A la recherche de réponses (PV : Inscrit en MP)

Inscrits : Chiyoko/Senjou/Elysia/Luchia/Mei/Kavitchie
(Pour le premier tour, chacun répond dans l'ordre qui souhaite, je clotuerai avec Kavi^^)

Des haies proprement taillées, des pavés soigneusement placés sur un gazon méticuleusement entretenu… Ce n’était pas ainsi que Senjougahara aurait imaginé le « Pays des Merveilles ». Et pourtant, ce monde aux premières allures si proprettes  semblait regorger de merveilles, justement, insoupçonnées.
Premièrement, le ciel, dont la couleur, si belle et si pure, semblait irréelle, et dans lequel – détail des plus intéressant – flottaient, tels des nuages rectangulaires, des dominos.
En second venaient les fleurs, de somptueuses roses blanches aux senteurs douces et aux pétales soyeux ; elles étaient d’autant plus incroyables qu’elles étaient, pour la plupart, couverte d’une peinture rubis, ce qui leur conférait un aspect des plus intéressants et des plus romantiques. En outre, les insectes qui s’y ébattaient étaient pour le moins insolites, en particulier le petit cheval de bois dont le dos s’ornait d’ailes de libellule.
Enfin, et non des moindres, les jardiniers, qui n’étaient autre que des cartes. De jolies cartes à jouer, ornées de trèfles ou de piques, peut-être selon leur fonction.

Et Senjougahara fut émerveillé. Si émerveillé qu’il se dressa insolemment le long de la haie, un sourire fleurissant sous son écharpe et les yeux écarquillés. Les paroles de Nero, à vrai dire, lui passaient totalement au-dessus.
… Et sans un rappel à l’ordre, le jeune homme – au demeurant charmant de par son innocente extase – aurait tôt fait de les faire tous repérer.

Après être sauté dans le portail, Luchia atterit dans un autre monde sans même le savoir. Pour elle c'été comme passé une porte pour entré dans une autre pièce. Au moins, tt le monde été encore la, c'été ce quelle voulait. Elle fut heureuse de retrouvé ses ami. Même si elle regrettait déjà un peu son choi, vis à vis de son étoile et de sa rue.

-Ou etre Luchia ? Ca bizarre non ?

Luchia frotta ses yeu avant de posé sa boite, tout en frisonnant au son du nom de Mei Misaki

[HRP: je passe mon tour indéfiniment]

Bon, l'affirmation de Luchia m'attristais, car elle allait rester a Travese, dans sa rue... Je haussai une dernière fois des epaules, lui dis au revoir et pénétrai dans le portail lumineux que Senjou avait fait apparaître. Plus lumineux que les miens, c'était certain! Et traversant le portail, je remarquai que l'autre bout de mon chemin se terminait sur un drôle d'endroit, fleuri, certes, et aussi lumineux! Ce monde portait bien son nom! Je souris, et remarquant que Luchia nous avait finalement accompagnée! Nous étions donc au grand complet. Il y avait des fleurs , des roses, des roses peintes en rouge, elles étaient sûrement blanches, avant. Et il y avait de géante cartes, aussi, qui taillaient la haue, peignait les fleurs...  Je haussai un sourcil, malgré la merveille devant mes yeux, on aurait dû l'appeler autrement! Des cartes géantes , bon sang! En voyant Luchia, donc, je fus très surprise, et heureuse à la foi!


~Luchia?! Tu nous a accompagné? Nous sommes aux pays des Merveilles! Bon, si elle ne se montre pas, cette Mei Misaki, il va falloir la trouver!

Ma dernière phrase s'adressait surtout à Chiyoko et à Senjou qui n'avait d'ailleurs pas l'air de m'écouter... Et, sans plus attendre, je montai dans un arbre, sur une branche, pour ne pas nous faire repérer. Je ne suis pas suicidaire!

Contrairement aux quatre arrivant, Kavitchie arriva avec fracas. En effet, une tornade glacée figea les roses encore entrain de sécher. Les gardes courrurent partout en sentant le froid traversant le pays des merveilles.

De cette tornade de glace sorti une jeune femme aux cheveux blonds, yeux bleus et avec des vêtement un peu particulier. A ses côtés, un homme avec des cheveux bleus et une peau très pâle, blanche même, aussi blanche que la neige.

Les gardes courent dans tous les sens en voyant la jeune demoiselle sortant sa keyblade.

- Oh!! Vous autre, je cherche une demoiselle du nom de Mei Misaki. Est-ce que vous avez déjà entendu parler d'elle ?

Le ton froid et surtout brusque de la jeune femme provoqua les gardes qui se mettent en position de défense.

- POSEZ VOS ARMES DEMOISELLE !!! VOUS N'AVEZ PAS... commence un garde avant de se voir glacé les pieds.

- Maîtresse... souffle Flocon.


- Désolé...Mais je ne suis pas d'humeur à faire les présentations, ni à discuter. J'ai perdu assez de temps ces dernières Heures, alors je vous le répéte, où se trouve Mei Misaki ?

L’arrivée pour le moins spectaculaire de cette femme blonde aux yeux froids comme l’eau sous la glace eut le mérite d’arracher Senjougahara à ses contemplations béates, et de le faire plonger au sol, à l’abri d’éventuels danger.
… Si cette Mei Misaki devait réellement venir à eux, alors elle n’aurait sans doute aucun mal à les trouver : il lui suffirait de suivre les flocons.

- Hauts les cœurs ! Lança Senjougahara en se relevant, en réaction à la remarque dépitée de la petite chouette. C’est pas le moment de jouer les défaitistes ! Quand on sait pas son chemin, et ben on demande, et si les gens savent pas, et ben on cherche par soi-même ! Perso, je vais pas attendre cette Mei Misaki les bras croisés ; Elysia a raison, on va chercher ! … En plus c’est cool, regardez comme ce monde est sympa !


Ayant prononcé ces mots avec un enthousiasme sincère, le jeune homme adressa à Chiyoko son plus beau sourire, gratta Luchia entre les oreilles – en dépit de son absence de réaction, Senjou était réellement ravi que la petite neko ait finalement décidé de se joindre à eux – et s’en alla en direction de la nouvelle arrivante.
Après tout, ces cartes étaient les habitants de ce monde, sans doute savaient-ils quelque chose au sujet de la mystérieuse – et ô combien recherchée – Mei Misaki.
… Il allait sans dire qu’un raisonnement plus complexe n’aurait jamais atteint le cerveau de Senjougahara, et c’est pourquoi l’adolescent était, une fois de plus, incroyablement confiant. À cela s’ajoutait les effets de l’adrénaline inondant son organisme, et enfin la joie de voir son monde s’agrandir chaque jour un peu plus.

