité. Aujourd’hui, il avait rencontré cinq personnes. Il en avait sauvée quelques-unes. Combattu aux côtés d'autres. Il les avait accompagnées, avait eu peur pour elles, les avait retrouvées avec soulagement. N’était-ce pas cela, l’amitié ?

Senjougahara s’arrêta, la main sur la poignée ; dans la cabine, Chiyoko pleurait. Et, franchement, même si ce n’était pas mon ami, est-ce que je pourrais, décemment, l’abandonner entre les griffes de ces gamins avides de sang, avec un traître et sans aucun souvenir ?
- … Je peux mettre mes objectifs de côtés, si c’est pour un ami, murmura alors le jeune homme, d’une voix douce. Tant que tu auras besoin de moi, je répondrais présent. Je te le promets.

Ayant prononcé ces mots, l’adolescent ouvrit la porte et s’en fut. C’était ça, ce que j’aurais aimé entendre le jour je me suis retrouvé seul. Savoir que, malgré ma colère, malgré les armes dressées autour de moi comme un rempart, il y aurait encore quelqu’un, prêt à m’accueillir, à me soutenir. C’est ce qui m’a manqué le plus.
Et c’est ce que je serai pour toi, Chiyoko.

***
Lorsque Senjougahara regagna la table, ce fut pour constater que la situation n’avait pas beaucoup évolué, sinon en pire. Elysia avait repris sa forme féline, et Luchia avait posé sa tête sur ses genoux. L’ambiance, morose, commençait à taper sur le système de l’adolescent : il avait besoin d’air, il avait besoin d’espace. Il avait besoin de sortir courir sur les toits, bondir sur les gouttières. Il avait besoin de rejeter ses souvenirs loin dans un coin de son esprit. Il fallait… Il fallait que quelqu’un prenne une décision.
- Alors ? On en est où ? Lança l’ado avec une joie feinte, en abattant ses mains sur la table.

Luchia se vit demandé d'écouté Nero tout en se faisan gratté les oreille, ce quelle apprécia en poussant un petit ronronnement. Elle ferma les yeux, la bouche entrouverte en se laissant bercé la tête, oscillant légèrement, laissan la main guidé calmement ce petit mouvement. De temps à autre, elle redressait la tête pour guidé à son tour la main d'Elysia à l'endroit ou cela lui plairait le plus d'être caressé.

Mais du cou... Elle en oublia d'écouté Nero. Oups ! Maintenant elle ne savait pas, encore moins, ce dont il s'agissait ou de ce qui embetait chiyoko et ses amis. Bon, bah tant pis, elle laisserait elysia prendre note et décidé de la marche à suivre, comme elle le faisait toujours.

Soudain, Senjougahara revint et d'un sourire, il frappa la table de ses mains faisant sursauté Luchia. Il demanda où on en été. Une question un peu vague pour Luchia.

-Ben, on est la.

Trop existentiel comme question. Luchia l'avouait elle commençait aussi à désiré rejoindre sa rue et terminé son petit somme. Revenir à une vie normale bien que... Elle ne se rendait pas encore comte de ce que cela voulait dire vis à vis de ses ami. Au moins, son étoile été au dessus delle.

-Nyan ? Oui tu m'as manqué, luchia déjà dit. Rohlala. Dit-elle à son étoile dans le ciel.

Je voyais bien que Nero cachait la personne dont il voulait protéger Chiyoko, sinon, il l'aurait dit, et se serait, d'ailleurs, bien plus pratique pour le protéger, mais bon, voila, on ne peut rien y faire, et je ne décidai pas d'approfondir le sujet, s'il ne voulait pas et l'en le dira jamais, voilà. Puis Senjpu arriva, et nous demanda ou nous en étions, pas très loin... On n'avait pas vraiment avancé... Et Nero décida qu'on aille dormir, mainenant, bien que je ne dormirai pas, je n'étais pas contre, la nuit m'aiderai à m'endormir, mais je répondus quand même à Senjou:

~On n'avance absolument pas, il ne veut pas nous dire qui est cette personne, dont il protège Chiyoko...