L’adolescent à l’écharpe écarlate s’approcha silencieusement de la jeune femme blonde et de son compagnon à la peau blanche, suffisamment pour être en mesure d’entendre la réponse de la carte. Un frisson remonta son échine lorsque le vent froid s’insinua sous ses vêtements, mais le jeune homme s’habitua rapidement à la température – ou plutôt l’oublia, tout simplement – et riva ses yeux décolorés sur la scène avec curiosité.

Une pensée, cependant, se débattait dans son esprit, cherchant à rejoindre la lumière, luttant pour crever la surface ; hélas, cette idée se heurtait sans cesse et toujours au mur de béatitude dans la tête du jeune homme, était inévitablement repoussée par l’excitation du moment présent.
Cette pensée, mue par un instinct millénaire, s’énonçait à peu près en ces termes : n’es-tu pas en train de mettre ta vie et celle de tes amis en péril ?

Elysia répondit au question de Luchia qui ne sen trouva pas plus rassuré. Toutefois, ils semblait être plutôt content que Luchia ait décidé de les suivre ce qui été agréable. Au moins, elle ne dérangeait pas. Ils ne l'avait pas abandonné dans l'espoir de ne plus la revoir. En revanche, il n'arrêtait pas de prononcer le nom de Mei Misaki. Et on pourrait croire qu'avec l'habitude, ca finirait par lui faire ni chaud ni froid, mais pas du tout. Chaque fois c'était un petit frisson dans le dos.

Du cou, là, ça s'enchainait sans discontinuer, frisson sur frisson, elle allait finir par s'enrhumé. Surtout que soudain, le froid que jetait ce nom dans son dos ne fut plus le seul à la frigorifié. L'ambiance s'été refroidi. Elle pensa d'abord que c'été ce nom maudit qui lui glaçait le sang, que ca avait été une fois de trop. Mais la raison de cette baisse de température été tout autre.

En fait, une fille été arrivé, pas bien de bon humeur et elle gelait les carte avant de prononcé ce nom qui avait le chic pour refroidir encore plus le dos de Luchia. Tout le monde la cherchait. Allé savoir pourquoi. Oui parce que Luchia en avait pas la moindre idée même pour son petit groupe.

Comme pour répondre à la question muette de Senjou, Luchia s'approcha de lui et tira sur sa manche pour l'intimer de s'éloigner.

-Madame pas gentille, pas bien. Nous partir, vite, vite, vite.

Tout se passa très vite.
Trop vite.
Impuissant, Senjougahara se sentit happé dans les airs, et balancé sans ménagement sur un cheval ; l’instant d’après, les secousses répétées dans son dos et sur ses reins lui annonçaient que la monture s’était élancée au triple galop vers les bois.
- Attendez, haleta l’adolescent à l’écharpe écarlate, sentant que la situation lui échappait totalement. Attendez, Chiyoko et Elysia… Nos amis sont encore là-bas ! ARRÊTEZ-VOUS ! !

Sa voix fut malheureusement étranglée par la folle chevauchée qu’il devait endurer.
Outre le fait que l’équidé était aussi rapide qu’inconfortable, l’idée de se retrouver serré contre celle qui l’avait menacé quelques instants plus tôt incommodait terriblement Senjougahara ; par ailleurs, la femme semblait aussi froide que la glace qu’elle manipulait, et animée par une vive colère, ce qui la rendait hautement antipathique.

Aussitôt que le cheval fit une halte, le jeune homme aux cheveux miel se dégagea d’un geste sec, et bondit à terre – terre qu’il failli embrasser tant l’atterrissage fut rude.
Ce fut avec une immense consternation que Senjougahara constata qu’il ignorait totalement où il était.
Le château des cartes avait disparu, laissant place à une luxuriante forêt où poussaient de gigantesques fleurs colorées. On y entendait le doux bruissement des feuilles remuées par le vent, le chuchotement lointain d’un ruisseau, le léger bourdonnement des insectes. Mais l’endroit, bien que tout à fait charmant, ne parvenait à rassurer l’adolescent au bracelet d’or.

- Mais qu’est-ce qui vous a PRIS ? ! Chiyoko et Elysia, Civetta, Nero… Ils sont tous restés derrière ! Il faut y retourner ! Il faut les retrouver ! ! S’écria Senjougahara, que la panique mettait hors de lui. Oh bon sang, Luchia, ça va ?
Le jeune homme s’élança vers la petite neko ; elle qui ne supportait que moyennement l’action, cette cavalcade effrénée devait lui avoir retourné l’estomac !
Tout en caressant le haut de la tête de Luchia, le jeune homme se tourna vers ceux qu’il n’aurait, pour rien au monde, appelé ses « sauveurs ».

- J’y retourne ; il est hors de question que je laisse les autres là-bas.
Oh, bien sûr, Elysia était une combattante chevronnée (du moins, c’était l’impression qu’elle donnait, dans la mesure où Senjougahara ne l’avait jamais vu se battre) ; mais saurait-elle faire face à toute une armée de cartes, tout en défendant le fragile garçonnet qu’était Chiyoko ?

En outre, mais cela était purement subjectif, le jeune homme ne supportait pas l’idée d’avoir été arraché à son protégé, et encore moins par deux individus aussi agressifs et entreprenants.
Aussi, le jeune homme réajusta son écharpe d’un geste sec, et avança d’un pas vif dans la direction du château.
… Enfin ; dans une direction, en espérant qu’elle mènerait éventuellement au château.

Les autre, Elysia en tête, ne partageait pas forcément le ressenti de Luchia. Pas quils été confiant mais Elysia proposait au contraire de se joindre a eux. Sauf que la dame que Luchia craignait neut pas dautre réaction que de pointé Senjou de son arme. Neut été une carte à taille humaine, qui sait ce quelle aurait fait a Senjou ? Dun autre coté, ce n'été pas, là non plus, une nouvelle plus agréable puisque lattaque fit renversé de la peinture sur la tête dune femme a l'embonpoint impressionant et qui été un tantinet... Enervée ?

Sa réaction fut disproportioné, elle explosa de rage et ordonna quon leur coupe la tête. Luchia ne comprit pas tout de suite quon parlait deux parce quelle ne saisissait pas le sens du mot "étrangé". Pas le temps de le comprendre que le garçon accompagnant la vilaine dame se changea en un cheval et les emmena avec Senjou.

Sauf que Chiyoko et Elysia restait derrière et ce malgré les protestations de Senjou. Luchia se demandait si tout ça été un jeu, genre cache cache ou attrape. Mais franchement, ça ny ressemblait pas. En tout cas, le cheval ne lui plut pas. En plus, elle été sur le ventre, ce qui lui donnait le vertige à regardé le sol bougé et donné des coups dans son estomac.

Une fois arrivé, Luchia se laissa glissé et tomba sur les fesse, les yeux en larme, la main sur le ventre, le visage livide.

-Luchia pas bien...

Senjou lui caressa la tête mais bien sur c'été plus un réconfort que dune utilité certaine pour son état physique. Elle alla vomir dans un coin. Senjou quant à lui, sen alla. Et là, Luchia eut encore un hésitation. Elle se mit à secouer la tête de gauche à droite, ne sachant pas qui suivre, de plus en plus vite. Elle mit les mains sur sa tête pour s'obligé à arrêté de faire ça, mais ses yeux continuèrent à se secoué. Rien de mieux pour ravoir le vertige... Et retourné vidé son estomac dans un coin...

Luchia décida donc, au vu de son état, dattendre que Senjou revienne avec les copain.

[désolée du temps de réponse, je n'avais pas vu la réponse de Luchia >.<]


Bein bon sang! J'allais aller à la rencontre de ces mystérieux  jeunes-gens, quand ces derniers partirent, à dos de leur fidèle destrier, devant mon nez, c'est pas possible d'être si aveugle! J'allais les suivre, quand je remarquai qu'ils n'avaient pas non plus embarquer Chiyoko, qui se cachait derrière un buisson, d'ailleurs. Et voilà les cartes qui se ramènent... Comme quoi, tout va bien, ici...! Je clignai rapidement des yeux, deux fois de suites, un peu étonnée. Puis, je le ressaisi et dégainais mes deux grandes lames, que je dirigeai vers ces drôles de géantes cartes vivantes...! Que le combat commence!
Mais une étrange dame donc un seau de peinture lui était tombé sur la tête de prostrait devant le buisson où Chiyoko était caché... Doucement, je me faufilai entre les haies, pour arriver au buisson de Chiyoko, je lui fis signe de le suivre, mais... Car il y a toujours un mais, les gardes nous avaient repérés, cette fois-ci, le combat pouvait vraiment commencer!

Je poussai Chiyoko en arrière, car il ne savait pas se battre, et souris. Un peu d'action ne fait de mal à personne! Je commençais à me battre avec les cartes géantes, tout en reculant vers la direction d'où avaient été les inconnu, on pourrait peut être les retrouver, se serait d'ailleurs plutôt pas mal...

Chiyoko se sentait vraiment inutile encore une fois et invisible. Sauf quand il vit Elysia qui lui fit signe de le suivre. Ni une, ni deux, il se mit derrière elle, tout en faisant attention à ne pas la gêner. Les cartes se rapprocher dangereusement alors que la reine de coeur continuait de hurler fortement : QU'ON LEUR COUPE LA TÊTE!!

Doucement Civetta se rapproche de Chiyoko et lui murmure : 

- Utilise le brouillard.


Chiyoko se rappela alors quelques pas de danse qu'il avait déjà exécuté pour s'enfuir quand des adultes lui voulait lui voler son argent. Il fit signe à Nero d'aller avertir Elysia de se qu'il allait tenter de faire et qu'il aurait besoin de temps pour que cela fonctionne.
Le petit rat grimpa sans problème sur l'épaule d'Elysia pour lui annoncer la nouvelle, tandis que 5 cartes se jetèrent sur la pauvre Neko qui voulait se défendre.


Visiblement les gardes n'était pas intéresser sur Chiyoko qui ne paraissait pas le plus dangereux pour leurs yeux. Toutes les attaques se concentré sur Elysia. Les lances étaient pointés sur elle, mais les cartes ne l'utiliser pas forcément aux meilleures de leur capacité. En effet, au lieu de lancer les lances, ils approchèrent de la jeune demoiselle pour se lancer dans du combat rapprocher. Ceux qui voudrait dire, surement plus de dégât.


Après 3 bonnes minutes de danses, Chiyoko claqua des doigts et une brume apparut dans le paysage, rendant impossible tout autre combat. C'était une vrai purée de pois. On ne voyait même pas à 10cm de soit. Pourtant Chiyoko réussi à attraper Elysia par le poignet tout en lui disant :


- Suis moi!!!

Et l’entraînant dans la forêt où était parti le reste du groupe.

La petite neko été un peu malade. Bah, ca passerait. En attendant, elle se retrouvait seul, car croissant été parti cherché les autre et le flocon été parti avec lui, demandant a la fille de glace de soccupé delle... Pas franchement rassuré, Luchia n'en été pas moins trop occupé à massé son ventre pour remarqué immédiatement la situation, ou craindre une nouvelle saute dhumeur de la blonde.

Le flocon lui avait donné une gourde, mais Luchia étant ce quelle été, elle n'avait pas la moindre idée de ce que c'été et de comment on buvait dans une gourde. A part lappé ses boisson, elle ne buvait pas autrement. Elle laissa donc la gourde de coté. La fille, elle, lui proposa une couverture. Eh, elle avait pas attrapé la gripe non plus.

Elle releva le menton, et remarqua enfin la proximité (et l'unique présence) de Kavitchie. Ses cheveux se dressèrent sur sa tête. Elle se roula dans sa couverture et roula un peu sur le côté pour s'éloigné avant de se camouflé dans la couverture en tremblant.

-Pas crié, pas faire bobo Luchia... Dame faire peur Luchia...

On ne pouvait pas dire que ce combat soit très équitable, à approximativement cinquante contre une, plus tout ceux qui se ramenaient, je n'avais aucune chance! Surtout que Chiyoko se mettait à danser! Je soupirai, mais je ne me posais pas de question, car ce n'était pas vraiment le moment, si pas du tout! J'avais de plus en plus de mal à tenir le coup...! Mes grandes épées faisaient un bruit ennuyant dès qu'elles claquaient contre les lances de mes ennemis!! 
Cela faisait à peu près deux minutes que je combattaient et que Chiyoko avait commencer sa danse, et finalement, je me pris une lance dans la jambe, dans la jambe droite, plus précisément. Je me laissai tomber par terre, à genoux, on allait me couper la tête finalement... Je rengainai mes grandes épées et mis mes deux mains sur ma blessure pour arrêter l'hémorragie, histoire de ne pas perdre tout mon sang! Puis, en même tant que Chiyoko eut fini de danser, une étrange brume s'abbatut sur le terrain de combat... S'était sûrement le but de son étrange danse!
Il m'attrapa par le poignet et me demanda de le suivre. Je me levai avec beaucoup, beaucoup d'effort, et le suivis en grimacant, et en boitant, je ne marchais vraiment pas bien, en somme...! Je le suivis jusqu'au cœur de la forêt de ce vaste monde, et m'arretai en même temps que lui, suffoquant par l'effort que cela m'avait pris...!

Kavitchie regardait Luchia qui était entrain de s'éloigner avec la couverture, tout en suppliant de ne pas lui faire mal. Kavitchie se reléve et essaye de rattraper Luchia.