Dis-je en dévisageant Nero du regard, tandis que Civetta alla chercher Chiyoko, qui revint enfin, et nous paya trois chambres, je regarda Luchia, elle, contrairement à moi, avait bien besoin de dormir, et Chiyoko et Civetta était déjà partit, je reculai ma chance de la table, et attendus que Luchia de lève pour la suivre, puisque ça tête était sur mes genoux...

- On n'avance absolument pas, il ne veut pas nous dire qui est cette personne, dont il protège Chiyoko...
Senjougahara tourna son regard vers l’invocation, laquelle baissa encore dans son estime.
- Ben oui, c’est tellement plus pratique de protéger quelqu’un de quelque chose qu’on connaît pas, railla-t-il, acerbe. Il ajouta, cependant, avec un terrifiant sourire en direction de Nero : … Mais ça change rien, pour moi. Allons dormir. Demain, on avisera de qui fait quoi.
Parce qu'il ne craignait personne, et parce qu'il était prêt à affronter le monde entier. Ou peut-être juste était-il stupide.
L’adolescent repoussa un pan de son écharpe d’un geste énergique, et, après avoir souhaité une bonne nuit à tous, il partit vers sa chambre. Cela le dérangeait un peu de dormir dans une chambre payée par Chiyoko, et le jeune homme espérait qu’il aurait l’occasion de le rembourser.


Senjougahara resta quelques instants sur le seuil, incapable d’aller plus loin. C’était une chambre coquette quoiqu’un peu vide, confortable bien que petite, et éclairée par la chaude mais ténue lumière des lanternes qui ornaient les murs.
Mais ce qui perturbait le plus l’adolescent aux yeux délavés, c’était cette ambiance, étrangère et pourtant ô combien familière : celle d’une chambre.
Depuis combien de temps n’avait-il pas dormi en un tel lieu ? Depuis le jour où il avait fugué, sans doute ; et ce jour remontait à maintenant… une semaine ? Un peu plus ? Peut-être moins ? Entre-temps, il avait somnolé dans les hamacs de la cale insalubre du Black Pearl, dormi sur les toits froids de la Cité du Crépuscule, et même, parfois, passé des nuits entières éveillé, à courir dans des égouts et des ruelles, le cœur secouant ses côtes à chaque pulsation et l’adrénaline inondant son cerveau.

Une chambre. Un vrai lit. Ce confort n’avait jamais vraiment manqué à l’adolescent, jusqu’à ce soir ; en dépit des paroles rassurantes de Civetta, Senjougahara s’inquiétait pour son fragile compagnon. Allait-il dormir, cette nuit ? Allait-il passer chaque heure à fixer les ténèbres, la tête pleine d’horreurs et le cœur lourd de chagrin ? Senjou s’inquiétait déjà moins pour les filles : Elysia saurait protéger Luchia des agressions potentielles – et, de toute façon, il était peu probable que Ratigan revienne de sitôt – et la petite neko pourrait sans doute trouver du réconfort auprès de sa semblable.
Enfin… S’ils suffisaient d’êtres semblables pour se réconforter les uns les autres…

Nero a raison, il faut dormir, et penser à ce que l’on va faire demain, songea le jeune homme, tout en se débarrassant de son écharpe, de ses bottes et de ses ceintures. La nuit porte conseil, comme ils disent…
Après quelque ablution, Senjougahara s’effondra sur le lit, dont il apprécia le confort. Toutefois, quelque chose lui manqua très rapidement, sans qu’il ne puisse mettre le doigt dessus… Au bout de quelques minutes, l’adolescent se releva, alla à la fenêtre et l’ouvrit en grand. La lune, incroyablement claire au milieu du ciel noir, déversa ses pâles et splendides rayons dans la petite chambre. Le sourire aux lèvres, Senjougahara se recoucha.

C’était bien mieux.

Quant il s'agissait de chose simple et assez agréable, la, Luchia comprenait tout de suite pas de problème. Ca, mangé et dormir elle n'avait pas de problème de compréhension. Aussi quand on parla d'allé dormir, elle poussa un nyan d'approbation. Elle leva le menton des genou d'Elysia pour la libérer et se calfeutra dans sa boite. Mais... Soudainement, elle remarqua que tou le monde allait ailleur. Elle les suivit, mais fut plutôt inquiète et ne comprenait pas bien ce quil faisait. Pour elle, dormir, ca voulait dire allé dans sa rue, ou alors juste resté dans sa boite et dormir simplement.

Or, apparemment, Chiyoko avait donné une chambre pour tout le monde, sauf pour elle et Elysia qui serait dans la même. Et la, Luchia n'y comprit rien du tout. Dans cette chambre, il y avait un gros meuble allongé, recouvert de couverture et dun oreillé. C'été dans ca que les gens dormait ? Ah non, non, non, même pas l'intention d'essayé. Luchia déposa sa boite au pied de la fenêtre, car elle aussi avait bien besoin de voir le ciel, et se mit en boule dans sa boite.

Elle ronchonna un peu contre cet drole d'idée, et hésita même à allé dormir dehors. Elle demanda alor à Elysia douvrir la fenêtre histoire d'avoir un peu d'air et avoir un peu plus la sensation d'être dehors (ce ne fut pas ce quelle dit mais c'été ce quelle ressentait). Au final, Luchia finit même par, ne trouvant pas le sommeil, par descendre les escalié et allé retourné dormir sur le pas de la porte de l hotel dans sa petite boite. Une maison dans une maison... On a pas idée franchement. Sa petite boite été le meilleur des toit.

Je me levai de la chaise et allai dans la chambre réservée à moi et Luchia, qui nous suivis avec sa boîte, quelle drôle d'idée de dormir la dedans! Mais après tout, c'était son choix, je la comprenais si elle avit l'habitude, qu'il en soit ainsi! A sa demande, j'ouvrais la fenêtre , je l'ouvrais d'ailleurs entièrement, car je détestais me sentir enfermée, j'avais besoin d'air frais, en gros! Mais Luchia ne trouvait pas le sommeil, ça se voyait bien, et descendit au palier... Quand a moi..., et bien, je sortis de la chambre par la fenêtre et m'assis sur le toit, j'étais beaucoup mieuxla qu'être enfermée dans une chambre! Et ce n'était sûrement pas ce que pensait certain, et d'ici, je pouvais voir si quelqu'un rentrait où sortait du bâtiment dans lequel j'étais sensée dormir...!

Puis je regardai le ciel, Luchia avait parlé d'une étoile, je le demande bien laquelle, et si elle la voit tout les jours, ou si elle la reconnaît! Je passai ma nuit à ça, en fait, je regardais le ciel, et je ne rentrai même pas dans la chambre , j'allais rembourser Chiyoko le lendemain, j'avais assez d'argent, bien que très peu, pour payer une chambre! D'ailleurs, le lendemain, ils n'allaient pas nous retrouver , moi et Luchia, elle étant au palier, et moi étant sur le toit! Je souris légèrement à cette pensee, ça pouvait être marrant, de les voir du haut du toit nous chercher!

Senjougahara s’éveilla en sursaut.
On frappait à sa porte.
La main de l’adolescent se referma brusquement sur le bracelet qui trônait sur sa table de nuit. À quoi allait-il avoir affaire, cette fois ?

La porte pivota alors, et laissa apparaître la frêle et gracile silhouette de Chiyoko. Senjougahara se détendit, d’autant plus soulagé que sa Clé était quasiment à plat.
- Senjou... Murmura le garçonnet aux cheveux d’ébène, excuse moi...Je...Je ne voulais pas te blesser...
Senjougahara se laissa tomber sur son oreiller. Ah…
- Mais tu ne m’as pas blessé, enfin… Commença-t-il, profondément embarrassé. Tu n’as pas à t’excuser… 
- Je...Je n'arrive pas à dormir...Est-ce que je peux dormir avec toi ?

S'ensuivit un court silence ; puis, Senjougahara se déporta sur le côté du lit, laissant un espace largement suffisant pour un chétif enfant tel que Chiyoko, et tapota le matelas à côté de lui.
- Bien sûr que tu peux.

… Je t’ai dit que je serai là pour toi, tant que tu en auras besoin. Mais cela, Senjou ne le dit pas.