- Non, ne t'inquiète pas...Je ne te...





commence Kavitchie avant de se prendre un arbre en pleine face. Elle s'assit à terre et se massa le nez. Elle se mit à rager, pas méchament contre l'arbre qui est en face d'elle :



- Pourquoi on est dans une forêt ? Pourquoi je me prend toujours des arbres!!! POURQUOI JE PEUX PAS AIDER MA PETITE SOEUR CORRECTEMENT SANS ME PRENDRE QUELQUE CHOSE DANS LA FIGURE!!!


Pendant ce temps, Flocon continue dans la même direction de Senjougahara pour aller dans la maisonnette. L'invocation se mit à côté de Senjougahara avant de lui dire :


"On va dans la mauvaise direction je pense. Il faut qu'on reparte en arrière...Je vais essayer de vous retrouver le chemin. Mais ne nous séparons pas..."

 









 

Luchia été tétanisé, enroulé comme un rouleau de printemps dans sa couverture et tremblant comme de la gelé. Par malchance pour Kavitchie, ou pluto pour y rajouté, elle jeta un oeil au traver de ses doigt sur ses yeux juste au moment ou elle se rapprochait delle et se cognait à un arbre. Luchia trembla encore un peu, un peu effrayé par la colère de Kavitchie, mais elle fut aussi pris dune autre réaction quelle eut du mal à contenir.

En effet, Luchia fut pris petit à petit dune quinte de rire. D'abord tout petit, poussant un léger son amusé, puis comme un moteur qui démarre par à coup, elle se mit à rire de plus en plus et de plus en plus fort.

-Ri... riri... ririririri !

Sans doute parce quelle essayait de letouffé, son rire faisait ce bruit un peu étrange. Elle mit la main devant la bouche soit pour caché son rire, soit pour se forcé elle même darrêté de rire pour ne pas énervé davantage Kavitchie. Mais elle ne pouvait sen empêché. Elle préféra donc se camouflé encore la tête sous sa couverture.

Enfin arrêtée, essoufflée, je m'adossai contre un arbre fort grand, et m'assis. Chiyoko avait l'air plus que désolé et Civetta allait s'envoler pour nous repérer plus ou moins, car on n'arrivera jamais à rien ainsi, c'est vrai! Je mordis la manche de mon gilet, et rirai de toutes les forces pour arracher un morceau de tissu. Un fois enlevé, je l'enroulai autour de ma jambe, pile poil la bonne taille! 
L'hémorragie s'arrêtait petit à petit. Tant mieux! Bien que cela la fasse toujours aussi mal... Une fois ceci fait, je regardai le ciel en haussant des épaules en pensant aux excuses de Chiyoko, mais bref, ce n'était pas cela qui me rendait... "Observatrice". Mais plutôt ce drôles de créatures qui volaient dans le ciel,  des ennemis? Sûrement!! Elles étaient quatre, quatre à foncer sur nous, inoffensifs. Et d'un ton neutre, qui émanait quand même un peu d'inquiétude, je dis à Chiyoko en levant le doigt vers le ciel:

•Chiyoko, regarde... Je crois que l'on va mourir...!

En une vitesse fulgurante, je pis les épées et les plaçais devant nous, cela n'allait pas nous protéger, mais allions-nous vivre un seconde de plus grâce à cela? Aucune idée... Juste au moment ou une boule d'énergie fusa devant mon nez, j'eus un sursaut et me retournai vers le seul qui pouvait avoir fait ça, Senjou. Et bien là, on ne pouvait pas dire que j'étais malheureuse de le voir, puisqu'il nous avait sauvé la vie! Je le redressai avec bien du mal , et lui dis, bien contente d'être encore en vie!:

•Tu serais arriver 2 secondes plus tard, je crois que tu aurais découvert des cadavres! Où sont les autres? Et Luchia?

Dis-je, interrogée, bon, j'imagine qu'il ne l'avais pas laissée sans défense, mais bon!

Face à ses réactions diverses et variées : Senjougahara partant au combat, Elysia qui semble être blessé et maintenant le petit Chiyoko qui se met à pleurer. Flocon se trouva vite dépassé. Cependant, il comprit aussi se qu'il devrait faire bientôt.


Pendant ce temps, Kavitchie se retourner vers la jeune Neko Luchia qui rit sous la couverture. Cela rassuré la jeune générale qui poussa un soupir de soulagement et dit d'une voix douce et plus aimable.




- Je suis rassurée que tu retrouve ta bonne humeur.




Soudain, la générale reçu un message télépathique de la part de Flocon annonçant qu'ils ont retrouvé les deux autres amis de Luchia.




- Je vais te ramener tes amis Luchia. Ferme juste les yeux un instant.
Kavitchie se mit à fermer ses yeux et une onde froide commencé à remplir les yeux, une mini tornade de glace apparut.


Flocon quand à lui avait reçu le message de sa maîtresse et attrapa dans ses bras les trois personnes, sans même les prévenir.




-N'ayez pas peur. Je vous ramène vers votre amie. souffle Flocon en faisant apparaître à son tour une tornade glacée.




Les deux formèrent une sorte de portail inversant l'emplacement des personnes. Ainsi le groupe de Flocon, Senjougahara, Elysia et Chiyoko se retrouvèrent à côté de Luchia, alors que Kavitchie se retrouva à l'endroit où était la troupe auparavant.




- Bien. Allons chercher cette Mei, pendant que Flocon s'occupe des enfants. continue Kavitchie en avançant vers les autres Sans coeur qui arrivait vers elle. Mais avant tout, nettoyons cet endroit.





Elle invoqua immédiatement des lances de glaces pour aller s'élancer contre les créatures et en décimé une dizaine.

Senjougahara étouffa un grognement de frustration. Cette manie qu’avaient les deux autres de le bringuebaler à droite et à gauche sans lui demander son avis, c’était prodigieusement agaçant ! D’autant plus que le jeune homme s’amusait bien, contre ces Sans-Cœurs !
… Enfin, au moins, il avait retrouvé toute sa petite troupe.

Senjougahara s’approcha de Chiyoko qui sanglotait et lui tapota maladroitement l’épaule.
- Hey… allez, c’est fini… Fit-il avec embarras.
Il avisa le reste du groupe : Luchia semblait avoir retrouvé le moral et la santé ; Elysia, en revanche, souffrait d’une blessure à la jambe. Ils étaient à nouveau dans la forêt, et avaient à nouveau perdu la femme blonde – mais cela, à la rigueur, était plutôt une bonne chose, dans la mesure où l’adolescent aux cheveux miel ne l’appréciait guère.
Et aucun indice sur la fameuse Mei Misaki.

- Ok, qu’est-ce qu’on fait, maintenant ? Lança Senjougahara à la cantonade. Elysia, ça va aller, ta jambe ?

Luchia été un peu plus relax a présent. La voix de Kavitchie avait l'air déjà plus amical. Il n'en fallait pas plus pour convaincre Luchia de revoir son jugement et de noué le dialogue avec elle. Mais Kavitchie lui demanda de fermé les yeux, ce a quoi elle mit ses main sur les yeux. Ca devait être noel ou son anniversaire, un truc dans le genre.

L'instant daprès tout le monde été la. Tout le monde sauf la femme qui lui faisait peur plus tot. Luchia garda cependant les yeux fermé. Bah oui on ne lui avait pas dit quant enlevé les mains.

-C'est bon ? Luchia peut ouvrir ?

Elle resta à agité la tête, les yeux fermé, les mains sur les yeux a attendre que la femme lui dise d'ouvrir les yeux. Oh bien sûr, elle entendait ses ami et été heureuse de savoir quils été juste la. Mais bon, elle ne voulait pas non plus contrarié la femme blonde qui criait beaucoup.

Tout était passé si vite! Le drôle de bonhomme donc la peau était pâle comme la neige nous attrapa tous les trois, ce qui me fit feuler d'agacement, et nous amena vers Luchia, qui d'ailleurs, était toujours dans sa caisse. Tandis que l'autre humaine était... Je sais pas trop où...! Luchia nous posa une étrange question, si elle pouvait ouvrir les yeux?! Bien sûre! Tandis que Senjou me demandai si ça allait aller, j'allais lui répondre que oui, mais en même temps que de répondre à ces deux questions, j'allais questionner l'autre gars tout blanc:

•Oui, ça va guérir, tant que l'hémorragie s'arrête! Et Luchia, ne voit pas pourquoi tu devrais garder tes mains sur tes yeux! Quant à vous, cher monsieur, qui êtes-vous? Vous cherchez aussi cette Mei Misaki?! Et l'autre humaine blonde est partie sans rien dire à sa recherche?!

Feulais-je, agacée que l'on m'ai transportée , et que cette inconnue parte à la recherche de cette Mei sans personne, je ne voulais pas me faire devancer, nom de Dieu!  Fait pas me mettre en rogne, moi, sinon, on me trouve... Bref, je me levai, moi maladroitement que tantôt, et demandai par où pouvait être Mei Misaki...!

Flocon se sentait tout petit face à Elysia qui feulé prêt à se battre avec lui, prêt à tout pour avoir la réponse à sa question. Mais l'invocation savait qu'il ne pouvait pas parler de sa mission sans l'autorisation de sa maîtresse. Rapidement, l'invocation tourna la tête dans tous les sens, avant de prendre sa forme Chibi et de se mettre à voler dans les airs pour rejoindre sa maîtresse.
Maîtresse qui était entrain de se battre contre les sans coeurs. La demoiselle venait d'en repousser une bonne partie. Certains était sans doute parti chercher des renforts tandis que d'autres étaient entrain de succomber aux attaques de Kavitchie. Jusqu'à l'arrivé de Flocon en forme chibi qui se pose sur l'épaule de sa maîtresse.


 
- Pilou...Pilou... (Ca y est... Je les ai regroupé...)




- Bien. On continue nos recherches sur Mei Misaki...Si on ne trouve rien, on essaye de savoir pourquoi les gosses la cherchent aussi.




- Lou ? Pilou, loupiloulou ? (Quoi ? Euh, ce n'est pas mieux de les garder à l'oeil ?)




- Non...Mieux vaut rester séparer. S'ils trouvent Mei avant nous ont les rejoindra rapidement. Sinon, on fera notre demande à Mei et après on les retrouvera.


Flocon semblait être un peu triste pour les enfants qu'il avait abandonné sur le côté. Mais Kavitchie savait que les gardes en avait surtout envers elle. S'ils la retrouvé, ils s'en prendrait à elle. Par contre, si les enfants resté à ses côtés, ils risquaient d'avoir des ennuis.




- Allez, on avance vers le château. 

Le monde retient son souffle quand la colère de la reine se fait entendre jusque dans les terriers de lapins. Toutes oreilles dehors, on attend que tombe le couperet, osant à peine se demander ce qui a pu causer son ire une fois encore. Le temps s'arrête et le silence se fait. Et puis soudain, la vie reprend dans toute son absurdité. La chenille flemmarde peut à nouveau plonger son regard dans les volutes de fumée qu'elle découpe avec une précision étonnante en de nombreuses lettres colorées. Tout en fumant, elle remarque que la foret semble malgré tout plus agitée qu'à l'habitude. Quelque chose émoustille les sans cœur et des étrangers se regroupent, faisant usage de magie venue d'ailleurs. Bref, le calme n'est qu'apparent.

La chenille sent alors qu'à nouveau un froid recouvre le pays des merveilles, mais littéralement. Ce n'est pas le silence attentif suite à la colère de la reine. Ce n'est pas non plus le froid du gel et de l'hiver. Non. Une ombre pèse sur la forêt, un froid morbide s'installe, qui ne perce pas la chair mais refroidit l'âme. L'ombre passe alors comme un gros nuage de mauvais augure au dessus des champignons de la chenille qui lève les yeux en tirant sur son narguilé. La chenille hausse un sourcil et murmure :

-Hmm, c'est le moment de garder son sang froid. Le corbeau passe sur le bureau dévorer les carcasses.

Le chat du Cheshire qui n'a pas son pareil pour profiter des situations les plus rocambolesques pour sortir quelques bons mots bien sentis, ne saurait résister à toute cette agitation. A plus grande raison si la Dame est dans toutes les bouches de ceux qui tournent dans tous les sens, s'agitant avec un but précis mais ne sachant pas quoi faire hormis s'agiter, comme des mouches autour d'un cadavre. Toute la question est de savoir si ce chat est là pour aider ou pour égarer, même si ce chat vous dirait que la question est de savoir si vous avez l'esprit suffisamment embrumé pour comprendre le sens de ses mots.

Bref, le chat qui n'a pas sa langue dans sa poche et la tête bien accroché sur les épaules se faufila dans les ombres pour observer tout ce beau monde. Puis, lorsqu'il eut choisi qui il viendrait ennuyer, il s'arrêta un instant pour regarder dans l'obscurité et ne plus bouger. L'instant d'après, il entonna sa petite chanson habituelle comme une introduction parfaite. Surtout qu'il avait le pouvoir de faire résonner sa voix partout autour d'eux, un pouvoir bien utile pour préparer une entrée surprise et sortir de l'endroit où personne ne regarde.

Fleurpageons Les rhododendroves
Gyrait et vomblait dans les vabes,
On frimait vers les pétunias
et les momerates embradent 

Un petit sourire en croissant de lune apparut entre les branches. Quelle étonnante rencontre ! Il y avait même des nekos parmi eux. Autant dire des semi-collègues.

-Tiens, tiens, tiens... Que vois-je ? Qu'entends-je ? Vous cherchez ce qui est introuvable ?

Le chat apparut dans son intégralité.