[HRP: je passe]

La nuit me paraissait vraiment longue, on avait pourtant été coucher tard... Et la, à regarder les étoiles, je ne dois pas vous cachez que c'est assez lassant...! Et je sautai donc du toit, sans trop me faire du mal aux pieds en atterrissant, et partis en ville, cherchant... Je ne sais pas vraiment quoi, en fait, la lune commençait doucement à se coucher, pour faire place au soleil, au loin, on pouvait voir quelques lueurs d'orange et de rose, ça allait bientôt être l'aube, si ça ne l'était pas déjà!
Je m'étais arrêtée en ville, par ci, par la, sans trop rien faire, ça le permettrais de découvrir tous les fonds de la ville, et découvrir si elle a d'autre secret que celui dans les égouts, malheureusement, je n'en ai pas trouvé, ce sera pour une autre dois! Et vite, je remontai sur le toit d'où je venais, et regardais le ciel, où le soleil était maintenant là, flamboyant dans le ciel!

Senjougahara resta encore un moment éveillé, tournant et retournant dans sa tête les paroles de l’enfant assoupi à ses côtés. Elles lui faisaient… plaisir. Ces mots, si innocents dans la bouche de Chiyoko, s’infiltraient dans le cœur de l’adolescent aux yeux délavés comme une douce et rassurante chaleur.
Si la proximité soudaine de son compagnon l’avait d’abord mis à l’aise – lui qui n’était guère habitué aux manifestations d’amour – il lui semblait maintenant que cette étreinte était ce qui lui avait manqué toute sa vie.
Un onii-san, un grand-frère…
Finalement, il était là, leur point commun : la solitude. Chiyoko était totalement orphelin, Luchia se cherchait des parents, Elysia recherchait les siens… Et puis lui, qui possédait une famille, des parents, un foyer,… mais qui n’y avait jamais été le bienvenu.
… Sur cette dernière et étrange pensée, Senjougahara finit par s’endormir.

***
Le lendemain fut accueilli en grande pompe par l’adolescent aux cheveux miel, qui bondit hors du lit comme si ce dernier était devenu brûlant. Le jeune homme ébouriffa les cheveux de son compagnon de chambrée, s’adonna à quelque ablution, tambourina à la porte de la chambre des filles, n’obtint aucune réponse, et s’élança vers la réception pour chercher un petit déjeuner.
Aujourd’hui était aujourd’hui, et hier c’était le passé ; la question qui importait, maintenant, et désormais, était : « où va-t-on ? »

- Hey, Luchia, tu as dormi dehors ? S’enquit le jeune homme en se penchant sur la boîte de la petite neko, et en lui tendant un bol de lait. Tu n’as pas eu froid ?
Lorsque Chiyoko arriva, Senjougahara lui donna un croissant – la meilleure denrée jamais inventée à ce jour, selon lui –, accorda même un sourire à Nero, puis, toujours emporté par son élan, il lança : personne n’a vu Elysia ? Elle a choisi de rester au lit ?

Luchia avait eu le sommeil agité, mais globalement, elle avait bien dormi. Elle se réveilla au son des premiers debout, des plus matinaux de tous. Elle s'étira à quatre pattes, agitant les doigt devant elle, bref, en faisant le chat. Elle s'affaira ensuite à lisser le poil de ses oreille en léchant le dos de sa main et en la passant dans les oreille. Elle s'assit, saisit sa queu et passa plusieurs fois sa main autour pour lisser le poil. Distraitement, elle donna de petit coup de doigt dans sa clochette, ptet pour sassuré quelle marchait encore.

Et puis soudain, Senjou lui proposa un verre de lait tout en lui demandan si elle avait eu froi, il avait l'air en forme et plutot enthousiaste.

-Luchia bien dormi, pas froid. A-a-atchiiii ! Eternua t-elle. Oui, un petit cou de froid quand même. Rien de méchant

Elysia elle ne savait pas ou elle été, mais elle se doutait quelle réapparaitrait. Elle prit son bol et le posa à terre pour en lapé le contenu avec gourmandise. C'été donc une belle journé qui commençait, même si Luchia navait pas encore compris ce qui risquait de se passé. Elle avait toujours en tête de resté vivre dans sa rue... Mais le voudrait elle toujours lorsquelle comprendrait que ses ami partirai et quelle serait seul ?

- … « Pas froid », hein ? Répéta Senjougahara en haussant les sourcils. Il faudrait peut-être que tu penses à investir dans une couverture, quand même… Ou qu’on t’en file une avant de partir.
Avait-elle prévu de partir, elle ?
Savait-elle seulement qu’ils partaient ?