-Voyez vous, vous risquez de tomber de Charybde en Scylla. Vous avez manqué de perdre la tête mais en vous rendant chez cette fille, vous risquez de la perdre d'une toute autre manière.

Dit-il en enlevant sa tête de ses épaules et en marchant dessus.

-Mais comment trouver ce qui ne veut pas être trouvé ? Peut être en vous faisant trouver ? Mais quel intérêt présentez vous pour elle ? En attendant... Si moi je cherchais ce qui ne peut être trouvé... Je commencerais par me perdre et oublier que je cherche. Cherchez à oublier et ensuite vous oublierez ce que vous cherchez. Vous trouverez alors ce que vous avez oublié et oublierez que vous avez trouvé.

Senjougahara resta un long moment pantois.

Charybde ? Scylla ? Cette conversation frustrait le jeune homme, en partie à cause du manque de vocabulaire dont il faisait preuve, et de son incapacité à comprendre les énigmes. En outre, le spectacle qu’offrait le chat à moitié invisible laissait Senjougahara à mi-chemin entre l’incompréhension et la circonspection.

- « Oublier ce qu’on cherche » ? Mais comment on fait ça ? Finit-il par demander – la chose lui paraissant en effet tout à fait invraisemblable. En plus, comment on peut se perdre, si de toute façon on ne cherche pas un endroit précis ?
Sans compter que pour Senjougahara, les choses étaient – ou paraissaient – simples : s’ils se perdaient, il n’aurait qu’à activer le bracelet pour les ramener en un terrain connu.

Luchia continuait d'avoir les yeux fermé, faut dire que personne ne lui disait réellement de les ouvrir. Seul Elysia lui demandait la raison l'air de dire que c'été parfaitement stupide ou plus exactement que cela n'avait pas de sens apparent, sans réel méchanceté.

Quoiqu'il en soit, Luchia finit par ouvrir les yeu au moment ou une voix se mettait à chanté. Oh, c'été joli, y avait même des lumière de toute les couleurs dans les sous bois. Et puis soudain une voix les interpela et elle vit un croissant de lune dans les arbre. Luchia sursauta: nyan !

C'été un autre chat, ce qui la rassura un peu et l'intrigua mais elle trouvait son sourire vraiment effrayant. Et puis il parlait beaucoup et disait des chose incomprhénsible. Alors elle se contenta de resté à ne rien dire, tremblant un peu.

Ça y est, je les déteste tout les deux! Que ça soit ce bonhomme ou cette bonne femme! Mais bref, après avoir donné une allure normale à ma queue, car elle était hirsute de colère, je m'assis de nouveau et m'adossai contre un arbre, les bras croisés... Puis, un peu après, un étrange (c'est le moins qu'on puisse dire) chat apparut, enfin, ses parties du corps apparurent une par une. Mais je ne comprenait rien à rien à ce qu'il disait...! Je le regardai, en haussant un sourcil pour montrer mon incompréhension... Il semblait savoir ce qu'on cherchait, qui on cherchait. 

Donc, s'il le savait, il devait aussi sûrement savoir où elle se trouvait! Et étant de mauvaise humeur, je répondis avec un ton lâsse...:

• Bon, je suis pas douée en énigme, mais si tu nous dis ça, ça veux dire que tu connais celle que l'on cherche? Mei Misaki? Tu ne pourrais pas plutôt nous dire, ou nous aider, à la chercher?

Ça nous donnerait un avantage consécutif, et ces deux autres gens ne trouverais pas Mei Misaki avant nous! Je souris rien que d'y penser, car là, mon seul objectif était de trouver cette Mei avant eux!

Visiblement, la réflexion n'était pas le fort du groupe. En même temps, le chat s'était-il exprimé dans l'intention d'être clair et d'être compris ? Surement pas. Toutefois, il fallait bien admettre qu'aucun ne semblait avoir pris le temps de faire fonctionner ses méninges et de se plonger totalement dans la réflexion. Chacun avait eu la réaction immédiate de manifester sa totale incompréhension. Tout au plus, le petit garçon avait résumé la parole du chat, mais de là à dire qu'il avait compris...

Il y eut aussi cette réaction de la plus grande des nekos qui amusa fortement le chat. Leur dire simplement où se trouvait Mei. Ah ! Pour lui, il venait de le faire. Le chat éclata d'un rire sonore en se roulant sur le dos. Le plus drôle était aussi le fait qu'ils en ignoraient sa mise en garde. Rien à faire, ces enfants fonçaient droit vers leur but, sans réfléchir et sans chercher plus loin. Efficacité avant tout.

-Peut être vous le dis je parce que je sais. Ou peut être vous le dis-je parce que je ne sais pas plus que vous. Je vous donne le chemin, pas la destination, car avec cette fille que vous cherchez, vous n'avez de chance de la croiser qu'au détour de votre route. Mais les chemins unilatéral l'ennuient. Foncer tout droit ne sert de rien. Je vous dis au moins ceci vous êtes sur la bonne voie, car vous m'avez l'air totalement paumée.

Le chat éclata d'un nouveau rire avant de s'effacer petit à petit, rayures par rayures comme une pelote de fil qui se déroule, jusqu'à ce que ne reste qu'un grand sourire en croissant de lune qui s'effaça à son tour et que ne reste enfin que l'écho de son rire.

Loin de là, dans ce qui semblait une plaine infinie, qui donnait l'impression que le peintre n'avait pas cru bon de dessiner bien plus qu'une vaste étendue verte, sans détails supplémentaires, presque en ignorant de dessiner le ciel, presque blanc, une maison s'éleva petit à petit du néant. La maison était ainsi:

Spoiler:

De cette maison, sortit une jeune fille blonde aux couettes bouclées aux yeux verts. Elle portait une fleur rose dans les cheveux attachés par un ruban faisant le tour de sa tête. Elle était vêtue d'une ample robe rouge et blanche lui donnant un air de riche bourgeoise. Elle étira ses bras vers le haut en ayant au visage une expression de bien être et de joie. Elle marcha un temps à l'extérieur, sur la plaine avant de rejoindre le jardin du lièvre de Mars et du chapelier.

Là, elle salua avec distinction les habitants, d'une révérence, et s'empara de quelques gâteaux et des tasses de thé et du thé lui-même. Bien sur, les deux compères se plaignirent à corps et à cris, mais la jeune fille resta affairée, le sourire aux lèvres, comme s'ils n'étaient pas là, que c'était parfaitement normal. Les deux compères s'avancèrent pour mieux faire entendre leurs revendications et la jeune fille appuya délicatement sur le front pour les paralyser. Une fois fait, elle fit encore la révérence et rentra dans la plaine, puis dans la maison avec son butin.