Pour Senjou, il était clair que, quelle que soit la décision des autres, la sienne le porterait dans un autre monde ; et comme il n’était pas complètement stupide – et aussi qu’il avait fait un rêve plutôt intéressant cette nuit – il lui était apparu qu’il pourrait, peut-être, trouver des recharges pour son bracelet à la joaillerie aperçue la veille…

- Salut vous-autres, répondit joyeusement le jeune homme à l’écharpe écarlate lorsque le garçonnet et ses invocations entrèrent dans la pièce. Bien dormi ?

Sur ces entrefaites arriva Elysia, souple et silencieuse comme à l’accoutumée.
- Je suis là! Et maintenant, on fait quoi ? S’enquit-elle.
- Ben, on choisit un cap, on teste le vent et on met les voiles, je suppose, répondit l’ado, en se tournant vers Chiyoko. … Enfin, c’est à Chiyoko de décider.

Luchia renifla. Bah, sa passerait. Elle été toujours plus ou moins enrhumé à dormir dans la rue tout le temps. Tout le monde été à présent réveillé. Luchia sortit de sa boite et rapporta son bol près deux, histoire de ne pas être mise a l'écart.

Luchia salua tout le monde. Entendé par la quelle vint léché la joue de Chiyoko et dElysia. Les deux invocation elle poussa juste un nyan devant eux. Pas envi de se mettre du poil de rat ou de la plume de chouette sur la langue. Désolé.

Sujet du jour: quest ce quon faisait ? Luchia prit pour une fois les devant, ce quelle faisait rarement, laissant les autre décidé, mais elle avait l'impression que les autre oubliait un peu sa requête première

-Luchia rentré rue. Luchia retourné chez elle.

- Ben on te raccompagne dans ta rue, si tu veux, Luchia, proposa Senjougahara.
De même qu’il lui semblait inconcevable de dicter sa conduite à autrui, l’adolescent ne songea pas une seconde qu’il pouvait être dangereux d’abandonner la petite neko à la merci de Ratigan. Voire pire.

Chiyoko, toutefois, manifesta le désir d’être accompagné par tous.
- Tu peux compter sur moi, fit l’adolescent aux cheveux miel avec un léger sourire. La question ne se posait même pas.
Elysia aussi sembla partante.

- Chiyoko, Senjou, vous savez faire des portails vers le pays des Merveilles? Sinon, je peux en faire!
- Je peux en faire aussi, répondit Senjougahara, non sans une once de fierté.
… Mais je dois faire un saut à la joaillerie là-bas, en haut des escaliers. Voir s’ils n’ont pas des gemmes particulières pour mon arme… J’en ai pour cinq minutes à peine, finissez de vous préparer tranquille, en attendant.

Et, ayant prononcé ces mots, le jeune homme courut jusqu’à la joaillerie, les pans de son écharpe flottant derrière lui à la manière de deux ailes écarlates.
Cinq minutes s’écoulèrent.
… Puis cinq autres.
Et encore cinq autres…

… Et lorsque Senjougahara revint, de nouvelles gemmes à sa bandoulière et une petite couverture bleue nuit sur l'épaule, sous sourire était si grand qu’il aurait pu toucher ses oreilles.
- Je suis prêêêt ! Lança-t-il à la cantonade, alors qu’il était encore à quelques mètres de l’auberge.
Alors, on y va ? Luchia, tu nous guide à ta ruelle ?

Luchia commençait à sentir que quelque chose se déroulait quelle ne comprenait pas. Entendé quelle commencait à comprendre ce quelle ne comprenait pas... Anyway, elle sentait que le fait quelle aille dans sa ruelle et eu dans un pays, nommé pays des merveille... Bon déjà si elle avait été quelquun d'autre elle aurait pu leur dire: "arrêté la fumette, bande de drogué". Mais elle été elle, et quelque part, ça paraissait... Bah merveilleux justement.

Donc si elle restait et eux partait la bas, elle se retrouverait seul. Ca pouvait paraitre simple à comprendre mais pour elle c'été comme si ses ami allait juste partir un tout petit peu, s'absenté cinq minute, ne pas allé bien loin. Mais la, elle se demandait si elle ne risquait pas de les perdre.

Pour autant, la chose n'été pas encore assez flagrante a ses yeux. Elle suivit Senjou aux abord de la joailerie et puis une fois fait, elle les reconduisit dans sa petite ruelle. Plus de rat cette fois, juste cette rue sale humide et sombre ou elle avait l'habitude de créché. Elle posa sa boite sur le sol, à la place habituelle, rentra dedans et fixa ses ami. Peut être n'avait elle jamais simplement compri ce que c'été que de voir ses ami partir, d'être seul après avoir été un temps ensemble.

Elle resta silencieuse à les regardé. Il y avait peut être encore un déclic qui pouvait se faire.

[HRPG : Bon, bah je passe le tour d’Elysia pour cette fois.

Skya a écrit:

Vous l'aurez sûrement remarqué, mais depuis plusieurs jours, je suis absente, et malheureusement, ça va encore durer plusieurs jours ^^ dans les eo, vous pouvez passer mon tour si vous voulez

Rendez-vous au Pays de Little Alice !]


- T’es vraiment sûre que tu veux rester dans cette ruelle… ? S’enquit le jeune homme aux cheveux miel. L’endroit n’était sûrement pas des plus accueillants ; mais si elle aimait vivre ici…
Tiens, Luchia. Senjougahara tendit à la neko la couverture bleu-nuit qu’il avait acheté. Pour pas que t’aies trop froid pendant la nuit. On repassera te voir un de ces quatre !

Et l’adolescent était sincère ; si Chiyoko semblait incertain quant à l’à venir, Senjougahara, lui, avait la tête pleine de convictions. Il reviendrait forcément un jour ici, pour Luchia, pour la joaillerie – dans laquelle il serait bien resté quelques heures de plus, en compagnie du pilote qui servait de vendeur –, pour l’auberge, pour l’ambiance…
Un empêchement semblait tout à fait inenvisageable, tout comme un accident ou la mort.

- Au revoir Luchia et porte toi bien, fit Chiyoko avec un petit signe de main vers la petite neko.
Senjougahara inséra une gemme dans son bracelet d’un geste sec, activa le bijou, et fit apparaître un portail doré et crépitant. Il laissa ses deux compagnons passer devant, puis se tourna vers Luchia, et porta deux doigts à sa tempe en un genre de salut-à-deux-doigt militaire.
- À une prochaine, Luchia !


Et, ayant prononcé ces mots, le jeune homme franchit le portail, lequel se referma quelques secondes plus tard.

Senjou tendit une couverture bleu nuit a Luchia qui s'en saisit et senroula dedans. Un petit instant plus tard, sa petite tête sortait dun coup des plis de la couverture, un peu de celle ci sur sa tête comme une capuche. *Nyan* Mais ce quelle vit l'étonna alors. Chiyoko lui faisait un bisou sur le front. Elle essaya même de lui lécher le nez (ou le menton en loccurence), mais n'y parvint pas, il s'en allait déjà. Tout le monde s'en allait. Tout le monde la laissait seul. Il partait vraiment ? pour de bon ? Loin ? C'été pas des blagues ? Pourquoi il restait pas avec elle dans sa rue ?

Luchia resta a les fixer les yeux rond, la bouche en o, la couverture enroulée autour delle. Et les ombres peu à peu se faisait oppressante autour delle et la rue lui semblait inhospitalière. La peur dêtre seul surtout se faisait sentir. Elle qui vivait seul, elle avait a présent des ami, mais elle ne savait pas encore ce que cela voulait dire... Juste que cela avait créé un espace tout chaud pour eux dans son petit coeur et que maintenant il y avait un grand vide qui se creusait déjà.

Le problème c'est quil fallait réfléchir vite. Pas forcément le point fort de Luchia ça. Dans un premier temps elle voulu se rapproché deux, histoire de leur parlé, de comprendre. Mais wop ! Senjou ouvrit un portail et s'engouffra dedans. Elle failli courir droit dedans mais se rappela un détail. Vite, vite, vite, glissant un peu sur le sol, elle revint en arrière, mit sa boite sur sa tête et sauta dans le portail juste avant, pile poil avant, un dixième de seconde avant qu'il se referme en poussant un NYAN !

Suite du RP par ce lien :