Ce fu finalement Chiyoko entre autre qui ouvri les yeux de Luchia. Elle s'été plus ou moins décidé a ce moment denlevé ses mains delle même, mais Chiyoko prit ses main avec beaucoup de tendresse et de gentillesse affective. Un peu comme on parle à la plus petite et plus mignonne chose du monde, que lon adore et que lon cajole. Bah en fait, ca correspondait a la description de Luchia, quoi.

Luchia finit par en oublié le chat elle aussi. Elle se mit a frappé dans ses main, celle de Chiyoko encore sur ses poignet. Comme si elle allait joué à "trois petit chat", elle sautilla un peu sur ses fesse et fixa les main de Chiyoko. Elle avait envi de joué avec Chiyoko. Elle s'amusait de cette proximité. C'été un peu comme joué à "t'es ou ?" lorsquelle remit ses main sur ses yeux en rigolant.

Elle écarta les doigt pour observé Chiyoko, détourna un peu la tête, taquine, attendant de voir si Chiyoko allait joué, riant de sa propre malice, jouan à se caché de lui. Bref, elle avait complètement oublié ou on était et ce quon faisait. Ca, c'été un peu depuis le début, elle, elle voulait juste passé du temps avec eux. C'été un petit jeu quoi.

Nous sommes sur la bonne voie car nous sommes complètement paumés... Quelle... Drôle de façon de parler qu'avait ce chat! Je soupirai, et tournai quelque fois en rond, j'av is cette satanée impression d'être la seule à réfléchir aux paroles du chat violet... Mais rien ne me venait, ce qu'il disait ne voulait absolument rien dire! Je m'arrêtais et je fixai d'un regard noir le chat, finalement, est-ce qu'il savait où était Mei Misaki?! Il ne m'avait pas vraiment répondu! Si elle n'aimait pas les chemins droits, autant zigzaguer, et, come il l'a dit, la trouver au détour d'un tournant...:

• Donc, tu la connais, ou pas? Et cela veut dire que l'on doit zigzaguer dans les bois?!

Je le voyais mal tourner partout dans les bois, je risquais de vite devenir folle... A vrai dire, je l'étais déjà à entendre les paroles de ce drôle, bizarre et étrange chat avec des membres très ... Vraiment... "Zarbis", ils disparaissaient, puis réapparaissaient,... Je ne comprenais RIEN...!!

Au bout d'un moment, comme elle le taquinait, il lui sourit d'avantage avant de se jeter sur elle pour lui faire des chatouilles et s'amuser à son tour.
 
Nero les regarda avec un air un peu...Etonné. Comment ces deux enfants pouvaient-ils encore jouer, alors qu'ils étaient perdus au beau milieu d'une forêt et surtout quand ils recherchaient les souvenirs de l'un d'entre eux. Le rat allait se mettre à lancer le rappel, quand Civetta l'attrapa par les griffes et le mit devant le nez d'Elysia.
 
- Est-ce que tu crois que si on lui donne à croquer Nero au chat de Chesire quand on le recroise il acceptera de nous dire où se trouve Mei Misaki ?

Le chat du Cheshire était parti, comme à son habitude, laissant derrière lui une énigme, plus de questions que de réponses, le sentiment d'être perdu et un rire sinistre qui ne laissait présager rien de bon.

Toutefois, il fallait admettre une chose: les habitants du pays des merveilles étaient les plus à même de connaitre Mei Misaki. Nul doute que le chat la connaissait, nul doute qu'il savait où elle était. En fait, bon nombre le savait. La nouvelle s'était diffusé telle une traînée de poudre, dans le vent, dans l'air, dans les arbres, dans la terre, par les racines et les cours d'eau. "Mei est arrivée", chuchotaient tous ces éléments. Mais seul les habitants du pays des merveilles était sensible à cet appel.

A tel point que dans un coin, Tweedle-Dee et Tweedle-Dum, les joyeux compères amoureux d'histoires, s'étaient précipité, à leur façon (c'est à dire en sautant les uns sur les autres, presque à saute mouton, en rebondissant en émettant de petits bruits de klaxons et de couinements de balle en plastique), dans la direction de la fille, qui par certains aspects ressemblaient au pays des merveilles.

Et le hasard voulut (ou peut être le destin) que les jumeaux passent non loin du groupe qui venait de voir le chat du Cheshire disparaître. Tout en rebondissant, semblant presque léviter un temps sous leur casquette à hélice, ils fredonnaient:

-Des histoires, des histoires ! Des histoires, encore des histoires ! Mei, Mei ! Raconte nous et écoute nous ! Mei, Mei ! Mère des fous raconte nous !

Les deux jumeaux, aussi fous que le sont les habitants, s'arrêtèrent à la vue des enfants. Ils restèrent à les regarder, la langue pendue, un grand sourire aux lèvres, le doigt levé, la main au niveau de leur torse.

-Avez vous vous aussi entendu l'appel ? Le vent a fait savoir au lapin qui fit savoir à la musaraigne que le ruisseau avait entendu l'herbe entendre de la part d'un chiot bavard, qui lui-même l'a su de la caresse de l'ondée sur ses poils, que Mei Misaki était revenue ici ! Le thé y est amer, les gâteaux y sont secs, le salon y est froid, les fauteuils poussiéreux, mais La Dame Qui Cache Son Oeil est de bonne compagnie pour qui sait se taire et écouter.

Pendant ce temps, deux invités étaient en avance. Kavitchie et Flocon frappèrent à la porte que venait de prendre la jeune fille blonde. Il y eut un long silence. La maison semblait inoccupée, calme, vide, silencieuse. Le bois craquelait comme une vieille maison hantée. Difficile d'imaginer des gens vivre dedans, car la maison semblait se balancer très légèrement comme instable sur ses vieilles planches susceptibles de se craquer d'un moment à l'autre. L'édifice menaçait de s'effondrer sur lui-même comme un château de cartes.

Un court instant plus tard, la porte s'ouvrit sur un long couloir. Un couloir si long qu'il se perdait à perte de vue et semblait dix fois trop long pour cette maison. Cela semblait impossible qu'il soit si long car la maison n'était pas aussi profonde. Sur les murs, il y avait des portraits de silhouettes noires, de profil.

Toutes les portes du couloir étaient ouvertes, mais presque aussitôt, elles se fermèrent et ne resta qu'une seule porte ouverte. De cette porte sortit un grand homme très pâle. Il portait des lunettes rondes, avait des cheveux coiffés en une longue queue de cheval mal faite. Il avait un smoking et des gants blancs. Un vrai majordome.

Hormis pour un détail: si un majordome se tient souvent droit et digne, au garde à vous, et affiche un air neutre, prêt à obéir aux ordres sans rechigner, ce majordome arborait un visage qui trahissait un manque de confiance flagrant. Il regardait ses chaussures et puis ses mains, mises devant lui, apposant ses deux index l'un contre l'autre.

Il s'avança dans cette position vers la porte. A hauteur de Kavitchie, il bredouilla:

-D-d-dame Kivatcha, Kavatchie, Kavitchie, nous vous attendions. Que puis-je pour vous ?

- Donc, tu la connais, ou pas? Et cela veut dire que l'on doit zigzaguer dans les bois?! S’écria Elysia, visiblement au bord de la crise de nerfs.
- Te fatigue pas, Elysia, il est parti, fit alors Senjou, d’un ton drôlement calme. Le jeune homme s’était adossé à un arbre, et avait réfléchi. Et le comportement des deux plus jeunes de la bande était finalement ce qui lui avait apporté la solution.

- Est-ce que tu crois que si on lui donne à croquer Nero au chat de Chesire quand on le recroise il acceptera de nous dire où se trouve Mei Misaki ? S’enquit alors Civetta en brandissant Nero sous le nez d’Elysia, provocant aussitôt un concert de hurlements.

- Nope, répondit Senjougahara, en se détachant de son arbre. On va pas zigzaguer, on va pas marchander, on va faire ce que tout bon aventurier fait quand il arrive dans un endroit inconnu : on va explorer !
Et, ayant dit ces mots, le jeune homme fit craquer ses doigts.
Ne cherchez pas et vous trouverez… Et bien on ne va pas chercher ! Chiyoko et Luchia avaient vu juste, même s’ils en étaient sûrement complètement inconscients : les deux petits s’étaient complètement désintéressés de leur but – Luchia n’avait vraisemblablement jamais été intéressée, d’ailleurs – et jouaient paisiblement.
Introuvable ? Et bien qu’importe ! Si elle savait tout, elle était sûrement au courant de leur présence, et même qu’ils la cherchaient. Et elle n’aurait qu’à se pointer elle-même.
Se perdre et oublier que l’on cherche ? Et bien soit ! Pas la peine de se casser la tête sur des énigmes quand on peut juste s’amuser, si ?

- On va explorer, ça veut dire qu’on va visiter, tranquille’ ; ce monde est super-beau, ça vous donne pas envie de vous y promener ?
Et le jeune homme désigna la forêt de la main, sa verdure, ses arbres colorés, ses fleurs parfumées, son ciel limpide. Le ruisseau, les dominos géants, les immenses champignons*. Mû par un instinct trop longtemps refoulé, l’adolescent se jeta sur une splendide russule aux couleurs chatoyantes. Le champignon, comme fait de matière élastique, accueilli son corps avec un « boïng » sonore, avant de le renvoyer en l’air.
Au point culminant de son saut, Senjougahara saisit une branche, et se hissa dessus.


… C’est précisément ce moment que choisirent deux curieux individus pour faire irruption dans la clairière, tout en chantonnant :
- Des histoires, des histoires ! Des histoires, encore des histoires ! Mei, Mei ! Raconte nous et écoute nous ! Mei, Mei ! Mère des fous raconte nous ! ♪
Ils s’interrompirent en voyant la troupe, et lancèrent avec enthousiasme :
- Avez vous vous aussi entendu l'appel ? Le vent a fait savoir au lapin qui fit savoir à la musaraigne…
Senjougahara n’écouta même pas, car il était de ces personnes qui ne pouvaient se concentrer que sur une seule chose à la fois. Bon, bah, autant pour la visite : l’indice tant attendu avait fini par venir de lui-même.
- … Mais La Dame Qui Cache Son Oeil est de bonne compagnie pour qui sait se taire et écouter, achevèrent les jumeaux en un parfait ensemble.
- Bon bah alors, on fonce ! Manquerait plus qu’on rate le début de l’histoire ! Lâcha Senjougahara (qui était, puisque l'on en parle, de ces personnes qui ne savaient ni se taire ni écouter), avant de descendre souplement et vivement de son perchoir. Allons-y tous ensemble !
Et, après avoir vérifié que sa « troupe » suivait, l’adolescent se mit en route, à la suite des jumeaux.

… Enfin, ils allaient rencontrer celle avec qui on ne cessait de lui rebattre les oreilles.
Enfin, ils allaient trouver les souvenirs de Chiyoko.

Luchia fut ravi de voir que son copain Chiyoko acceptait de joué avec elle. Comme deux petits gamin, ils se mirent à se mettre les main sur les yeux et a se cherché en riant. C'été tout simple, mais Luchia s'en amusait beaucou, et aimait beaucoup cet instant de complicité avec lui. Elle ne demandait pas plus que ca. Etre avec lui et savoir quon prenait soin delle.

Chiyoko se jeta sur elle et la chatouilla. Elle éclata de rire en se débatant. Elle parvint a se dégagé, essuya les larme de rire sous ses yeux et lécha le dos de sa main pour la passé dans ses oreille et ses cheveu, histoire de remettre un peu d'ordre dans tout chat, pardon, tout ca.

Pendant ce temp, le chat avait disparu. Mais deux autre personne arrivèrent. Deux jumeau bedonnant qui semblait beaucoup plus amusant que le chat, plus sympa. De nouveau copain de jeu, pensa t-elle, merveilleux !

Des histoire en plus ? Oh oui Luchia voulait suivre ce deux drole de bonhomme. Même si le nom de Mei Misaki lui fit encore avoir des frisson dans le dos et quelle n'avait pas réussi a suivre l'enchainement des fait, pour le lapin, le chien et les autres trucs...

"La dame qui cache son oeil" ? Mais Luchia aussi cache son oeil, elle fait même mieu elle cache ses deux yeux ? Mei aussi jouait à "t'es ou" ? Bref, elle suivit Senjougahara en donnan la main à Chiyoko.

Bon, j'abandonnais toute compréhension, car c'était, on peut le dire, impossible de comprendre...! Je m'assis donc par terre, sur l'herbe et la terre assez froide, et fermai les yeux un moment, levant la tête au ciel, je me mis à réfléchir, au calme, ça m'aidait un peu plus que de zigzaguer en tout sens...!  La chat violet au membres qui se détachent partit sans que je m'en aperçoive, et j'ouvrais un œil étonné en ne l'entendant plus. Voyant donc qu'il était mystérieusement partit, comme toutes ces mystérieuse paroles, je le relaxai, mais je soupirai encore une fois et laissai tomber ma tête en arrière en votant deux personnes bizarres approcher. Tout était étrange ici, même leur parole, bien intéressantes, elle étaient étranges. Alors comme ça, Mei était connue ici? Je souris, enfin une bonne indication! Maintenant, il fallait suivre les deux bonhommes pour peut-être enfin retrouver la mémoire de Chiyoko...! Bon, je savais plus ou moins me taire et écouter, j'avais donc un avantage, bien que comme vous l'avez remarqué, je n'ai rien suivis à ce qu'à vais dit le Chat...
Bref, je le levai et suivis la petite troupe, fermant la marche, car de toutes façons, j'étais celle qui marchait le moins vite, à cause de ces fichus soldats!